Auto-correction Évaluation finale séquence 1 3

I. GUENFOUD

Évaluation finale n°1CORRECTION

SOMMAIRE

COMPRÉHENSION ET COMPÉTENCES D’INTERPRÉTATION :

11

10

GRAMMAIRE ET COMPÉTENCES LINGUISTIQUES :

SOMMAIRE

RÉECRITURE

Dictée

Les verbes sont conjugués à l’imparfait de l’indicatif, comme on peut le voir avec : « je ressentais » l.4. L’imparfait ici traduit une habitude. Il est utilisé ici pour montrer que les choses se déroulent toujours de la même façon pour la narratrice dans son enfance.

1 point pour la réponse correcte (0.5 pour identifier le temps et le mode, et 0.5 pour expliquer l'utilisation du temps en contexte)

1. a) À quel temps et à quel mode sont conjugués les verbes du deuxième paragraphe b ) Quelle est la valeur de ce temps ? Expliquez son utilisation ici.

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Question n°1

Sommaire

3 points (1 pour identifier les éléments, 2 pour expliquer la signification)

« J’aimerais le savoir, mais c’est indéfinissable » (l.22) a) Observez le mot souligné : identifiez et nommez les éléments qui le composent. b) Expliquez le sens et la formation de ce mot en vous appuyant sur la signification des éléments qui le composent et en vous aidant du texte. Le mot « indéfinissable » est composé du préfixe privatif in-, du radical – définiss- et du suffixe –able qui veut dire être capable de. Ici, le mot « indéfinissable » veut dire que la narratrice est incapable de traduire par des mots, de définir, le sentiment particulier qu’elle a ressenti à ce moment-là.

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Question n°2

Sommaire

3 points (1 pour identifier les éléments, 2 pour expliquer la signification)

« J’aimerais le savoir, mais c’est indéfinissable » (l.22) a) Observez le mot souligné : identifiez et nommez les éléments qui le composent. b) Expliquez le sens et la formation de ce mot en vous appuyant sur la signification des éléments qui le composent et en vous aidant du texte. Le mot « indéfinissable » est composé du préfixe privatif in-, du radical – définiss- et du suffixe –able qui veut dire être capable de. Ici, le mot « indéfinissable » veut dire que la narratrice est incapable de traduire par des mots, de définir, le sentiment particulier qu’elle a ressenti à ce moment-là.

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Question n°2

Sommaire

Les modalisateurs

Ex: Je revois une fête à la maison ; de tout évidence tout le monde parle, il n’y a que des entendants, je suis inévitablement isolée, comme toujours dans ces cas-là. De tout évidence : expressions toutes faites Inévitablement : adverbe

2 points (1 point par modalisateur et sa classe grammaticale)

Réécrivez la phrase suivante en ajoutant deux modalisateurs et en indiquant leur classe grammaticale. « Je revois une fête à la maison ; tout le monde parle, il n’y a que des entendants, je suis isolée, comme toujours dans ces cas-là. »

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Question n°3

Sommaire

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«Leurs lèvres bougeaient, leurs bouches souriaient, s’ouvraient et se fermaient avec une folle rapidité. J’observai de toutes mes forces, puis me lassai. L’ennui, profond, me reprit, le désert de l’exclusion. Soudain, un ami chanteur, Maurice Fanon, que mon oncle avait invité pour la soirée, vint vers moi et m’offrit une fleur.. »

Réécrivez les lignes 11 à 15 de : « Leurs lèvres bougent » jusqu’à « m’offre une fleur », au passé en faisant toutes les transformations nécessaires

4. RÉÉCRITURE

1 point par modification correcte apportée. -0,5 par erreur de copie.

Sommaire

Dans « Je revois une fête à la maison » (ligne 7) le pronom fait référence à la narratrice adulte / auteur / narratrice qui écrit. Dans « J’observe » (ligne 12) le pronom fait référence au personnage, c’est à dire à la narratrice enfant.

2 points (1 point pour chaque identification et justification)

Qui est désigné par le pronom « je » dans « Je revois une fête à la maison » (ligne 8) et dans « J’observe » (ligne 12) ? Justifiez votre réponse.

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Question n°5

Sommaire

2.5 points (0.5 pour les termes et 2 pour l'explication)

Nous pouvons relever les termes : « scènes » l.4, et « film » l.5 qui font directement référence au sens visuel du personnage. On remarque que la narratrice présente sa vision du monde comme une suite d’images sans son. La focalisation interne (pas forcément attendu dans ces termes) nous permet de nous mettre à sa place et de voir qu’elle ne comprend du monde que ce qu’elle voit. Le fait que le père veuille apprendre le langage des signes pour communiquer avec sa fille nous permet de comprendre implicitement qu’elle est sourde. Cela explique sa vision du monde comme un film muet.

Relevez, dans le premier paragraphe, deux termes qui indiquent que l’enfant perçoit la vie comme une succession d’images. Expliquez ce que cela dit de cet enfant et de sa vision du monde

/2,5

Question n°6

Sommaire

4 points (3 pour les émotions justifiées et 1 pour l'utilisation des phrases interrogatives)

Elle se sent « isolée » (l.7), « perplexe » (l.9) face à toutes les discussions, elle ne comprend pas cette agitation et est déstabilisée. Son incapacité à suivre ce qui se déroule la « lasse » et la conduit à « l’ennui » (l.12.) Puis elle « fond(s) en larmes » (l.14) lorsque l’homme lui offre une fleur, l’émotion est trop forte et reste « indéfinissable » (l.20). Son isolement et son incapacité à comprendre ce qui se déroule se traduisent par une accumulation de phrases interrogatives : « Comment font-ils [...] voix ? » (l9-10) ou ensuite « Au fond, qu’est-ce qui m’arrive [...] incompréhensibles? » (l.16 à 18).

Quels sentiments successifs Emmanuelle éprouve-t-elle au cours de cette soirée ? Quel type de phrase traduit ses difficultés ? Justifiez vos réponses

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Question n°7

Sommaire

La métaphore

2 points (1 pour l'analyse de l'image, 1 pour le reproche)

L’expression de la ligne 11 est une image puissante car elle souligne la solitude. Elle est triste. Et elle en veut aux gens qui ne cherchent pas à la comprendre, à s’intéresser à elle et à l’intégrer à leur monde.C’est une métaphore (réponse pas attendue spécialement) La narratrice compare son sentiment d’exclusion à un lieu désertique. Cette image est paradoxale puisqu'elle est entourée de nombreuses personnes, mais cela reflète son sentiment d’être mise de côté de par son handicap. Cette image est donc très forte puisqu’elle reproche aux personnes qui l’entourent de l’exclure du fait de son handicap. La société de cette époque n’a pas encore pris conscience de la nécessité de s’adapter pour inclure les personnes différentes

8. Expliquez l’expression: «le désert de l’exclusion» (ligne 13). Quel reproche cette phrase contient-elle ?

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Question n°8

Sommaire

4 points (réponse bien développée avec justification).

Le lecteur prend conscience de la difficulté qu’éprouvent les gens qui ont un handicap et sont différents. Les sourds et muets ne peuvent prendre part à la vie sociale. Ils sont donc isolés et comme emmurés. L’auteur veut donc briser les barrières qui la coupent du monde. Elle veut vivre le plus normalement possible tout en acceptant et en faisant accepter sa différence.

9. En lisant ce récit, que découvre un lecteur entendant sur la vie des sourds? Quel message l’auteur veut-il donc transmettre ? Justifiez votre réponse.

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Question n°9

Sommaire

(0.5 pour le genre, 1 par justification)

Le lecteur prend conscience de la difficulté qu’éprouvent les gens qui ont un handicap et sont différents. Les sourds et muets ne peuvent prendre part à la vie sociale. Ils sont donc isolés et comme emmurés. L’auteur veut donc briser les barrières qui la coupent du monde. Elle veut vivre le plus normalement possible tout en acceptant et en faisant accepter sa différence.

10. À quel genre ce texte appartient-il ? Quels éléments de ce genre retrouve-t-on ? Donnez au moins deux arguments qui le justifient.

/2,5

Question n°10

Sommaire

Cliquez pour zoomer

1 point par élément de comparaison (dans la limite de 3).0,5 point par citation. 1 point pour le développement.

Quels liens pouvez-vous établir entre le texte et l'image ? Votre réponse prendra appui sur trois éléments de description ainsi que sur des citations du texte. Dans Like a River de Nancy Rourke, une huile sur toile, la composition en plans successifs renforce l’impression d’isolement et de quête d’identité, des thèmes évoqués dans le texte d’Emmanuelle Laborit. L'utilisation de l’huile permet des textures profondes et des couches de couleur qui accentuent l'expression des sentiments de la narratrice. Le premier plan est dominé par la figure centrale, qui semble séparée du reste de la composition. Par sa position et son expression, elle incarne l’isolement que ressent Laborit parmi les entendants, un sentiment accentué par les couleurs contrastantes et les formes abruptes que l’huile rend plus intenses. Ce premier plan capture la solitude de la narratrice, évoquée par l’expression « désert de l'exclusion » (l.13).Autour de la figure centrale, au second plan, les lignes, souvent sinueuses et sans fin, évoquent la perception du monde de la narratrice comme un « film muet » (l.5). L'huile permet ici des dégradés et des variations de texture qui suggèrent un monde visuel continu mais dénué de sonorité, amplifiant la perception silencieuse de la narratrice. Enfin, l’arrière-plan, rempli de formes intenses et abstraites, peut symboliser la recherche d’identité et de reconnaissance d’Emmanuelle Laborit. Les couleurs vives et les formes abstraites, rendues plus expressives par l’huile, traduisent une lutte intérieure, un désir de se démarquer et de faire comprendre sa réalité. Elles illustrent la quête de reconnaissance et l’affirmation de soi face aux incompréhensions, évoquée dans le texte par l’expression « les gens ne cherchent pas à la comprendre » (l.13).

/5

Question n°10

Sommaire

Elle était assez grande, avec une taille et un port de déesse ; ses cheveux, d'un blond doux, se séparaient sur le haut de sa tête et coulaient sur ses tempes comme deux fleuves d'or ; on aurait dit une reine avec son diadème ; son front, d'une blancheur bleuâtre et transparente, s'étendait large et serein sur les arcs de deux cils presque bruns, singularité qui ajoutait encore à l'effet de prunelles vert de mer d'une vivacité et d'un éclat insoutenables. Quels yeux ! avec un éclair ils décidaient de la destinée d'un homme ; ils avaient une vie, une limpidité, une ardeur, une humidité brillante que je n'ai jamais vues à un oeil humain. Th. Gautier, La Morte amoureuse, 1836.

- 1 pour une erreur de conjugaison, d'accord ou d'homophone.- 0,5 pour une erreur de lexique.- 0,5 pour un oubli de mot.- 0,5 pour un oubli du saut de ligne, d'alinéa ou pour un titre non souligné.

Sommaire

- 1 pour une erreur de conjugaison, d'accord ou d'homophone.- 0,5 pour une erreur de lexique.- 0,5 pour un oubli de mot.- 0,5 pour un oubli du saut de ligne, d'alinéa ou pour un titre non souligné.

- 1 pour une erreur de conjugaison, d'accord ou d'homophone.- 0,5 pour ne erreur de lexique.- 0,5 pour un oubli de mot.- 0,5 pour un oubli du saut de ligne, d'alinéa ou pour un titre non souligné.

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Dictée

Sommaire

Conseil : Utilisez des modalisateurs qui renforcent ou nuancent l'idée principale de la phrase. Précisez si c'est une expression, un adverbe, etc.

Identifiez les émotions de la narratrice et liez-les à des phrases spécifiques montrant ses difficultés.

Conseil :

Décortiquez le mot en préfixe, radical, et suffixe. Utilisez les éléments pour interpréter le sens dans le contexte.

Conseil:

Identifiez les éléments autobiographiques (narratrice, double énonciation, souvenirs)

Conseil :

Pour réussir une réécriture, il faut suivre quelques étapes :

• Repérez le ou les changements à apporter (ici deux éléments étaient à modifier : imparfait et accords pluriel)
• Repérez les mots qui vont subir une transformation et souligner les.(autant de mots que de points).
• Réécrivez le texte en veillant aux erreurs de copie (accents et virgules compris). Veillez à respecter la mise en page du texte, ici du poème et de retourner à la ligne comme cela était.
• + Souligner les mots qui ont subi une transformation.

Pour réussir une réécriture, il faut suivre quelques étapes :

• Repérez le ou les changements à apporter (ici deux éléments étaient à modifier : imparfait et accords pluriel)
• Repérez les mots qui vont subir une transformation et souligner les.(autant de mots que de points).
• Réécrivez le texte en veillant aux erreurs de copie (accents et virgules compris). Veillez à respecter la mise en page du texte, ici du poème et de retourner à la ligne comme cela était.
• + Souligner les mots qui ont subi une transformation.

La question sur l'image demande un certain développement. On ne peut pas se contenter d'une phrase ou deux. 5/6 lignes minimum sont attendues.On peut relever des points en commun (visibles sur l'image) mais aussi des différences. Chaque point en commun doit être justifié par une citation du texte (on utilise des guillemets et on indique le numéro de la ligne). Ces citations doivent être brèves et efficaces : on ne sélectionne que ce dont on a besoin. Pour organiser sa réponse, on utilise des connecteurs logiques (tout d'abord, ensuite, puis, enfin...). On peut aussi utiliser des termes techniques liés à l'analyse d'image (premier plan, arrière plan, format portrait, couleurs / lumière...).

Conseil: Trouvez des mots qui évoquent des images visuelles et expliquez leur effet dans la narration.

Conseils: Orthographe et vocabulaire : Vérifiez des mots comme diadème, bleuâtre, limpidité.Accords en genre et en nombre : Assurez-vous que les adjectifs et participes s’accordent bien, par exemple cils presque bruns (pluriel) et blancheur bleuâtre (féminin singulier).Ponctuation : Faites attention aux virgules dans les phrases longues, elles clarifient le sens.Conjugaison à l’imparfait : Respectez la terminaison en -aient pour avaient et décidaient. Relisez plusieurs fois : Prenez une première relecture pour les accords, puis une deuxième pour vérifier chaque mot difficile. Une dernière relecture peut être consacrée à la ponctuation et au sens global.Écoutez les sons : Certains adjectifs peuvent prêter à confusion. En vous concentrant sur la prononciation, vous repérerez plus facilement les accords erronés.

: Refléchissez à ce que l'auteur veut faire comprendre au lecteur entendant au sujet des sourds.

Conseil :

Identifiez les temps en repérant les terminaisons verbales, et réfléchissez au contexte pour expliquer leur usage.

Conseils:

Décortiquez le mot en préfixe, radical, et suffixe. Utilisez les éléments pour interpréter le sens dans le contexte.

Conseil:

Conseil : Analysez le contexte pour distinguer entre le "je" narrateur adulte et le "je" enfant.