HEALTH PRESENTATION
Marion SCURI
Created on July 7, 2024
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Transcript
SPORT
TRAUMATISME CRÂNIEN
Pronostic et évolution
Nutrition
Prise en charge
Diagnostic
Etiologies
Définitions
Rappels
OsMéningesLiquide céphalo-rachidienCerveau
I - RAPPELS
Un traumatisme crânien, ou crânio-cérébral ou commotion cérébrale, survient lorsque le tissu cérébral est détruit ou ne fonctionne plus de façon adéquate, suite à un choc entre le cerveau et la boîte crânienne.
II - DEFINITION
Les accidents de la route sont responsables de plus de 70% des cas de traumatisme crânio-cérébral.
III - ETIOLOGIES
Les étiologies d'un traumatisme crânien sont :
- chutes,
- accidents sportifs ou de loisir,
- traumatismes par armes à feu,
- violence,
- bébé secoué,
- maltraitance infantile,
- fracture ouverte,
- objet pénétrant,
- mécanisme d'accélération et décélération rapide...
Face à tout traumatisme crânien, le médecin cherchera à définir s'il est mineur ou grave.
IV - DIAGNOSTIC
Examens Paracliniques
Examen Clinique
- La tomodensitométrie (TDM)
- L'Imagerie à Résonnance Magnétique (IRM)
- Les Radiographies ou TDM du cou
- L'angiographie
- L'électroencéphalogramme
Pratiqué afin de déterminer la sévérité et l'emplacement de la lésion.
Examen neurologique
Anamnèse
Anamnèse du patient, de l'entourage ou des personnes présentes au moment du traumatisme crânien.Attention à la symptomatologie.
IV - DIAGNOSTIC
Traumatisme crânien grave
Mise en place de traitements intensifsObjectifs de la réanimation : Faire attention à la respiration ainsi que le réflexe protégeant la trachée. Installation d'une sonde respiratoire.Chirurgie : Lors de l'arrêt des médicaments sédatifs, deux possibilités existent :Surveillance :
Traumatisme crânien mineur
Si que douleur au point d'impact : léger antalgiqueParfois points de suture ou agrafes médicales pour fermer la coupure + bandage ou pansement.1) Si aucune perte de connaissance 2)Si perte de connaissance ou en cas de résultats anormaux, le patient restera à l'hôpital en observation.Cas particulier des enfants
Généralités
Si trouble de la conscience : hospitalisation en réanimationSi graves traumatismes crâniens : s’assurer que le cerveau reçoit suffisamment d’oxygène et que la pression reste normale dans le cerveau.Si personne inconsciente ou avec suspicion de traumatisme sur autres parties du corps : ne pas toucher le patient et appeler les secours.Sauf preuve du contraire : présumer que le cou a été cassé = immobilisation tête/cou/colonne vertébrale.
V - PRISE EN CHARGE
Les Lésions Cérébrales Traumatiques (LCT) = 30 % de l’ensemble des décès causés par des lésions de toute sorte.Aux États-Unis, 25 à 33 % des personnes souffrant de sévères lésions à la tête meurent.Environ 5,3 millions de personnes souffrent d’incapacités permanentes dues à des traumatismes crâniens.Dans les mois qui suivent : grande fatigue et céphalées.Attention : consulter si les céphalées violentes persistent.
VI - PRONOSTIC ET EVOLUTION
- Lors d'un traumatisme crânien : méninges et neurones perturbés/étirés = trouble de la régulation du flux de potassium et de calcium = libération de neurotransmetteurs excitateurs et un hypercatabolisme.
- Augmentation de la dépense énergétique couverte par une néoglucogenèse d’origine surtout musculaire.
- Production accrue de radicaux libres = stress oxydatif.
- Erosion progressive des réserves protéiques = dénutrition aigue aggravant l'immunodépression et l'infection.
- Dans les semaines suivant, une inflammation neuronale peut s'installer et endommager les membranes cellulaires.
- MORT DES NEURONES.
VII - NUTRITION
A éviter
A favoriser
Contrôle glycémique
Immunonutrition
- alcool
- aliments à haute teneur en acides gras saturés et les sucres raffinés.
- hydratation : objectif 2,5L par jour
- fractionner les repas pour éviter les nausées
- oméga 3
- vitamines et minéraux
- limiter l’agression cérébrale secondaire.
- attention à l'hyperglycémie induite par le stress traumatique
Alimentation artificielle, gastrique avec de la glutamine, arginine, oméga 3, vitamines et oligo-nutriments.
JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE ATTENTION
A favoriser
- Réduire le stress oxydatif avec les antioxydants
- Vitamines A, C, E et D : limitation de l'inflammation
- la créatine : source d'énergie par le SNC
- le curcuma : polyphénols = réduction de l’inflammation. A mélanger avec les repas et du poivre !
- le zinc : réparation des tissus endommagés.
- le manganèse : rôle contre le stress oxydatif
- Le magnésium associé à de la vitamine B6 : dosage 6mg/kg/jour
- Le Fer : rôle important en cas de perte de sang non négligeable lors de la blessure ou pendant l’acte chirurgical
- Omégas 3 = action anti-inflammatoire : poissons, huile de colza, huile de noix, (attention huiles de colza et de noix ne doivent pas être cuites), huile de pépin de raisin...
Traumatisme crânien mineur : changement temporaire de la fonction mentale sans dommage des structures du cerveau. Traumatisme crânien grave : saignement et gonglement du cerveau = augmentation de la pression intra-crâniennel = limitation de circulation de sang dans le cerveau. Si trop grande augmentation de pression intra-crânienne : engagement du cerveau.Si trop grand pression sur le tronc cérébral ou la partie basse du cerveau : coma et mort.
Symptome du traumatisme crânien mineur :
- bosse et saignements
- céphalées
- vertige et étourdissements
- perte de connaissance brève et amnésie
- légère confusion
- nausées / vomissements
- irritabilité
- asthénie
- trouble du sommeil
- angoisse
Les traumatismes crâniens sont de différentes sortes :
- lésion du cuir chevelu
- fracture du crâne
- commotions
- ecchymoses et déchirure au niveau du cerveau
- hématome intracrânien (accumulation de sang dans le cerveau ou entre ce dernier et la boîte crânienne)
- lésions des neurones
- hémorragie sous-arachnoïdienne (saignement entre les différentes couches des méninges)
Chirurgie
- Des petits cathéters avec manomètre peuvent être introduits à différents endroits du cerveau afin de mesurer et traiter l'élévation de la pression intracrânienne.
- Parfois, le chirurgien doit retirer une partie du crâne afin de soulager la pression. Ce morceau sera remis en place quand l'oedème sera résorbé.
- Suite à une chirurgie, une IRM sera réalisée en plus d'une surveillance clinique afin de dépister d'éventuelles complications.
Cas particulier des enfants
Si blessure peu importante à la tête = autorisation à dormir mais réveillé régulièrement au bout de quelques heures pour vérifier d'éventuels symptômes. En cas de maltraitance suspectée ou de convulsions, les enfants sont automatiquement admis à l'hôpital.
Glycémie
- limiter l’agression cérébrale secondaire.
- hyperglycémie par le stress traumatique par la libération des hormones de contre-régulation (cortisol, glucagon...) = augmentation de la néoglucogénèse. Ces hormones entrainent également l'insulinorésistance.
- Dans les traumatismes crâniens graves : lien entre la glycémie des premières 24h, la gravité des lésions et l'évolution du patient à court et long terme.
Si aucune perte de connaissance
Retour au domicile sous surveillance d'un proche pendant les 24 premières heures. Si survenue de symptômes = retour aux urgences : - réduction de la vigilance et de la conscience- troubles de la vue, de l'audition ou de la marche-paresthésie ou paralysie d'une partie du corps- céphalées s'intensifiant- vomissements, confusion, convulsions- incapacité à reconnaitre les personnes l'entourant- comportement anormalTout élément pouvant entraîner des complications sont interdits : écran, alcool ou sport.
Symptomes du traumatisme crânien grave
- idem que pour un traumatisme crânien mineur mais plus prononcés et parfois permanents.
- perte de connaissance, somnolence, confusion, inquiétude et agitation.
- crises convulsives
- problèmes d'équilibre et de coordination
- troubles de la concentration et de la mémoire
- troubles du contrôle des émotions
- troubles du mouvement et de la sensibilité
- troubles du langage
- troubles de la vision et de l'audition
- coma profond
- écoulement liquidien clair ou sanguin par le nez, les oreilles si une fracture du crâne est présente ...
Arrêt de la sédation
- soit le malade se réveille rapidement, dans ce cas l’objectif est atteint : conscience retrouvée avec parfois des séquelles neuropsychiques, motrices souvent rééducables.
- soit le malade ne se réveille pas : réalisation d'une IRM afin de quantifier les lésions dans les régions du cerveau responsables de l'éveil.
Surveillance
- Surveillance étroite du fonctionnement des autres organes comme les reins, le cœur, les poumons et les intestins car un traumatisme crânien sévère peut altérer la fonction de ces organes.
Objectifs réanimation
- maintenir la tension artérielle
- maintenir les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone dans le sang
Immunonutrition
- Dans un premier temps : alimentation artificielle, gastrique et guidée par le service hospitalier avec de la glutamine, arginine, oméga 3, vitamines et oligo-nutriments.
- Fréquemment, présence d'une gastroparésie = échec cette alimentation.
- Alors mise en place d'une sonde naso-jéjunale ou une nutrition parentérale.