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chapitre le déluge
madame.gambier
Created on July 25, 2024
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Transcript
Chapitre
Des déluges comme s'il en pleuvait...
départ
Des déluges comme s'il en pleuvait...
Chapitre
Séance 1 - Qu'est-ce qu'un texte fondateur ?
Séance 2 - Le déluge chez Gilgamesh
Séance 3 - Ovide et le déluge
Séance 4 - Noé et le déluge
Séance 1
Qu'est-ce qu'un texte fondateur ?
Exercice de vocabulaire - 1 p . 164
Les textes fondateurs sont tous les récits qui ont inspiré des artistes. Ils sont à la base d'autres histoires ou d'oeuvres d'art.
Séance 1 - Qu'est-ce qu'un texte fondateur ?
Ces textes fondateurs sont, pour la plupart, issus des textes religieux. Pour trouver les réponses à ces questions, fais l'exercice ci-contre.1) Comment appelle-t-on le fait de croire en plusieurs dieux ? Le fait de croire en un seul dieu ? 2) Pour les religions qui ne croient qu’en un seul dieu, il en existe trois principales : comment s’appellent-elles ? 3) Quels sont les livres sacrés de ces trois religions ?
Correction
Continuons !
Voici un petit d'exercice pour que tu découvres à quel point ces textes fondateurs nous entourent...
Le mythe du Déluge est très répandu à travers le monde.
A retenir !
Les textes fondateurs sont issus des religions polythéistes et monothéistes. Ils ont inspiré de nombreux artistes (peintres, écrivains...) mais ils existent aussi dans notre vie de tous les jours, avec des films, des expressions ou des publicités qui y font allusion.
Vocabulaire
Le mot déluge vient du latin « dilivium » qui signifie « inondation, débordement ». Quel est le sens de l'expression « pluie diluvienne » ? de quand date un événement « antédiluvien » ? De nos jours, on parle d'un « déluge de paroles » ou d'un « déluge de reproches ». Que signifient ces expressions ?
Vocabulaire
Séance 2
Le déluge chez Gilgamesh
Séance 2
TEXTE
A RETENIR
Séance 3
Ovide et le déluge
Exercice de vocabulaire
Séance 3
Ovide et le déluge - Première partie
A RETENIR
Séance 3
Ovide et le déluge - Deuxième partie
A RETENIR
Séance 3
Ovide et le déluge -
Pour la séance 4 - Exercice de vocabulaire
Séance 4 - Noé et le Déluge
Vocabulaire
Exercice de vocabulaire : 1. Le mot « genèse » : Ce mot vient du grec genesis qui signifie naissance. La Genèse est le nom du premier livre de l’Ancien Testament, qui raconte la naissance du monde. Trouve les mots correspondants aux définitions suivantes formés à partir de la racine –gen : a) Un visage qui produit un bel effet sur une photographie : un visage p…………………………… b) Eléments de même nature : éléments h………………………………………….. c) Eléments de nature différente : éléments h…………………………………… d) Maladie héréditaire : maladie g………………………………………… e) Arbre donnant tous les descendants d’une même famille : arbre g…………………………
Vocabulaire
Exercice de vocabulaire 1 p. 184
Lis l'histoire en cliquant sur l'image ci-contre.
Noé et le Déluge
Grâce aux questions suivantes, essaie de résumer le récit : 1. Pourquoi Dieu épargne-t-il (= sauve-t-il) Noé ? 2. Recopie la phrase du texte qui explique pourquoi Dieu déclenche le Déluge. 3. Dieu envoie-t-il le Déluge aux hommes comme une récompense, une vengeance, une menace, un châtiment ? 4. Que devront faire Noé et sa famille après le Déluge ?
Correction
Bilan :
Dans le récit du Déluge, comment Dieu se comporte-t-il envers le monde ? Pourquoi ?
Correction
Une représentation du déluge : Au premier coup d’œil, ce tableau vous paraît-il représenter une catastrophe ? pourquoi ? Quelle est la couleur dominante ? qu’évoque-t-elle ? Quels détails du tableau rappellent la catastrophe en train de se produire ? Une nouvelle naissance : Quels éléments donnent une impression de vie et de paix ? observez les gestes et expressions des personnages. Quels personnages sont représentés à droite du tableau ? Quels éléments du tableau peuvent faire penser à une nouvelle naissance de l’humanité ?
L'Arche de Noé, Chagall
Vocabulaire - les expressions d'origine biblique
QUIZ
Un petit quizz pour réviser !
START
Quizz
QUESTION 1/5
Comment appelle-t-on le fait de croire en un seul dieu ?
polythéiste
athée
monothéiste
Quizz
Bonne réponse !
suite
Quizz
QUESTION 2/5
Que signifie la Genèse ?
La Création
Le Déluge
La Catastrophe
Quizz
Bonne réponse !
suite
QUIZ
QUESTION 3/5
Dans quel but l'humanité est-elle sauvée, dans ces textes ?
L'humanité doit se développer, sur de bonnes bases.
L'humanité doit se libérer des dieux.
L'humanité doit protéger les animaux.
quizz
BRAVO !
suite
QUIZ
QUESTION 4/5
Pourquoi Dieu déclenche-t-il le Déluge ?
Par cruauté
Pour punir les hommes
Pour s'amuser.
quizz
bravo !
suite
quizz
QUESTION 5/5
Quel est le symbole de la paix, qui provient de l'histoire du Déluge ?
Un arc-en-ciel
Une colombe et un rameau d'olivier
Un bateau
quizz
BRAVO !
suite
BRAVO !
Le chapitre est terminé !
I / Une ruse Les dieux décident de détruire les hommes car ils les trouvent trop bruyants. Le dieu Ea utilise une ruse afin de sauver Uta-Napishti : il fait semblant de parler à la palissade du projet des dieux et conseille de créer une arche pour être sauvé. II / Le déluge Le monde est détruit avec violence (champ lexical de la violence dans le texte). Les dieux, au début, s'allient pour détruire le monde, puis ils sont effrayés par l'ampleur de la destruction. III / Les hommes et les dieux La mission de Uta-Napishti est de repeupler le monde. Les dieux sont soulagés d'avoir encore des hommes.Bilan : Dans cet épisode de l'Epopée de Gilgamesh, le Déluge est un mythe étiologique : on explique un phénomène naturel de manière fictive.
1.Ce sont les dieux de la mythologie greco-romaine (Jupiter, Neptune..) qui s'allient pour déclencher le Déluge, afin de punir les hommes, car ceux-ci ne respectent pas les lois des dieux, ils désobéissent. C'est donc une PUNITION. 2. Le spectacle est fascinant car c'est une description inhabituelle, avec des lions nageant dans les bois par exemple, mais aussi terrifiant car il n'y a plus que mort et destruction.Tout est bouleversé, tout est en désordre, rien n'est à sa place. Par exemple, on rame dans les champs (l.3-4), on trouve des poissons dans les arbres (l. 5), des dauphins dans les forêts (l. 10) Les êtres et les choses ne sont plus à leur place.Le haut est devenu le bas, et ce qui était au-dessous est passé au-dessus. Plus rien n'est normal.LE FAIT DE TRANSGRESSER LES REGLES CREE LE CHAOS.Bilan : Dans cet épisode des Métamorphoses, le Déluge n'est plus seulement un mythe étiologique, c'est aussi un texte contenant une leçon : si l'on transgresse les règles divines ou de la nature, tout vacille, le monde s'écroule.
1. Que prédit la divinité à Deucalion et Pyrrha ?Thémis prédit à Deucalion et Pyrrha une renaissance des humains s’ils jettent derrière eux « les os de leur grand-mère » l. 3.2. Comment Deucalion et Pyrrha le comprennent-ils ?Au début, Deucalion et Pyrrha ne comprennent pas de quoi il s’agit. Pyrrha refuse d’offenser sa grand-mère en éparpillant ses os. Après réflexion, ils comprennent que le terme « mère » est une allusion à Gaïa, la terre-mère. Les os de la terre sont donc les pierres.--> on assiste à une création des hommes, à partir de la terre.--> Il y a une rupture entre les dieux et les hommes : maintenant les hommes sont seulement des humains et non plus des demi-dieux.3. Quelles sont les particularités des hommes, à présent ? --> Les hommes sont travailleurs et courageux, de plus, ils sont intelligents. Bilan : Dans cet épisode des Métamorphoses, le Déluge est un épisode qui explique la manière dont les hommes d'aujourd'hui ont été créés et expliquent leurs particularités.
Dans une île, au-delà des eaux de la Mort, vit d’une vie éternelle Outa-Napishtim que les dieux ont sauvé du déluge. Il raconte cette aventure au héros Gilgamesh qui est parti en quête de l’immortalité. Il raconte d’abord comment les hommes furent créés par Ea et Bêlitili-à-la-belle-voix, afin que les dieux n’aient plus à faire de corvées. Mais, au bout d’un temps, les dieux sont lassés du bruit des hommes et décident de les tuer. Quand Gilgamesh a bu et mangé, Outa-napishti entame son récit. - J’étais roi, jadis, comme toi et je régnais sur la ville de Shouroupak. Un jour que je priais dans ma maison, j’entendis une voix qui parlait à mes murs. Elle disait : « Palissade de roseaux, écoute-moi. Je détiens un secret que j’ai promis de ne pas révéler aux hommes. Il est très grave et je veux te le confier, car je sais que toi, chère palissade, tu te tairas. » J’avais reconnu la voix d’Ea, mon dieu et compris que c’était à moi qu’il s’adressait en réalité. « Les dieux, poursuivit-il, ont décidé d’anéantir les hommes en les noyant sous un déluge d’eau. Il faut te mettre à l’abri, car personne n’en réchappera. Voici ce que tu vas faire. Commence par démolir ton palais et récupères-en le bois. Il t’a vu vivre, il connaît ta voix, tes pensées. Il respire du même souffle que toi. Ce bois, c’est toi. Utilise-le pour construire ton refuge : une Arche […] Un matin, il pleuvra du blé dur. Puis, quantité d’oiseaux se laisseront capturer, une profusion de poissons alourdiront les nasses. Et le soir, des averses de blé tendre achèveront cette journée. Toi, n’écoute pas les cris de joie. Entre dans l’Arche avec ta femme, calfeutre-toi bien et attends. La fin du monde est proche. » Tu imagines mon trouble, continue Outa-napishti, après une telle révélation ! Mais pas un instant, je n’ai douté de mon dieu et j’ai suivi tous ses conseils, sans le moindre regret. J’ai donc démoli mon palais et construit un nouveau chez- moi. Je compris ainsi l’intention d’Ea. Il me confiait, à moi, la mission de faire naître de l’épreuve, une nouvelle humanité. Ea qui voit loin est un grand dieu. Tous les travaux furent achevés en cinq jours. […] Le compte à rebours était commencé. Nous attendions le grand commencement. Tout se figea soudain. Les bêtes et les choses savaient et se taisaient. Alors un choc sourd, au fin fond de l'espace, fracassa les digues du ciel et toutes ses réserves d'eau douce roulèrent en grondant, déchiquetèrent la voûte céleste et s'abattirent sur la terre. (Jaques Cassabois, Le Premier Roi du monde, l’épopée de Gilgamesh) Une nuée noire monta de l’horizon. Adad était dans cette nuée. Il tonnait, précédé par Shullat et Hanish, les hérauts divins qui sillonnaient les collines et les plaines. Nergal arracha alors la soupape des vannes célestes et Ninurta fit déborder les barrages des eaux d’en haut. […] Et Adad déploya dans le ciel son silence de mort, réduisant en ténèbres tout ce qui avait été lumière. La terre fut brisée comme un port… Le premier jour, la tempête souffla furieusement. La malédiction des dieux frappa les hommes, comme la guerre. On ne voyait plus personne au milieu de ces trombes d’eau. Les dieux étaient épouvantés par le déluge. Ils s’enfuirent en grimpant jusqu’au plus haut du ciel, ou bien ils restèrent accroupis sur le sol, pelotonnés comme des chiens. […] Tous demeuraient prostrés, en larmes, au désespoir, les lèvres brûlantes. Pendant six jours et sept nuits, bourrasques, pluies battantes et ouragans continuèrent de saccager la terre. Le septième jour, tout s’arrêta. La mer se calma et s’immobilisa. Le déluge était fini. Je regardai alentour. Le silence ! Partout régnait le silence. Tous les hommes étaient redevenus de l’argile […] (Adaptation de M. Laffon, d’après la traduction de J. Bottéro, Gilgamesh) Même les dieux étaient terrifiés par ce qu'ils avaient provoqué. Ils en avaient perdu le contrôle et Déluge, tel un jeune monstre, n'obéissait qu'à lui-même et s'en donnait à cœur joie. L'Arche résistait bien. La crue l'avait emportée et elle dérivait, bercée par le flot du nouvel océan. […] J'accomplissais ainsi la mission confiée par Éa : enfanter une vie nouvelle qui, peu à peu, se rassemblait dans mon cœur. [Outa-napishti envoie une colombe puis une hirondelle pour annoncer qu'une vie nouvelle est prête à se développer. Les deux oiseaux reviennent à l'arche.] Enfin, je libérai un corbeau en lui disant : « Tu es robuste et perspicace. Va ! Trouve un rivage et installe-toi sur la terre. » Le corbeau reprit sa liberté et ne revint jamais. Peu après, mon vaisseau s'échoua sur une rive. […] Arrivé à terre, je dressai un bûcher pour remercier les dieux. Roseau, cèdre, myrte. Le parfum de la fumée les surprit et ils arrivèrent en se bousculant pour avoir l'explication de ce mystère. « Des hommes ! s'exclamèrent-ils. Il en reste donc ! Hourra ! Rien n'est perdu ! » (Jaques Cassabois, Le Premier Roi du monde, l’épopée de Gilgamesh)