Étape 2 : Nous travaillons en groupe !
Le commerce
La guerre
La culture
Attribuez-vous chacun une couleur. Chaque couleur mène vers un aspect différent de ces contacts à découvrir !
Étape 1 : Chacun découvre un thème
En groupes de trois élèves, nous découvrons quels étaient les contacts entre les chrétiens et les musulmans durant le Moyen-Âge.
Les contacts entre chrétiens et musulmans
Religion
Savoirs
Médecine
pour aller plus loin
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Les contacts culturels entre chrétiens et musulmans
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Les contacts commerciaux entre chrétiens et musulmans
pour résumer
Espagne (Al-Andalus)
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Les contacts militaires entre chrétiens et musulmans
Des groupes religieux et militaires, comme les Templiers, se constituent alors pour défendre les territoires proches de Jérusalem. Au total, il y aura 7 croisades !
En 1096, le pape Urbain II lance l'appel aux croisades : il faut aller sauver les Byzantins menacés par les Turcs musulmans et surtout délivrer Jérusalem, là où se trouve le tombeau du Christ. Il y a eu plusieurs croisades au Moyen-Âge :
Du XIe au XIIIe siècle, les chrétiens d'Occident, les musulmans et les Byzantins s'affrontent dans des guerres saintes autour de la Méditerranée
Les guerres saintes en Méditerranée
La transmission des chiffres
D'après Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, 1983.
La transmission du savoir
En médecine, en astronomie, en chimie, en géographie, en mathématiques, en architecture, les Européens d'Occident ont tiré leurs connaissances des livres arabes qu'ils ont assimilés, imités puis dépassés. Beaucoup de mots arabes en témoignent : "zénith", "algèbre" ou tout simplement "chiffre". Les Européens ont repris, avant de les améliorer, les procédés utilisés par les Arabes pour la fabrication du papier, le travail du cuir, le textile, la distillation de l'alcool et du sucre (encore deux mots empruntés de l'arabe). On ne peut pas non plus oublier à quel point l'agriculture européenne s'est aussi enrichie de nouveaux fruits et légumes au contact avec l'Orient : abricots, aubergines, oranges, pastèques....
Des autorisations de commercer
Le calife et les marchands de Venise
Des privilèges accordés par l'Empereur byzantin.
Extraits de l'acte impétial d'Alexis Ier, 1082.
En 1082, l'empereur de Constantinople donne des avantages commerciaux aux marchands de Venise : "En récompense des services rendus, Ma Majesté Impériale a bien voulu que les marchands de Venise reçoivent chaque année, au temps des fêtes, un revenu de vingt pièces d'or. En plus, elle leur prête aussi les boutiques qui sont dans le quartier de Pera à Constantinople, avec plusieurs étages. L'Empereur leur a aussi permis de faire du commerce à Constantinople et dans toutes les régions qui est en son pouvoir, sans qu'ils aient à payer de taxes.
Lettre d'al-Abbas, vizir du calife d'Égypte, 1154.
"Nous vous autorisons à faire des affaires à Alexandrie et à habiter dans votre foundouk. Une fois payés les droits à la douane, vous pourrez porter les marchandises où vous voudrez dans notre royaume, et aussi les remporter chez vous si vous le souhaitez. Nous vous donnons aussi un foundouk au Caire Nous autorisons vos marchands à venir au Caire quand ils voudront, et ils doivent être bien traités dans tout notre royaume".
Très puissante grâce au commerce, Venise envoyait ses marchands partout autour de la mer Méditerranée. Les vénitiens commerçaient donc avec tous les empires !
Venise, au coeur du commerce au XIIe siècle