Maladies prévention vaccinale
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START
Présentation
les maladies à prévention vaccinale
22. La Tuberculose
8. Le Méningocoque
5. Infections invasives à HAEMOPHILUS influenzae b
17. La Leptspirose
7. Le Pneumocoque
Index
2. Le Tétanos
1. La Diphtérie
3. La Poliomyélite
4. La Coqueluche
10. Les Oreillons
0. Légende
6. L'Hépatite B
15. La Varicelle
12. L'Hépatite A
11. La Rubéole
9. La Rougeole
13. Le Papillomavirus
14. La Rage
16. Le Zona
18. La Fièvre jaune
20. Le VRS
21. Le Rotavirus
19. Le Mpox
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= La maladie est due à un virus
= La maladie est due à une bactérie
Explications des images et des éléments interactifs que vous trouverez dans ce module
Légende
La diphtérie est une urgence thérapeutique pour les infections avec toxine +, imposant l’hospitalisation, parfois en réanimation. Le traitement associe une antibiothérapie et une anatoxinothérapie.
Traitements
La vaccination antidiphtérique est le seul moyen de contrôler cette infection grave. Le vaccin est composé de la toxine diphtérique purifiée et inactivée.
Le mode de transmission se fait par voie respiratoire lors de contacts directs avec des malades ou des porteurs sains.
Transmission
La diphtérie est une maladie hautement contagieuse qui affecte essentiellement les voies respiratoires supérieures et parfois la peau.L’angine diphtérique est la forme habituelle de la maladie. Il s’agit d’une angine à fausses membranes d'aspect blanchâtre qui recouvrent les amygdales et qui peuvent obstruer le larynx, avec fièvre, tuméfaction du cou et céphalées.Des manifestations toxiniques graves cardiaques et neurologiques peuvent survenir (myocardites, paralysies diverses: voile du palais, yeux, membres inférieurs), et même des maladies rénales hémorragiques.
Signes cliniques
La diphtérie est une maladie à déclaration obligatoire en France.Grâce à une couverture vaccinale très élevée, la diphtérie due à Corynebacterium diphtheriae a disparu en France métropolitaine. Depuis 2002, à l’exception d’un cas, tous les cas déclarés étaient des cas importés. Les derniers cas sont dus à des souches importées de Madagascar, de Russie, d’Afrique de l’Ouest et du Pakistan.
Epidémiologie
Vaccins
La diphtérie est l’infection due à une bactérie du genre Corynebacterium du complexe diphtheriae (Corynebacterium diphteriae, Corynebacterium ulcerans, Corynebacteriumpseudotuberculosis). Certaines souches sont capables de sécréter la toxine diphtérique responsable des manifestations cliniques graves.
DIPHTérie
La prévention du tétanos par la vaccination est essentielle car une fois contracté, il n’y a pas de traitement spécifique.La prise en charge médicale du tétanos repose sur plusieurs piliers :• Des soins de la plaie pour limiter le développement de la bactérie.• L'administration d'immunoglobulines antitétaniques pour neutraliser la toxine produite par la bactérie Clostridium tetani.• Un traitement antibiotique, généralement à base de métronidazole, pour éliminer la bactérie de l'organisme.• Des soins intensifs pour gérer les symptômes, comme les spasmes musculaires et protéger les voies aériennes supérieures
Traitements
Ils sont constitués de l’anatoxine tétanique (toxine dépourvue de son pouvoir infectant).Il s’agit des mêmes vaccins et du même schéma vaccinal que pour la diphtérie.
La contamination s’effectue par pénétration de la bactérie dans l’organisme via une blessure, coupure banale.
Transmission
La période d’incubation varie de 24h à 1 mois avec un délai moyen de 8 jours. La toxine est responsable d’une contracture extrêmement intense et douloureuse des muscles de l’organisme. L’atteinte la plus précoce est la contracture des masséters (le trismus) entrainant une difficulté à parler puis à ouvrir la bouche. S’ensuit une généralisation des contractures (avec en particulier une contracture des muscles paravertébraux en une attitude caractéristique en opisthotonos). L’atteinte des musclesnécessaires à la respiration (diaphragme, larynx) et une atteinte du muscle cardiaque peuvent nécessiter une prise en charge médicale intensive et prolongée.
Signes cliniques
Le tétanos est rare en Europe et touche principalement les personnes âgées non ou mal vaccinées. En France, au cours des 10 dernières années, 1 à 10 cas de tétanos sont déclarés chaque année. Le tétanos est une toxi infection grave dont la létalité est de 30%, c’est une maladie à déclaration obligatoire en France.
Epidémiologie
Vaccins
Le tétanos est une toxi-infection aiguë grave, non contagieuse, souvent mortelle, due à une neurotoxine produite par un bacille anaérobie Gram positif, Clostridium tetani. Cette bactérie est communément retrouvée dans les sols (germe tellurique) dans lesquels elle persiste sous forme de spores ce qui lui confère une grande résistance dans l’environnement avec un pouvoir infectant quasi-infini dans le temps.
Tétanos
Le traitement est uniquement symptomatique
Traitements
La poliomyélite est une maladie très contagieuse provoquée par un virus (le poliovirus) qui envahit le système nerveux.En 1988, un programme mondial visant à éradiquer la maladie par la vaccination a été lancé sous le contrôle de l’OMS, il a permis de réduire de 99% le nombre de cas de poliomyélite. En 2023, il ne restait que deux pays dans le monde endémiques pour la poliomyélite: l’Afghanistan et le Pakistan.En France, le dernier cas de poliomyélite autochtone remonte à 1989 et le dernier cas importé en 1995, tous deux concernaient des adultes. Une extrême vigilance est nécessaire vis-à-vis d’une possible réintroduction de poliovirus, en raison de la persistance des foyers endémiques dans le monde.
Epidémiologie
Les vaccins utilisés en France sont les vaccins inactivés combinés aux valences diphtérique, tétanique et antigène coquelucheux (même schéma vaccinal).
Le virus de la poliomyélite se multiplie dans la muqueuse pharyngée et dans l’intestin grêle et on peut le retrouver dans la gorge et les selles. Sa transmission est exclusivement interhumaine et s’effectue essentiellement par voie féco-orale en particulier par l’intermédiaire d’eau souillée, d’aérosols ou d’aliments contaminés par les selles. Les personnes infectées peuvent transmettre l’infection tant que le virus persiste dans la gorge (une semaine) et dans les excréments (3 à 6 semaines ou même davantage)
Transmission
La maladie se manifeste d'abord par des symptômes de type grippal (fièvre, asthénie, céphalées) pouvant s’accompagner de vomissements, raideur de la nuque et douleurs dans les membres. Une paralysie irréversible (des membres inférieurs en général) survient chez une personne infectée sur 200 environ. Il y a aussi de nombreuses formes asymptomatiques.En l’absence de prise en charge, 5 à 10 % des patients paralysés meurent par asphyxie du fait de la paralysie des muscles respiratoires. Chez les patients qui survivent, on peut observer des paralysies résiduelles occasionnant des handicaps avec des atteintes de degrés très variables.
Signes cliniques
Vaccins
La poliomyélite est due à des Poliovirus qui appartiennent au genre des Entérovirus.Il existe trois sérotypes de poliovirus (1, 2 et 3).
poliomyélite
Le traitement nécessite des antibiotiques. L’hospitalisation est généralement nécessaire pour les nourrissons de moins de 3 mois.
Traitements
La coqueluche est une maladie bactérienne aigüe contagieuse. C’est une toxi-infection.La maladie évolue par cycles de recrudescence de 3 à 5 ans et le dernier observé en France date de 2017-2018. Depuis juin 2024, les indicateurs de surveillance observent une résurgence de la maladie sur le territoire national français (comme en Europe).La meilleure protection repose sur la vaccination. Le nombre de cas de coqueluche a très fortement diminué depuis l’introduction de la vaccination, cependant la bactérie continue à circuler car les vaccins recommandés, bien que très efficaces, induisent une protection limitée dans le temps rendant nécessaires les rappels vaccinaux. Les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés (ceux âgés de moins de 2 mois), les nourrissons de moins de 6 mois et les adolescents et les adultes qui ont perdu la protection due au vaccin sont les populations les plus touchées.Dans les pays industrialisés, la couverture vaccinale est élevée (>90% chez l’enfant en France), mais les adultes et les personnes âgées sont le réservoir (diminution progressive de la protection vaccinale avec le temps sans rappel vaccinal ou naturel) pouvant être à l’origine de des cas de coqueluche chez les jeunes nourrissons non encore vaccinés, contaminés par des adultes.
Epidémiologie
Les vaccins disponibles en France sont inactivés sous unitaires et composés d’un ou de plusieurs antigènes purifiés (anatoxine et adhésines) de Bordetella pertussis à dose complète (Ca) ou réduite (ca).Les vaccins sont tous adsorbés sur sels d’aluminium et tetra, penta ou hexavalents.
La transmission est strictement interhumaine, par voie aérienne (gouttelettes ou aérosol). La transmission est essentiellement intrafamiliale et intra-collectivités.
Transmission
L’incubation est de 10 jours en moyenne. La toux est le maître symptôme, la fièvre est absente. Contrairement à la forme clinique bien caractérisée du nourrisson non ou partiellement vacciné (« chant du coq »), la forme de l’adulte est atypique, volontiers atténuée par une immunité résiduelle. Chez le nourrisson, la maladie peut évoluer vers une forme grave de coqueluche maligne avec syndrome de détresse respiratoire.
Signes cliniques
Vaccins
La coqueluche est une maladie très contagieuse, due à des bactéries du genre Bordetella (Bordetella pertussis et Bordetella parapertussis). La bactérie produit des toxines qui exercent leur pouvoir pathogène le long de l’épithélium trachéo-bronchique. C’est une toxi-infection.
coqueluche
Des antibiotiques doivent être prescrits.
Traitements
La vaccination est effectuée en combinaison avec les vaccins diphtérique, tétanique, poliomyélite, coquelucheux et hépatite B.Il existe un vaccin monovalent commercialisé en France: L’ Act-Hib ®
Le mode de transmission se fait par voie respiratoire (gouttelettes).
Transmission
Les manifestations des infections invasives dues à Haemophilus influenzae sont principalement la méningite purulente, l’épiglottite et les bactériémies.
Signes cliniques
Haemophilus influenzae b (Hib) est responsable d’infections graves qui peuvent en particulier affecter les nourrissons et les jeunes enfants ; leur incidence a spectaculairement chuté depuis l’introduction de la vaccination contre Hib dans le calendrier vaccinal des nourrissons en 1992. Il n’y a aujourd’hui que 3 à 4 cas par an, chez des enfants insuffisamment vaccinés.
Epidémiologie
Vaccins
C’est une bactérie exclusivement humaine, commensale des voies respiratoires supérieures. Il existe des souches capsulées et des souches non capsulées. Haemophilus influenzae de type b (Hib) est une souche capsulée. Le caractère invasif est lié à la capsule polysaccharidique.
Infections invasives à Haemophilus influenzae b
Pas de thérapeutique antivirale dans les formes aiguës, transplantation hépatique dans les formes fulminantes, immunomodulateurs et antiviraux dans les formes chroniques.
Traitements
Il existe des vaccins combinés avec les vaccins diphtérique, tétanique, poliomyélite, coquelucheux, Haemophilus influenzae b ainsi que des vaccins monovalents VHB avec une forme adulte et une forme pédiatrique.
La transmission du virus de l'hépatite B se fait par voie sexuelle, sanguine et materno- fœtale.On reconnaît ainsi trois principales circonstances de transmission :• les relations sexuelles non protégées ;• les contacts avec du sang ou des dérivés du sang surtout liés à l’usage de drogue intraveineuse ou intranasale, mais aussi à la pratique du tatouage ou du piercing avec du matériel non à usage unique• la transmission de la mère à l’enfant au moment de l’accouchement.
Transmission
• La période d’incubation de l’infection par le VHB est généralement de 45 à 180 jours.• L’infection par le VHB entraine une hépatite aigüe, qui est le plus souvent asymptomatique, mais qui peut évoluer, dans moins de 1% des cas symptomatiques, vers une hépatite fulminante souvent mortelle en l’absence de transplantation hépatique. L’infection aiguë est à déclaration obligatoire.• En cas de symptômes, les principales manifestations sont l’ictère, la fatigue, la perte de l’appétit, les douleurs abdominales, les nausées et les vomissements, plus rarement des arthralgies ou des myalgies.• L’infection aiguë guérit généralement spontanément. Dans le cas contraire, l’infection devient chronique (persistance de la détection de l’antigène AgHBs au-delà de 6 mois). Le taux de passage à la chronicité varie fortement selon l’âge: de 90% chez les nourrissons (< 1 an), à 25-30% chez les enfants de 1 à 5 ans à moins de 5% chez les adultes.• L’hépatite chronique active peut se compliquer d’une cirrhose ainsi que de la survenue d’un carcinome hépatocellulaire (cancer du foie).
Signes cliniques
En France métropolitaine, on estime à 135 700 les personnes porteuses du virus de l’hépatite B. Le virus est très présent en Guyane et Mayotte.
Epidémiologie
Vaccins
L’hépatite B est une infection du foie causée par le virus de l’hépatite B (VHB).
hépatite B
Le traitement de ces infections repose sur des antibiotiques. Il est parfois nécessaire d’hospitaliser lespatients, en particulier en cas de difficultés respiratoires.
Traitements
En France, plusieurs vaccins sont commercialisés, conjugués ou non conjugués et comportant un nombre différent de sérotypes.
Le mode de transmission se fait par gouttelettes.
Transmission
Le Streptococcus pneumoniae est un commensal du rhinopharynx. Il peut facilement diffuser vers l’oreille et/ou l’arbre respiratoire, si bien qu’on le retrouve incriminé :- Dans 30% des otites des enfants entre 6 mois et 3 ans- Dans 25% des sinusites aigües de l’adulte- Majoritairement dans les pneumonies de l’adulte avec des risques d’infection qui augmentent à partir de 40 ans et avec une létalité entre 5 et 10 % .- Une récente étude Française portant sur les enfants atteints de méningites à Pneumocoque retrouvait une mortalité de 10% et des séquelles neuropsychiques dans 30% des cas.
Signes cliniques
Dans les pays industrialisés, le pneumocoque est la première cause de méningites bactériennes chez l’enfant de moins de 1 an. Les méningites à pneumocoques du nourrisson surviennent le plus souvent chez des enfants sans facteur de risque.Ces infections touchent le plus souvent les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques ou qui suivent un traitement qui diminue leurs défenses immunitaires contre les infections.En France, les pneumocoques sont la première cause de pneumopathie bactérienne communautaire et de méningite bactérienne chez l’adulte.
Epidémiologie
Vaccins
Il s’agit d’une bactérie Streptococcus pneumoniae dont il existe une grande diversité de sérotypes (plus de 90 sérotypes).
Pneumocoque
Les antibiotiques administrés en urgence sont indispensables
Traitements
Il existe deux principaux types de vaccins :- Les vaccins polyosidiques conjugués: monovalents C (Neisvac®, Menjugate®)ou tétravalents ACYW (Nimenrix®, Menveo®, Menquadfi®)- Les vaccins protéiques contre les méningocoques B (Bexsero® et Trumenba®)
Le méningocoque est un germe fragile qui ne survit pas dans le milieu extérieur. Sa transmission est interhumaine par voie respiratoire à partir des sécrétions rhinopharyngées (gouttelettes) lors de contacts proches.
Transmission
L'infection à méningocoque débute brutalement et se présentent sous deux formes principales dont la létalité globale est de 10 à 12 %.- La méningite (45% des cas) qui associe typiquement fièvre, vomissements, céphalées et raideur de nuque.- La méningoccocémie aiguë (bactériémie à méningocoque) (30% des cas) qui se traduit par de la fièvre, des frissons, des arthromyalgies et fréquemment un purpura vasculaire.Le purpura fulminans (qui représente 20% des formes d’IIM) associe un choc septique et un purpura rapidement extensif évoluant en placards ecchymotiques. Dans cette forme, la létalité est alors de 20%.Des séquelles physiques ou neurologiques importantes surviennent dans 15 % des cas.
Signes cliniques
En France, les infections invasives à méningocoques affectent environ 500 personnes par an (avec deux tiers de méningites, un tiers de septicémies). Les personnes les plus touchées sont les nourrissons , les jeunes enfants de 1 à 4 ans et les adolescents et jeunes adultes de 15 à 24 ans.
Epidémiologie
Vaccins
Les infections invasives à méningocoque (IIM) sont des infections bactériennes dûes à Neisseria meningitidis. La bactérie possède une capsule polyosidique qui détermine son sérogroupe. Quatre principaux sérogroupes sont impliqués en France: B, C, W et Y. En France, le bilan 2023 montre une recrudescence des cas avec une forte augmentation des IIM W et Y à des niveaux jamais observés auparavant, marquant des changements importants dans l’épidémiologie des IIM suite à la pandémie de COVID-19.
MENINGOCOQUE
Le traitement est uniquement symptomatique
Traitements
Surinfections bactériennes ORL (otites, laryngites, pneumonies). Pneumonie rougeoleuse.Complications neurologiques: encéphalite aiguë, Panencéphalite subaiguë sclérosante (PESS)
Complications
Les vaccins contre la rougeole n’existent qu’en association (vaccins vivants atténués trivalents ROR: rougeole, oreillons, rubéole).Deux vaccins sont commercialisés en France :- le vaccin M-M-RVaxPro®- le vaccin Priorix®
La rougeole est l’une des maladies infectieuses les plus contagieuses (le R0 est évalué à 18 c’est-à-dire qu’une personne infectée contamine environ 18 personnes non immunisées dans son entourage).La transmission est directe par voie aérienne.
Transmission
- L’incubation dure 10 à 14 jours- La phase d’invasion (2 à 4 jours) associe une fièvre d’apparition progressive (jusqu’à 39-40°C), un catarrhe oculo-respiratoire, des signes neurologiques sont possibles. Le signe de Koplick, pathognomonique est inconstant (petits points blanchâtres sur fond érythémateux sur la muqueuse jugale en regard des prémolaires) et précède l’éruption.- L’éruption maculopapulaire débute derrière les oreilles, puis gagne de façon descendante tout le corps.- La fièvre est progressivement décroissante avec apyrexie au 3ème ou 4ème jour de l’éruption.
Signes cliniques
Depuis 2022 et particulièrement en 2023, la situation internationale de la rougeole est marquée par une recrudescence des épidémies dues à plusieurs années de baisse de la couverture vaccinale constatée après la pandémie de COVID-19. En 2024, l’OMS s’inquiétait de la rapide propagation de la rougeole dans le monde avec plus de 306 000 cas déclarés en 2023 soit +79% par rapport à 2022. Cette hausse a également touché l’Europe avec 2 361 cas déclarés en 2023. En France, le bilan épidémiologique 2023 indique une hausse des cas d’un facteur 8 par rapport à 2022. La rougeole est une maladie à déclaration obligatoire.
Epidémiologie
Vaccins
Elle est due à un virus du genre Morbillivirus de la famille des Paramyxoviridae.
rougeole
Les vaccins contre les oreillons n’existent qu’en association (vaccins vivants atténués trivalents ROR: rougeole, oreillons, rubéole).Deux vaccins sont sur le marché en France :- le vaccin M-M-RVaxPro®- le vaccin Priorix®
Le traitement est uniquement symptomatique
Traitements
Méningite ourlienne (5%), encéphalite, pancréatite, ovarite et surtout orchite pouvant aboutir à une atrophie testiculaire avec anomalies du spermogramme.
Complications
La transmission est directe par voie respiratoire ou contact oral avec de la salive ou des sécrétions respiratoires infectées.
Transmission
La maladie est le plus souvent bénigne, mais elle peut s’accompagner de complications, dont certaines peuvent nécessiter une hospitalisation.L’expression clinique la plus fréquente est une parotidite unilatérale ou bilatérale généralement fébrile.L’infection est inapparente dans environ 30% des cas.
Signes cliniques
L’incidence de l’infection a considérablement baissé depuis l’introduction de la vaccination antiourlienne combinée à la vaccination contre la rougeole et la rubéole.Les oreillons peuvent survenir, y compris dans des formes extra-parotidiennes, chez des personnes précédemment vaccinées.
Epidémiologie
Vaccins
Les oreillons sont dus à un paramyxovirus dont le réservoir est strictement humain.
OREILLONS
Le traitement est uniquement symptomatique
Traitements
Les vaccins contre la rubéole n’existent qu’en association (vaccins vivants atténués trivalents ROR : rougeole, oreillons, rubéole).Deux vaccins sont commercialisés en France :- le vaccin M-M-RVaxPro®- le vaccin Priorix®
La transmission est directe par voie aérienne, ou transplacentaire en cas de rubéole congénitale. La période de contagiosité s’étend de 8 jours avant à 8 jours après la survenue de l’éruption cutanée.
Transmission
La rubéole est une affection habituellement bénigne et fréquemment asymptomatique (50 %). Elle est redoutable lorsqu’elle survient pendant la grossesse du fait d’un risque tératogène élevé.- Lorsqu’elle est symptomatique, la maladie débute par une fièvre modérée (38,5°C) suivie d’une éruption maculeuse fugace morbilliforme débutant au visage pour s’étendre en moins de 24h au tronc et aux membres supérieurs. La présence d’adénopathies cervicales est assez caractéristique.-- Les complications sont rares (arthrites, encéphalites, thrombopénies).La gravité de la maladie est liée au passage transplacentaire du virus en cas d’infection d’une femme enceinte pendant les premiers mois de grossesse. Les enfants atteints d’un syndrome de rubéole congénitale peuvent présenter une déficience auditive, des malformations du SNC, oculaires, cardiaques et d’autres maladies.
Signes cliniques
Grâce à la politique vaccinale mise en place en France, le taux d’infections rubéoleuses pendant la grossesse a chuté de 80 % entre 2001 et 2006. Depuis, le nombre d’infections congénitales par an est égal ou inférieur à 5. La rubéole est une MDO.La rubéole fait l’objet d’un plan OMS d’élimination dans la région Europe.
Epidémiologie
Vaccins
Il s’agit d’un virus de la famille des Togavirus (genre rubivirus).
RUBEOLE
traitement symptomatique pour l’hépatite A aiguë, transplantation hépatique pour les formesfulminantes.
Traitements
Ils sont :- Soit monovalents (formulation adultes et enfants).- Soit bivalents (combinés à l’hépatite B ou à la fièvre typhoïde)
La transmission se fait essentiellement par voie digestive, féco-orale. La contamination peut survenir par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés par le virus qui persiste dans le milieu extérieur ou bien par manuportage lors de contacts avec un sujet infecté, favorisée par des conditions d’hygiène insuffisantes. La transmission lors de pratiques sexuelles anales est également possible.
Transmission
La période d’incubation moyenne est de 1 mois.Le virus de l’hépatite A peut provoquer une hépatite aiguë. Le plus souvent, l’hépatite A n’est pas ou que peu symptomatique. Les formes asymptomatiques étant plus fréquentes chez l’enfant.Lorsque des symptômes apparaissent, il s’agit le plus souvent d’une fièvre et d’une asthénie importante pouvant être associées à des nausées, des douleurs abdominales suivies d’un ictère. Des formes sévères ou fulminantes pouvant évoluer vers une insuffisance hépatique terminale sont également possibles mais les décès sont rares.Le virus de l’hépatite A ne provoque pas d’hépatite chronique.
Signes cliniques
La maladie peut revêtir un caractère endémique et/ou épidémique. Pour les individus d’une population, l’acquisition de l’immunité naturelle est d’autant plus précoce que les conditions d’hygiène sont précaires.En France, l’hépatite A est une MDO. Tous les ans, 1100 à 1300 cas sont déclarés en métropole avec pour 46% des cas en raison de contacts avec un cas dans l’entourage et pour 44 % une acquisition lors d’un séjour hors métropole.
Epidémiologie
Vaccins
Le virus de l’hépatite A (VHA) appartient à la famille des Picornaviridae, du genre Hepatovirus. Chez un sujet infecté, le virus est présent dans les selles quelques jours avant le début de la maladie et peut persister pendant 3 mois; l’excrétion est intense, à l’origine d’une contagiosité élevée.
hépatite a
Il n’existe pas de traitement de l’infection à HPV. Il est possible de traiterles lésions induites par l’HPV (verrues, condylomes, etc..) avec soit de la cryothérapie soitdes médicaments sous forme de crèmes ou bien du laser ou de la chirurgie.
Traitements
A l’heure actuelle, toute nouvelle vaccination doit être réalisée avec le vaccin Gardasil 9 ®vaccin nonavalent [HPV 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58] .Deux autres vaccins étaient commercialisés: le Cervarix ® vaccin bivalent [HPV 16, 18] etle Gardasil ® vaccin quadrivalent [HPV 6, 11, 16, 18].Ce sont des vaccins inactivés ou inertes à pseudo-particules virales.
100% des cancers du col de l’utérus et 90% des cancers de l’anus résultent d’une infection par un HPV. Un cancer du col de l’utérus se développe en moyenne 10 à 20 ans après l’infection persistante à HPV.Les HPV 16 et 18 sont en cause dans environ 70% des cancers du col de l’utérus et 80% des cancers de l’anus. L’implication du HPV 16 dans l’apparition de cancer sur d’autres sites (verge, vulve, langue, pharynx, amygdales) a également été établie.
Complications
La transmission est directe (cutanéo-muqueuse) lors de contacts sexuels et indirecte via des objets contaminés.Le préservatif ne protège pas à 100% contre le risque de transmission d’HPV
Transmission
Après infection, la durée médiane de portage du virus est d’environ douze mois. Ce portage évolue dans plus de 90% des cas vers la clairance virale.Dans un faible pourcentage de cas, l’infection persiste: forme cutanée (verrues), forme muqueuse (condylomes) ou forme tumorale (dysplasies, carcinome in situ, cancers invasifs).
Signes cliniques
L’infection à HPV est une des trois infections sexuellement transmissibles (IST) les plus fréquentes dans la population générale : Plus de 80% des adultes seront infectées par ces virus lors de relations sexuelles.En 2023, la couverture vaccinale des jeunes filles de 16 ans reste insuffisante (44,7 % ont un schéma complet) si bien que lavaccination contre le papillomavirus est un véritable enjeu de santé publique car le cancer du col de l’utérus est le 12ème cancer féminin en terme d’incidence et le 15ème en terme de décès.Chaque année en France, 3000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont déclarés causant en moyenne 1000 décès.
Epidémiologie
Vaccins
Il existe plus de 100 génotypes de papillomavirus (HPV) dont certains sont oncogènes.- Les génotypes 16 et 18 sont responsables, au niveau européen, de près de 70% des cancers du col de l’utérus.- Les génotypes 6 et 11 (faible potentiel oncogène) sont à l’origine de condylomes anogénitaux externes.
Papillomavirus
Une fois les symptômes de la maladie déclarés, il n’existe pas de traitement et l’évolution est toujours mortelle.En revanche, une vaccination débutée dès le contact infectant fait apparaître une immunité avant que la maladie ne se déclare. C’est le principe de la prophylaxie post-exposition.
Traitements
• 2 vaccins sont disponibles: Vaccin Rabique Pasteur et le vaccin Rabipur• Il s’agit de vaccins inactivés.
Par inoculation (morsures, griffures, ou léchage sur muqueuse ou peau excoriée car le virus est présent dans la salive). Le réservoir est quasi-essentiellement constitué par les chiens qui sont estimés à l’origine de 95 % des cas dans le Monde.
Transmission
La durée d’incubation est en général de 20 à 90 jours avec des extrêmes de 4 jours à 7 ans. La rage est à l’origine d’une encéphalite de forme spastique ou paralytique.Une fois les symptômes déclarés, la rage est constamment mortelle.Prophylaxie post-exposition : Il est possible de traiter efficacement les personnes après une potentielle exposition au virus et avant l’apparition des symptômes : c’est la prophylaxie post-exposition (PPE), qui comprend une série d’injections de vaccin, associée dans certains cas à une sérothérapie (Ig). Cette thérapeutique est réalisée dans les centres anti-rabiques.
Signes cliniques
La France métropolitaine est déclarée indemne de rage des animaux terrestres depuis 2001. Le risque persiste avec l’importation illégale d’animaux de compagnie (chiens, chats) infectés par le virus de la rage. Il existe également la rage des chauve-souris, espèce animale protégée et potentiellement porteuse du virus.La rage humaine est exceptionnelle : c’est principalement une maladie d’importation avec une vingtaine de cas recensés depuis 1970.Le risque rabique existe en Guyane où arrivent des carnivores éventuellement infectés de pays voisins (Brésil, Surinam).La rage humaine est une maladie à déclaration obligatoire.L’OMS estime que 55 000 personnes décèdent de la rage dans le monde chaque année.
Epidémiologie
Vaccins
La rage est une zoonose virale causée par un virus neurotrope de la famille des Rhabdoviridae, du genre Lyssavirus, accidentellement transmissible à l’homme.
Rage
Dans la plupart des cas, la varicelle survient chez une personne immunocompétente. Le traitement repose alors sur des mesures symptomatiques, c’est à dire soulageant les symptômes :- Paracétamol en cas de fièvre- De la chlorhexidine aqueuse pour assécher les lésions- Des antihistaminiques pour réduire le prurit- Les ongles coupés courts et propres pour éviter les lésions de grattageDans les situations de varicelle grave ou de formes compliquées ou chez les patients à risque de complication, un traitement antiviral à base d’aciclovir en perfusion peut être proposé. La personne est alors hospitalisée et en isolement.
Traitements
Le plus souvent bénigne, la varicelle peut se compliquer (surinfections cutanées, complications neurologiques ou pulmonaires), en particulier chez les sujets immunodéprimés, les femmes enceintes et les nouveaux-nés.La fréquence de survenue de ces complications augmente avec l’âge chez les sujets immunocompétents. Il existe aussi un risque de fœtopathie et de varicelle néonatale quand une femme enceinte est infectée.
Complications
Deux vaccins monovalents contre la varicelle sont actuellement disponibles : Varivax® et Varilrix®.Dans les deux cas, il s’agit d’un vaccin vivant atténué.
La transmission du virus de la varicelle se fait par voie aérienne, par inhalation de particules virales émises par une personne malade ou par contact direct avec ses lésions cutanées. La contagiosité débute 2 à 4 jours avant le début de la maladie et se poursuit jusqu’au stade de croûte (en moyenne 5 à 7 jours après l’éruption).
Transmission
Les premiers signes cliniques sont une fièvre modérée jusqu’à 38°C puis une éruption maculopapulaire puis vésiculaire et prurigineuse. Les vésicules sèchent en quelques jours et se transforment en croûtes qui tombent au bout d’une semaine. Les lésions cutanées apparaissent par vagues successives aussi, des lésions de types différents cohabitent (papule/vésicule/croûte). Généralement elles apparaissent en premier sur le cuir chevelu, puis sur le tronc et les muqueuses. Ce sont ensuite les membres et le visage qui sont touchés.
Signes cliniques
La varicelle est une maladie bénigne de l’enfance mais très contagieuse. Chaque année, sont diagnostiqués en France près de 700 000 cas de varicelle responsables de 3 000 hospitalisations et de 20 décès (dont une très grande majorité de personnes de plus de 10 ans).L’immunité acquise après primo-infection est quasi définitive; 90 % de la population est immunisée avant l’âge de 10 ans.
Epidémiologie
Vaccins
Le VZV (Virus Varicelle Zona) est un virus de la famille des Herpesviridae. La varicelle est la primo-infection au virus VZV. Le virus persistant après l’infection à l'intérieur des ganglions nerveux, il est susceptible de se réactiver à l’occasion d’une baisse de l’immunité cellulaire, provoquant un zona.
Varicelle
Après 50 ans ou chez les personnes de moins de 50 ans mais à risque de douleurs post zostérienne, ou en cas de zona ophtalmique il est indiqué un traitement antiviral en comprimés par valaciclovir à débuter dans les 72heures qui suivent l’éruption.Chez les patients immunodéprimés, un traitement antiviral à base d’aciclovir en perfusion peut être proposé. La personne est alors hospitalisée et en isolement.
Traitements
Le VZV peut se transmettre par contact direct avec le liquide contenu dans les vésicules d’une personne ayant le zona et provoquer chez les personnes non immunisées, une varicelle.En présence de zona disséminé, le virus peut se transmettre par voie aérienne.
La complication la plus fréquente et la plus invalidante est l’apparition de douleurs qui peuvent persister plusieurs mois après la guérison de l’éruption : ce sont les "douleurs post-zostériennes", 80 % des algies post-zostériennes surviennent chez les patients de 50 ans et plus.D’autres complications, telles que encéphalite, méningite, vascularite, etc … peuvent survenir.
Complications
Seul le Shingrix® (vaccin inactivé) est désormais commercialisé en France (arrêt de commercialisation du vaccin vivant atténué Zostavax® à l’été 2024)
Transmission
L’éruption est identique à celle de la varicelle. Différentes topographies sont possibles, les plus fréquentes sont:- Zona thoracique (> de 50% des cas) : éruption douloureuse, unilatérale en hémi-ceinture, le long d’une racine nerveuse. Ces manifestations douloureuses sont désignées sous le terme de névralgies zostériennes aiguës. Elles peuvent être sévères et prolongées au point d’altérer la qualité de vie des patients.- Zona ophtalmique- Zona du ganglion géniculé
Signes cliniques
L’incidence augmente avec l’âge en raison de l’altération de l’immunité à médiation cellulaire. Le zona survient donc préférentiellement chez l’adulte de plus de 50 ans. Il est également plus fréquent chez la femme que chez l’homme.
Epidémiologie
Vaccins
Le zona est l’expression clinique de la réactivation du virus varicelle-zona (VZV). Après une varicelle, le virus gagne les ganglions des racines sensitives par voie neurogène ou hématogène. Il y persiste à l’état latent toute la vie. Au cours du zona, le ganglion sensitif est le siège d’une réplication virale entrainant une destruction des neurones et des cellules satellites; puis le virus migre jusqu’à la peau où il se réplique au niveau des kératinocytes et des cellules épithéliales produisant une éruption vésiculeuse de topographie radiculaire et unilatérale.
ZONA
Souvent, la leptospirose évolue de façon spontanément favorable et il existe de nombreuses formes se présentant par des signes pseudogrippauxLe traitement de référence de cette infection bactérienne repose cependant sur les antibiotiques. L’amoxicilline est le traitement de première intention. En cas d’allergie on peut utiliser la doxycycline.
Traitements
Le vaccin disponible en France est le vaccin inactivé SPIROLEPT®
Le réservoir animal (rongeurs en particulier), excrète dans ses urines les leptospires qui résistent longtemps dans les sols humides ou eaux douces. L’homme se contamine le plus souvent indirectement par contact de la peau lésée ou des muqueuses avec des eaux souillées.
Transmission
Incubation: la durée moyenne est de 10 jours.- la forme anictérique pseudo grippale: c’est la plus fréquente (80 %), elle associe fièvre élevée, myalgies, arthralgies et céphalées.- la forme ictérique pluri-viscérale: au 3ème jour du syndrome fébrile et algique,apparaissent des manifestations viscérales d’intensité variable et diversement associées (manifestations hépatiques, rénales, pulmonaires, neurologiques, etc….et des manifestations hémorragiques).Les formes anictériques sont d’évolution favorable, en revanche les formes ictériques sont grevées d’une létalité de 5 à 10 %.
Signes cliniques
Les conditions géographiques et climatiques des pays chauds et humides sont favorables à une survie prolongée des leptospires dans le milieu extérieur.Sur la période 2014-2016, près de 600 cas ont été recensés en métropole, soit le double de cas comparativement aux années précédentes.Dans les départements et territoires ultra-marins, l’incidence est de 10 à 70 fois plus élevée.Les cas sont le plus souvent associés à des activités de loisirs (baignade en eau douce, pêche, canyoning, etc…) et des activités professionnelles (égoutiers, vétérinaires, sapeur- pompiers, etc…).Depuis le 24 août 2023 la leptospirose fait l’objet d’une déclaration obligatoire.
Epidémiologie
Vaccins
La leptospirose est une zoonose due à des bactéries spiralées, les leptospires, dont il existe de très nombreuses espèces. Le sérogroupe le plus souvent responsable de forme sévère est Leptospira icterohaemorrhagiae.
Leptospirose
La prévention de la fièvre jaune par la vaccination est essentielle car une fois contractée, il n’y a pas de traitement spécifique.Il s’agit d’une maladie très grave. Il n’y a pas de traitement spécifique à la fièvre jaune. Seul un traitement des symptômes à l’hôpital améliore les chances de survie.
Traitements
Le vaccin commercialisé en France est le STAMARIL®. Il est administré uniquement dans les centres habilités à réaliser la vaccination anti amarile.
Le virus amaril est transmis à l’homme par la piqûre de moustiques appartenant aux genres Aedes et Haemagogus.
Transmission
La plupart des cas sont asymptomatiques.Dans le cas contraire, la maladie se manifeste par une forte fièvre, des frissons, des myalgies et des céphalées (syndrome pseudo-grippal).Dans les formes graves, au bout de 3 jours une rémission passagère précède l’apparition d’un syndrome hémorragique, de vomissements noirâtres (vomito negro) associés à un ictère (jaunisse qui donne son nom à la maladie), une insuffisance rénale et des troubles neurologiques. Dans ces formes, la létalité est de 20 à 60 %.
Signes cliniques
La maladie sévit dans les régions intertropicales d’Amérique et d’Afrique, là où la couverture vaccinale est faible. L’OMS estime chaque année à 200 000 le nombre de cas de fièvre jaune et à 30 000 le nombre de décès dus à cette maladie dans le monde.La fièvre jaune est aussi une maladie d’importation : des touristes non vaccinés peuvent en effet s’infecter en zone d’endémie et développer la maladie de retour de voyage.En Europe, plusieurs cas importés ont été rapportés diagnostiqués chez des voyageurs s’étant rendu en zone d’endémie sans être vaccinés, dont 7 cas en France, au cours du premier semestre 2018, chez des voyageurs de retour du Brésil.
Epidémiologie
Vaccins
La fièvre jaune est une zoonose due au virus amaril (famille des Flaviviridae).
Fièvre jaune
Il n’existe pas de traitement spécifique pour les formes simples mais des traitements symptomatiques, en particulier pour les douleurs parfois intenses. Des traitements antiviraux peuvent être envisagés dans des formes sévères.
Traitements
Une vaccination antivariolique dite de 3ème génération peut être proposée aux personnesidentifiées comme contacts à risque, aux groupes de personnes les plus exposées au virus ainsiqu’aux professionnels de santé exposés au risque sans mesure de protection individuelle.Ces vaccins ne sont pas commercialisés et font l’objet d’une procédure spécifique de distribution(vaccins Imvanex® et Jynneos®). De nombreux Cegidd (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage etde Diagnostic des IST -infections sexuellement transmissibles-) proposent cette vaccination.
La transmission entre humains (via un contact avec une personne infectée) peut se produire lors:-d’un contact étroit et direct avec les lésions cutanées (plaies, croûtes), les fluides corporels (sang, salive, sperme), ou les muqueuses (bouche, anus, orifices naturels produisant du mucus)-d’un contact avec des objets ou du linge contaminés par la personne malade
Transmission
L’infection par le Mpox peut provoquer une éruption vésiculeuse, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croûtes puis la cicatrisation.Des démangeaisons peuvent survenir. Les vésicules se concentrent plutôt sur le visage, dans la zone ano-génitale, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses buccale et génitale sont également concernées. L’éruption peut s’accompagner de fièvre, céphalées, myalgies et asthénie.La guérison se fait en 2 à 4 semaines.
Signes cliniques
Les épidémies de virus Mpox Clade 1 sont de fréquence croissante en Afrique depuis début 2023. Ce clade est différent de celui responsable de l’épidémie observée en Europe et notamment en France en 2022 (Clade 2), il est plus virulent et la létalité est plus élevée.Le 14 août 2024, l’OMS a déclaré que la recrudescence actuelle du Mpox sur le continent africain constituait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).Le Mpox est une maladie à déclaration obligatoire.
Epidémiologie
Vaccins
Le virus Mpox (anciennement Monkeypox et « variole du singe ») est une maladie infectieuse due à un orthopoxvirus.
Mpox
Autres moyens et outils de prévention
L’infection à VRS commence par une rhinite simple, qui évolue bien dans la plupart des cas. Le virus provoque une inflammation des parois des bronchioles et une augmentation des sécrétions responsables d’un phénomène d’obstruction.Chez les nourrissons et les enfants de moins de 2 ans, la toux peut devenir plus fréquente avec apparition d’une gêne respiratoire qui se traduit par une respiration rapide et sifflante : la bronchiolite. L'enfant peut alors avoir des difficultés à s'alimenter et à dormir. Il peut avoir de la fièvre. Des pauses respiratoires sont possibles. Dans la majorité des cas, la bronchiolite guérit spontanément au bout de 5 à 10 jours mais la toux peut persister pendant 2 à 4 semaines.Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, on sait maintenant que le VRS peut donner des infections graves. Il entraine une augmentation des hospitalisations, et une augmentation des décès chez les personnes âgées fragiles, en particulier avec des maladies chroniques.
Signes cliniques
La bronchiolite touche chaque année près de 30 % des nourrissons, soit environ 480 000 cas par an. Chaque année 2 à 3% des nourrissons de moins de 1 an sont hospitalisés pour une bronchiolite.En France, la bronchiolite à VRS est l’une des premières causes d’hospitalisation des nourrissons de moins d’un an durant la saison hivernale.
Epidémiologie
Chez le petit enfant la prise en charge de la bronchiolite peu grave vise à soigner les symptômes (nez bouché, toux sèche, fièvre). Le nez de l’enfant sera régulièrement nettoyé avec du sérum physiologique. En cas de forme plus grave, on pourra recommander l’usage d’un aérosol et des séances de kinésithérapie pour dégager les sécrétions accumulées dans les bronches. Dans les situations les plus graves, une hospitalisation s’avère nécessaire, parfois en centre de réanimation, pour le réhydrater par une perfusion et l’aider à respirer.
Traitements
Deux vaccins sont actuellement disponibles en France Abrysvo® et Arexvy®
C’est un virus très contagieux. La transmission est respiratoire par gouttelettes et également par contact direct avec une personne infectée ou par voie indirecte via des objets contaminés (tétines, jouet..)
Transmission
Vaccins
Le Virus Respiratoire Syncytial (VRS) est un virus qui est responsable des bronchiolites du nourrisson et qui peut également donner des pneumonies notamment chez les personnes âgées.Le virus respiratoire syncitial est un virus à ARN qui appartient à la famille des Paramyxoviridae, et au genre Orthopneumovirus
VRS
Il n’y a pas de traitement spécifique. Le nourrisson et le jeune enfant souffrant d’une gastro-entérite doivent avant tout boire des solutésde réhydratation orale. Ces solutés doivent être pris rapidement pouréviter la déshydratation due à la fièvre, à la diarrhée et aux vomissements.
Traitements
Deux vaccins sont disponibles:- Rotarix® vaccin monovalent par 2 doses: à 2 et à 3 mois.- RotaTeq® vaccin pentavalent par 3 doses à 2, 3 et 4 mois.Il s’agit de vaccins buvables, vivants atténués, NON INTERCHANGEABLES
Très contagieux, le rotavirus se transmet principalement par contact avec des selles de personnes malades, par les mains ou par les objets contaminés.
Transmission
L’infection par le rotavirus se manifeste le plus souvent par une diarrhée, desvomissements et de la fièvre. Parfois, elle peut ne pas donner de signes.Dans la plupart des cas, la maladie n’est pas grave et la guérison survient en quatre à sept jours. Dans certains cas, en particulier chez le nourrisson, la diarrhée et les vomissements peuvent entraîner une déshydratation aiguëdangereuse, qui peut nécessiter une hospitalisation.
Signes cliniques
En France, l’infection à rotavirus est responsable chaque année de près de 60 000consultations pour gastro-entérite aigue en médecine générale, et 20 000hospitalisations chez les enfants de moins de 3 ans. Les décès sont devenusexceptionnels. La gastro-entérite à rotavirus est plus fréquente en hiver dans lespays à température moyenne comme la France, où elle apparaît chaque année sousforme d’épidémie.
Epidémiologie
Vaccins
Le rotavirus est un virus responsable d'une part très importante des gastro-entérites aiguës, qui atteint en particulier les nourrissons et lesenfants de moins de 5 ans. Il existe une grande diversité de souches.
Rotavirus
La tuberculose doit être traitée avec des antibiotiques et peut être mortelle sans traitement.
Traitements
La vaccination avec le BCG (Bacille de Calmette-Guérin) est fortement recommandée pour les enfants exposés à un risque élevé de tuberculose dans leur entourage ou dans leur environnement.Elle est utilisée pour prévenir les formes sévères de tuberculose chez les enfants.
C’est une maladie transmissible par voie aérienne, à partir d'un malade ayant une forme respiratoire et particulièrement lorsqu’il tousse.
Transmission
Après la pénétration du bacille de Koch dans l'organisme, la période d'incubation, sans symptômes, est de 1 à 3 mois.Après l'incubation, la primo-infection tuberculeuse passe le plus souvent inaperçue ou se manifeste parfois par un peu de fièvre et une fatigue passagère.Ensuite, le bacille de Koch est présent dans l’organisme pendant plusieurs mois, voire plusieurs années sans manifestation. C'est la tuberculose latente. Il n'y a pas de symptômes.Puis, si le bacille se multiplie, la tuberculose se déclare : c'est la tuberculose maladie. Différentssymptômes apparaissent alors plus ou moins associés entre eux. Leur persistance pendant plus de 3 semaines doit alerter.La tuberculose pulmonaire est la plus fréquente et se manifeste par :• une fièvre traînante, avec souvent des sueurs nocturnes ;• une toux chronique avec des crachats épais, comportant parfois quelques filets de sang ;• un essoufflement ;• des douleurs dans la poitrine ;• un état de fatigue ;• une perte d’appétit, un amaigrissement.
Signes cliniques
En France, l’incidence moyenne est faible mais la Guyane, Mayotte et l’Île-de-France sontles régions les plus touchées. On compte 4000 à 5000 cas déclarés en France chaqueannée.C’est une maladie à déclaration obligatoire.
Epidémiologie
Vaccins
La tuberculose est une maladie infectieuse très contagieuse causéepar une bactérie, bacille de Koch (mycobactérie du complexe tuberculosis)
Tuberculose
Bravo !Un gros chapitre terminé...A bientôt pour la suite !
Prévention: différents outils sont disponibles
- Mesures générales de prévention de la diffusion du virus : mesures d’hygiène et mesures barrières.
- Deux médicaments sont actuellement disponibles afin de protéger les nourrissons des formes graves de bronchiolite :
- Vaccination des femmes enceintes afin de protéger les nouveau-nés après la naissance
- Vaccination des personnes âgées
-La vaccination contre les infections à Papillomavirus humains (HPV) est recommandée pour toutes les jeunes filles et les jeunes garçons âgés de 11 à 14 ans avec un rattrapage vaccinal de 15 à 19 ans révolus.- La vaccination est recommandée jusqu’à l’âge de 26 ans chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes.
Vaccination préventive humaine La vaccination pré-exposition est recommandée pour :
- Certaines professions (Chiroptérologues et personnes régulièrement exposées aux chauves-souris, personnels des services vétérinaires, personnels des laboratoires manipulant du matériel contaminé ou susceptible de l’être par le Lyssavirus de la rage.)
- Pour les voyageurs (y compris les enfants) devant effectuer un séjour prolongé dans des zones de forte enzootie canine, notamment à distance d’un accès aux soins (zones rurales d’Asie et d’Afrique).
Pour les personnes résidant en Guyane, la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire à partir de l’âge de 12 mois.Le vaccin contre la fièvre jaune étant un vaccin vivant atténué, il est par principe contre- indiqué chez les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.
La vaccination des nourrissons contre le rotavirus est recommandée pour tous les nourrissons dès l'âge de 6 semaines en prévention des gastroentérites dues aux infections à rotavirus.
En France, la vaccination généralisée contre la varicelle des enfants de plus de 12 mois n’est pas recommandée. Les recommandations actuelles de vaccination concernent les personnes sans antécédent de varicelle (ou dont l’histoire est douteuse), dans des circonstances particulières.