SEQUENCE INITIALE RYTHME ET CADENCE VIE MODERNE

A la découverte du thème « Rythme et cadence de la vie moderne : quel temps pour soi ? »

Charlie Chaplin, les temps modernes, 1936

S’approprier des démarches, des méthodes et des connaissances.

S’entrainer sur un sujet type baccalauréat

MES PREMIERES IMPRESSIONS

METHODE

QUESTIONS

I. Savoir répondre à des questions de compréhension

Méthode BAC : Lisez d’abord les questions puis effectuez une première lecture des textes. A l’aide d’un surligneur, repérez les éléments qui peuvent vous permettre de répondre. Ensuite, sur une feuille à part, rédigez vos réponses. Attention il ne faut pas paraphrasez pas les textes ! (= ne pas recopier intégralement).

Questions : 1) Nommez l’auteur du texte. (Texte 1) 2) Quelles pourraient être les conséquences d'une baisse du temps de travail ? (Texte 1) 3) Que semble critiquer l’auteur dans cet extrait ? Deux éléments de réponse sont attendus. (Texte 1) 4) Confrontez le texte et l’image. (Texte 1 et image)

Méthode BAC : « Confronter » signifie « examiner dans un esprit de comparaison, pour mettre en évidence les rapports de ressemblance ou de différence.

1) L’auteur de ce texte est Bertrand Russell.

2) Baisser le temps de travail conduirait, selon l’auteur, à se sentir mieux et à atteindre plus facilement le bonheur. Cela permettrait à chacun d’être plus libre et cela favoriserait l’empathie et l’entraide.

3) L’auteur semble critiquer la société dans laquelle nous vivons. En effet il condamne dans le texte le travail excessif imposé par notre mode de vie ainsi que tous les maux qui l’accompagne comme : la suspicion les uns envers les autres, le surmenage ou encore l’esprit belliqueux (guerrier, agressif).

4) Dans l’extrait l’auteur nous montre une autre façon de penser nos vies en consacrant moins de temps au travail et davantage aux loisirs et à la détente. Dans le dessin des Schtroumpfs, l’un des personnages semble bien illustrer ce propos il s’agit du Schtroumpfs paresseux. Attention cependant car dans le texte on comprend que le travail reste néanmoins nécessaire pour l’Homme alors que le personnage de BD lui reste totalement oisif (dépourvu d’occupation).

II. Usage des citations

1) Repérez et soulignez les différentes citations dans le texte. (J’observe)

Texte : Le temps fait partie intégrante de notre vie quotidienne, que nous soyons pressés, reposés, sous l’emprise d’une émotion ou en proie à l’ennui. Qu’il s’agisse de marcher, conduire, écouter de la musique, entendre la sonnerie du téléphone, participer à une conversation ou faire du sport, le temps est là : omniprésent et immatériel. Alors que la perception de la vue, du toucher, de l’ouïe, de l’odorat, du goût met en jeu des récepteurs sensoriels spécialisés, il n’existe aucun récepteur spécifique du temps !1 Et pourtant le temps est aussi présent en nous, dans le cerveau, véritable machine à traiter le temps. « Dès le plus jeune âge, le nourrisson est plongé dans un monde avec de nombreuses régularités temporelles. Il apprend alors les durées associées à des actions dont il fait l’expérience au quotidien », souligne la professeure Sylvie Droit-Volet, du Laboratoire de psychologie sociale et cognitive (CNRS, université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand). « Il réagit, en s’agitant ou en pleurant, quand ce qu’il attend n’arrive pas au bon moment : quand le mobile au-dessus de son lit s’arrête de tourner plus tôt que d’habitude, quand sa mère met plus de temps que prévu à faire son biberon », ajoute-elle. Le très jeune enfant « vit dans le temps » avant d’avoir conscience que le temps passe. Il appréhende le temps directement à travers son expérience des actions. Ainsi, note Sylvie Droit-Volet, « pour l’enfant de 3 ans, le temps est multiple, spécifique à chaque action ». A 5-6 ans, un enfant devient capable de transposer la durée apprise lors d’une action (appuyer sur une poire en caoutchouc) sur une autre (tirer sur une manette). « Il commence à comprendre qu’un temps unique existe indépendamment des actions », indique-t-elle.  La sensibilité au temps s’améliore pendant l’enfance du fait du développement des capacités d’attention et de mémoire de travail chez l’enfant2, qui dépendent de la lente maturation du cortex préfrontal. […]  Marc Gozlan, Le Monde Science et techno, novembre 2012

2) Reprenez les deux phrases soulignées et transformez-les en citation. (Je manipule)

Marc Gozlan, dans Monde science et techno, nous explique que : « il n’existe aucun récepteur spécifique du temps ».

Dans cet extrait Marc Gozlan souligne véritablement qu’ « ll n’existe aucun récepteur spécifique du temps ».

On comprend alors grâce à Marc Gozlan que « la sensibilité au temps s’améliore pendant l’enfance » grâce, selon lui ,au « développement des capacités d’attention et de mémoire de travail ».

3) Résumez l’idée principale de cet article. (J’applique)

Dans cet extrait M. Gozlan souligne le caractère « omniprésent » du temps dans nos vies. Notre cerveau joue un rôle essentiel dans l’appropriation de celui-ci. Il s’appuie sur les travaux de Sylvie Droit-Volet afin de montrer que l’expérience du temps se joue dès la naissance et que les bébés « réagissent en s’agitant ou en pleurant, quand ce qu’ils attendent n’arrive pas au bon moment ». Durant l’enfance les notions de durée et de temporalité murissent progressivement. L’auteur conclut en insistant sur ce point et ajoute que cela est possible grâce au « développement des capacités d’attention et de mémoire ».

3) Résumez l’idée principale de cet article. (J’applique) : Resumer un texte et le reformuler

III. Savoir analyser des procédés d’écriture.

Consigne : Effectuez une lecture de l’extrait puis complétez la carte mentale d’analyse au verso de la feuille. Conseils : Utilisez des surligneurs de couleurs différentes lors de la seconde lecture pour repérer les éléments recherchés. Vous pouvez également vous appuyer sur la fiche Mémo « Les procédés d’écriture » pour vous aider.

Le temps, la vie, la vieillesse

Métaphores : « Les chums qu’on perd dans la brume », « devenir mon étoile filante » Anaphore (sous la forme d’un refrain, mantra) « Mais au bout du ch'min, dis-moi c'qui va rester » Antithèses : « Les bonheurs et les peines », « les bons coups et les échecs »

Chanson contemporaine.

1ere lecture : Phénomène rare et instantané. 2ème lecture : Le titre peut évoquer le temps qui passe vite et son côté précieux.

Les Cowboys fringants (groupe de musique)

Il parle de sa vie, de ses souvenirs d’enfance où tout semble simple et innocent puis de sa vie d’adulte qui elle semble plus difficile et il faut lutter pour essayer d’être heureux.

Rythme plutôt rapide dans les couplets (vers courts) avec peu de ponctuation.

Un homme d’une trentaine d’année.

A la femme qu’il aime.

« On se dit que l'bon temps passe finalement, Comme une étoile filante » « De notre p'tit passage dans ce monde effréné, Après avoir existé pour gagner du temps, On s'dira que l'on était finalement, Que des étoiles filantes » « La vie s'accroche et renaît, Comme les printemps reviennent »

Il a des regrets pour le temps passé et parfois perdu (à la fois nostalgique et mélancolique). Il a cependant un regard positif sur l’avenir (plein d’espoir).

Conseil : Lors de l’examen les correcteurs sont sensibles à l’analyse des procédés d’écriture des candidats. Mais un rappel s’impose, il faut bien penser à : REPERER (citer l’extrait) + IDENTIFIER (quelle est la figure de style par exemple) + EXPLIQUER (sens donné, image proposée par l’auteur, objectif recherché…) = REUSSITE Par exemple : Dans la chanson, le narrateur chercher à contraster les bons et mauvais moments que l’on traverse dans la vie à travers deux antithèses : « Les bonheurs et les peines », « les bons coups et les échecs ». Cela nous montre qu’il a un regard plus mature que lorsqu’il parle de son enfance où tout semble plus simple. On peut aussi comprendre que, dans la vie, le bonheur et la peine sont liés et que l’un ne va pas sans l’autre.

Rappel :

Sous épreuve de français (coefficient 2,5) :

Le jour de l’examen vous aurez :

• Un corpus (regroupement de texte, documents, etc…)
• Des questions sur ces textes
• Un sujet de dissertation

Il faut adopter des stratégies pour réussir :

• Lire d’abord les questions (pour effectuer une lecture plus efficace)
• Prendre des surligneurs (pour effectuer des repérages et s’emparer des textes)
• Analyser son sujet de dissertation au brouillon avant de foncer « tête baissée »

Astuces : A l’avance je regarde le barème des questions afin de savoir :

• le temps à consacrer à la question ;
• si je dois plus ou moins développer ma réponse.

J’entoure également le nombre d’élément à réaliser afin de gagner l’ensemble des points.

30 lignes

Le sujet de dissertation comprend toujours les mêmes attentes cependant comme nous n’avons pas encore lu le livre imposé, nous adaptons le sujet exceptionnellement (au bac blanc et lors des prochains sujets d’entrainement nous rétablirons ces points).

Astuce : Lors de la rédaction de votre dissertation il faut garder à l’esprit ce que l’examinateur attend de vous pour gagner un maximum de points.

Au brouillon je pense à noter :

• Les mots clés du sujet (et ce qu’ils m’inspirent)
• Le document que je vais utiliser (et en quoi il répond à mon sujet)
• Une connaissance/expérience personnelle (et en quoi elle répond à mon sujet)
• Mon point de vue sur le sujet (ou une remarque)

« Schéma d’une dissertation » INTRODUCTION - Accroche - Problématique (formule magique « On pourrait alors se demander si… ») - Annonce du plan (d’abord, ensuite, enfin) Partie 1 UNE IDEE + UN EXEMPLE (lecture, document, citation, film, etc…) JE REVIENS TOUJOURS A MON SUJET (éventuellement transition sur la partie suivante) Partie 2 UNE IDEE + UN EXEMPLE (lecture, document, citation, film, etc…) JE REVIENS TOUJOURS A MON SUJET (éventuellement transition sur la partie suivante) (éventuellement partie 3) UNE IDEE + UN EXEMPLE (lecture, document, citation, film, etc…) JE REVIENS TOUJOURS A MON SUJET (éventuellement transition sur la partie suivante) CONCLUSION - Réponse finale à la problématique par rapport à mon développement (RESTER COHERENT)