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Cours minimaliste
omar.kamara
Created on July 1, 2024
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Transcript
Bâtisseurs des récits
Le kit pédagogique interactif
C'est parti !
Introduction
Les Jeux Olympiques sont l'un de seuls moments mondial qui permet une connexion positive, inspirante et pleine d'émulations d'un monde dont la diversité est la principale richesse. Le projet Bâtisseurs des récits visent à créer un héritage à cet événement, en mettant à contribution la jeunesse et les athlètes dans sa construction. "Le récit de la fête est la moitié de la fête" dit un proverbe Tadjik et notre projet poursuit l'objectif de poursuivre cette grande fête planétaire. Dans ce kit pédagogique, nous vous proposons des outils pédagogiques qui permettront de créer des récits originaux et inspirants fait par les jeunes en toutes libertés
commencez
Le kit pédagogique va justement avoir comme fil rouge ces cinq grands objectifs qui nous permettrons à chaque fois de vous faire part des grandes étapes pédagogiques du projet et ce qui permettra la bonne facilitation
Le kit pédagogique poursuit les objectifs suivant:
Objectifs
- Accompagner les jeunes dans la création d'un récit
- Favoriser l'intelligence collective au sein des groupes
- Préparer les interviews des athlètes
- Réaliser un podcast.
- Réfléxivité et bilans.
Constuire mon podcast
Index
développer sa créativité par l'écriture
Ecriture d'un récit
Créer mon récit
Le voyage du héros
L'imagination est un muscle ! et comme tout muscle il faut le travailler, l'empêcher de rabougrir ! Dans cette première partie, nous proposons aux formateurs et formatrices de par ces premiers exercices de libérer
Start course
développer sa créativité par l'écriture
Introduction: what is a good story ?
The facilitator asks the young people three questions and records the key words from the discussion: - What makes a good story? -What makes a bad story? He/she asks the participants to list all the elements that he/she classifies in one of two categories: element of a good story/ingredient of a bad story.
L’histoire à l’envers
La facilitatrice/le facilitateur propose aux participants de choisir un texte parmi la sélection de ceux proposés. Les participants vont devoir adopter le point de vue d'un personnage secondaire et raconter l’histoire ainsi. Pour cela quelques conseils: -Les participants peuvent se garder le rôle de narrateur si cela facilite l’écriture -Il est très important de suivre le fil rouge de l’histoire et de broder autour la perception du personnage, le but n’est pas ici de lui créer une nouvelle histoire -Ils doivent imaginer ce que le personnage voit, dit, entend.
What if ?
Chaque participant va pouvoir soit reprendre son texte initial utilisé lors du 1er exercice ou en choisir un autre. L’exercice est un classique des ateliers d’écriture soit de créer une suite à une histoire déjà existante mais cette fois-ci les participants vont avoir quelques contraintes qu’ils vont devoir piocher. celles-ci sont: -ajouter un élément totalement anachronique dans l’histoire -Créer la suite dans un univers totalement différents -ajouter 2 nouveaux personnages totalement originaux à l’histoire -la fin de l’histoire se passe dans le Loire-et-Chère -les personnages apprennent au milieu de celle-ci que le président dissout l’assemblée -le personnage plaque tout pour vivre une nouvelle vocation
Les participants vont avoir le choix soit de résumer certains articles de presse pour en dégager l’essence de manière ironique soit de reprendre les nouvelles de Félix Fénéon et en écrire une histoire plus longue sous format de nouvelles en se demandant à chaque fois: POURQUOI ?
“Par un jeu savant de démissions, le maire et les conseillers municipaux de Brive retardent la construction des écoles.” “Les jeux de l’amour à Béziers : Corniod, qui avait vécu sept ans avec Rosalie Petit, l’a percée de deux balles et s’est poignardé.” "Tenez, je ne vous gênerai plus!" a dit M. Sormet, de Vincennes, à sa femme et à l'amant de celle-ci, et il se brûla la cervelle. “ “Louis Tiratoïvsky a mortellement blessé, à Aubervilliers, Mme Brécourt, et s'est suicidé. L'amour.” “Jules Marty, courtier en mercerie, 56 ans, et sa femme, 38 ans, se sont asphyxiés à Saint-Ouen. La misère." ” Mal en prit à Renaud de se hasarder à portée de fusil du professeur Thalamas, qui chassait à Gambais. A cette heure, il agonise.” “On était en gare de Vélizy, mais le train roulait encore. L'impatiente Mme Gieger s'est cassé les jambes”
La facilitatrice/le facilitateur introduit l’exercice le plus difficile, les participants vont découvrir Félix Fénéon un fantasque critique littéraire, écrivain et dramaturge qui a développé l’art original de créer des nouvelles en trois lignes. La facilitatrice/le facilitateur rappelle les règles d’une nouvelle soit une histoire courte qui se concentre autour d’un seul événement qui met beaucoup d’intensité sur le déroulement du récit, une fin ouverte sans morale apparente. exemple de nao-nouvelles de Félix Fénéon:
dérouler les nouvelles en trois lignes
it's up to you!
The facilitator suggests a creative exercise to the learners. They are divided into three groups of four (or five groups of three if there are fifteen people). Each group works together to write a short original story based on the elements given: The quest: the subject of the story, the hero's goal (blue post-it note) The hero/heroine: the protagonist (yellow post-it note) The allies: the reinforcements helping the hero to achieve his or her goal (orange post-it note) The tools: the hero's skills and strengths (green post-it notes) Obstacles/antagonists: the difficulties encountered (white post-it notes) Constraint: the story must not last more than three minutes. Translated
Modules 1: écriture d'un récit
introduction au storytelling
Un 1er atelier pour apprendre aux apprenants les bases de la création d'une histoire et découvrir les outils qui seront utilisées lors du projet
écrire mon récit inspirant
Un atelier pour accompagner les élèves dans la création d'un récit inspirant qui a pour héroïne/héros eux-mêmes ou l'un de leurs proches.
Module 1: introduction au storytelling
La première partie du parcours pédagogique, va consister à accompagner les jeunes sur trois grands objectifs:
- faire découvrir aux apprenants les techniques de bases de la créations narratives
- Engager les apprenants dans le projet en les rendant proactifs
- préparer la future écriture des récits
le matos
- affiche A3
- stylos
10 minutes- La facilitatrice/le facilitateur pose aux jeunes trois questions et notent les mots clés de l’échange : - Qu’est-ce qui fait une bonne histoire ? - Qu’est-ce qui fait une mauvaise histoire? - Avez-vous un souvenir qui vous rend fier qu’il s'agisse de vous ou d’un proche ? La facilitatrice/le facilitateur introduit le but des ateliers : l’interview des athlètes réfugiés mais aussi une histoire qui les mettra en scène. La facilitatrice/le facilitateur rassure les apprenants sur le fait que les quatre 1ers ateliers serviront à les préparer aux interviews et l’enregistrement de leur histoire sous formats de podcasts. Les séquences qui suivront serviront à stimuler leur créativité et à préparer les récits de chacun
10 minutes- Le groupe va collectivement fixer dix règles de fonctionnement pour le futur atelier, règles qui seront affichées à chaque début d’atelier. La facilitatrice/le facilitateur peut donner une règle mais doit laisser les apprenants définir la majorité sous peine de créer un rapport descendant et déséquilibré qui ne fait plus d’elle/de lui le garant du cadre mais son initiateur·trice.
1/4:
Introduction: question d’émergence
Rules are rules
Obstacles: difficulties encountered (white post-it notes)
Les outils : les compétences, les forces du héros (post-it verts)
Les alliés : les renforts aidant l'héroïne/le héros à atteindre son objectif (post-it orange)
Le héros / l’héroïne : le/la protagoniste (post-it jaune)
La quête : le sujet du récit, le but du héros (post-it bleu)
le matos
- post-it jaunes, bleus, verts, oranges, blanches
- stylos/ crayons
Le storytelling, comment ça marche ?
2/4:
Cet étape va consister à accompagner les apprenants à réfléchir sur les composantes classiques d'une histoire.La facilitatrice/le facilitateur propose aux apprenants un exercice créatif. Ils sont divisés en trois groupes de quatre (ou cinq groupes de trois si quinze personnes). Chaque groupe collabore pour écrire une petite histoire originale en s’appuyant sur les éléments donnés :
Vidéo à ajouter
Le voyage du héros
Pour réaliser ce travail, les apprenants peuvent s’appuyer sur une roue scénaristique vide. Après 20 minutes d’exercice, les apprenants partagent leurs “découpages” au reste du groupe. La facilitatrice/le facilitateur conclut la séquence en précisant que le but sera pour les apprenants de créer un scénario de leurs propres histoires en s’appuyant sur les douze étapes, qui consistera à se poser à soi-même douze questions sur sa propre histoire.
La facilitatrice/le facilitateur introduit la frise du voyage du héros, qui va aider les apprenants à construire leur histoire, et leurs guides d’interview respectifs. Il donne l’exemple de trois histoires issues de la pop culture, divisées avec la logique des 6/12 étapes . Lors de cette partie, la facilitatrice/le facilitateur va proposer quatre à cinq reportages de sportifs sous format court, qui se prêterait à un découpage retrospectif du parcours de l'athlète.
le matos
- frise voyage du héros
- vidéos reportages athlètes
- stylos/ crayons
le matos
- affiche A3
- stylos
Mon histoire partie 1
À partir des réponses de la dernière question, les apprenants vont réfléchir sur le sujet qu’ils souhaitent partager par podcast en réfléchissant à un sujet : - dont ils sont fiers (qui concerne ou l’une des personnes qui admirent ou l’un.e de leurs proches) - dont l’histoire connaît des rebondissements (prendre le temps d’expliquer ce qu’on entend par “rebondissement”, soit des étapes dans l’histoire). Cette étape va être un pivot pour le futur atelier. Entant que formateur/trice votre objectif doit être à ce moment qu'au moins chaque japprenants ait pu trouver l'histoire qu'il racontera et qui en sera la/le protagoniste. Vous devez être particulièrement vigileant
Cette première partie, visait à accompagner les apprenants dans la reflexion sur le sujet de l'histoire qu'ils raconteront. Afin de faciliter la progression pédagogique des apprenants, l'atelier vise à accompagner la quête de cette histoire tout en faisant découvrir les outils pédagogiques qui serviront aux futurs ateliers lors de la création de l'histoire et du guide d'interview; On vous en dit plus dans la vidéo !
Conclusions
Module 2. Créer mon récit
Ce deuxième atelier aura pour objectif de réaliser l'une des étapes décisives du projet, soit d'écrire les récits des apprenants. Les textes qui seront écrit auront alors comme objectif de servir d'appuie sur la réalisation des podcasts.
le matos
- enceinte
- frise "voyage du héros"
- feuilles A4
- stylos
Ice breaker : trouver la rime-5 minutes
5 minutes-Le facilitateur/ la facilitatrice propose aux participants un jeu de reconnaissance, il/elle joue une musique ou affiche la phrase d’une chanson/d’une poésie à l’écran. Chaque participant muni de post-it a 30 secondes pour trouver le mot avec la meilleure rime riche.
10 minutes-Le facilitateur/ la facilitatrice reprend avec les apprenants les éléments vus lors du premier atelier, soit leur puzzle d’histoire (ingrédient du storytelling) et le fil rouge (voyage du héros). Le facilitateur/ la facilitatrice demande au groupe de rédiger sous le format d'une phrase simple, l’histoire qu’il souhaite raconter et ceux qu'ils souhaitent qu'on retiennent d’elle. Il faut lors de cette étape aider les apprenants à bien affiner leur histoire en l'inscrivant dans le réel, les apprenants peuvent utiliser leur imagination pour améliorer la forme mais pas sur le fond.
trouver mon histoire inspirante 1/2-10 minutes
le matos
- feuilles A4
- stylos
Les apprenants peuvent pour booster leurs imaginations sur la forme, peuvent aussi utiliser des techniques issues du surrealisme tel que l'écriture automatique ou la surréalisation
Le voyage du héros ne doit pas être un carcan, les apprenants peuvent s'ils le souhaitent ne pas suivre l'ordre classique d'une histoire, en démarrant par exemple l'élément décisif de l'histoire sans en donner la conclusion
Les apprenants peuvent se servir du voyage du héros mais aussi des éléments classiques du conte tel que la formule "il était une fois etc." par la création de moment de suspens au sein de l'histoire
Il peut être frustrant pour les jeunes apprenants de devoir se limiter aux éléments de l'un de leur souvenir pour la rédaction de leurs récits. Pour réduire cette frustration, il convient d'orienter ce besoin d'utiliser leur imagination sur la forme plutôt sur le fond. Comment faire ?
Comment utiliser son imagniation en racontant une histoire réelle 2/2
Les mains dans le cambouis < les mains dans l’encre
Sur des post-its, les apprenants reproduisent l’exercice réalisé lors de l’atelier numéro un, mais cette fois-ci ils devront décrire leur propre histoire : La quête : le sujet du récit, (post-it bleu) Le héros/ l’héroïne : le protagoniste : eux ? quelqu’un d’autre ? (post-it jaune) Les alliés : les renforts aidant le·la héros·oïne à atteindre son objectif (post-it orange) Les outils : les compétences, les forces du héros (post-it verts) Les obstacles/l'antagoniste : les difficultés rencontrées (post-it blanc) Ces éléments étant bien définis, chaque apprenant, à partir des conseils de l’interview et de du puzzle d’histoire et du brouillon défini par le voyage du héros de l’atelier précédent va définir son histoire permettant .
le matos
- affiche A3
- stylos
Le cadre: Le meilleur moyen de faciliter les échanges est de les réaliser dans un lieu différent de la salle de classe. Idéalement cela pourrait avoir lieu "vert" soit dans un parc ou au minimum en extérieur. Ce nouvel environnement
Vidéo à ajouter
Cette partie va servir à favoriser l'intelligence collective et la cohésion de groupe. Le groupe sort de la salle de classe et est divisé en binôme. Pendant une petite promenade, chacun va devoir raconter son histoire durant 3 minutes à son binôme qui n’a durant ce temps pas le droit d’interrompre son partenaire.À la suite de ce partage, c’est maintenant la personne muette qui fait son retour (seulement sur la forme) sur plusieurs points : - ce qui fonctionne bien dans la manière de raconter l’histoire - ce qui peut-être amélioré Une fois ce retour fait (durant maximum 3 min), les rôles sont échangés. L’activité de marche va permettre à la fois de redynamiser le groupe en quittant le cadre de la classe, mais aussi de mettre le corps en mouvement et de permettre une meilleure oxygénation, la marche permettant à la fois une meilleure mémorisation et l’attention dans l’écoute.
Aristote avait raison : L’écoute
le matos
- feuilles A4
- stylos
Le dénouement-15 minutes
terminer, les apprenants vont devoir réfléchir à la meilleure conclusion de leurs futurs récits. Pour cela, ils vont devoir trouver un dénouement et une phrase marquante (exemple du poème de Kipling). Les apprenants s’appuieront sur deux techniques : - le retour à soi : créer à partir de l’étape 12, deux à trois phrases qui décrivent les effets sur soi de cette histoire - la punchline finale : créer une phrase marquante, courte et qui sera retenue par l’auditoire. La phrase doit être courte, transmettre l'esprit du texte (est-ce que mon histoire est solennelle ? humoristique ? motivante ? etc. ? La dernière phrase doit avoir le même ton) Le facilitateur/ la facilitatrice peut pour cela s’appuyer sur plusieurs exemples permettant d’illustrer des fins appréciables.
Le facilitateur/ la facilitatrice propose aux apprenants de revenir sur la thématique qu’ils ont choisie pour leurs textes (humoristique, motivant, dramatique), sur ce qu’ils ont réussi dans l’exercice et quels ont été les éléments bloquants, afin que le reste du groupe puisse apporter des conseils ou solutions. Le facilitateur/ la facilitatrice conclut en annonçant que l’atelier 3 permettra aussi de présenter au reste du groupe leurs écrits.
conclusion
Cette partie du parcours pédagogique va être destinée à la construction d'un guide d'entretien dans l'optique de rencontre avec des athlètes qui pourront répondre à leurs questions.
Atelier 3: The hero's journey
Dans sa version classique, le parcours pédagogique prévoit un podcast fusionnant à la fois avec les récits des apprenants et des interviews d'athlètes qui devront mettre en parallèle. Cela peut paraître délicat quand on pense au rendu final d'un tel enregistrement. Comment faire ?:
- Tout d'abord les facilitateurs vont devoir être attentif aux orientations des récits des apprenants et celle des interviews. Pour cela bien leurs préciser que les deux histoires devront être raccord et pour cela ils peuvent et peut-être avoir comme repère la frise du "voyage du héros".
- Pour y arriver les apprenants peuvent reprendre leurs récits en se demandant quelles questions ils se poseraient pour arriver aux "réponses" données dans le récit
- Les facilitateurs peut essayer de créer des binômes dont les récits sont proches dans leurs constructions ou thématiques, pour que ce duo de futurs intervieweurs crée ensemble un guide d'interviews qui suit la logique de leurs récits. La création de ces binômes avec l'appuie des consignes va permettre de "contraindre" les apprenants à suivre le fil rouge de leurs histoires par veille mutuelle de chacun vis à vis de l'autre.
Objectif création podcast
comment orienter les interviews dans l'optique des futurs podcasts ?
Brise glace: les enchères-10 min
La facilitatrice/le facilitateur propose un jeu appelé “le grand bluff”. Les apprenants sont divisés en deux groupes égaux. La facilitatrice/le facilitateur lance une thématique (pays d’europe, joueurs de baskets, peintres) sur laquelle les participants vont enchérir. Un premier groupe annonce un chiffre, le second groupe peut soit surenchérir soit se “coucher”. ce renchérissement continue jusqu’à que l’une des équipes se couche. Dans ce cas l’équipe encore en jeu va devoir donner autant d’exemples que le chiffre annoncé. Si elle y arrive en 1min elle remporte 2 points, dans le cas contraire l’équipe adverse gagne 1 point.
le matos
- feuilles A4
- stylos
contre
Pour
Introduction : la question d’émergence-le débat mouvant-15 min
Deux repères sont placés de part et d’autre de la salle. La facilitatrice/le facilitateur pose une première affirmation “Tout le monde est intéressant”. Les apprenants se placent à gauche s’ils sont d’accord, à droite s’ils ne le sont pas, au centre s’ils sont nuancés. La facilitatrice/le facilitateur donne une seconde affirmation “Une histoire mal racontée peut transformer une histoire géniale en une histoire banale”. Les apprenants peuvent une nouvelle fois se placer. Pour terminer l’exercice, La facilitatrice/le facilitateur pose la question “Tout le monde peut raconter une bonne histoire”.
le matos
- feuilles A4
- stylos
Les apprenants reprennent le récit qu’ils ont créé lors des ateliers précédents. La facilitatrice/le facilitateur demande au groupe d’identifier le ton choisi par les apprenants dans leurs récits. La facilitatrice/le facilitateur va alors créer des binômes selon les affinités de récits. Chaque binôme peut alors échanger en présentant son histoire. La facilitatrice/le facilitateur, va aussi à ce moment présenter à chaque binôme, les athlètes qu’ils vont pouvoir interviewer. Il profite de ce moment pour présenter l’organisation récit/interview qui va consister à créer un lien entre sa propre histoire et celle des athlètes qui sera raconté avec l’interview.
La jonction-15 min
le matos
- feuilles A4
- stylos
Retour vers le voyage du héros-les boring questions-20 min
Vidéo à ajouter
La facilitatrice/le facilitateur propose de reprendre le voyage du héros utilisé lors des ateliers précédents. À partir de chaque étape, les apprenants vont devoir créer les questions évidentes de chaque étape. Exemples : - Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce sport ? - Comment l'avez-vous découvert ? - Quel mentor vous a permis d’évoluer dans ce sport ? - Qu’est-ce qui vous a fait croire en vos chances de devenir un athlète ? - Qui étaient vos meilleurs coéquipiers ? - … Attention à ne pas donner trop d’exemples de questions pour ne pas brider le travail de recherche des apprenants.
Les apprenants reprennent les questions qu’ils ont identifiées et essayent de les rendre originales, afin d’obtenir des anecdotes. Pour cela ils vont devoir : - Garder le fil rouge des questions - Trouver des questions plus sur le détail que le général - Trouver des questions qui permettent de puiser dans les souvenirs des athlètes - Ne pas poser des questions aux réponses fermées (oui/non) Exemples : - Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce sport ?/ Pourriez-vous nous parler du premier jour où vous avez testé votre sport ? - Qui étaient vos meilleurs coéquipiers ? / Est-ce que vous avez le souvenir d’un coéquipier qui, plus jeune, vous aidait à être plus performant ? - Comment êtes-vous devenu un athlète ? / Vous souvenez-vous du match décisif dans votre enfance qui vous a fait dire “je vais devenir un athlète” ? - Qu’est-ce qui vous motive de nouveau après une difficulté ? / Après votre pire défaite, comment vous êtes-vous remis d'aplomb ?
Mon guide d’interview original-20 min
Chaque binôme partage au reste du groupe ses futures questions, pour cela il faudra : donner succinctement la thématique de son histoire personnelle présenter l’athlète qu’ils vont interviewer présenter les questions qu’ils poseront lors de l’interview Pour conclure: Cette partie du parcours pédagogique visait à entamer le travail de préparation des guides d'interviews. La facilitatrice/le facilitateur doit être à cette étape vigileant sur ses ambitions pédagogiques. En effet, l'atelier ne vise qu'à préparer les questions, à entamer les réflexions et les premières rédactions des questions, qui doivent être affinées seulement dans un second temps. Si des apprenants ont pu réaliser ce travail en un seul atelier, l'impératif de dynamique de grouper doit pousser la facilitatrice/la facilitateur à impliquer ces apprenants en avance à être aide aux autres apprenants. Comment ? Nous le préciserons sur le prochain atelier.
partage & conclusion
Atelier 4: Build my podcast
Créer un podcast pourquoi ?
Le projet explore plusieurs formes d'expressions: -L'écrit, avec la réalisation de récits et si le projet le comprend, les interviews d'athlètes -l'image, avec un projet d'illustration autour de la photo -et enfin le son, par la réalisation de podcast. Ce podcast est une alliance entre le récit rédigé par les apprenants et mis en paralllèle avec les interviews des athlètes. Si ces interviews n'ont pas été réalisés, les podcasts peuvent tout de même être lancé en s'appuyant sur les seuls récits inspirants. Pourquoi le podcast ? l'enregistrement sonore permet aux apprenants d'explorer Dans cette partie du kit pédagogique nous prendre les deux scénarii, en pensant au mixage des deux histoires.
Les podcasts seront collectifs, les classes les réalisants étant divisés en plusieurs groupes de 3 à quatre personnes pour un athlète. Chacun pouvant leur poser 3 à 4 questions. Cette disposition permettra de faciliter la réaltion des podcasts. Pour la 1ére version réalisée par le LPI, l'interview se réalisée en trois parties: -l'interview des athlètes via un dictaphone où autre appareil d'enregistrement -la réalisation de podcasts avec le partage des souvenirs des jeunes. Ces podcasts mixent leurs interventions qui ne font que trois minutes pour chacun. -Une session de mixage réalisée ou par les jeunes eux-même grace à un atelier dédié, en utilisant des logiciels de montage simple pour favoriser l'implication des jeunes. Le but final est de produire des podcasts d'une durée maximale de 20 minutes, mixant à la fois les interventions des jeunes et les interviews. Une autre possibilité serait de créer deux types de podcasts: certains destinés seulement aux souvenirs des jeunes et les autres aux interviews, cependant cela peut rendre les créations moins efficientes lors des écoutes.
Créer un podcast-comment faire ? 2/3
- Un entraînement à la prise de parole spécifique doit être réalisé.
- Les facilitateurs doivent avoir un rôle d'encadrant du format sans avoir une influence sur les textes proposés lors des podcasts (en s'assurant que ceux-ci sont bien dans la thématique et ne contiennent pas de grossièreté)
- Une optimisation du temps hors studio doit être utilisé pour travailler d'autres aspects du projet
Le mixage des podcasts sera primordial pour le rendu final et les jeunes peuvent être actrices et acteurs de celui-ci avec l'impératif d'être formé et guidé dans la réalisation d'un bon podcast, pour cela:
Le mixage des podcasts
Le préalable: Le cadre d'un studio étant assez limité, nous conseillons de ne pas permettre que l'ensemble des participants y soient tous en même temps, mais seulement celles et ceux amenés à y enregistrer. Il convient donc de proposer aux autres participants de pouvoir non pas attendre que leur tours viennent. Pour cela, nous avons fait le choix de faire la proposition d'ateliers, embrassant les thématiques traitées . Pour cela, il faudra: -Minimum deux facilitateurs/tices -un espace permettant d'accueillir les jeunes ne passant pas encore en studio -Des activités en lien avec le projet Bâtisseurs de récits Dans ce cadre, avec pour méthode pédagogique, la méthode Montesori, nous avons pu proposer plusieurs mini ateliers destinés à la fois à préparer les participants au studio mais aussi aux prochains ateliers d'interviews
Hors du studio : nourrir l'imaginaire & entamer les travaux sur la préparation des questions
Course completed!
Les exemples: voici un exemple de comment les jeunes peuvent faire preuve d'imagnation en uilisant une structuration différente, des éléments de conte et des éléments surrealistes
La 2éme histoire: avec forme
la 1ére histoire sans forme
Je me rappelle, moi médaille au cou dans mon lit qui n'arrive pas à trouver le sommeil car demain j'allais raconter aux copains ce que je vous racontes: Imaginez, un garçpn qui de ses 5 ans à mes douze ans a joué à faire rebondir une sphère orange et à l'envoyer dans un panier. Ce garçon n'était jamais allé très loin dans les tournois et là pour la première fois ce dernier week-end tout à changer. Tout à mal commencé, le premier match s'est soldé par une défaite, mais le coach, celui que tous les joueurs voulaient rendre fier nous a encore motivé. les victoires se sont enchaînés, dans la joie et le beau jeu. En demie-finale c'est la consécration, mes mains ont envoyé le ballon parfaitement dans le panier: BOUM trente point. En finale l'adversité était difficile on a failli perdre ça s'est joué à peu mais même blessé le garçon a continué à suipporter ses coéquipiers qui géniaux ont gagné. Ce garçon c'était moi et encore aujourd'hui je suis fier de notre détermination, notre joie de jouer et notre motivation.
Quand j'avais douze ans, j'ai joué avec une bande d'amis un tournois de basket-ball. J'avais découvert ce sport quand j'avais cinq ans et ce tournoi était la consécration de tous que j'avais appris avec mon coach. On a perdu notre premier match, mais ensuite on a gagné les suivants. En demi-finale j'ai même marqué trentes points. En finale, cela a duré longtemps puisque nous sommes allé jusqu'en prolongation mais malheureusement je me suis blessé alors que j'avais réussi à marquer vingt-deux points. Mon équipe a quand même gagné et j'ai eu ma première medaille. En retournant à l'école j'étais tellement fier.
Les exemples: voici un exemple de comment les jeunes peuvent faire preuve d'imagnation en uilisant une structuration différente, des éléments de conte et des éléments surrealistes
La 2éme histoire: avec forme
la 1ére histoire sans forme
Je me rappelle, moi médaille au cou dans mon lit qui n'arrive pas à trouver le sommeil car demain j'allais raconter aux copains ce que je vous racontes: Imaginez, un garçpn qui de ses 5 ans à mes douze ans a joué à faire rebondir une sphère orange et à l'envoyer dans un panier. Ce garçon n'était jamais allé très loin dans les tournois et là pour la première fois ce dernier week-end tout à changer. Tout à mal commencé, le premier match s'est soldé par une défaite, mais le coach, celui que tous les joueurs voulaient rendre fier nous a encore motivé. les victoires se sont enchaînés, dans la joie et le beau jeu. En demie-finale c'est la consécration, mes mains ont envoyé le ballon parfaitement dans le panier: BOUM trente point. En finale l'adversité était difficile on a failli perdre ça s'est joué à peu mais même blessé le garçon a continué à suipporter ses coéquipiers qui géniaux ont gagné. Ce garçon c'était moi et encore aujourd'hui je suis fier de notre détermination, notre joie de jouer et notre motivation.
Quand j'avais douze ans, j'ai joué avec une bande d'amis un tournois de basket-ball. J'avais découvert ce sport quand j'avais cinq ans et ce tournoi était la consécration de tous que j'avais appris avec mon coach. On a perdu notre premier match, mais ensuite on a gagné les suivants. En demi-finale j'ai même marqué trentes points. En finale, cela a duré longtemps puisque nous sommes allé jusqu'en prolongation mais malheureusement je me suis blessé alors que j'avais réussi à marquer vingt-deux points. Mon équipe a quand même gagné et j'ai eu ma première medaille. En retournant à l'école j'étais tellement fier.
exemple de voyage du héros
Le voyage du héros ou le monomythe
Ce concept par Joseph Campbell, représente la base de la narratologie qui relie tous les mythes, contes et histoires autours d'un voyage initiatique d'un héros vers une meilleure compréhension de soi.
exemple de voyage du héros
Le voyage du héros ou le monomythe
Ce concept par Joseph Campbell, représente la base de la narratologie qui relie tous les mythes, contes et histoires autours d'un voyage initiatique d'un héros vers une meilleure compréhension de soi.