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COMPLET programme - Assises 2024
ATLAS
Created on August 7, 2024
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Transcript
COMPLET
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- Concert : Le Mange Bal
- DJ set : Supernova & Phil Stumpf
Soirée des Assises
Le Cratyle de Platon
Mise en voix
20h
Le Dialogue des morts, entre philosophie et comédie
19h-19h45
Table ronde
17h-18h30
Grand Prix de Traduction de la Ville d'Arles
Remise de prix
16h30-17h
Conférence inaugurale
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La littérature de l'écoute, par Ryoko Sekiguchi
15h-15h15 Ouverturedes 41es Assises
15h15-16h15
Vendredi 1er novembre 2024
CHANGEMENT DE PROGRAMME !
avec Mika Biermann
COMPLET
avec Maïra Muchnik
Atelier d'espagnol
10h30-12h30
COMPLET
avec Cam Thi Doan
Atelier de vietnamien
10h30-12h30
COMPLET
avec Muriel Morelli
Atelier d'italien
10h30-12h30
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COMPLET
Atelier d'écriture
avec Camille Faucherre
10h30-12h30
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Il n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
avec Selin Altunsoy
Atelier de turc
avec Dimitri Garncarzyk
Atelier de polonais
10h30-12h30
10h30-12h30
avec Guillaume Métayer
Atelier de hongrois
10h30-12h30
avec Regina López Muñoz
Atelier du français vers l'espagnol
10h30-12h30
Jeux littéraires, par Daniel Levin Becker
Réveil caféiné
9h00-10h15
9h00-10h15Observatoire de la Traduction • AN 06
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COMPLET
Atelier d'écriture
Samedi 2novembre 2024- matin
10h30-12h30
COMPLET
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Lecture bouffe
La Panne, de Friedrich Dürrenmatt
Premier contact, de Denis Villeneuve
Film
Traduire en dialogue avec le plateau
Entretien
20h30
20h30
Quand le parler fait langue, comment le traduire ?
Entretien
17h30-18h45
16h00-17h15
Archipelagos, première moisson
Lecture
Entretien
Joutes poétiques, de la tenson médiévale au rap
16h00-17h15
17h30-18h45
Leyla et Majnûn, un dialogue entre arabe et persan
Entretien
14h30-15h45
Les correspondances de Rilke
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Entretien
14h30-15h45
Samedi 2novembre 2024- après-midi
CHANGEMENT DE PROGRAMME !
COMPLET
COMPLET
COMPLET
COMPLET
COMPLET
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PAGE PRÉCÉDENTE
Il n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Allô ? Allô ? Communication phatique et dialogue
Linguistique
avec Jean Bertrand
avec Marina Skalova
Atelier d'allemand(sous-titrage)
Atelier de russe
avec Pierre Larcher
avec Munkhzul Renchin
Atelier d'arabe
Atelier de mongol
11h30-12h30
10h30-12h30
10h30-12h30
10h30-12h30
10h30-12h30
Traducteur d'un jour, avec Daniel Loayza
avec Sarah Gurcel Vermande
Atelier d'anglais (théâtre)
Atelier d'initiation
avec Gregory Pierrot
Atelier d'anglais
9h30-12h30
10h30-12h30
10h30-12h30
La traduction, un travail comme un autre ?Penser la traduction éditoriale en pratiques
Penser grâce à l'autre, par Isis von Plato
Philosophie du langage
Table ronde ATLAS - ATLF
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10h30-11h30
9h00-10h15
Dimanche 3novembre 2024 - matin
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Autour de Mahmoud Darwich
Concert
Un fief poétique
15h00-16h00
Histoire de Jérusalem
Ping et Pong
Dialogue auteur-traducteur
Grands témoins
14h00-14h45
16h00-16h45
16h45-17hClôture des Assises
Dimanche 3novembre 2024 - après-midi
Salomé Kiner(modération)
Entrée : Pass 3 jours "à la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
Vincent Lemire
Nir Ratzkovsky
Billetterie
DIALOGUE AUTEUR-TRADUCTEUR
Comment traduire Jérusalem sans trahir les multitudes de langues que parlent ses habitants, sans trahir les multitudes de croyances auxquelles adhérent ses visiteurs ? Symétriquement, comment raconter son histoire polyglotte sans recourir aux traductions ? Comment nommer Jérusalem, d’abord, puisque chacun de ses hauts lieux est affublé de plusieurs toponymes qui portent en eux des histoires et des horizons différents, à commencer par le nom de la ville elle-même, Yéroushalayim en hébreu, Al-Quds en arabe… ou Aelia Capitolina pour les Romains latinophones, désireux de neutraliser la ville sainte en la débaptisant. De fait, pour raconter cette histoire aussi fidèlement que possible, cette bande dessinée emprunte la voix d’un non-humain, un olivier, qui porte en lui un petit morceau d’universel méditerranéen, puisqu’on le nomme zeitoun, en hébreu comme en arabe. En initiant ce dialogue, le scénariste et le traducteur prendront la mesure de quelques frontières, porosités et passerelles qui relient ou séparent les langues de Jérusalem.
Histoire de jérusalem
La littérature arabe classique, à la différence de la littérature arabe moderne, ignore entièrement le genre théâtral. Mais cette absence est partiellement compensée par le fait que le théâtre est dans le texte, narratif ou poétique. L’auteur, narrateur ou poète, met en effet en scène des personnages, dont il rapporte les propos. Si l’on remplaçait le verbe dire, unique verbe de la citation en arabe, par des tirets, on obtiendrait un dialogue de théâtre. Nous prendrons, à titre d’exemple, le plus célèbre poème arabe préislamique, la Mu‘allaqa d’Imru’ al-Qays (Ve siècle ap. J.-C.). Nous examinerons le dialogue du poète et de ses compagnons, du poète et de ses amantes, ainsi que ses monologues et ses adresses.
Le théâtre est dans le texte : l’exemple de la Mu‘allaqa d’Imru’ al-Qays (Ve siècle ap. J.-C.)
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
avec :
Billetterie
ATELIER DE TRADUCTIONARABE
CHANGEMENT DE PROGRAMME - LE 22/10/2024 : Pour des raisons de santé, Rania Samara ne pourra malheureusement pas animer l'atelier prévu autour du Coffre des secrets, d'Elias Khoury. L'atelier sera mené par Pierre Larcher, que nous remercions, autour du plus célèbre poème préislamique : la 𝘔𝘶'𝘢𝘭𝘭𝘢𝘲𝘢 d'Imru' al-Qays (Ve siècle ap. J.-C.)
Pierre Larcher
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONVIETNAMIEN
Écrite en 1995, la nouvelle « Tiếng vĩ cầm của quân xâm lăng » (“Le violon de l'ennemi”) de Bảo Ninh, l’auteur du célèbre roman Nỗi buồn chiến tranh (“Le Chagrin de la guerre”), décrit le rapport complexe que le personnage principal, le vieux Bôn, entretient avec la France, déchiré entre admiration pour sa culture et rejet de la colonisation, déchirement doublé de son amour naissant mais déjà interdit pour Sophie, une jeune Française, aveugle et violoniste, dont la musique l’enchantait. La nouvelle est conçue comme un dialogue entre le narrateur et le vieux Bôn qui raconte lui-même cette période tragique de sa vie. Afin d’exprimer sa nostalgie, ses sentiments d’humiliation et d’amertume, Bảo Ninh recourt aux mots redoublés, une caractéristique de la langue vietnamienne et souvent difficile à traduire. A travers quelques extraits de cette nouvelle, nous formulerons ensemble des propositions de traduction.
ĐOÀN Cầm Thi
Entrée : Pass 3 jours "à la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
avec :
PETITE CONFÉRENCE DOMINICALE
Billetterie
Penser grâce à l'autre Quel est le rapport entre la philosophie du langage et la traduction ? Pour certains, le dialogue. Franz Rosenzweig, philosophe allemand du premier vingtième siècle, en fait le cœur de sa réflexion, où l’autre est nécessaire et constitutif de l’activité même de penser. Loin des dialogues platoniciens, sa « pensée nouvelle », qui rompt aussi avec la tradition idéaliste, n’existe qu’avec et pour quelqu’un, sans connaître l’issue du dialogue. Dialoguer, c’est adresser une parole qui s’ouvre à la transformation par la réponse de l’autre. Or, Rosenzweig est aussi traducteur. Sa pratique de la traduction biblique avec Martin Buber renforce sa confiance dans les possibilités de la langue. Cette petite conférence dominicale sera vouée à la relation entre traduction et pensée dialogique, qui caractérisent l’esprit humain.
Isis von Plato
PHILOSOPHIe du langage
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Virginie Colemyn
Grégoire Monsaingeon
Billetterie
GRANDS TÉMOINS
Dans une préface offerte à la Fabrique des traducteurs d’ATLAS, Eduardo Berti émettait l’hypothèse que le-ping-qui-en-passant-de-l’autre-côté-du-filet-devient-pong serait certes une métaphore quelque peu fantasque et malhabile de la traduction, mais bien plus que cela : que traduire, c’était chercher, les yeux au ciel et les mains en l’air, ce mot qu’on avait sur le bout de la langue et qui était le seul mot, le mot juste, autrement dit : le pong de ce ping. Nos grands témoins du passé, bien qu’ubiquistes inspirés, étaient limités dans leur butinage, compostage et résonance, par le fait qu’ils ne pouvaient pas tout voir. Cette fois, Virginie Colemyn et Grégoire Monsaingeon auront eux, au moins, l’immense avantage de pouvoir plaindre l’autre, le pauvre, qui a tout raté.
PING ET PONG
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
Dialogues des morts (Rozmowy zmarłych), Ignacy Krasicki (1735-1801).
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONPOLONAIS
Les Dialogues des morts (Rozmowy zmarłych) d’Ignacy Krasicki (1735-1801), recueillis pour l’édition posthume de son œuvre en 1802, s’inscrivent dans la tradition inaugurée par Lucien de Samosate. Marqués au coin d’un humour intertextuel, ils sont destinés à l’éducation non d’un prince (comme c’était le cas chez Fénelon au début du 18e siècle), mais d’un peuple : il s’agit d’édifier la nation polonaise et d’en former le goût dans l’esprit classique que Krasicki lui-même a largement contribué à imposer au cours du règle de Stanislas Auguste. Les enjeux de la traduction sont donc référentiels (intertextes multiples, allusions au contexte immédiat de l’écriture), mais aussi (et surtout ?) stylistiques, car on y devise dans une langue classique à l’élégance elliptique, parfois quasi-latine.
Billetterie
Dimitri Garncarzyk
Mais quel sera le thème des 42es Assises ?
INSCRIPTION OBLIGATOIRE Il n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
Kremulator, Sacha Filipenko (Les Éditions Noir sur Blanc, 2024). Traduit du russe par Marina Skalova.
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONRUSSE
Dans Kremulator, l’écrivain biélorusse Sacha Filipenko orchestre l’interrogatoire de Nesterenko, officier blanc émigré devenu directeur de crématorium à la solde du régime stalinien, arrêté et poussé aux aveux par un agent du KGB. L’interrogatoire apparaît comme une véritable joute rhétorique, un jeu du chat et de la souris où les rôles ne cessent de permuter. Comment recréer ce dialogue sous tension, cette partie d’échecs où chacun s’efforce d’arranger la vérité sans jamais la révéler, parle pour égarer l’autre, distille subtilement les sous-entendus et garde les non-dits dans sa manche ? Comment faire résonner, dans le français d’aujourd’hui, la langue des fonctionnaires du KGB, elle-même matinée du parler des camps soviétiques ? Quel art du verbe déployer quand chaque mot risque de vous faire chuter dans les sous-sols de la Loubianka ?
Marina Skalova
avec :
Mika Biermann
Écrire un dialogue, rien de plus facile.– Ça va ? – Ça va. Créer un monde en écrivant un dialogue, rien de plus difficile. – Tu saignes ! – Où ça ? Ecrire un dialogue, c'est écrire dans le noir. Et lire à haute voix. Beau challenge pour un atelier d'écriture...
Le dialogue
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
ATELIER D'ÉCRITURE
CHANGEMENT DE PROGRAMME - LE 31/10/2024 : Pour des raisons de santé, Nicolas Rouillé ne pourra malheureusement pas animer l'atelier d'écriture initialement prévu autour de la parole enregistrée. L'atelier sera mené par l'écrivain Mika Biermann, que nous remercions pour ce remplacement de dernière minute :
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
La Tragédie de l’homme (Az ember tragédiája, 1861) d’Imre Madách
avec :
ATELIER
La Tragédie de l’homme (Az ember tragédiája, 1861) d’Imre Madách est un poème dramatique qui fait partie des grands classiques de la littérature hongroise. Il s’agit essentiellement d’un dialogue récurrent entre les trois mêmes personnages, Adam, Ève et Lucifer, et leurs incarnations à travers différentes grandes époques et lieux typiques de l’histoire de l’humanité (le Londres industriel, le Paris révolutionnaire, le Prague de Kepler, etc.). L'ouvrage illustrant la philosophie de l’histoire de l’auteur, fut traduit en près de 20 langues et à plusieurs reprises en français (notamment par Jean Rousselot), mais aussi adapté pour le théâtre et le cinéma. Il est l’occasion d’apprendre à se familiariser avec les défis de la traduction poétique à partir de l’une des rares langues finno-ougriennes d’Europe.
Guillaume Métayer
Billetterie
traduction du hongrois
FRANÇAIS → ESPAGNOL
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
La voix sombre, de Ryoko Sekiguchi (éditions P.O.L, 2015)
avec :
ATELIER D'EX-TRADUCTION
La voix paraît indispensable pour établir un dialogue. Or, que faire d’une voix (qui) sombre ? Ryoko Sekiguchi, qui ouvre ces 41es Assises, a articulé une partie considérable de son œuvre autour du dialogue : avec les saisons, avec la nourriture, avec la ville, avec les odeurs… À partir des fragments qui inaugurent La Voix sombre, dans lequel l’autrice se pose des questions sur le rapport que l’on établit avec nos morts et leur absence, sa traductrice espagnole propose un atelier qui, en guise d’une sorte de poupée russe de la communication, vise à réfléchir sur les façons d’entamer le dialogue entre la traductrice et son texte.
Regina López Muñoz
Billetterie
Entrée : Pass 3 jours "à la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
Samuel Sfez (modération)
Nathalie Zberro
Élise Guillon
Traduire pour l’édition, c’est à l’heure actuelle dépendre du régime d’artiste-auteur et signer des contrats de cession de droit. En pratique, céder ses droits patrimoniaux en contrepartie d’une rente hypothétique et pâtir d’une couverture sociale incomplète. Souvent, c’est aussi effectuer des tâches éditoriales déterminantes — dites annexes — mal voire pas rémunérées. Traduire, c’est ainsi exercer sans filet, au sein d’un secteur concurrentiel où les travailleurs, précaires et atomisés, mènent une négociation individuelle avec les maisons d’édition, à la fois donneuses d’ouvrage et partenaires dans l’élaboration des textes. La paupérisation des auteur·ices étant documentée depuis des années, nous interrogerons ce mythe du « métier-passion » pour comprendre comment améliorer nos conditions de vie et de travail, et poser les jalons d’une pensée renouvelée du statut des traducteur·ices littéraires d’aujourd’hui. Une nouvelle collaboration interassociative entre ATLAS et l’ATLF, résolument tournée vers l’avenir de ce métier que nous aimons tant.
TABLE RONDE PROFESSIONNELLE ATLF
Billetterie
Lise Belperron
La traduction, un travail comme un autre ? Penser la traduction éditoriale en pratiqueS
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONITALIEN
Non, le roman photo n’est pas seulement un produit vintage au scénario bancal et aux clichés sexistes d’un autre âge, qui n’échapperait au mépris que par le détournement. Né en Italie en 1947, à la croisée du cinéma et de la bande dessinée, ce genre qu’on dit populaire est toujours vivant : chaque semaine, des dizaines de milliers de lectrices (et de lecteurs ?) attendent impatiemment les deux romans photos publiés par le magazine Nous Deux. Scénarii et planches photographiques sont toujours importés d’Italie, et s’ils ont beaucoup évolué avec le temps, ils nécessitent une adaptation, voire une re-création aux contraintes spécifiques : maquette, longueur et ton des dialogues, répartition de la narration entre légendes et dialogues, etc. L’atelier consistera à bâtir un roman-photo à partir d’un support (textes/images) italien.
Muriel Morelli
Jakuta Alikavazovic
Jörn Cambreleng
✽ Claro pour Glory, de NoViolet Bulawayo (éditions Autrement, 2023), traduit de l’anglais (Zimbabwe).✽ Anne Colin du Terrail pour Gorge d’Or, de Anni Kytömäki (éditions Rue de l’échiquier, 2023), traduit du finnois
✽ Serge Chauvin pour Le Passager, de Cormac McCarthy (éditions de l’Olivier, 2023), traduit de l’anglais (États-Unis).✽ Nathalie Carré et Karine Guerre pour Fire Rush, de Jacqueline Crooks (Denoël, 2023), traduit de l’anglais (Jamaïque).
Les finalistes en lice pour le Grand Prix de traduction de la Ville d’Arles 2024 sont :
Entrée libre, dans la limite des places disponiblesRemis par Jörn Cambreleng et Jakuta Alikavazovic
REMISE DE PRIX
✽ Olivier Le Lay pour Rombo, d’Esther Kinsky (Christian Bourgois, 2023), traduit de l’allemand.✽ Monique Baccelli et Antonio Werli pour Horcynus Orca, de Stefano d’Arrigo (Le Nouvel Attila, 2023), traduit de l’italien.
Billetterie
Grand prix de traduction de la ville d'arles
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
Kerem ile Aslı (Kerem et Asli), anonyme (éd. Türkiye Bankası).
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONTURC
Les hikâye – récits populaires – anatoliennes sont surprenantes à plusieurs égards, qu’il s’agisse de l’épopée d’un héros partant en guerre ou d’un amoureux en quête de sa bien-aimée. Tel est le cas de "Kerem ile Aslı", où Kerem, accompagné de son emblématique saz, parcourt toute l’Anatolie, chantant et pleurant en quête d’Aslı. À travers ses lamentations et ses appels, il interroge tant les animaux que les montagnes, espérant un jour retrouver Aslı, enfuie avec sa famille.Ce texte avait déjà fait l’objet d’un atelier l’an passé, mais l’épisode choisi fait parfaitement écho avec le thème de ces Assises, puisque Kerem entame un étrange dialogue avec … un crâne, rencontré sur la route.
Selin Altunsoy
Billetterie
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
avec :
ATELIER D'ÉCRITURE
Lettres du vivant à l’humanité Tout parle, à qui veut et peut l’entendre. Tout se raconte à qui peut le transcrire, le traduire. Nous essaierons de faire parler et de mettre en mots une correspondance entre une entité du vivant et l’Humanité. Nous prendrons la notion de Vivant.e comme extensive : du règne animal au végétal, voire même au minéral. Qu’est ce que le bloc de granit mousseux du Mont Lozère a à nous dire ? Pourquoi le Méloé, coléoptère, s’adresserait-il à nous, et que peut-il nous raconter ? Que dirait une hirondelle du monde que nous occupons ? Et dans quelle langue nous parleraient ces entités vivantes ? Une langue de pierres ou de plumes, une langue fourchue ou une langue de bois, une langue vivante ou une langue morte ? Nous les inventerons, les écouterons et les retranscrirons, frayant du récit à la poésie, de l’imaginaire au documentaire.
Camille Faucherre
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONESPAGNOL (ARGENTINE)
Leila Guerriero est une référence du journalisme littéraire en Amérique latine. Pour son dernier opus, La llamada. Un retrato (Anagrama, 2024), portrait d’une survivante d’une des prisons clandestines les plus meurtrières de la dictature argentine, elle a mené quantité d’interviews, pendant dix-sept mois, avec l’ancienne détenue et son entourage. Le livre est un montage subtil et puissant de ces entretiens. La journaliste, tout en s’effaçant derrière une économie de paroles, reste bel et bien là, de toute la force de son regard qui vibre dans le choix aigu des mots. Les dialogues, le récit, les descriptions, sont cousus ensemble dans un même geste – son œuvre : comment faire entendre en un seul mouvement la voix de ceux qui parlent et le souffle de sa présence ? Chiche, on le tente !
Maïra Muchnik
Majnun Layla est un « classique » de la littérature orientale. Il s’agit initialement d’une série de poèmes rédigés en arabe que Qays ibn Mulawwah, poète bédouin du VIIe siècle, adresse à sa bien-aimée, Layla. À travers ses poèmes, Qays décrit les souffrances de cet amour contrarié – le simple fait d’avoir nommé sa bien-aimée est perçu comme un affront, qui rend leur mariage désormais impossible, et le poète sera désormais plus connu sous le nom de Majnun Layla, qui signifie littéralement « le fou ou le possédé de Layla ». Quelques siècles plus tard, cette histoire d’amour va inspirer de nombreux poètes persans – Nezami (XIIe s.), Jami (XVe s.) et Hatefi (XVIe s.) notamment – mais aussi turcs, comme Fuzuli (XVIe s.) et bien d’autres. Nos deux invités vont donc nous parler du dialogue qui s’établit entre poésie arabe (celle de Qays, alias Majnun Layla) et poésie persane (celle de Jami en particulier), cette dernière donnant à la trame d’origine une dimension mystique particulière.
Xavier Luffin (modération)
Entrée : Pass 3 jours "à la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
Leili Anvar
Pierre Larcher
Billetterie
LECTURE
Leyla et majnûn, un dialogue entre arabe et persan
Marie-Madeleine Rigopoulos(modération)
DominiqueHollier
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 7€ - réduit : 5€En partenariat avec la Maison Antoine Vitez
Daniel Loayza
ENTRETIEN
Billetterie
Qu’est-ce qui fait une langue de théâtre ? La fameuse oralité ? La non-moins fameuse écriture en creux, qui laisse la place aux différentes strates d’écritures scéniques qui viennent lui donner vie ? L’intersubjectivité ? Oui, mais concrètement, au ras du texte, qui décide que telle intention, tel sens va être pris en charge par une parole plutôt que par un soupir, un geste, une position dans l’espace… L’épreuve du plateau est souvent déterminante, en particulier au sein de traditions théâtrales où le texte est moins sacralisé qu’il ne l’a été en France, à l’ère pas si lointaine du metteur en scène exégète et tout puissant. Lorsque l’écrivain de théâtre se fait dramaturge, son traducteur ne doit-il pas l’être tout autant ? Dominique Hollier et Marianne Ségol-Samoy échangeront à partir de leurs expériences.
Traduire en dialogue avec le plateau
Il n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Quand on discute, cela risque souvent de tourner au dialogue de sourds. Ceux qui s’y empêtrent n’en tirent pas beaucoup de profit ; mais ceux qui y assistent le peuvent, s’ils le font à la bonne distance. Le théâtre, invention grecque, est la recréation d'une telle distance comme dispositif d'observation : la querelle ou le malentendu des uns s’y métamorphose en spectacle ou leçon pour les autres (en attendant l’étape suivante, sa transformation en outil de recherche, dans le dialogue philosophique platonicien). Cet atelier propose d’en approcher un échantillon, tiré d’une tragédie de Sophocle.
Dialoguer ? Un art difficile depuis la nuit des temps. Dès Homère, Agamemnon et Achille ont du mal à le faire. Et avant qu’il se reparlent, il faudra attendre les deux tiers de l’Iliade.
GRATUIT • INSCRIPTION OBLIGATOIRE CET ATELIER S’ADRESSE EXCLUSIVEMENT AUX NON-TRADUCTEURS PROFESSIONNELS.
avec :
ATELIER D'INITIATION
Traducteur d'un jour • Sophocle • grec ancien Dialogue (Διάλογος)
Daniel Loayza
Salomé Kiner(modération)
Entrée : Pass 3 jours "à la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
Mona de Pracontal
Christiane Fioupou
ENTRETIEN
Billetterie
Un dialecte, dit-on, est une langue qui n'a pas le pouvoir... Quoique ! Au Nigeria où cohabitent des centaines de langues et dialectes, le pidgin English est la langue véhiculaire d’un pays dont l’anglais est la langue officielle. Du dialogue au dialecte s’élabore, par l’oralité, puis par l’écriture de cette oralité, une langue aujourd'hui revendiquée comme telle, le Naija – Nigerian Pidgin – et le rôle que joue la littérature dans cette construction est éminemment politique. Depuis La route de Wole Soyinka à « l’anglais pourri » créé par Ken Saro-Wiwa pour Sozaboy (Pétit Minitaire dans la traduction de Samuel Millogo et Amadou Bissiri), aux romans de Chimamanda Ngozi Adichie et Chigozie Obioma, tous jouent du, avec et autour du pidgin, voire d'autres parlers nigérians. Christiane Fioupou et Mona de Pracontal, qui traduisent toutes deux romans, théâtre ou poésie du Nigeria, échangent sur leurs stratégies, notamment le recours à la vitalité des parlers français d’Afrique de l’Ouest.
Quand le parler fait langue, et comment le traduire ?
Salomé Kiner(modération)
Entrée : Pass 3 jours "à la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
Daniel Levin Becker
Laëtitia Tabard
ENTRETIEN
Billetterie
Le dialogue poétique a pris dans l’histoire littéraire des formes à la fois ludiques et polémiques, jouant de la violence verbale la plus spectaculaire pour mettre en scène la compétition entre des poètes, des styles, voire des langues. Cet entretien reviendra sur le temps long de cette (contre-)culture de la poésie de dispute, faite de « tensons » ou « jeux partis » au Moyen ge, de débats en vers, de poèmes et de chansons écrits contre d’autres, jusqu’à la battle ou au clash du rap contemporain. Comment comprendre et traduire cette énergie de la parole vivante, qui jaillit de la confrontation, par la défense ou l’attaque voire l’insulte, mais qui reste pourtant ludique et virtuose, portée par le vers ou le rythme ? La traduction se confronte à une lutte inhérente au dialogue, entre le désordre (apparent ?) de l’improvisation orale et la maîtrise formelle, entre voix contradictoires et pourtant réunies…
Joutes poétiques, de la tenson médiévale au rap
il se fait le porte-voix. Avec Marie-Marguerite Cano, harpiste classique virtuose, il composent un Dîwan oriental-occidental à leur manière, et rencontrent à Arles pour la première fois sur scène Elias Sanbar, historien, poète et traducteur de Mahmoud Darwich. Les interprétations saisissantes des deux musiciens, traversées par un souffle épique où se mêlent puissance et délicatesse, créent un espace de résonance dans lequel les traductions de Darwich par Elias Sanbar sont invitées à dialoguer avec d’autres poèmes. Un fief poétique qui se veut le creuset d’une spiritualité musicale.
En chantant les poèmes du poète palestinien Mahmoud Darwich, Walid Ben Selim les inscrit dans la lignée des plus grands textes de la poésie soufie, dont
Elias Sanbar
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 15€ - réduit : 10€
Walid Ben Selim
Marie-Marguerite Cano
Billetterie
CONCERT
“Ici et maintenant, entre les débris des choses et le rien, nous vivons dans les faubourgs de l’éternité.”Mahmoud Darwich, Le Lanceur de dés et autres poèmes.
Un fief poétique
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" tarif unique : 5€
RÉVEIL CAFÉINÉ
Hangover ? Kater ? Postumi ? Pour une bonne dissipation des brumes matinales, venez faire quelques exercices d’étirement du cerveau autour d’un café et d’un croissant. Trois barres oulipiennes sont à votre disposition : dialogue en monosyllabes, en boule de neige (chaque réplique ajoute un mot à la précédente), ou construit uniquement à partir de titres de livres ou de films. Vous pouvez prévoir le coup, faire semblant d’improviser (toujours efficace pour briller), ou vous lancer sans filet. Pour clore sur un jeu-surprise, venez avec douze fiches cartonnées sur lesquelles vous aurez reporté vos douze répliques préférées d’une même œuvre.
Daniel Levin-Becker
Billetterie
jeux littéraires
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer ! En partenariat avec le Festival Paroles Indigo
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
La couleur de l'oubli, Merle Collins (Éditions Ròt-Bò-Krik, 2024). Traduit de l'anglais par Jean-Baptiste Naudy et Grégory Pierrot.
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONANGLAIS (GRENADE)
La Couleur de l’oubli se passe dans l’île caribéenne fictive de Paz, dans laquelle on peut reconnaître la Grenade natale de l’auteure Merle Collins et les multiples registres et accents de sa langue, entre anglais créolisé et créole à forte influence française. L’histoire grenadienne — une histoire mélangeant violence, domination mais aussi forcément échange et dialogue culturel — affleure dans sa langue même, un argument développé à travers le roman et peut-être nulle part de manière aussi intéressante que dans les dialogues entre les membres de la famille Malheureuse, protagonistes centraux du roman. Les passages pertinents tirés du roman permettront les participants à l’atelier d’approcher à leur tour ces questions.
Billetterie
Gregory Pierrot
HORS PASS 3 JOURS
LECTURE BOUFFE
Alexandre Pateau
La Panne raconte un festin pantagruélique. Le représentant en textiles Alfredo Traps tombe en panne dans un village de carte postale. Il va être obligé d’y passer la nuit. Par chance, il trouve un gîte et un couvert et, d’un naturel confiant, il accepte la proposition de son hôte d’un soir : participer à un petit jeu de société auquel celui-ci se livre avec quelques intimes, retraités comme lui. Un tribunal fictif où les joueurs refont les grands procès de l’histoire en dînant copieusement. La chaise de l’accusé est libre… L’idée de cette « lecture bouffe » est simple : savourer un repas tout en savourant le texte. Le récitant déguste les mêmes plats que le public, boit les mêmes breuvages. Il interprète tous les personnages, et le dialogue s’intensifie à mesure que les vins se succèdent. Avec cette performance gastrothéâtrale originale, Alexandre Pateau offre sa voix et son corps à ses propres mots. Ses papilles, comme celles du public, seront ravies par le menu spécialement concocté par l'équipe de L'Aire.
LA PANNE, de Friedrich DÜrrenmatt
Kikigaki, la littérature de l'écoute
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
CONFÉRENCE INAUGURALE
En japonais existe un genre littéraire, « kikigaki », que l’on pourrait traduire comme « l’écriture de l’écoute » (« kiki » vient du verbe « kiku » [écouter, entendre] et « gaki » vient du verbe « kaku » [écrire]). Ce genre n’a pas forcément son équivalent en français. Il pourrait correspondre aux reportages ou aux écrits de témoignages mais aussi recouvrir des textes plus larges, qui comportent d’une manière ou d’une autre « les voix des autres ». Ce genre littéraire se développe surtout après un drame, comme avec le cas de la triple catastrophe du 11 mars 2011 au Japon, ou après les guerres. Pourquoi avons-nous besoin de tendre l’oreille en période sombre ? Et comment doit-on traduire ces voix, ces timbres et les tonalités de chacun ?
Ryoko Sekiguchi
Billetterie
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONANGLAIS - THÉÂTRE
Le texte théâtral, qu’il soit dialogué ou pas, ouvre toujours un dialogue entre la page et le plateau, entre ce qui est écrit et ce qui est dit, ou plutôt entre ce qui est écrit et comment le dire. C’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de théâtre en traduction. Quelles sont les conséquences de nos choix de traduction sur l’interprétation du texte ? En retour, en quoi l’épreuve du plateau peut-elle (ré)orienter nos choix de traduction ? Dans cet atelier, nous nous attacherons surtout à jouer le jeu de nos traductions : les jouer sans les juger, pour voir où elles mènent. Traduire, c’est déjà interpréter. Nous jouerons donc à démultiplier les possibles interprétatifs.
Sarah Gurcel-Vermande
Hors Pass 3 jours - billetterie : cinémas Le Méjan
Premier Contact, un film de Denis Villeneuve Avec Amy Adams, Jeremy Renner, Forest Whitaker États-Unis - 2016 1h56 - VOSTFR
FILM
Lorsque de mystérieux vaisseaux venus du fond de l’espace surgissent un peu partout sur Terre, une équipe d’experts est rassemblée sous la direction de la linguiste Louise Banks afin de tenter de comprendre leurs intentions. Face à l’énigme que constituent leur présence et leurs messages mystérieux, les réactions dans le monde sont extrêmes et l’humanité se retrouve bientôt au bord d’une guerre absolue. Louise Banks et son équipe n’ont que très peu de temps pour trouver des réponses. Pour les obtenir, la jeune femme va prendre un risque qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais détruire le genre humain…
Billetterie du Méjan
PREMIER CONTACT
INSCRIPTION OBLIGATOIRE Il n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
La légende du chaman, Gün G. Ayurzana (Éditions Jentayu, 2024). Traduit du mongol par Munkzhul Renchin.
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONMONGOL
Comment traduire à partir d’une langue qui n’appartient pas au même groupe linguistique et qui obéit à une structure grammaticale opposée à celle du français ? Comment transmettre des concepts qui n’existent pas dans la construction mentale des lecteurs francophones ? Comment expliquer les différences dans la vision du monde, ou une croyance inhabituelle ? Comment faire passer les notions de l’invisible dans ce monde si cartésien, si scientifique ? Comment expliquer que ce n’est pas parce que vous ne voyez pas, ne percevez pas ou ne ressentez pas certaines choses qu’elles n’existent pas pour autant ? Munkhzul Renchin (Zula) s’efforcera de vous faire appréhender aussi bien les difficultés techniques, que celles, plus conceptuelles, rencontrées lors de la traduction de ce voyage initiatique dans le monde des chamans.
Munkzhul Renchin
Marie-Madeleine Rigopoulos(modération)
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
Anne-Marie Ozanam
TABLE RONDE
Qu’auraient à déclarer les morts, s’ils pouvaient parler ? Sans doute pourraient-ils nous communiquer un certain nombre de vérités, qu’ils se sont échinés à (se) cacher leur vie durant ! L’idée constitue le point de départ des Dialogues des morts de Lucien de Samosate, écrivain de langue grecque du second siècle après J.C., dont les dialogues brefs, vifs et sarcastiques mettent en scène héros, philosophes, souverains reconnaissant la vanité de leurs ambitions passées. Voilà qui a inspiré une longue lignée de dialogues des morts, depuis la Renaissance jusqu’à aujourd’hui, dont très peu sont accessibles à un lectorat actuel. Les éditions et traductions sont rares, et la plupart sont à faire : depuis l’anglais, depuis l’allemand, l’italien, l’espagnol, le russe, le polonais… Or, l’art du dialogue des morts, elliptique, allusif, ironique, pose des problèmes de traduction intéressants …
Dimitri Garncarzyk
Nicolas Correard
Billetterie
Le Dialogue des morts, entre philosophie et comédie
Certes, les traducteurs littéraires sont tous des partisans d'Hermogène, ils savent que le signe est arbitraire. Mais ils n’en ont pas fini avec Cratyle...
La scène primitive de cette interrogation se trouve dans le Cratyle de Platon. Dans ce dialogue, Socrate s'entretient avec deux jeunes hommes qui représentent chacun une conception du langage. Hermogène est un moderne avant la lettre, il défend la thèse selon laquelle les noms résultent simplement d'une convention. Pour Cratyle, chaque chose a reçu une « dénomination juste » qui lui revient. Et qui exprimerait l'essence de cette chose.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Dieter Hornig (adaptation)
Camille Faucherre
MISE EN VOIX
« Supposons que nous ne disposions que de ces deux termes, ping et pong, pour désigner un chat et un éléphant : lequel serait ping et lequel serait pong ? Je crois que la réponse est claire. Et si nous voulions nommer une soupe chaude et une crème glacée ? Pour moi tout au moins, la soupe serait pong et la glace ping.» Ernst H. Gombrich, L'Art et l'Illusion.
Sarah Vermande
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Dominique Hollier
le cratyle de platon
INSCRIPTION OBLIGATOIREIl n’est pas forcément nécessaire de maîtriser la langue-source d’un atelier pour y participer !
Cet atelier abordera les contraintes propres au sous-titrage. Avec un logiciel professionnel, nous verrons d’abord comment faire un « repérage » pour déterminer le temps de lecture et le nombre de caractères autorisés par sous-titre. Après un bref entraînement franco-français pour se familiariser avec les contraintes de cette écriture, nous travaillerons sur un extrait de Lieber Thomas, un très beau film qui retrace la vie de Thomas Brasch, poète flamboyant et perpétuel trublion. Ce film truffé d’extraits de poèmes, de dialogues en berlinois et d’allusions au contexte historique Est-Ouest, pose des questions de traduction passionnantes. En France, il n’a fait qu’un passage-éclair sur ARTE sous le titre Thomas le dissident.
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 9€ - réduit : 6€
avec :
ATELIER DE TRADUCTIONALLEMAND
Sous-titrage : Lieber Thomas, Andreas Kleinert, Zeitsprung Pictures, 2021
Jean Bertrand
L'Observatoire de la traduction automatique est un programme financé par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) du ministère de la Culture
Entrée : Pass 3 jours • "À la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
Jörn Cambreleng (modération)
Antoinette Rouvroy
Claudia Hamm
RENCONTRE PROFESSIONNELLE
Chacun peut en faire l’expérience, l’usage d’un GPS fait drastiquement baisser notre sens de l’orientation. Les compétences que nous déléguons à la machine ne sont pas simplement stockées en nous, prêtes à l’emploi. A l’instar de la mémoire et de bien d’autres aptitudes cognitives, l’orientation se muscle, tout comme la langue. Utiliser une langue d’automate, ce qui, au passage, permet à l’automate de s’adapter au réel en nous mettant à son service, n’est-ce pas participer à ce retournement qui met l’outil à la place de l’humain ? Face à la progression proclamée inéluctable d’une culture de signaux calculables, les traductrices et les traducteurs littéraires, en position d’éclaireurs, héritent d’une responsabilité sans pareille à l’égard de la société. Instruits de toutes les fonctions du langage, ils sont les créateurs d’une langue singulière qui crée du commun entre les langues, et ils savent la perte que nous encourons. Mais comment sortir de l’impuissance ? L’Observatoire de la traduction invite cette année deux femmes puissantes, dont la pensée appelle à l’action.
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OBSERVATOIRE De la traduction • An 06
S'interroger sur la communication phatique, c'est réfléchir à une fonction spécifique du langage – une fonction qui porte avec elle toute la palette des outils de la communication humaine : mots, vocalisations, expressions du visage, mouvements, gestes.La question est liée au discours, à l'oral. L'arsenal phatique est foisonnant, parfois difficile à cerner. Il fait pourtant la trame de nos conversations.Incursion dans cette forêt de « marqueurs phatiques », avec des exemples de dialogues (authentiques ou fictionnels), et des interrogations : - est-ce que la communication phatique existe dans toutes les langues ? - et dans toutes les cultures ? - et de la même façon ? - et que se passe-t-il lorsque « cela ne marche pas » ? - se dirige-t-on alors vers le monde du silence ?
Entrée : Pass 3 jours "à la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
avec :
PETITE CONFÉRENCE DOMINICALE
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Allô ? Allô ? Communication phatique et dialogue
Frédérique Lab
LINGUISTIQUE
Gratuit - Inscription obligatoireBoissons et restaurations payantes
Supernova & Phil Stumpf
De mémoire d’Assises, rarement on avait dansé en rond avec autant d’entrain et de fougue que lors des épiques 40es de l’an dernier. La barre est donc placée très haut pour cette 41e édition. Et pour nous donner l’élan nécessaire et relever le défi ainsi posé, le Mange Bal revient cette année en version duo – dialogue oblige –, avec Théodore Lefeuvre à l’accordéon et Nils Kassap aux clarinettes, nous secouer les oreilles et le corps de son bal folk électro-trad’. Auparavant, Eat Parade nous aura illuminé les palais de sa cuisine végétarienne inspirée, avant qu'en fin de soirée, aux platines, Phil Stumpf & Supernova (Mathilde Ramadier lorsqu’elle écrit et traduit) n’achèvent de nous réduire en poudre à la lumière de leurs vinyls rapportés des nuits berlinoises. Et, selon une longue tradition qui remonte à 2023, les porteurs des costumes les plus magnifiques et extravagants auront les honneurs du fameux photocall d’ATLAS.
Le Mange Bal
soirée des assises
ManuelUlloa-Colonia (mise en voix)
Entrée : Pass 3 jours "à la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
Dionys Décrevel
Fanny Bouquet
Lola Maselbas
Brune Séban
Sylvain Cavaillès
Benoît Meunier
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LECTURE
Comment les textes circulent-ils d’une langue à l’autre ? Matériellement, leur voyage commence souvent par la valise des traducteurs littéraires. Six d’entre eux ont rapporté de leurs explorations en Allemagne, en Catalogne, en Italie, au Kurdistan, au Maghreb, en République Tchèque, des projets éditoriaux qu’ils ont pris le temps de sélectionner, de présenter et dont ils ont traduit des extraits. Avec la complicité de Manuel Ulloa, metteur en scène et éditeur, ils présentent ensemble cette première moisson du programme européen Archipelagos, qui leur a offert un temps de résidence pour donner à entendre la diversité des voix littéraires européennes et leurs façons de dire le monde.
ARChipelagos, première moisson
Salomé Kiner(modération)
Les correspondances de Rilke
Entrée : Pass 3 jours "à la carte" plein : 7€ - réduit : 5€
ENTRETIEN
Rainer Maria Rilke. Nom qui à lui seul est un poème, selon Marina Tsvetaieva. Incarnation de la figure du poète, qui a pourtant fait de son activité épistolaire le socle de son travail d’écriture. Parmi les quelque 7000 lettres publiées, un grand nombre sont adressées à ses interlocutrices régulières, telles Lou-Andreas Salomé et Baladine Klossowska : ces lettres sont des œuvres à tout point de vue, une prose intensément lyrique où l’adresse à l’interlocutrice est prétexte à célébrer la sacralité de la rencontre entre les êtres. Mais Rilke prend également le temps de s’engager dans des relations avec quelques jeunes poétesses et poètes étouffés par l’admiration, tels Anita Forrer ou Franz Xaver Kappus, dans des lettres récemment retraduites par Sacha Zilberfarb et Alexandre Pateau. Comment traduire cet épistolaire poétique nourri d’un effort de vérité impitoyable qui s’attache à la langue ?
Alexandre Pateau
Billetterie
Sacha Zilberfarb