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"Acquérir les fondamentaux théoriques du métier DEAS- DEAP"

240912 Version 2

Mesure des Paramètres appréciant l'état de santé d'une personne (2) Domaine d'Activités 2 - Activité 3

- Pression artérielle- Pulsations- Fréquence respiratoire- Saturation pulsée en oxygène- Température- Douleur- Glycémie- Diurèse- Etat de conscience- Poids-Taille- IMC

Sommaire

60

Mesure de la douleur :

  • La douleur est une manifestation temporaire d’un dysfonctionnement de l’organisme.
  • « C’est une souffrance plus ou moins vive, produite par un agent extérieur et qui suscite une rupture de l’état de bien-être, de l’équilibre de la santé… »
  • Il existe 3 types de douleur :
- la douleur aigüe, - la douleur chronique - la douleur « procédurale » induite par les soins, les transferts…

    Définition :

    • Mesurer l’impact sur la qualité de vie
    • Localiser, identifier les caractéristiques et l’intensité de la douleur
    • Prévenir l’apparition de douleurs chroniques et des complications engendrées : troubles du comportement
    • Mesurer l’efficacité du traitement

    Indications :

    EVA côté soignant

    63

    EVA côté patient EN (Echelle numérique) de 0 à 10

    • EVS : échelle verbale simple
    • Douleur absente = 0
    • Douleur faible = 1
    • Douleur modérée = 2 ;
    • Douleur intense = 3 ;
    • Douleur extrêmement intense = 4

    Différents outils de mesure :

    Lorsque 2 items ou plus ont une réponse « OUI » alors il y a présence de douleur

    Elle peut être :

    • Aigue : manifestation temporaire d’un dysfonctionnement de l’organisme
    • Chronique : plus diffuse, s’installe lentement se prolonge dans le temps et devient une maladie à part entière
    • Intermittente : Très angoissante car le malade la connaît (ex : migraine)
    • Constante : use le malade sur le plan physique et psychologique. (ex : la douleur occasionnée par les rhumatismes)

    Anomalies :

    40

    Mesure de la glycémie :

    • La glycémie est le taux de sucre dans le sang
    • La mesure de la glycémie est le moyen de surveillance pluriquotidienne du patient diabétique.
    Les normes :
    • De 0,8 g/L à 1,10 g/L
    Ou bien
    • De 4,4 mmol/ L à 6,O5 mmol/L

    Définition :

    • Surveiller les variations de la glycémie
    • Apprécier l’efficacité des traitements
    • Apprécier l’observance des règles hygiéno-diététique et du mode de vie

    Indications :

    • Il existe différents modèles de lecteur de glycémie
    • Des bandelettes référencées pour le lecteur
    • Des gants à UU
    • Un coton ou compresse non tissée
    • Pas d’antiseptique mais des doigts propres

    Mécanisme :

    • Laver les mains
    • Activer la circulation sanguine au bout d’un doigt (3ème, 4ème ou 5ème) en le frottant délicatement
    • Mettre en fonction le lecteur de glycémie capillaire
    • Piquer avec la lancette
    • Déposer la goutte de sang sur le bord de la bandelette
    • Introduire la bandelette dans le lecteur
    • Attendre l’affichage du résultat
    • ATTENTION : pour réaliser cet acte il faut d’abord avoir bénéficié d’une formation

    Mécanisme :

    Anomalies :

    Faire un rappel sur la règlementation c’est à dire acquisition des nouveaux gestes

    Important :

    47

    Mesure de la diurèse :

    • La mesure du volume des urines émises sur 24h.
    • La norme pour un apport hydrique d’environ 1,5 L à 2L de liquide / j :
    • De 800 mL à 1500 mL /j.

    Définition :

    • Mesurer le bilan des « entrées » et des « sorties »
    • Contribuer à l’évaluation de la fonction rénale
    • Evaluer les pertes urinaires quotidiennes
    • Evaluer l’efficacité d’un traitement
    • Surveiller une éventuelle rétention urinaire

    Indications :

    • Un des rôles du système rénal est d’équilibrer les pertes d’eau et les apports : maintien de l’homéostasie.
    • L’urine est composée de :
    96% d’eau, sodium, potassium, chlore, phosphates, urée, créatinine, sels minéraux (sodium, calcium, phosphore …), acide urique.

    Mécanisme :

    • Polyurie : quantité d’urines supérieure à 2L/ 24h en l’absence de traitement
    • Anurie : quantité d’urines < 100 mL/24h (peut être révélateur d’une déshydratation, d’une rétention hydrique)
    • Coloration des urines :
    • Rouge : Hématurie (sang dans les urines)
    • Claire : apport d’eau en grande quantité
    • Brûlure mictionnelle : elle est le plus souvent le signe d’une infection urinaire associée à une pollakiurie (émission d’urine fréquente et de faible volume) + picotements ou brûlures à la miction

    Anomalies :

    Sac collecteur d’urines pour mesure de la diurèse horaire sur sonde vésicale

    Sac collecteur d’urines pour mesure de la diurèse sur sonde vésicale

    52

    • Bocal de 2 à 3 litres, sec, gradué, identifié au nom du patient et avec un couvercle

    Matériel :

    53

    • Prévenir le patient (et l’équipe), l’informer de la nécessité de signaler les pertes d’urines • Commencer le recueil de préférence le matin après avoir jeté les 1ères urines (= vessie vide), toutes les autres mictions seront conservées sur 24h, 12h, 1h en fonction de la prescription médicale

    • La poche de recueil ne doit pas toucher le sol et doit être fixée en dessous du niveau de la vessie
    • La sonde ne doit pas être déconnectée de la poche
    • Il convient également d’apprécier la couleur, l’odeur, la transparence et la concentration des urines

    Technique du recueil :

    Elle permet le dépistage et la prévention de pathologies rénales, urologiques, d’infections aiguës… Il est important de recueillir les urines après avoir demandé à ce que le 1er jet soit jeté, dans un récipient propre et sec.

    54

    La bandelette urinaire :

    55

    Mesure de l’état de conscience :

    • Représentation mentale claire de l’existence de la réalité de telle ou telle chose

    Définition :

    • Evaluer la capacité qu’a la personne à se situer dans un contexte précis
    • Evaluer la réponse aux ordres simples pour mesurer la cohérence de la personne
    • Mesurer la justesse des repères temporo-spatiaux

    Indications :

    • Inconscient : Ne réagit pas aux différents stimuli, ni à la stimulation douloureuse
    • Incohérent : réponses inadaptées aux questions posées (dénué de sens)
    • Confusion : les propos montrent une désorganisation psychique ou motrice (manque de clarté)

    Anomalies :

    • Stimuler verbalement avec des ordres simples : ouvrez les yeux, serrez-moi les mains, bougez les jambes, des informations du quotidien
    • Apprécier la justesse des réponses
    • Observer les réactions, des paroles et gestes en lien avec les questions

    Méthode d’évaluation de la conscience Cf. AFGSU2 :

    66

    Indice de Masse Corporelle = IMC :

    • L'IMC est une mesure qui permet d’estimer la corpulence d'un individu selon sa taille et son poids
    • La norme :
    • IMC de 18.5 à 25 = corpulence normale
    • Calcul :
    • Poids (en Kg) divisé par le carré de la taille (en mètre)
    • Ex : 50 : (1.60 x 1.60) = 19.53 (IMC dans la norme)

    Définition :

    • Détecter les problèmes d’obésité ou de maigreur
    • Suivre la courbe de poids

    Indications :

    • Maigreur : IMC < 18.5
    Risques : - Dénutrition - Carence en vitamines, peau sèche, des cheveux rares et cassants, diarrhées, des troubles sexuels (absence de règles, impuissance) - Sensibilité accrue aux infections, troubles du comportement (tristesse, dépression, apathie…) - Réduction masse musculaire

      Anomalies :

      • Surpoids : IMC de 25 à 30
      • Obésité modérée : IMC de 30 à 35
      • Obésité sévère : IMC de 35 à 40
      • Obésité morbide : IMC > 40
      Risques : ils augmenteront avec l’obésité. - Diabète - Maladies cardiaques - Accidents vasculaires cérébraux - Certains types de cancer

        Anomalies :

        Fin