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Musiciennes. Créatrices et inspiratrices
claire.chamiye
Created on August 28, 2024
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Transcript
Musiciennes. Créatrices et inspiratrices d’hier à aujourd’huiDe l’Antiquité au XVIIIe siècle
Sommaire
0. Analyser le sujet 1. Pygmalion : les genres et les styles musicaux des musiciennes 2. Muses : figures féminines musiciennes
0. Analyser le sujet
« Le mouvement actuel de redécouverte des compositrices permet de mettre en lumière des pratiques musicales qui ont longtemps constitué un angle mort des études musicologiques du fait du peu de possibilités et/ou de visibilité accordées aux musiciennes jusqu’à une période récente. Si leur statut de femme a diversement pesé sur leurs pratiques selon les époques et les sphères géographiques et socio-culturelles, les musiciennes n’ont généralement pas pu, comme dans les autres domaines, exercer leurs activités à l’égal des hommes.De la formation musicale à la reconnaissance académique ou publique, leurs carrières ont souvent été empêchées, restreintes et/ou déconsidérées qu’il s’agisse des interprètes (les chanteuses occupant une place particulière) ou des compositrices. Peu de ces dernières ont été entendues, reconnues à leur juste valeur artistique et publiées ; elles sont nombreuses à être restées dans l’ombre ou tombées dans l’oubli. Les musiciennes sont pourtant très présentes dans les imaginaires genrés et ambivalents associés à la musique depuis l’Antiquité. Figures de l’écoute, de l’invention, du chant religieux mais aussi de la séduction et de l’immoralité, ces personnages de musiciennes ont inspiré de nombreux artistes et illustrent la diversité des qualités associées à l’art des sons considéré par le prisme du genre féminin. On s’intéressera d’un point de vue musicologique et historique, mais aussi historiographique, aux figures réelles et fictives de musiciennes ainsi qu’aux avancées pour l’égalité, à la production musicale et à la réception des musiciennes de l’Antiquité à nos jours.Le questionnement prendra en compte l’analyse des œuvres composées par les femmes : quels sont les genres, les styles et les langages investis par les musiciennes ? »
0. Analyser le sujet
Féminisme et musicologie Statut des femmes artistes Musiciennes dans les imaginaires genrées associés à la musique Production musicale des musiciennes
0. Analyse des rapports de jury
Par groupes de 2/3, en vous appuyant sur les rapports et lister pour l'épreuve de dissertation/culture musicale et artistique : _ce qu'il faut faire _ce qu'il ne faut pas faire Voir à la fin du fichier de document le rapport 2024.
Pygmalion : les genres et les styles musicaux des musiciennes 1.1 Femmes compositrices du Moyen Age au Classicisme 1.1.1 Trobairitz et trouveresses 1.1.2 Hildegarde de Bingen 1.1.3 Herrard de Landsberg 1.1.4 Compositrices et musiciennes de la Renaissance au Classicisme 1.2 Peut-on parler d'un répertoire spécifiquement féminin ? 1.2.1 Spécificité des chansons de femmes médiévales1.2.2 Le répertoire pour la voix : chansons et airs1.2.3 Répertoire pour clavier 1.2.4 Répertoire interdit, répertoire imposé 1.3 Formation des femmes et accès à la culture
Les genres et les styles musicaux desmusiciennes
1.1 Femmes compositrices du Moyen Age au Classicisme
1.1.1 Trobairitz et trouveresses
1.1.2 Hildegarde de Bingen
1.1.3 Herrard de Landsberg
1.1.4 Musiciennes de la Renaissance au Classicisme
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Trobairitz et trouveresses
Azalaïs de Porcairargas Na Bieiris de Romans Na Castelosa Na Clara d’Andusa la Comtessa Beatriz de Dia (c. 1140-1175) Na Tibòrs de Sarenom N’Alaisina Iselda et Na Carenza N’Almuc de Castelnòu et N’Iseut de Capion Alamanda, la Comtessa de Provença Garsenda de Forcalquièr Na Felipa Guilhelma de Rosers Na Lombarda Maria de Ventadorn, Isabèla, Dòmna H. Azalaïs d’Altièr Gormonda de Montpeslièr
Beatriz de Die Ab Jòi et ab Joven m’apaise
« E dòmna qu’en bon prètz s’entent deu ben pausar s’entendença en un pro cavalièr valent, pòis qu’ilh conois sa valença, que l’aus amar a presença ; que dòmna, pòis am’a present, ja pòis li pro ni l’avinent no’i diràn mas avinença. »
Une dame qui se veut de haut mérite doit placer son affection en un preux chevalier vaillant, et quand sa vaillance est reconnue, oser l’aimer ouvertement ; car sur une dame, qui aime ouvertement, les nobles et les courtois ne tariront pas d’éloges.
Beatriz de Dia
Hildegarde de Bingen
Symphonia harmoniae caslestium
monastère du DisibodenbergJutta 1136 « Ô homme fragile, dis et écris ce que tu vois et entends. Mais parce que tu es timide pour parler et peu habile pour exposer et peu instruite pour écrire ces choses, dis et écris non selon la bouche d’homme, ni selon la volonté de composer humainement, mais selon ce que tu vois et entends de célestes merveilles venues de Dieu. Répète-les telles qu’elles te sont dites à la manière de quelqu’un qui entend les mots de celui qui l’instruit, et expose-les selon la teneur de la parole telle qu’elle est voulue, qu’elle t’est montrée et telle qu’elle t’est prescrite. »
Scivias
Les oeuvres d'Hildegarde
le Scivias en 26 visions achevé en 1151 le Liber vitae meritorium écrit entre 1158 et 1163 le Liber divinorum operum en 10 épisodes compilé à partir de 1158 des ouvrages de médecines, de théologie, des vies de saints une encyclopédie en 9 parties traitant des « choses de la nature », Physica, entre 1150 et 1158 le Causae et curae, observations sur les propriétés des plantes (ouvrage joint à l’encyclopédie un glossaire mystérieux d’un curieux langage secret, Lingua ignota, associant vocabulaire spirituel et langage courant une correspondance très fournie
Muses : figures féminines musiciennes 2.1 Figures de l’écoute, figures musiciennes 2.1.1 Sainte Marie, Mère de Jésus 2.1.2 Sainte Marie-Madeleine 2.1.3 Sainte Cécile, patronne des musiciens 2.2 Figures de l’invention 2.2.1 Musica/Euterpe – Antiquité et Moyen Âge 2.2.2 Minerve – Renaissance 2.3 Figures de la séduction et de l’immoralité
Figures de l'écoute, figures musiciennes
2.1.1 Sainte Marie, Mère de Jésus
2.1.2 Sainte Marie-Madeleine
2.1.3 Sainte Cécile, patronne des musiciens
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Sainte Marie, mère de Jésus
Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse.Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Chiara Cozzolani, Magnificat primo, motet pour chœur mixte et basse continue
Sainte Marie-Madeleine
1. 1. Marie-Madeleine à l'écoute 2. Marie-Madeleine et la dévotion 3. Marie-Madeleine apôtre et témoin privilégié du Christ ressuscité
Marie-Madeleine à l'écoute
Luc, Chapitre 10, versets 38-42 : « Chemin faisant, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
Marie-Madeleine et la dévotion
Jean, chapitre 12, versets 1-8 : « Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »
Marie-Madeleine apôtre
Jean, Chapitre 20, versets 11-18. « Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit ».
Cassienne de Bysance, L'Hymne de Béthanie
« Seigneur, mon cœur blessé Te reconnaît pour Dieu. Moi, femme pécheresse aux péchés si nombreux, J’ai brisé mon orgueil sans cesser de frémir Pour porter sur ma tête un lourd flacon de myrrhe. J’apporte, dans mon deuil, et dans mon affliction, Ce nard pour Tes pieds saints, et mon expiation. Je pleurerai bientôt Ton dépôt dans la tombe ; Malheur ! Malheur à moi ! Quelle nuit sur nous tombe ! Nuit obscure et sans lune où règne la folie Et le désir bestial de ce qui avilit ! Daigne accueillir mes pleurs qui coulent en fontaine, Ô Toi qui fais pleuvoir les nuées sur les plaines ! Penche-Toi vers mon cœur qui soupire après Dieu, Toi qui permis qu’à nous s’inclinassent les cieux, Que l’Empyrée si haut se penchât vers la terre, Dans Ton Incarnation, ce sublime mystère. Mes baisers laveront Ta peau immaculée, Mes tresses sécheront Tes pieds inégalés, Ces pieds dont Eve eut peur à la tombée du soir, Tant qu’elle se cachât pour qu’Il ne put la voir. – Partie ajoutée par l’Empereur Qui pourra mesurer l’ampleur de mes péchés, Ou, de Ton jugement, la profondeur cachée ? – Fin de Cassienne Si Ta miséricorde est bien surabondante, Ô Sauveur, mon Sauveur, n’oublie pas Ta servante ! »
Cassienne de Bysance, L'Hymne de Béthanie, av. 865
Sulpitia Cesis, Maria Magdalena et altera Maria, extrait des Motteti spirituali, 1619
Sainte Cécile, patronne des musiciens
Figures de l'invention
2.2.1 Musica/Euterpe - Antiquité, Moyen Age et Renaissance
2.2.2 Minerve/Athéna - Renaissance et Baroque
François Boucher, Allégorie de la musique, 1752
Marguerite Gérard, Artiste peignant la musique, 1800 ou 1803
Lavinia Fontana, Autoportrait à l'épinette, 1577-1578
Les muses
Calliope Καλλιόπη / Kalliópê, « qui a une belle voix » poésie épique Clio Κλειώ / Kleiố, « qui est célèbre » histoire Érato Ἐρατώ / Eratố, « l'aimable » poésie lyrique et érotique Euterpe Εὐτέρπη / Eutérpê, « la toute réjouissante » musique Melpomène Μελπομένη / Melpoménê, « la chanteuse » , tragédie et chant Polymnie Πολυμνία / Polumnía, « celle qui dit de nombreux hymnes » rhétorique, éloquence Terpsichore Τερψιχόρη / Terpsikhórê, « la danseuse qui réjouit le cœur» , danse Thalie Θάλεια / Tháleia, « la florissante, l'abondante » , comédie Uranie Οὐρανία / Ouranía, « la céleste » astronomie
Jakob Handmann, Euterpe, muse de la musique, 1775
Johann Tischbein, La muse Euterpe, 1782
Bernardo Strozzi, Portrait présumé de Barbara Strozzi, 1630-1640 - viole de gambe.
Barbara Strozzi, Disporti di Euterpe, overo cantate & ariette a voce sola, op. 7, Recueil pour soprano et basse continue, 1659
Lavinia Fontana, Euterpe s'habillant, 1613
2.3 Figures de la séduction et de l'immoralité
2.3.1 Figures médiévales de la séduction
2.3.2 Figures de la séduction dans le langage classique
2.3.3 Figures de la séduction dans les opéras baroques et classiques
2.3.3 Figures de la séduction dans les opéras baroques et classiques
Jongleresse s'équilibrant sur deux épées, British Library, MS Royal 10 E IV, folio 58
Jongleresse dansant avec des cymbales, Tropaire de Saint-Martial-de-Limoges, BnF ms. lat. 118, folio 104
Anonyme, Belle Doette
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