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Réalisation d'une carte mentale : l'exploitation coloniale à Saint-Domingue

Quelles sont les conséquences de l'exploitation coloniale à saint-domingue ?

Exploitation économique

Résistances et révoltes

Impact sur la société

Conséquences démographiques

Conditions de vie des esclaves

C’est surtout au XVIIIe siècle que la culture de la canne à sucre et la traite négrière connaissent un développement spectaculaire. On passe ainsi, à Saint-Domingue, de 24 000 esclaves en 1713 à 500 000 en 1789. Saint-Domingue est la plus prospère des colonies françaises : à elle seule, elle fournit les trois quarts du sucre de canne produit dans les Antilles françaises. Et Saint-Domingue produit près de 50% du sucre mondial en 1789. Autres cultures à haute valeur spéculative (rapporte beaucoup) : coton, tabac, indigo, café. Les deux grands ports d'exportation sont Port-au-Prince et le Cap.

Exploitation économique

Esclaves coupant de la canne à sucre. Illustration tirée de l'ouvrage de William Clark « Ten Views in the Island of Antigua » , publié en 1823.

Trois communautés cohabitent depuis un siècle sur ce territoire perdu de la mer des Caraïbes que les bateaux mettent alors plus d’un mois à rallier depuisla métropole. En haut de l’échelle sociale, les 36 000 Blancsse partagent entre grands propriétaires terriens, administrateurs, militaires et négociants. Au-dessous, 40 000 à 60 000 «libres de couleur», les mulâtres – des petits propriétaires, des boutiquiers et des artisans – forment une classe moyenne qui a théoriquement les mêmes droits que les Blancs, mais qui est exclue des charges publiques. En bas de cette pyramide se trouvent plus de 500 000 «nègres», comme on dit alors, des esclaves achetés ou capturés en Afrique, toujours régis par le Code noir de Colbert (1685). Ils travaillent dans les plantations de canne à sucre, de cacao, de café et d’indigo qui font la richesse de l’île. Les plus privilégiés servent comme domestiques chez les Blancs. Enfin, une minorité d’entre eux, les Noirs libres, affranchis par leurs maîtres, jouissent, du moins en théorie, des mêmes droits que les Blancs et les mulâtres.

La population de Saint-Domingue

LES CORPS USÉS Dans les Antilles françaises, comme dans d’autres territoires des Amériques, l’archéologie a mis au jour des cimetières d’esclaves qui permettent de documenter cette réalité : la dureté des conditions d’existence est confirmée et affinée par l’analyse des ossements, de corps jeunes en majorité (moins de 30 ans). Les spécialistes peuvent y lire les souffrances endurées : ◗ l’usage intensif de toutes les articulations, ou la présence d’arthrose (que l’on constate habituellement chez des sujets âgés) indiquent une mobilisation physique exceptionnelle, signe de leur exploitation forcenée au travail ◗ la malnutrition peut se déduire des pathologies dentaires : les nombreuses bouches ravagées (édentation, caries, abcès) sont probablement liées à la consommation directe de canne à sucre qui formait un complément alimentaire venant couper la faim

Impact sur la société

  1. Champs de canne à sucre
  2. Pâturage pour les animaux
  3. Les « cases à nègres », là où vivent les esclaves
  4. Places à vivre des esclaves(leursjardins où ils plantent ce qu'ils mangent)
  5. Les chaudières où l'on raffine les cannes pour faire le sucre. L'usine est alimentée par un aqueduc
  6. L'habitation du maître
  7. L'église ; les esclavessont baptisés dèsleur descente de bateau

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Article 2 : « Tous les esclaves qui seront dans nos îles seront baptisés et instruits dans la religion catholique, apostolique et romaine. » Article 12 : « Les enfants qui naîtront des mariages entre esclaves seront esclaves, et appartiendront aux maîtres des femmes esclaves, et non à ceux de leurs maris, si le mari et la femme ont des maîtres différents. » Article 38 : « L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître l'aura dénoncé à la justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lys sur une épaule ; s'il récidive une autre fois, il aura le jarret coupé et il sera encore marqué d'une fleur de lys sur l'autre épaule ; et la troisième fois, il sera puni de mort. » Article 44 : « Déclarons les esclaves être meubles, et comme tels entrer dans la communauté, n’avoir point de suite par hypothèque, être partagés également entre les cohéritiers, sans préciput ni droit d’aînesse. »

Le code noir

Le Code Noir est un texte législatif promulgué par Louis XIV en 1685 qui régissait l'esclavage dans les colonies françaises. Il contient des dispositions concernant la vie des esclaves, leur statut juridique, ainsi que les droits et devoirs des maîtres. Voici quelques extraits marquants :