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Synthèse Les scénarii de développement Principes d’aménagement & cadrage des règles associées Trajectoire ZAN

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

PRÉAMBULE

2 -TROIS SCÉNARIOS DE DEVELOPPEMENT

4- SYNTHÈSE DE LA TRAJECTOIRE ZAN

DÉFI 5 - Mettre en oeuvre l'autonomie énergétique & l'économie circulaire

DÉFI 4 - Assurer l'accès aux ressoruces vitales

DÉFI 3 - Être un territoire de production

DÉFI 2 - Se Nourrir en local

DÉFI 1 - Habiter La Réunion

3 - PRINCIPES D'AMÉNAGEMENT & REGLÈS ASSOCIÉES

2 -TROIS SCÉNARIOS DE DEVELOPPEMENT

1 - RAPPEL DES ORIENTATIONS FONDAMENTALES

SOMMAIRE

Les orientations fondamentales sont déclinées en orientations générales et thématiques, qui servent de repères pour définir les principes d’aménagement* du SAR. Les principes d’aménagement :

  • Sont les transpositions d’aménagement, qui s’attachent à préciser comment mettre en œuvre et atteindre les objectifs fixés par les orientations fondamentales et le scénario de développement préconisé.
  • Fondent le socle de la cartographie de destination et usages du foncier régional, dans leur dimension de territorialisation.
  • Posent le cadre sur lesquels les règles doivent prendre appui en s’attachant aux modalités d’application notamment vis-à-vis des documents d’urbanisme (DU) infra (SCOT/PLU).
Il est ainsi décliné par principe, un volet Directive, qui préfigure d’une part, les prescriptions sur lequel le fascicule des règles sera établi, et le cas échéant traite d’autre part, de l’utilisation ou l’organisation des ressources foncières associées. Pour chaque principe d’aménagement, un rappel des considérants a été posé pour mise en perspective des priorités auxquelles le principe doit répondre, parfois illustrés de cartes ou tableaux de territorialisation lorsque les données d’entrées le permettent par territoire de SCOT.

Une démarche intéractive et co-construite d'établissement des règles

* Les principes d’aménagement se déclinent sur la base du scénario préconisé, par orientation fondamentale et donc par défi. Ils intègrent les orientations et principes des chapitres individualisés SRCE et SMVM, et ils posent une partie des hypothèses du SRCAE.

Pour rappel, le fascicule des règles constitue la deuxième partie du Schéma d’Aménagement Régionale (SAR) et récapitule les règles édictées par le schéma pour mettre en oeuvre les orientations et principes d'aménagementOn peut distinguer la règle de la recommandation : Les règles ont vocation à contribuer à l’atteinte des objectifs par des dispositions auxquelles les SCoT/PLU doivent être compatibles. Les règles sont déclinées à partir :

  • des directives associées aux Principes d’Aménagement;
  • des prescriptions du SMVM et des trames du SRCE;
  • ainsi que des attendus du SRCAE sur les modalités de prise en compte de l’adaptation dans les principes d’aménagement du SAR
La recommandation est un conseil / une aide à la réflexion pour l'élaboration des SCOT et PLU.

L’orientation fondamentale est une ligne directrice qui définit les objectifs et les priorités d’un SAR. Les orientations fondamentales du SAR sont articulées autour d’une matrice qui croise :

  • Les 5 grands défis face auxquels La Réunion se trouve confrontée : Habiter décemment La Réunion du Million d’habitant, Se nourrir en lokal, Redevenir un Territoire productif, Garantir l’accès et la préservation de nos ressources, Assurer l’autonomie Energétique et l’Economie circulaire.
  • Les trois objectifs d’aménagement visant à répondre au triple enjeu de rééquilibrage, de regain du patrimoine identitaire de La Réunion et de déclinaison opérationnelle de la Loi Climat Résilience : Harmoniser le Développement du Territoire, Valoriser les spécificités, Ménager les Ressources.

PREAMBULE

Auto-production

Production d'ENR locales

Réseaux

Littoral

Forêts & espaces naturels

Ressource eau

Economie bleue

Aéroports et ports

Armature économique

Densification

Trajectoire ZAN et foncier

Armature rurale

Friches agricoles

SOUTENIR LA MAÎTRISE ETL’AUTO-PRODUCTIONÉNERGÉTIQUEAINSI QUE LA GESTION DESDÉCHETS

Armature territoriale

Logement

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

GARANTIR L’ACCÈS AUX RESSOURCES ET DÉVELOPPERUNE ÉCONOMIE DURABLE

ANTICIPER ET GÉRER LES VULNERABILITÉS ET LES RISQUES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

GARANTIR UN ACCÈS PÉRENNE ÉQUITABLE ET À COÛT MAITRISÉÀ L’ENERGIE POUR L’ENSEMBLEDE LA POPULATION RÉUNIONNAISE

OPTIMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEURET VALORISER NOS SPECIFICITÉSET SOUTENIR LES FILIÈRESD’AVENIR

RÉGÉNÉRER, CULTIVER ET VALORISER LA BIODIVERSITÉ

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

GARANTIR L’ACCÈSÀ LA RESSOURCE EN EAU ET L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

GARANTIR UN ACCÈS ÉQUITABLE AUX RESSOURCES ET EN COHÉRENCE AVEC L’ARMATURE TERRITORIALE

« RURALISER » LE TERRITOIRE : INSCRIRE LES TERRITOIRES RURAUX ET LES HAUTSAU CŒUR DES DYNAMIQUES DEDÉVELOPPEMENT

PROTÉGER LES SURFACES AGRICOLES UTILES ET RECONQUERIR CELLES À FORTE VALEUR AGRONOMIQUE

GARANTIR LA SOBRIÉTÉFONCIÈRE & ÉNERGETIQUEDU MODE D’HABITER

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D’HABITER DE LA RÉUNION ETLE BIEN VIVRE ENSEMBLE

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

Gestion des déchets

Plan hydrogène vert

Milieux aquatiques

Biodiversité

Energie pilotée

Ressource matériau

Economie durable

Accès à la ressource en eau

Pôles d'expertises territoriaux

Diversification économique

Armature logistique

Logistique agricole

Climat & sobriété

Culture et architecture Créole

Consom-mation transport routier

Services

Déploiement des filières ERP

Management des risques

5 DÉFIS

Energies marines

Habiter décemment La Réunion

Paysage - trame verte & bleue

Autres ressources

Se nourrir en local

Être un territoire de production

Biens communs

Mobilités profession-nelles

Tourisme

Assurer l’accès aux ressources vitales

Transition écologique

Mettre en œuvre l'autonomie énergétique & l'économie circulaire

Foncier agricole

Bâti et équipements agricoles

1 - RAPPEL DES ORIENTATIONS FONDAMENTALES

Transport

Mobilités

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

VALORISER LES SPÉCIFICITÉS

Santé & publics vulnérables

MÉNAGER LES RESSOURCES

HARMONISER LE DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRES

3 OBJECTIFS D'AMÉNAGEMENT

2 - TROIS SCÉNARIOS DE DÉVELOPPEMENT

Une stratégie de décrochage centrée sur la consommation des ENAF

Une stratégie d’atterrissage qui intègre la dimension de végétalisation des espaces urbanisés pour anticiper les modalités d’application de suivi de la trajectoire ZAN à partir de 2031

Dans la perspective de la loi ZAN, deux stratégies possibles sont proposées :

Deux Stratégies possibles de trajectoire ZAN

Deux scénarios de développement en perspective de celui du scénario de référence (continuité du SAR 2011).

2 - TROIS SCÉNARIOS DE DÉVELOPPEMENT

Scénario des souverainetés

Scénario de l'idéal

Scénario de référence SAR 2011

2 - TROIS SCÉNARIOS DE DÉVELOPPEMENT

Si le SAR 2011 devait être maintenu, il devrait faire l’objet d’une modification au titre de la loi ZAN (à approuver d’ici février 2027). D’autre part, le maintien d’un tel scénario empêcherait tout rééquilibrage nécessaire entre territoires, et tout rattrapage territorialisé de la production de logements et de foncier économique, en fonction des capacités d’accueil effectives de chaque commune et territoire de SCOT. Considérant que les objectifs territorialisés de logement projetés par le SAR 2011 n’ont pas été tenus et ne pourront pas l’être au regard de l’analyse des capacités d’accueil des territoires révélés par le diagnostic. Mais au-delà, sans adaptation de la planification territorialisée du SAR 2011, pour les ressources foncières associées au traitement des déchets et l’économie circulaire, ainsi que pour les projets d’ENR (Eolien terrestre, off-shore, géothermie, électrolyseur pour hydrogène), le défi de l’autonomie énergétique et l’économie circulaire, serait conditionnée à la mise en œuvre de procédures de déclaration de projet ou de mise en compatibilité, qui retarderait d’autant leur mise en œuvre. De même, le tracé du futur réseau ferroviaire régional sera assujetti à l’emprise prévue par le SAR 2011 (tracé du Tram Train), avec procédure ad hoc à calibrer pour rendre possible sa trajectoire de consommation foncière associée- sans sa reconnaissance comme PENE-

3.1 - Scénario de référence SAR 2011

DÉ FI 5

DÉ FI 4

DÉ FI 3

DÉ FI 2

DÉ FI 1

Ce scénario vise un terme très court de diminution de la consommation de tache urbaine, sans garantie que les espaces actuellement urbanisés soient redevenus attractifs à ce point que la densification soit possible sans mettre en danger les équilibres sociaux.Ce scénario implique de ne pas pouvoir répondre à court et moyen terme à tous les besoins sociaux de logements et services décents et d’immobilier économique adapté à nos profils d’entreprise.Le scénario se décline selon les points cardinaux suivant :

  • Organisation de l’espace en zonage entre espaces naturels, agricoles et urbains;
  • Une armature de transport à haute capacité RRTG;
  • Une armature territoriale déclinée en pôles principaux qui ne reconnait pas les territoires ruraux que sont les villages, hameaux et petits hameaux et leur développement économique = enclavement.
Ce scénario de l’idéal au regard de la consommation des ENAF n’est pas préconisé car il conduirait à accentuer les dépendances : - dépendance à un marché du logement et du foncier économique - dépendance à une armature territoriale - dépendance à la voiture - dépendance aux ressources énergétiques - dépendance aux cercles vicieux de dégradation de l'état de la biodiversité

3.2 - Le scénario de la trajectoire de l’idéal au regard de la consommation foncières des ENAF

2 - TROIS SCÉNARIOS DE DÉVELOPPEMENT

DÉ FI 5

DÉ FI 4

DÉ FI 3

DÉ FI 2

DÉ FI 1

Il s’agit du scénario qui permet d’assurer la réponse aux enjeux des cinq grands défis et aux orientations fondamentales, et permet un plus grande résilience et agilité au regard des différentes vulnérabilités auxquelles La Réunion est confrontée. Il s’agit pour La Réunion de prendre en main son futur et permettre l’engagement des territoires et des citoyens dans une dynamique de responsabilités. Le scénario se décline autour des points cardinaux suivants :

  • Une armature territoriale qui valorise la ruralité, espace stratégique de réinvestissement, pour reconquérir la SAU, le mode d’habiter et le développement économique rurale,
  • Un accès au bien manger en produit frais pour tous,
  • Un habitat pour tous avec de l’eau de qualité et une énergie accessible– au cœur d’un véritable marché du logement à dynamiser-
  • Une économie de proximité pour des emplois accessibles, avec des espaces économiques maillés aux espaces de vie,
  • Un report modal d’au moins 30% grâce à un transport en commun en accès libre décarboné, avec mutualisation des transports voyageurs et marchandises,
  • Une énergie gratuite pour tous, produite avec les ressources locales,
  • Une dynamique de mise en valeur de la Mer, qui stimule l’économie bleue et ouvre La Réunion vers les horizons maritimes,
  • Des espaces naturels ouverts au plus grand nombre, entretenus car valorisés,
  • Une véritable trame verte, bleue, noire et blanche qui régénère les tissus urbanisés,
  • Une sobriété foncière choisie et des espaces verts publics qualifiés.
  • Une trajectoire ZAN raisonnée dans une approche durable à 2050 qui intègre la consommation des ENAF et la renaturation des unités de vie dites urbanisés.

3.3 - Le scénario préconisé : Le scénario pragmatique au regard de la trajectoire ZAN : l’accroissement des Souverainetés

2 - TROIS SCÉNARIOS DE DÉVELOPPEMENT

Le Scénario des Souverainetés

Le Scénario de l'Idéal

3.4 - Justification du scénario préconisé ou comparaison des scénarii dans leurs réponses aux orientations fondamentales

2 - TROIS SCÉNARIOS DE DÉVELOPPEMENT

Le Scénario des Souverainetés

Le Scénario de l'Idéal

3.4 - Justification du scénario préconisé ou comparaison des scénarii dans leurs réponses aux orientations fondamentales

2 - TROIS SCÉNARIOS DE DÉVELOPPEMENT

Le Scénario des Souverainetés

Le Scénario de l'Idéal

3.4 -Justification du scénario préconisé ou comparaison des scénarii dans leurs réponses aux orientations fondamentales

2 - TROIS SCÉNARIOS DE DÉVELOPPEMENT

DÉ FI 5

DÉ FI 4

DÉ FI 3

DÉ FI 2

DÉ FI 1

DÉFIS 5

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Les principes d’aménagement fondateurs du scénario de la trajectoire des souverainetés

PA-FD-2

PA-FD-1

Organiser et déployer à l’intérieur de chaque bassin de vie, une double armature de transport en commun haute capacité, qui passe par les espaces de concentration d’habitats et d’économie actuels et futurs.

Une armature territoriale dynamique qui permet de qualifier les fonctions d’accueil des différentes unités de vie, pour projeter leur capacité de développement, en valorisant leurs spécificités et en clarifiant et assumant les interfaces entre elles.

Transposition au DU

Projection de l'utilisation des ressources foncières

DÉ FI 5

DÉ FI 4

DÉ FI 3

DÉ FI 2

DÉ FI 1

S’appuyer sur la synthèse issue des EGM avec le plan de mobilités territoriales

  • Assurer la connexion des lignes de transport en commun (TCSP, autres…), à l’armature haute capacité afin de garantir la plus grande couverture des territoires par un réseau de transport en commun.
  • Prendre en compte le changement climatique dans le dimensionnement et la protection des nouveaux ouvrages, en particulier littoraux en et se conférer au SMVM (Prescriptions 1-1, 1-3, 1-4,1-6)

Règles :

Recommandations :

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

• Connecter les espaces littoraux par un transport en commun express, type transport ferroviaire haute capacité alliant intra et inter urbain (« TRAM RÉGIONAL EXPRESS DES VILLES- TREV »), et les hauts par des barreaux de liaisons (« CONNECT O ») connectés sur l’armature littorale. • À ce titre, une réserve foncière pour l’ensemble des projets de transports est prévue. Elle est estimée à 100Ha. • Assurer la connexion des lignes de transport en commun (TCSP, autres…), à l’armature haute capacité afin de garantir la plus grande couverture des territoires par un réseau de transport en commun.

Directives

PA-FD-1

Organiser et déployer à l’intérieur de chaque bassin de vie, une double armature de transport en commun haute capacité, qui passe par les espaces de concentration d’habitats et d’économie actuels et futurs.

Les principes d’aménagement fondateurs du scénario de la trajectoire des souverainetés

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les principes d’aménagement fondateurs du scénario de la trajectoire des souverainetés

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉ FI 5

DÉ FI 4

DÉ FI 3

DÉ FI 2

DÉ FI 1

• Les petites villes et petites villes rurales permettent à ses habitants d’avoir accès à un ensemble de services de proximité de première nécessité (épiceries, soins, loisirs, mairie). Leur développement est conditionné par un accès direct ou indirect au transport en commun haute capacité → Conforter lavocation de centralité de proximité, et pour la petite ville rurale tout en préservant la ruralité.• Les villages offrent des modes d’habiter qui se structurent autour d’espaces et de services publics. Le village est aussi marqueur de l’identité créole. Leur développement est conditionné par un accès direct ou indirect à un transport en commun haute capacité → Garantir la proximité du quotidien en préservant la ruralité et la valeur patrimoniale paysagère• Les hameaux et petits hameaux entretiennent un lien fort avec les espaces agricoles et naturels. Ils sont le support et le cœur du patrimoine culturel et naturel de la Réunion. Les hameaux avec des capacités de contribution au défi de se nourrir en local peuvent pour certain être reconnus comme à enjeu de développement et donc avoir les mêmes droits que les villages. Leur développement est conditionné par les besoins de la fonction agricole→ Garantir la fonction d’habiter de la production agricole et la valeur agro environnementale.

1. Partir des unités de vie infra communales vécues et reconnues par les territoires, selon le recensement fait avec eux et qui a distingué sept typologies, avec des fonctions spécifiques : • Les centres-villes proposent une offre généreuse en services de proximité, la proximité avec les grands équipements (transports, culturels, loisirs…), un pôle d’emploi attractif. Ces atouts permettent de proposer de plus forte densité de logements, à condition que soient conservés ou développés en quantité et qualité suffisante, des espaces de respirations et de sociabilisation qui permettent un cadre de vie désirable. Leur développement est conditionné par un accès direct au transport en commun haute capacité → Maintien de la vocation de centralité/multifonctionnalité. • Les quartiers urbains sont des espaces connectés au centre-ville qui offrent aux habitants des services de proximité et l’accessibilité aux pôles d’emplois et aux grands équipements structurants. Les quartiers urbains peuvent être de trois natures selon leur densité. Leur développement est conditionné par un accès direct au transport en commun haute capacité → Maintien de la vocation de centralité de proximité ou de polarité de services.

Directives

PA-FD-2

Planifier et territorialiser la production de logement selon les objectifs établis en fonction des capacités d’accueil effectifs étudiées avec les communes, et préciser les projets d’habitat identifiés d’envergure régionale

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

1. Partir des unités de vie infra communales vécues et reconnues par les territoires, selon le recensement fait avec eux et qui a distingué sept typologies, avec des fonctions spécifiques : • Les centres-villes proposent une offre généreuse en services de proximité, la proximité avec les grands équipements (transports, culturels, loisirs…), un pôle d’emploi attractif. Ces atouts permettent de proposer de plus forte densité de logements, à condition que soient conservés ou développés en quantité et qualité suffisante, des espaces de respirations et de sociabilisation qui permettent un cadre de vie désirable. Leur développement est conditionné par un accès direct au transport en commun haute capacité → Maintien de la vocation de centralité/multifonctionnalité. • Les quartiers urbains sont des espaces connectés au centre-ville qui offrent aux habitants des services de proximité et l’accessibilité aux pôles d’emplois et aux grands équipements structurants. Les quartiers urbains peuvent être de trois natures selon leur densité. Leur développement est conditionné par un accès direct au transport en commun haute capacité → Maintien de la vocation de centralité de proximité ou de polarité de services.

Règles :

Mettre en correspondance cette typologie avec les éléments définis par l’article L 121-3 de la loi d’ELAN , comme suit :

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Les principes d’aménagement fondateurs du scénario de la trajectoire des souverainetés

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉ FI 5

DÉ FI 4

DÉ FI 3

DÉ FI 2

DÉ FI 1

Correspondance entre typologie des unités de vie et l'armature Loi Elan

Projection de l'utilisation des ressources foncières

2- Projeter les agglomérations existantes et en devenir et leur intégration des unités de vie. Cf figure 11 – Armature territoriale des unités de vie3- Caractériser les unités de vie permettant de projeter leur capacité de développement dans l’armature territoriale du SAR 2026 pour garantir l’accessibilité à un mode d’habitat « aimable » - cf. Figure 12 tableau de caractérisation des unités de vie permettant de projeter leur capacité de développement dans l’armature territoriale du SAR 2026

Directives

PA-FD-2

Planifier et territorialiser la production de logement selon les objectifs établis en fonction des capacités d’accueil effectifs étudiées avec les communes, et préciser les projets d’habitat identifiés d’envergure régionale

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

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Les principes d’aménagement fondateurs du scénario de la trajectoire des souverainetés

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉ FI 5

DÉ FI 4

DÉ FI 3

DÉ FI 2

DÉ FI 1

Correspondance entre typologie des unités de vie et l'armature Loi Elan

Mettre en correspondance cette typologie avec les éléments définis par l’article L121-3 de la loi d’ÉLAN , comme suit :2- Projeter les agglomérations existantes et en devenir et leur intégration des unités de vie. Cf figure 11 – Armature territoriale des unités de vie 3- Caractériser les unités de vie permettant de projeter leur capacité de développement dans l’armature territoriale du SAR 2026 pour garantir l’accessibilité à un mode d’habitat « aimable » - cf. Figure 12 tableau de caractérisation des unités de vie permettant de projeter leur capacité de développement dans l’armature territoriale du SAR 2026

• Les petites villes et petites villes rurales permettent à ses habitants d’avoir accès à un ensemble de services de proximité de première nécessité (épiceries, soins, loisirs, mairie). Leur développement est conditionné par un accès direct ou indirect au transport en commun haute capacité → Conforter lavocation de centralité de proximité, et pour la petite ville rurale tout en préservant la ruralité. • Les villages offrent des modes d’habiter qui se structurent autour d’espaces et de services publics. Le village est aussi marqueur de l’identité créole. Leur développement est conditionné par un accès direct ou indirect à un transport en commun haute capacité→ Garantir la proximité du quotidien en préservant la ruralité et la valeur patrimoniale paysagère• Les hameaux et petits hameaux entretiennent un lien fort avec les espaces agricoles et naturels. Ils sont le support et le cœur du patrimoine culturel et naturel de la Réunion. Les hameaux avec des capacités de contribution au défi de se nourrir en local peuvent pour certain être reconnus comme à enjeu de développement et donc avoir les mêmes droits que les villages. Leur développement est conditionné par les besoins de la fonction agricole→ Garantir la fonction d’habiter de la production agricole et la valeur agro environnementale.

Transposition au DU

Règles :

PA-FD-2

Planifier et territorialiser la production de logement selon les objectifs établis en fonction des capacités d’accueil effectifs étudiées avec les communes, et préciser les projets d’habitat identifiés d’envergure régionale

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

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D5

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

D5

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D3

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Défi 1 - Habiter décemment La Réunion

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

PA-D1.1-7

PA-D1.1-4

PA-D1.1-5

PA-D1.1-6

Programmer la production des différentes typologies de logements par unités de vie pour assurer les parcours résidentiels

Assurer les connexions entre les transports en commun et les mobilités douces existantes ou à développer

Planifier et territorialiser la production de logement selon les objectifs établis en fonction des capacités d’accueil effectifs étudiées avec les communes, et préciser les projets d’habitat identifiés d’envergure régionale

Créer une armature régionale des mobilités douces et assurer des continuités de maillage au sein des territoires

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

  • C’est lorsque les conditions de la densité fonctionnelle sont réunies que peuvent se déployer tant la densification des tissus urbains que leur renforcement.
  • Les conditions de la densification fonctionnelle pour un mode d’habiter choisi et aimable se définissent autour de quatre grandes composantes et sous composantes, qui vont guider la mobilisation des ressources foncières pour la conception des opérations de densification et de renforcement à venir.
  • Un radar de caractérisation des modes d’habiter aimables et choisis ci-après, est proposé pour aider à déployer les futures opérations. Ce radar

Transposer les PLH en plan de programmation de l’habitat par commune, pour planifier plus finement et à court terme la territorialisation de la production de logement

Pour toutes opérations d’aménagement, prendre en compte dès leur conception, les effets du changement climatique et se référer aux règles définies dans le PA-D1.2-8.

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Recommandations :

Directive :

PA-D1-3

Organiser la densité fonctionnelle des unités de vie « du quart d’heure », rendues « aimables » par l’accessibilité qu’elles garantissent aux grands équipements structurants, à des espaces publics et biens communs, à des services de proximité, pour tout groupe d’habitat garant à la fois d’une sociabilisation et d’une dimension préservant son intimité .

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

Transposer les PLH en plan de programmation de l’habitat par commune, pour planifier plus finement et à court terme la territorialisation de la production de logement

Pour toutes opérations d’aménagement, prendre en compte dès leur conception, les effets du changement climatique et se référer aux règles définies dans le PA-D1.2-8.

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Recommandations :

Transposer par décennie et par territoire, la territorialisation de la production de logement suivante – (Figure 15) - en intégrant les PENE et les projets d’envergure territoriale, en fonction de critère de volume cibles d’habitants / logement, de critères de densification fonctionnelle et de connexion à l’armature de transport à haute capacité.

Directive :

PA-D1.1-4

Planifier et territorialiser la production de logement selon les objectifs établis en fonction des capacités d’accueil effectifs étudiées avec les communes, et préciser les projets d’habitat identifiés d’envergure régionale

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

  • Décliner une stratégie de diversification de l’habitat qui tienne compte des profils socio démographiques du territoire et permette de définir les typologies de logement par opération.
  • Pour toutes opérations d’aménagement, prendre en compte dès leur conception, les effets du changement climatique et se référer aux règles définies dans le PA-D1.2-8.

Décliner des plans logements par profils dont notamment les étudiants, les travailleurs saisonniers dont agricoles, les séniors, avec contractualisation avec les territoires d’objectifs d’accueil

Recommandations :

Transposition au DU

Règles :

Décliner les typologies de logement à construire pour répondre aux cibles de population concernées, en fonction des profils d’évolution socio démographiques de chaque territoire, pour définir les types et objectifs de production de logement par opération d’aménagement.

Directive :

PA-D1.1-5

Programmer la production des différentes typologies de logements par unités de vie pour assurer les parcours résidentiels

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

  • S’assurer que les opérations d’aménagement en densification urbaine comme en renforcement prévoit le maillage lisible et sécurisé en mobilités douces entre les espaces d’habiter et les transports en commun. (Cf. figure 19)
  • Développement de l’intermodalité entre le vélo et les réseaux de transport en commun.

Le renforcement de l’armature de transport devra prendre compte les impacts environnementaux et paysagers. Il devra intégrer et anticiper les risques, notamment littoraux. (Prescription 11-45, 13-55 du SMVM)

Recommandations :

Transposition au DU

Règles :

Se référer aux fasicules des règles.

Directive :

PA-D1.1-6

Assurer les connexions entre les transports en commun et les mobilités douces existantes ou à développer

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

• Organiser la trame viaire afin de permettre un partage sécurisé de l’espace public pour tous les usagers et garantir sa perméabilité aux mobilités douces- schéma ci-contre (cf. figure 8).• Le renforcement de l’armature de transport devra prendre compte les impacts environnementaux et paysagers et intégrer et anticiper les risques, notamment littoraux. (Prescription 11-45, 13-55 du SMVM).

Clarification du maillage de circulation des différenes mobilités douces

Transposition au DU

Règles :

  • Connecter la voie régionale vélo en projet avec les sentiers existants (PDIPR, Voies forestières) à l’échelle des territoires pour créer une armature des mobilités douces régionales- (cf. figure ci-contre).

Directive :

PA-D1.1-7

Créer une armature régionale des mobilités douces et assurer des continuités de maillage au sein des territoires

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D’HABITER DE LA RÉUNION ETLE BIEN VIVRE ENSEMBLE

PA-D1.2–11

PA-D1.2–12

PA-D1.2–8

PA-D1.2–9

PA-D1.2–10

Accompagner la programmation des espaces de renforcement urbain pour limiter la consommation des ENAF jusqu’en 2031 puis l’artificialisation jusqu’en 2050, en appliquant les critères de densification fonctionnelle en cohérence avec les caractéristiques des unités de vie

Faciliter la mise en réseau des équipements culturels et sportifs, privilégier la dynamique du « aller vers les publics », et programmer un grand équipement de diffusion régionale

Définir les conditions d’une densification acceptable en référence au mode d’habiter créole, et garantir pour chaque logement, l’accès à des espaces privés partagés, des espaces publics qualifiés et des grands espaces publics7, avec une empreinte végétalisée marquée

Définir et mettre en œuvre un schéma régional de l’affichage publicitaire dans l’espace public

Intégrer des démarches Zone Santé à tout équipement public et déployer des solutions d’accessibilité universelle dans l’ensemble des opérations d’aménagement et de construction de logements, espaces et équipements publics, aménités

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

Encadrer le processus de densification et d’évolution des tissus urbains constitués pour assurer la présence des fonctions du « mode d’habiter créole » : la kour le jardin, espaces de sociabilisation

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Garantir, pour toute opération de groupe d’habitat, qu’il s’agisse d’une opération d’aménagement ou d’une action renouvellement urbain :- La disposition d’espaces privés partagés dument résidentialisés qui permettent des actions de sociabilisation et de partage au sein du groupe qui pourraient être transférés en espaces publics partagés. (Cf. figure 22)- Un critère d’espaces verts par logement minimum (cible de 40m2/logement), pouvant constituer, selon les configurations, ou bien un espace privé partagé ou public qualifié.- Le maillage à des mobilités douces connectées sur l’armature de mobilité de transport en commun.- L’optimisation des rapports entre verticalité et surfaces végétalisées et l’intégration paysagère des constructions.

Directive :

PA-D1.2-8

Définir les conditions d’une densification acceptable en référence au mode d’habiter créole, et garantir pour chaque logement, l’accès à des espaces privés partagés, des espaces publics qualifiés et des grands espaces publics7, avec une empreinte végétalisée marquée

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D’HABITER DE LA RÉUNION ETLE BIEN VIVRE ENSEMBLE

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

Organiser la gestion des espaces privatifs partagés et publics qualifiés (voir définition PA-D1.2-8)

Il est proposé de décliner deux types de densité par typologie d’unités de vie. cf. figure 10 Pour précision, sur les termes utilisés :

  • Densité moyenne de la parcelle bâtie : elle fait référence au périmètre de la parcelle bâtie et cette moyenne se calcule en déduction des surfaces publiques (voiries, espaces publics…) ramené au nombre de logement.
  • Densité moyenne de renforcement ; elle fait référence à la totalité du périmètre du renforcement.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Encadrer le processus de densification et d’évolution des tissus urbains constitués pour assurer la présence des fonctions du « mode d’habiter créole » : la kour le jardin, espaces de sociabilisation ;
  • Garantir, pour toute opération de groupe d’habitat, la disposition d’espaces privés partagés dument résidentialisés qui permettent des actions de sociabilisation et de partage au sein du groupe qui pourraient être transférés en espaces publics partagés. (Cf. figure 22)
  • Garantir, pour toute opération de groupe d’habitat, qu’il s’agisse d’une opération d’aménagement ou d’une action renouvellement urbain :
    • Un critère d’espaces verts par logement minimum (cible de 40m2/logement), pouvant constituer, selon les configurations, ou bien un espace privé partagé ou public qualifié.
    • Le maillage à des mobilités douces connectées sur l’armature de mobilité de transport en commun.
    • L’optimisation des rapports entre verticalité et surfaces végétalisées et l’intégration paysagère des constructions.

Directive :

PA-D1.2-9

Accompagner la programmation des espaces de renforcement urbain pour limiter la consommation des ENAF jusqu’en 2031 puis l’artificialisation jusqu’en 2050, en appliquant les critères de densification fonctionnelle en cohérence avec les caractéristiques des unités de vie

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D’HABITER DE LA RÉUNION ETLE BIEN VIVRE ENSEMBLE

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

Hiérarchiser les différents équipements selon leur niveau de rayonnement et pour les équipements de niveau régional et territorial, les connecter à l’armature de transport en commun à haute capacité (de manière directe ou indirecte).

Transposition au DU

Règles :

Prévoir la réserve foncière pour l’équipement de diffusion régionale d’une emprise de 4 à 5ha minimum, connecté à l’armature de transport Haute capacité voire un espace économique, pour minimiser et mutualiser es espaces de parking.

Directive :

PA-D1.2-10

Faciliter la mise en réseau des équipements culturels et sportifs, privilégier la dynamique du « aller vers les publics », et programmer un grand équipement de diffusion régionale

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D’HABITER DE LA RÉUNION ETLE BIEN VIVRE ENSEMBLE

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

Défi 1 - Habiter décemment La Réunion

Déployer le principe d’aménagement d’une zone santé pour l’approche de tout bâtiment et équipement public, pour garantir un aménagement du site sécuritaire et à échelle humaine.

Transposition au DU

Règles :

Mettre en oeuvre l’aménagement de parcours conviviaux incluant :

    • Des aménagements assurant l’accessibilité universelle au site et au bâtiment
    • Des stationnements éco responsable verdis, ombragés et sécuritaires
    • Des infrastructures piétonnes, sécurisés en priorité et e temps de traverse plus longs aux interactions
    • Une signalisation claire prenant en compte les différents moyens de transport
    • Du mobilier urbain offrant des espaces de repos et de rencontres ombragés et verdis
    • Des mesures d’apaisement de la circulation aux abords du site (cf. figure 27)

Directive :

PA-D1.2-11

Intégrer des démarches Zone Santé à tout équipement public et déployer des solutions d’accessibilité universelle dans l’ensemble des opérations d’aménagement et de construction de logements, espaces et équipements publics, aménités

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D’HABITER DE LA RÉUNION ETLE BIEN VIVRE ENSEMBLE

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

Défi 1 - Habiter décemment La Réunion

Le schéma doit identifier et réglementer les secteurs sensibles.

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Transposer les dispositions du schéma régional de l’affichage publicitaire dans les Règlements Locaux de Publicité.

Directive :

PA-D1.2-12

Définir et mettre en œuvre un schéma régional de l’affichage publicitaire dans l’espace public

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D’HABITER DE LA RÉUNION ETLE BIEN VIVRE ENSEMBLE

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

GARANTIR LA SOBRIÉTÉ FONCIÈRE & ÉNERGETIQUE DU MODE D’HABITER

PA-D1.3–16

PA-D1.3–17

PA-D1.3–13

PA-D1.3–14

PA-D1.3–15

Accompagner la programmation des espaces de renforcement urbain pour limiter la consommation des ENAF jusqu’en 2031 puis l’artificialisation jusqu’en 2050, en appliquant les critères de densification fonctionnelle en cohérence avec les caractéristiques des unités de vie

Faciliter la mise en réseau des équipements culturels et sportifs, privilégier la dynamique du « aller vers les publics », et programmer un grand équipement de diffusion régionale

Identifier et prioriser la résorption de l’habitat insalubre par le renforcement d’opérations de réhabilitation d’habitat indigne11 (RHI), notamment dans les unités de vie de densité faible dont les territoires ruraux

Intégrer des démarches Zone Santé à tout équipement public et déployer des solutions d’accessibilité universelle dans l’ensemble des opérations d’aménagement et de construction de logements, espaces et équipements publics, aménités

Intégrer des démarches Zone Santé à tout équipement public et déployer des solutions d’accessibilité universelle dans l’ensemble des opérations d’aménagement et de construction de logements, espaces et équipements publics, aménités

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

Défi 1 - Habiter décemment La Réunion

Garantir la mise en œuvre du principe de territorialisation de la production de logement en lien avec les situations territoriales d’insalubrité en cohérence avec les PLHI.

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Garantir la mise en oeuvre du principe de territorialisation de la production de logement en lien avec les situations territoriales d’insalubrité en cohérence avec les PLHI.

Directive :

PA-D1.3-13

Identifier et prioriser la résorption de l’habitat insalubre par le renforcement d’opérations de réhabilitation d’habitat indigne11 (RHI), notamment dans les unités de vie de densité faible dont les territoires ruraux

GARANTIR LA SOBRIÉTÉ FONCIÈRE & ÉNERGETIQUE DU MODE D’HABITER

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

Se donner un objectif réaliste de mobilisation de 30 à 50% des dents creuses de plus de 500m² pour la production de logement contribuant à l’atteinte de l’objectif de 20 à 30% de production de nouveaux logements dans la tache urbaine (considérant de PA- D.2-9).

À partir d’une grille de qualification des dents creuses et des friches, définir et suivre les dents creuses mobilisables :

  • Difficultés d’accessibilité,
  • Étroitesse des parcelles,
  • Géométrie difficilement exploitable,
  • Pentes importantes,
  • Assainissement autonome à intégrer,
  • Desserte réseaux ,
  • Opérationnalité (maitrise foncière notamment),
  • Mobiliser les dents creuses et les friches, qui ne répondraient pas aux objectifs de logement, pour appuyer la trajectoire de végétalisation de la tache urbaine. -cf PA D1.3-15.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Se donner un objectif réaliste de mobilisation de 30 à 50% des dents creuses de plus de 500m² pour la production de logement contribuant à l’atteinte de l’objectif de 20 à 30% de production de nouveaux logements dans la tache urbaine (considérant de PA- D.2-9).
  • Mobiliser les dents creuses et les friches, qui ne répondraient pas aux objectifs de logement, pour appuyer la trajectoire de végétalisation de la tache urbaine. -cf PA D1.3-15.

Directive :

PA-D1.3-14

Hiérarchiser les dents creuses et les friches dans les potentiels usages qu’elles peuvent offrir (logement, services, espaces verts) et accompagner tant la densification des espaces artificialisés, que la densification végétale de la tache urbaine

GARANTIR LA SOBRIÉTÉ FONCIÈRE & ÉNERGETIQUE DU MODE D’HABITER

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

  • Définir un objectif de végétalisation de la tache urbaine d’ici à 2050, en tant que composante de la trajectoire ZAN, pour les dents creuses et les friches supérieurs à 2500m2 : 3% de la tache urbaine de 2021 végétalisée à l’horizon 2050, soit 1 000 hectares.
  • Cette trajectoire permet de réduire les effets des îlots de chaleur et de favoriser l’infiltration des eaux de pluie tout en contribuant à une plus grande acceptabilité de la Ville- Cf. figure 30 : Trajectoire de végétalisation.
  • Valoriser les espaces végétalisés existants et réaliser des projets d’espaces verts ou de loisirs dans les zones carencées.
  • Cette végétalisation doit être la plus naturelle possible (moindre intervention humaine, espèces locales et adaptées et diversifiées) afin d’être adaptée aux effets du changement climatique
  • De manière générale les espaces de nature en ville, les espaces ouverts urbains (parcs, jardins, grands cœurs urbains, friches naturelles, cimetières végétalisés, etc.) devront être préservés au maximum dans les opérations de renouvellement urbain, en particulier dans les zones les plus denses.
  • Les arbres plantés en pleine terre, les bandes enherbées ou encore les jardinières de pleine terre devront être préservés.
  • Privilégier les revêtements perméables pour les parkings à créer ou à rénover, et arborer les espaces de parking.
  • Interdire les revêtements synthétiques en espaces verts, à l’exception des espaces de jeux et sportifs.
  • Créer des îlots de fraicheur végétalisés et/ou ombragés dans les projets d’aménagements.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

GARANTIR LA SOBRIÉTÉ FONCIÈRE & ÉNERGETIQUE DU MODE D’HABITER

Directive :

PA-D1.3-15

Végétaliser la ville et lutter contre les îlots de chaleur urbain, en privilégiant le développement de la nature en ville, en plein sol et hors sol.

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

  • Déployer des solutions concrètes pour lutter contre les ilots de chaleur
  • Maximiser les zones d’infiltration des eaux pluviales.

L’intensification des actions de renouvellement urbain qui contribuent à l’amélioration de la densité fonctionnelle, de l’extension des espaces végétalisés et d’une offre de mobilités adaptées doit permettre à moyen/ long terme de programmer une augmentation de la production de logement dans la tache urbaine supérieur à l’objectif défini dans le PA-D1.2-9.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Améliorer le métabolisme urbain territorial (cf. figure 31 ci-dessous) etréserver des espaces dédiées à la mise en œuvre de boucles locales d’économie circulaire (déchèterie, compost, énergie renouvelable et stockage de l’énergie, gestion intégrée des eaux pluviales...)

Directive :

PA-D1.3-16

Mobiliser dans l’acte de construire et d’aménager, les principes du métabolisme urbain circulaire

GARANTIR LA SOBRIÉTÉ FONCIÈRE & ÉNERGETIQUE DU MODE D’HABITER

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DÉ FI 1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

DÉFI 1 : HABITER DÉCEMMENT LA RÉUNION DU MILLION D'HABITANTS

  • L’intensification des actions de renouvellement urbain qui contribuent à l’amélioration de la densité fonctionnelle, de l’extension des espaces végétalisés et d’une offre de mobilités adaptées doit permettre à moyen/ long terme de programmer une augmentation de la production de logement dans la tache urbaine supérieur à l’objectif défini dans le PA-D1.2-9.
  • Ce renouvellement urbain doit intégrer les enjeux d’adaptation au changement climatique : perméabilité des sols, ilots de fraicheur, rafraichissement naturel des habitations.

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

L’intensification des actions de renouvellement urbain qui contribuent à l’amélioration de la densité fonctionnelle, de l’extension des espaces végétalisés et d’une offre de mobilités adaptées doit permettre à moyen/ long terme de programmer une augmentation de la production de logement dans la tache urbaine supérieur à l’objectif défini dans le PA-D1.2-9.

Directive :

PA-D1.3-17

Accompagner l’Intensification du renouvellement urbain dont remobilisation de la vacance, dans les espaces urbanisés « rendus aimables et accessibles » pour répondre aux besoins d’accroissement de logements et services supplémentaires à échéance 2050

GARANTIR LA SOBRIÉTÉ FONCIÈRE & ÉNERGETIQUE DU MODE D’HABITER

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

PROTÉGER LES SURFACES AGRICOLES UTILES ET RECONQUERIR CELLES À FORTE VALEUR AGRONOMIQUE

PA-D2.1-22

PA-D2.1-21

PA-D2.1-18

PA-D2.1-19

PA-D2.1-23

PA-D2.1-20

Garantir le maintien de voiries en zones agricoles et en déployer de nouvelles pour assurer la pérennité d’accès aux surfaces agricoles

Préserver les conditions foncières et de production garantes de la pérennité de l’économie cannière et soutenir les projets de diversification

Reconnaître les espaces d’usages ou à potentiel agricole (élevage, PPAM, horticulture, agroforesterie) classés en N notamment en bordure de Parc National et accompagner la mise en œuvre des aménités nécessaires à leurs pratiques.

Fixer des objectifs de reconquête de SAU par territoire, en cohérence avec l’état des friches identifiés et leurs potentiels de valorisation pour de l’élevage ou du maraichage, notamment pour les terres actuellement sous domanialité publique.

Organiser le développement de deux marchés de gros d’intérêt régional et créer les conditions d’implantations des installations de pôles de transformation et de conservation de produits agricoles végétaux et animaux à intégrer comme des lieux piliers de l’armature logistique agricole (cf. PA-DA3.1-37)

Définir les critères de création de périmètres des ZAP- Zones agricoles protégées- sur les espaces agricoles à forte valeur agronomique, irrigué et en capacité de mobiliser des équipements (serres, mécanisation...)

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DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

  • La reconquête de SAU doit intégrer les enjeux d’adaptation au changement climatique : perméabilité des sols, ilots de fraicheur, lutte contre l’érosion
  • La consommation d’espaces naturels (zones N) doit être limitée et bien prendre en compte les services déjà rendus par ces espaces naturels dans l’adaptation au changement climatique.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Qualifier et quantifier par territoire de SCOT, répartie par commune sa capacité à participer à la reconquête de SAU, sur la base du travail de localisation des friches segmentées selon leur potentiel, domanialité, proximité aux SAU exploitées et aux espaces d’irrigation
  • Définir un objectif de reconquête de SAU d’environ 5 000 ha d’ici à 2050 selon les hypothèses suivantes, par décennie :
    • De 2021 à 2031 : reconquête des espaces en domanialité publique (DP) o 50% en zones N
    • 100% en zones A friches
    • 50% des zones A (hors SAU et Friches)
    • De 2031 à 2041, reconquête des friches hors DP o 20% en zone N
    • 100% en zone A
    • De 2041 à 2051, reconquête des zones A (hors SAU & friches) o De 50% en domanialité publique
  • Cette reconquête permettrait d’accompagner la consommation de SAU associée au renforcement urbain complémentaire (environ 1100 ha) et probablement 500 ha max de consommation d’espaces pour les infrastructures de transport, déchet et énergie

Directive :

PA-D2.1-18

Fixer des objectifs de reconquête de SAU par territoire, en cohérence avec l’état des friches identifiés et leurs potentiels de valorisation pour de l’élevage ou du maraichage, notamment pour les terres actuellement sous domanialité publique.

PROTÉGER LES SURFACES AGRICOLES UTILES ET RECONQUERIR CELLES À FORTE VALEUR AGRONOMIQUE

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Le traitement de l’accessibilité aux espaces agricoles doit être conjuguer avec la retenue des terres végétales et la défense incendies des espaces agricoles (axes de desserte avec chemin coupe-feu et fossé pour canaliser les eaux de pluie et retenir les écoulements de terres végétales).

  • Définir un schéma directeur d’accessibilité technique aux surfaces agricoles par territoire.
  • Concevoir les nouvelles voieries agricoles en fonction des spécificités des activités agricoles locales Par exemple, des voies adaptées au passage pour les engins agricoles et au ruissellement des eaux pluviales .

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Conjuguer le traitement de cette accessibilité aux espaces agricoles avec la retenue des terres végétales et la défense incendies des espaces agricoles (axes de desserte avec chemin coupe-feu et fossé pour canaliser les eaux de pluie et retenir les écoulements de terres végétales).

Directive :

PA-D2.1-19

Garantir le maintien de voiries en zones agricoles et en déployer de nouvelles pour assurer la pérennité d’accès aux surfaces agricoles

PROTÉGER LES SURFACES AGRICOLES UTILES ET RECONQUERIR CELLES À FORTE VALEUR AGRONOMIQUE

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DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coordonner la mise en relation des deux marchés de gros Sud/Ouest et Nord/Est paragraphe prêt à accueillir votre créativité, vos histoires et vos anecdotes.

Organiser les flux logistiques des produits agricoles en cohérence avec l’armature logistique générale et l’armature des mobilités (cf PA D3.1-37).

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Réserver des espaces fonciers pour la création du marché de gros du Nord /Est et l’extension / modernisation du Grand Sud.
  • Réserver des espaces fonciers pour mailler les territoires agricoles de pôles de transformation agroalimentaire et de produits agricoles en capacité de stocker et conserver des produits agricoles, et attribuer à ces pôles des fonctions de centre de distribution des territoires ruraux (équivalent des centres de distribution urbain des villes) (cf. figure 40).

Directive :

PA-D2.1-21

Organiser le développement de deux marchés de gros d’intérêt régional et créer les conditions d’implantations des installations de pôles de transformation et de conservation de produits agricoles végétaux et animaux à intégrer comme des lieux piliers de l’armature logistique agricole (cf. PA-DA3.1-37)

PROTÉGER LES SURFACES AGRICOLES UTILES ET RECONQUERIR CELLES À FORTE VALEUR AGRONOMIQUE

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

  • Les DU doivent définir les espaces agricoles à forte valeur agronomique, leurs ZAP selon critères et en fonction des surfaces agricoles consommés.
  • Protéger durablement la vocation agricole de ces espaces.
  • Mettre en œuvre des dispositives protectrices au sein du périmètre de la zone dans les DU (Scot, PLU et PLUi en priorité).

Décliner des périmètres de ZAP à partir des critères suivants : 1) Les sols de qualités agronomiques reconnus : sols bruns, sols andiques pérhydratés et sols andiques non-pérhydratés. 2) En périmètres irrigués en services.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Décliner des périmètres de ZAP à partir des critères suivants :

    • Les sols de qualités agronomiques reconnus : sols bruns, sols andiques pérhydratés et sols andiques non-pérhydratés,
    • En périmètres irrigués en services
L’application de ces critères donne la projection cartographique – cf. figure 41 Potentiel périmètre ZAP

Directive :

PA-D2.1-22

Définir les critères de création de périmètres des ZAP- Zones agricoles protégées- sur les espaces agricoles à forte valeur agronomique, irrigué et en capacité de mobiliser des équipements (serres, mécanisation...)

PROTÉGER LES SURFACES AGRICOLES UTILES ET RECONQUERIR CELLES À FORTE VALEUR AGRONOMIQUE

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

  • Améliorer la création de valeur ajoutée par la poursuite du renforcement de la différenciation des sucres réunionnais.
  • Les DU peuvent s’appuyer sur les critères suivant pour déterminer les ZAP cannières : Rendements supérieurs à 90 T/ ha + périmètres irrigués en services
  • Mettre en place des Zones Agricoles Protégées spécifiques à la canne sur les espaces agricoles canniers en définissant des critères permettant déterminer des surfaces à fort potentiel.
  • L’économie cannière doit aussi prendre en compte le changement climatique et ses impacts sur la production, ou sur les risques pouvant impacter le rendement.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Mettre en place des ZAP spécifique canne sur les espaces agricoles canniers selon les critères suivants
    • Rendements supérieurs à 90 T/ ha
    • En périmètres irrigués en services,
  • Constituer des réserves foncières pour permettre l’implantation de projets de diversification, comme les micro-sucreries pour la filière bio et les produits type galabé, etc.

Directive :

PA-D2.1-23

Préserver les conditions foncières et de production garantes de la pérennité de l’économie cannière et soutenir les projets de diversification

PROTÉGER LES SURFACES AGRICOLES UTILES ET RECONQUERIR CELLES À FORTE VALEUR AGRONOMIQUE

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

« RURALISER » LE TERRITOIRE : INSCRIRE LES TERRITOIRES RURAUX ET LES HAUTSAU CŒUR DES DYNAMIQUES DEDÉVELOPPEMENT

PA-D2.2–27

PA-D2.2–24

PA-D2.2–25

PA-D2.2–26

Valoriser les espaces ruraux comme espaces de premier plan pour les transitions écologiques, énergétiques et climatiques, et mettre en œuvre les équipements nécessaires.

Autoriser les constructions et installations nécessaires à l’exploitation et la production agricole, tout en limitant et encadrant le mitage au sein des terres agricoles.

Qualifier au sein de l’armature territoriale une armature rurale, pour réinvestir les espaces ruraux habités et caractériser leurs fonctions de contribution au à la fonction agricole

Soutenir et encadrer le développement de produits de diversification comme l’Agri tourisme et les circuits courts de distribution/ vente à l’exploitation, et organiser le développement des aménités nécessaires

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

« RURALISER » LE TERRITOIRE : INSCRIRE LES TERRITOIRES RURAUX ET LES HAUTSAU CŒUR DES DYNAMIQUES DEDÉVELOPPEMENT

PA-D2.2–27

PA-D2.2–24

PA-D2.2–25

PA-D2.2–26

Valoriser les espaces ruraux comme espaces de premier plan pour les transitions écologiques, énergétiques et climatiques, et mettre en œuvre les équipements nécessaires.

Autoriser les constructions et installations nécessaires à l’exploitation et la production agricole, tout en limitant et encadrant le mitage au sein des terres agricoles.

Qualifier au sein de l’armature territoriale une armature rurale, pour réinvestir les espaces ruraux habités et caractériser leurs fonctions de contribution au à la fonction agricole

Soutenir et encadrer le développement de produits de diversification comme l’Agri tourisme et les circuits courts de distribution/ vente à l’exploitation, et organiser le développement des aménités nécessaires

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Clarifier les interfaces entre les unités de vies rurales et les unités de vie plus urbanisées et créer les conditions du redéveloppement d’un mode d’habiter aimable en espace rural.

  • Le radar de caractérisation de l’accessibilité à une « Identité et Culture Rurale » est un outil opérationnel proposé pour mesurer la situation des différentes unités de vie rurales pour garantir la mise en œuvre du défi Se Nourrir en local. Cf. figure 12 – Radar de l’identité & culture rurale
  • En annexe des PA 1.3-Tableau de critérisation du radar de l’identité & Culture rurale, il est proposé un tableau de critérisation des différentes thématiques du radar.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Spécifier les unités rurales selon leurs profils et trajectoires, à partir du radar de caractérisation de l’identité & culture rurale élaborée avec les territoires ruraux.
  • Projeter le maillage territorial des unités de vie rurales et les interfaces entre les unités de vie rurales et les principales agglomérations existantes et en devenir : reconnaître l’armature rurale dans l’armature territoriale – cf. carte 45 – Armature territoriale des unités de vie rurale.

Directive :

PA-D2.2-24

Qualifier au sein de l’armature territoriale une armature rurale, pour réinvestir les espaces ruraux habités et caractériser leurs fonctions de contribution au à la fonction agricole

« RURALISER » LE TERRITOIRE : INSCRIRE LES TERRITOIRES RURAUX ET LES HAUTSAU CŒUR DES DYNAMIQUES DEDÉVELOPPEMENT

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

D5

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Les DU favorisent l’accompagnement de la directive.

  • Identifier des zones adaptées à la production de semences agricoles et de tubercules en réservant des terres pour la multiplication et la production de semences certifiées.
  • Autoriser les expérimentations et les équipements associés à installer sur les terres agricoles pour accompagner les transitions agro écologiques, agro industrielles & énergétiques et agro-techniques.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

« RURALISER » LE TERRITOIRE : INSCRIRE LES TERRITOIRES RURAUX ET LES HAUTSAU CŒUR DES DYNAMIQUES DEDÉVELOPPEMENT

Règles :

Identifier des zones adaptées à la production de semences agricoles et de tubercules en réservant des terres pour la multiplication et la pro duction de semences certifiées.

Directive :

PA-D2.2-25

Valoriser les espaces ruraux comme espaces de premier plan pour les transitions écologiques, énergétiques et climatiques, et mettre en œuvre les équipements nécessaires.

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Autoriser au sein des espaces agricoles les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole, les installations de collecte, stockage et premier conditionnement des produits agricoles, dont la proximité est indispensable au prolongement de l’acte de production de l’activité agricole en place.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Autoriser au sein des espaces agricoles les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole, les installations de collecte, stockage et premier conditionnement des produits agricoles, dont la proximité est indispensable au prolongement de l’acte de production de l’activité agricole en place, selon la démarche suivante :

  • Privilégier les extensions dans la continuité des bâtiments d’exploitations ou de productions agricoles,
  • À défaut de bâtiments existants, privilégier en premier lieu les espaces fonciers pour accueillir ces constructions, à proximité de zones d’urbanisation déjà existantes pour traiter les raccordements aux réseaux existants notamment et éviter les phénomènes de mitage,
  • Pour les projets qui ne répondraient pas à ces critères de proximité, autoriser des projets de constructions qui proposent des dispositifs capables d’assurer leur autonomie et garantissant d’un impact environnemental neutre.

Directive :

PA-D2.2-26

Autoriser les constructions et installations nécessaires à l’exploitation et la production agricole, tout en limitant et encadrant le mitage au sein des terres agricoles.

« RURALISER » LE TERRITOIRE : INSCRIRE LES TERRITOIRES RURAUX ET LES HAUTSAU CŒUR DES DYNAMIQUES DEDÉVELOPPEMENT

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Pour les exploitations qui ont déjà ou nécessitent d’avoir des installations pour les besoins propres de leur activité (habitat sur place pour élevage, surveillance des serres pour le maraichage etc., ou encore bâtis pour transformation à la ferme...), autoriser une affectation pour des activités de circuits courts et d’agri tourisme dans la limite des seuils administratifs de diversification autorisés, dans la continuité des équipements existants ou d’urbanisation.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Pour les exploitations qui ont déjà ou nécessitent d’avoir des installations pour les besoins propres de leur activité (habitat sur place pour élevage, surveillance des serres pour le maraichage etc., ou encore bâtis pour transformation à la ferme...), autoriser une affectation pour des activités de circuits courts et d’agri tourisme dans la limite des seuils administratifs de diversification autorisés, dans la continuité des équipements existants ou d’urbanisation.

Directive :

PA-D2.2-27

Soutenir et encadrer le développement de produits de diversification comme l’Agri tourisme et les circuits courts de distribution/ vente à l’exploitation, et organiser le développement des aménités nécessaires

« RURALISER » LE TERRITOIRE : INSCRIRE LES TERRITOIRES RURAUX ET LES HAUTSAU CŒUR DES DYNAMIQUES DEDÉVELOPPEMENT

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

GARANTIR L’ACCÈSÀ LA RESSOURCE EN EAU ET L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

PA-D2.3–31

PA-D2.3–28

PA-D2.3–29

PA-D2.3–30

Réaffecter la ressource en eau appropriée à la fonction • agricole, en privilégiant la séparation des circuits d’eau brute et eauportable, et en organisant les infrastructures d’irrigation

Définir un schéma régional de déploiement de l’agri- voltaisme qui garantisse la préservation de la SAU

Accompagner l’intensification des productions, la mutation des pratiques et des installations agricoles face au changement climatique et à la santé des sols, en préservant les milieux d’intérêt écologique et paysager

Construire les conditions adaptées pour gérer les effluents d’élevage et développer un modèle circulaire, associé à la biomasse, capable de répondre aux enjeux d’encadrement des zones d’épandages limitatives des capacités de production

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

• Étudier le potentiel de valorisation des résidus agricoles pour réduire les intrants chimiques et gagner en fertilité biologique • Les DU établissent une charte agricole qui permette de définir et d’accompagner la mutation des pratiques agricoles face au changement climatique sur leur territoire

Se référer aux règles

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Privilégier et autoriser les aménagements permettant de développer des rendements de production supérieurs à des stratégies d’exploitation plein champs, en encadrant leur impact au regard des paysages et de la biodiversité (Cf. figure 47)

GARANTIR L’ACCÈSÀ LA RESSOURCE EN EAU ET L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Directive :

PA-D2.3-28

Accompagner l’intensification des productions, la mutation des pratiques et des installations agricoles face au changement climatique et à la santé des sols, en préservant les milieux d’intérêt écologique et paysager

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

  • Autoriser sur les espaces agricoles les installations nécessaires à l’alimentation et au stockage en eau.
  • Les projets de retenues collinaires doivent être étudiées pour éviter tout impact sur l’alimentation des nappes et sur la SAU.
  • L’irrigation ne doit pas être la seule adaptation du monde agricole au changement climatique.

Privilégier les dispositifs de bouclage de réseaux hydrauliques départementaux et le plan départemental de l’eau et des aménagements hydrauliques (PDEAH) afin d’améliorer la distribution de l’eau irriguée et potable.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Prévoir les réserves foncières potentiellement nécessaires dans les espaces urbanisées pour assurer la mise en œuvre des projets MEREN et PRODEO.
  • Définir et mettre en œuvre un plan territorialisé de retenues collinaires et réservoirs et prévoir les réserves foncières pour les retenues collinaires et réservoirs.

Directive :

PA-D2.3-29

Réaffecter la ressource en eau appropriée à la fonction • agricole, en privilégiant la séparation des circuits d’eau brute et eauportable, et en organisant les infrastructures d’irrigation

GARANTIR L’ACCÈSÀ LA RESSOURCE EN EAU ET L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

D5

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

  • Favoriser des systèmes qui permettent un retour à l’état initial de la parcelle.
  • Coupler la mobilisation de l’agrivolatïsme avec les installations de serres PV-64r et déployer des dispositifs d’expérimentation combinant efficacité énergétique et intensification de la production de la SAU considérée.
  • Privilégier les dispositifs de bouclage de réseaux hydrauliques départementaux et le plan départemental de l’eau et des aménagements hydrauliques (PDEAH) afin d’améliorer la distribution de l’eau irriguée et potable.
  • Accompagner des projets d’innovation et développement qui combinent densification de la production agricole et rendement de production énergique., comme la mise en place de serres photovoltaïques anticycloniques.
  • Mettre en œuvre un suivi agronomique, technique et économique des installations afin d’assurer une cohérence au niveau régional de l’agrivoltaïsme.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Définir les critères de territorialisation des emplacements propices à l’agrivoltaisme, en ciblant

    • Les installations associées à des pratiques agricoles (culture ou élevage), permettant le maintien de la production et apportant un bénéfice agronomique,
    • Les installations associées à des pratiques agricoles (culture ou élevage), permettant le maintien de la production et apportant un bénéfice agronomique,

Directive :

PA-D2.3-30

Définir un schéma régional de déploiement de l’agri- voltaisme qui garantisse la préservation de la SAU

GARANTIR L’ACCÈSÀ LA RESSOURCE EN EAU ET L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 2 : SE NOURRIR EN LOCAL

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DÉFI2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Associer à ces plateformes, des projets de transformation énergétique, permettant par la gazéification notamment d’éliminer les effluents, de produire de l’énergie pour mettre en auto-consommation énergétique les installations de traitement, et enfin qualifier les résidus associés (biochars) pour retour au sol.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Territorialiser les plateformes d’effluents d’élevage à proximité des zones d’exploitation en encourageant la mutualisation pour assurer la pérennité des modèles (exemple ci-contre) en lien avec le schéma régional de biomasse à réviser – cf PA-D5.2-72
  • Et prévoir les réserves foncières associées : environ 10 entre 0,5 et 1ha soit environ 10ha.

Directive :

PA-D2.3-31

Construire les conditions adaptées pour gérer les effluents d’élevage et développer un modèle circulaire, associé à la biomasse, capable de répondre aux enjeux d’encadrement des zones d’épandages limitatives des capacités de production

GARANTIR L’ACCÈSÀ LA RESSOURCE EN EAU ET L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

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DÉFI 3

D2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

D5

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DÉFI 3

D2

D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

PA-D3.1-36

PA-D3.1-35

PA-D3.1-32

PA-D3.1-33

PA-D3.1-37

PA-D3.1-34

Organiser le maillage territorial des espaces économiques actuels et futurs selon leur niveau d’intérêt territorial et structurer l’organisation de plateformes économiques intégrées et connectées à l’armature de mobilités

Définir un schéma régional logistique (associé au schéma d’aménagement économique régional) et spatialiser les infrastructures et les espaces associés à la chaine de valeur d’une logistique décarbonée

Assurer la coordination des programmations économiques des zones en projet ou en requalification pour garantir la complémentarité entre les espaces et la production d’une offre adaptée à la demande

Programmer et spatialiser les nouveaux espaces économiques permettant de garantir un rééquilibrage territorial et une réponse aux besoins des acteurs économiques et des filières de la Nouvelle Economie

Assurer l’accessibilité à l’ensemble des espaces économiques et garantir leur interconnexion

Encadrer le développement et la densification des grands équipements commerciaux en renforçant les centralités urbaines, en luttant contre la vacance commerciale et en veillant à ne pas concurrencer l’offre commerciale de proximité

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Associer le développement de l’offre foncière à celui d’une offre d’immobiliers d’entreprise et de services associés et structurer le parcours résidentiel des entreprises avec des offres « clés en main » dans une logique d’agilité et adaptabilité à la demande.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Transposer à partir de la territorialisation des 1400 ha de capacités d’accueil en foncier projetées par décade, la correspondance avec des besoins, et ce dans un objectif de rééquilibrage territoriale (Est, unités de vie rurales..) et de proximité des espaces de vie, connecté à un transport en commun – Cf PA-D1-3
  • Les enveloppes de renforcement urbain complémentaire (RUC) dédié à l’économie sont les suivantes par territoire (cf. tableua Projection de capacité d'accueil hors tâche urbaine) avec des indications de localisation ciblées cf carte annexe III
  • En termes d'impacts territorialisés, le rééquilibrage serait le suivant, en faveur de l'EST et de la CASUD (cf. Tableau de répartition par EPCI des surfaces de ZAE existantes et en projet
  • En terme d'impacts par unité de vie, relevons l'importance relative des unités de vie dites rurales (Cf. Tableau de répartition territoriale par unité de vie des surfaces de renforcement urbain complémentaire dédié à l'économie)
  • Associer le développement de l’offre foncière à celui d’une offre d’immobiliers d’entreprise et de services associés et structurer le parcours résidentiel des entreprises avec des offres « clés en main » dans une logique d’agilité et adaptabilité à la demande.

Directive :

PA-D3.1-32

Programmer et spatialiser les nouveaux espaces économiques permettant de garantir un rééquilibrage territorial et une réponse aux besoins des acteurs économiques et des filières de la Nouvelle Economie

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Projection de l'utilisation des ressources foncières

En attendant les résultats du futur schéma foncier économique et ses prescriptions,

  • Caractériser les espaces économiques existants et en projet, en les classant et en définissant les liens collaboratifs et de complémentarité entre les espaces, selon leur niveau d’intérêt et de rayonnement territorial (cf. figure 60)
    • PAVR, Pôles d’activités à vocation régionale, sont des espaces multisites qui constituent la colonne vertébrale de l’armature économique autour desquelles gravitent une constellation de zones d’activités et vont impulser une dynamique de synergie, avec un rayonnement régional – Ces espaces soutiennent les filières de la Nouvelle Economie ciblées dans le SDREII
    • 4 zones PAVR
✓ NORD : Organisation autour de la zone aéroportuaire et de la technopole✓ OUEST : Organisation autour de la zone arrière-portuaire du Port etla zone de Cambaie –✓ SUD : Organisation autour de la zone aéroportuaire de Pierrefonds –✓ EST : Organisation autour du pôle urbain de Saint-Benoît
  • Les espaces structurants d’intérêt territoriaux, à l’échelle des bassins de vie : ce sont des zones qui, en complément des PAVR, structurent le territoire, avec des espaces qualifiés de pivot
  • Les espaces de proximité d’intérêt local, qui répondant à la demande des entreprises en local, notamment l’artisanat et l’économie présentielle de proximité, dans l’objectif d’assurer un rapprochement entre les espaces de vie et de travail
  • Les espaces hors zones d’activités économiques, qualifiés de diffus et d’intégrés aux unités de vie, complètent le maillage du tissu économique

Directive :

PA-D3.1-33

Organiser le maillage territorial des espaces économiques actuels et futurs selon leur niveau d’intérêt territorial et structurer l’organisation de plateformes économiques intégrées et connectées à l’armature de mobilités

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Réaliser une analyse multicritère des espaces économiques existantes ou en projet permettant de les classifier au regard de leur niveau d’intérêt territorial

Organiser autour de chaque PAVR, une plateforme intégrée, le connectant aux espaces structurants d’intérêt territorial, auxquels les espaces de proximité d’intérêt local viennent se mailler- chaque plateforme étant connectée à l’armature de transport haut capacité, littorale et barreaux de liaison avec les Hauts cf. figure 16 : Analyse multicritère des espaces économiques cible

Recommandations :

Transposition au DU

Règles :

PA-D3.1-33

Organiser le maillage territorial des espaces économiques actuels et futurs selon leur niveau d’intérêt territorial et structurer l’organisation de plateformes économiques intégrées et connectées à l’armature de mobilités

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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D1

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Analyser les dynamiques et de projets des filières ciblées

Mobiliser pour chaque aménagement d’espace économique, la démarche de programmation économique suivante :

  • Déterminer les filières clés à cibler au regard des opportunités de développement et des besoins spécifiques des acteurs économiques du bassin d’insertion de la zone
  • Analyser les dynamiques et de projets des filières ciblées
  • Définir les besoins et les attentes des acteurs économiques ciblés, en matière, de foncier, d’immobilier et de services.
  • Décliner l’offre foncière et immobilière à projeter pour définir le ou les scénarii de programmation économique à projeter sur le foncier cible intégrant ses contraintes et opportunités pour proposer des scénarii d’aménagement.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

En attendant le futur schéma de la stratégie d’aménagement économique régional, constituera la directive

  • En fonction des dynamiques de projets identifiés et des filières de la nouvelle économie du SDREII, qualifier les besoins en foncier, en immobilier et en services, et les mettre en projection par rapport aux capacités d’accueil des différents espaces de zones en projet.
  • Proposer une programmation économique cible par plateforme économique intégrée afin de caractériser les profils de cibles d’activités à accueillir selon la typologie de chaque espace inclus dans chacune des plateformes, dans le but de garantir la cohérence avec les espaces d’accueil économique et répondre spécifiquement aux besoins des acteurs économiques – cf. schéma de stratégie foncière économique en cours.

Directive :

PA-D3.1-34

Assurer la coordination des programmations économiques des zones en projet ou en requalification pour garantir la complémentarité entre les espaces et la production d’une offre adaptée à la demande

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Une zone d’activités économique doit être soit connectée à l’armature de transport haut capacité ou desservie par un transport en commun connecté à cette armature

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Garantir que les initiatives d'aménagement en densification urbaine et en renforcement intègrent un réseau efficace de mobilité entre les plateformes économiques et l'infrastructure de transport principale – cf. le schéma d’aménagement des espaces fonciers économiques en projet
  • Rapprocher géographiquement les zones d’activités économiques des pôles urbains, facilitant ainsi l’accessibilité et réduisant les distances de déplacement domicile/ travail

Directive :

PA-D3.1-35

Assurer l’accessibilité à l’ensemble des espaces économiques et garantir leur interconnexion

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

D5

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Les sites commerciaux doivent être requalifiés :

  • Par des actions de dés imperméabilisation, notamment dans les parcs de stationnement,
  • En améliorant les performances énergétique et environnementale du bâti (rénovation énergétique, dispositifs permettant la production d’énergie renouvelable, dispositifs favorisant la retenue ou la réutilisation des eaux pluviales
  • En développant l’économie circulaire à l’échelle du site,
  • En améliorant la qualité des espaces publics (création d’espaces verts, circulations douces, etc.),
  • En développant la végétalisation, favorisant la densification,
  • En prévoyant le cas échéant une évolution multifonctionnelle intégrant des locaux d’activité.

Les DU doivent respecter la règle et garantir la cohérence de l’offre commerciale territoriale

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

  • Prioriser la densification des zones commerciales existantes
  • Les emplacements destinés aux commerces de proximité, voués à satisfaire prioritairement les besoins quotidiens, doivent être maintenus dans les espaces résidentiels, mais aussi dans les zones d’emplois et éventuellement dans les lieux de transit des populations.
  • Le développement d’une nouvelle offre commerciale se fera prioritairement dans les espaces urbanisés. L’offre commerciale nouvelle devra être dimensionnée aux besoins des habitants qu’elle est censée desservir en prenant en compte, d’une part, les zones carencées, et d’autre part, les zones devant accueillir des habitants supplémentaires. Elle ne doit pas compromettre la préservation ou la revitalisation du tissu commercial des centralités sus-énumérées. Par ailleurs, le développement d’une nouvelle offre commerciale dans les sites d’activités économiques à vocation autre que commerciale doit être limité. L’offre de commerces et de services dans ces sites d’activités doit viser prioritairement à répondre aux besoins des salariés travaillant sur site.
  • L’encadrement de l’offre commerciale est régi par le cadre suivant- figure 62 carte page suivante- : Dynamiques d’encadrement de l’offre commerciale

Directive :

PA-D3.1-36

Encadrer le développement et la densification des grands équipements commerciaux en renforçant les centralités urbaines, en luttant contre la vacance commerciale et en veillant à ne pas concurrencer l’offre commerciale de proximité

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Le schéma régional logistique devra intégrer une étude sur la vulnérabilité du secteur au changement climatique et trouver les solutions pour une logistique durable et adaptée au territoire

Caractériser les typologies de flux qui nécessitent une armature logistique spécifique et quantifier et qualifier leur mode de transport - Les marchandises / flux d’imports - La Canne et les autres produits agricoles - Les agrégats - Les déchets et la biomasse - Les énergies

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Projeter une armature logistique intégrant les différentes échelles territoriales : de l’échelle régionale jusqu’à l’échelle de proximité, avec déclinaison de typologie d’espaces logistiques : allant des plateformes logistiques de niveau régional (XL), aux entrepôts logistiques d’échelle territoriale (L), jusqu’au consommateur, commerces de proximité/ GMS (XS) , en passant par des centres de distributions urbaines (M) ou GMS, et pour les unités de vie rurales, par des pôles de transformation et conservation (S), en capacité de répondre à une fonction logistique. – cf. figure 63 : schéma de l’organisation logistique
  • Territorialiser les plateformes logistiques régionales directement connectées aux infrastructures portuaires et aéroports et à l’armature littorale de transport en commune haute capacité :
- La ZAP qui doit permettre de groupage et dégroupage des marchandises (diminution des flux par rolltainer de points à points)- Pierrefonds ZAC Hoarau- Beauvallon St Benoit
  • Projeter la territorialisation du maillage des différentes typologies d’espaces logistiques, associé aux infrastructures de mobilité, en cohérence avec le PRIT et PRI et le futur schéma d’aménagement stratégique régional. Cf. carte 64 : projection de l’armature logistique des flux d’imports
  • Les espaces fonciers à réserver pour cette armature sont intégrées dans les 1400 ha de foncier économique précisé au PA-D3.1-33.

Directive :

PA-D3.1-37

Définir un schéma régional logistique (associé au schéma d’aménagement économique régional) et spatialiser les infrastructures et les espaces associés à la chaine de valeur d’une logistique décarbonée

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

OPTMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEUR ET VALORISER NOS SPECIFICITÉS ET SOUTENIR LES FILIÈRES D'AVENIR

PA-D3.2-42

PA-D3.2-41

PA-D3.2-38

PA-D3.2-39

PA-D3.2-44

PA-D3.2-43

PA-D3.2-40

Projeter des espaces en capacité de structurer une dynamique de mobilité aérienne décarbonée permettant de soutenir le désenclavement des cirques, des espaces des Hauts et des espaces urbains engorgés

Organiser la mise en tourisme des sites majeurs et des pôles d’attractivité par des aménagements favorisant le séjour et le parcours client, à l’appui de connectivités facilitées avec les polarités d’accueil

Programmer et déployer une offre d’hébergement diversifiée, permettant de garantir un rééquilibrage territorial et de conforter les pôles d’accueil à proximité des polarités touristiques

Déployer le plan stratégique du Grand Port Maritime de La Réunion pour renforcer sa vocation de hub d’échanges économiques intra et extra-régional et garantir son ancrage territorial

Mettre en œuvre les conditions d’un codéveloppement régional aéroportuaire notamment en assurant une fluidité de desserte terrestre intermodale et en limitant l’impact environnemental et des nuisances pour les populations

Territorialiser les Campus Métier et Qualification et les pôles technologiques régionaux d’appui aux entreprises et de recherche en projet et prévoir les infrastructures et sites d’expérimentation associés

Conforter les infrastructures de desserte numérique (câbles sous-marins et réseau terrestre des équipements relais) et assurer le maillage du territoire des équipements d’hébergement numérique (data-centers)

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

  • Garantir une desserte terrestre multimodale de chaque plateforme pour assurer le non-engorgement des plateformes
  • Intégrer les plateformes aéroportuaires, comme des espaces économiques pivot des plateformes économiques intégrées autour des PAVR, et préserver les espaces de fret.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Mettre en œuvre la territorialisation des besoins fonciers des schémas de composition aéroportuaires.

Directive :

PA-D3.2-38

Mettre en œuvre les conditions d’un codéveloppement régional aéroportuaire notamment en assurant une fluidité de desserte terrestre intermodale et en limitant l’impact environnemental et des nuisances pour les populations

OPTMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEUR ET VALORISER NOS SPECIFICITÉS ET SOUTENIR LES FILIÈRES D'AVENIR

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Prendre en compte le changement climatique dans le dimensionnement des infrastructures d’accueil de ces nouvelles mobilités aériennes et s’adapter aux effets du changement climatique notamment sur la fréquence des conditions météorologiques défavorables à l’utilisation de ces modes de transport.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Permettre la réalisation des projets de mobilités aériennes décarbonés, notamment (cf. figure 65 ci-dessous) :

    • Projets d’hélistation
    • Vertiport du Tampon
    • « Taxi-drone » de Cilaos en interface avec Pierrefonds

Directive :

PA-D3.2-39

Projeter des espaces en capacité de structurer une dynamique de mobilité aérienne décarbonée permettant de soutenir le désenclavement des cirques, des espaces des Hauts et des espaces urbains engorgés

OPTMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEUR ET VALORISER NOS SPECIFICITÉS ET SOUTENIR LES FILIÈRES D'AVENIR

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Le Plan stratégique du Grand Port Maritime de la Réunion doit intégrer une étude sur la vulnérabilité du secteur au changement climatique

Recommandations :

Transposition au DU

Règles :

Territorialiser les besoins fonciers associés au plan stratégique de GPMDLR dont notamment pour le plan 2024-2030, l’encadrement du développement de l’exondement prévu, d’une offre en matière de construction et réparation navale, et des infrastructures de développement de l’activité croisière à La Réunion.

Directive :

PA-D3.2-40

Déployer le plan stratégique du Grand Port Maritime de La Réunion pour renforcer sa vocation de hub d’échanges économiques intra et extra-régional et garantir son ancrage territorial

OPTMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEUR ET VALORISER NOS SPECIFICITÉS ET SOUTENIR LES FILIÈRES D'AVENIR

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

La création des campus devra intégrer très en amont les enjeux d’adaptation au changement climatique : faible imperméabilisation des sols, reconquête de friches, connexion aux transports en commun, bioclimatisme

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

En attente du futur SRESRI, projeter les besoins en foncier et immobilier pour :

  • Soutenir le déploiement de campus des métiers et des qualifications et l’émergence de nouveaux campus en corrélation avec les filières d’excellence et en émergence identifiées au SRDEII, notamment :
    • CMQ « Génie civil et éco-construction en milieu tropical » (lycée Jean Hinglo)
    • CMQ « Management et services numériques (lycée Nelson Mandela)
    • Le CMQ en projet « Aérocampus » (multi sites : Lycée Stella et lycées du Nord Est)
  • Renforcer les synergies autour des pôles technologiques et d’innovation thématiques régionaux en lieu avec les campus
    • Un pôle Santé autour du CYROI
    • Un pôle Economie Bleue autour du lycée de la Mer au Port
    • Un pôle agronomique dit 3P (Pôle de Protection des Plantes) avec deux espaces d’assises ciblées entre St Pierre et St Benoit
    • Un pôle ENR (ENergies Renouvelables) et bâti tropical sur le territoire de l’ouest
    • Un pôle Artistique, Design et architecture sur le territoire de l’ouest qui s’appuiera sur l’Ecole Nationale d’Architecture de La Réunion
    • Un pôle Services à la personne dans l’est, autour de l’IRTS à Saint-Benoît et à Sainte-Anne
Les espaces fonciers à réserver pour ces projets sont intégrées dans les 1400 ha de foncier économique précisé au PA-D3.1-33

Directive :

PA-D3.2-41

Territorialiser les Campus Métier et Qualification et les pôles technologiques régionaux d’appui aux entreprises et de recherche en projet et prévoir les infrastructures et sites d’expérimentation associés

OPTMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEUR ET VALORISER NOS SPECIFICITÉS ET SOUTENIR LES FILIÈRES D'AVENIR

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Le réseau numérique terrestre doit être complété, en tenant compte des équipements relais à développer et à mutualiser.
  • Les nouvelles implantations de data centers :
    • Viseront à en limiter les impacts environnementaux, notamment en visant l’exemplarité énergétique et en maîtrisant la pression exercée sur les capacités de ressource en eau,
    • Devront tenir compte des capacités du réseau électrique local,
    • Valoriseront leur chaleur fatale.
  • La création des infrastructures doit intégrer très en amont les enjeux d’adaptation au changement climatique : faible imperméabilisation des sols, reconquête de friches, bioclimatisme.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Définir le maillage territorial pertinent pour accueillir les nouvelles implantations de data centers se feront prioritairement dans les sites d’activités économiques existants, en veillant à ne pas compromettre le maintien et l’implantation des activités industrielles dans les sites d’activités d’intérêt régional.
  • Les espaces fonciers à réserver pour ces projets sont intégrées dans les 1400 ha de foncier économique précisé au PA-D3.1-33.

Directive :

PA-D3.2-42

Conforter les infrastructures de desserte numérique (câbles sous-marins et réseau terrestre des équipements relais) et assurer le maillage du territoire des équipements d’hébergement numérique (data-centers)

OPTMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEUR ET VALORISER NOS SPECIFICITÉS ET SOUTENIR LES FILIÈRES D'AVENIR

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Encadrer l’aménagement des sites emblématiques et de leurs accès (Volcan, Maïdo, Bebour-Belouve, Mafate, Piton des Neiges…), et garantir l’accessibilité à tous (y compris en période de forte affluence), avec les aménités indispensables à la sauvegarde de leur intégrité (toilettes et gestion des eaux usées, gestion des déchets, gestion de l’énergie), et les dispositions et moyens d’entretiens notamment contre les espèces exotiques envahissantes.
  • Accompagner le déploiement des stations touristiques (Cilaos, Salazie).
  • Organiser l’opérationnalité des portes de Parc comme des espaces de polarité des flux, initiant des itinérances entre pôles et structurant des parcours clientèle au travers de scénarios d’interprétation.
  • Tout projet concret lié à ce principe devra prendre en compte les impacts du changement climatique et s’y adapter : faible imperméabilisation des sols, reconquête de friches, connexion aux transports en commun, bioclimatisme

Encourager le développement des transports collectifs (navettes) vers les sites emblématiques, notamment en période de forte affluence et les itinérances douces à l’intérieur des polarités touristiques et entre elles.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Projeter les interfaces entre les pôles principaux d’accueil et les polarités touristiques à structurer, les sites majeurs d’aménagement, les portes de parc, et les stations touristiques pour programmer les parcours client et dans une approche de maillage territorial -cf. carte figure 66 : Organisation des polarités touristiques.

Directive :

PA-D3.2-43

Organiser la mise en tourisme des sites majeurs et des pôles d’attractivité par des aménagements favorisant le séjour et le parcours client, à l’appui de connectivités facilitées avec les polarités d’accueil

OPTMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEUR ET VALORISER NOS SPECIFICITÉS ET SOUTENIR LES FILIÈRES D'AVENIR

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU définissent les conditions d'accueil de l'hébergement touristique.

  • Favoriser et accompagner le développement de structures d’accueil destinées à des clientèles spécifiques : campings et aires de campements organisés, refuges d’étape sur les grands itinéraires, bivouacs adaptés à des activités spécifique.
  • Tout projet concret lié à ce principe devra prendre en compte les impacts du changement climatique et s’y adapter : faible imperméabilisation des sols, reconquête de friches, connexion aux transports en commun, bioclimatis

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Projeter l’évolution de l’offre d’hébergement, à partir de la territorialisation des projets et capacités d’accueil des territoires, dans un objectif de rééquilibrage (notamment dans l’Est), et de renforcement de l’offre dans les territoires ruraux et les Hauts. Cf. figure 67 Projets d'hébergement touristique selon secteur défini par l'IRT
  • Favoriser et accompagner le développement de structures d’accueil destinées à des clientèles spécifiques : campings et aires de campements organisés, refuges d’étape sur les grands itinéraires, bivouacs adaptés à des activités spécifique.
  • Encadrer le développement des hébergements de location saisonnière par une charte d’accueil.

Directive :

PA-D3.2-44

Programmer et déployer une offre d’hébergement diversifiée, permettant de garantir un rééquilibrage territorial et de conforter les pôles d’accueil à proximité des polarités touristiques

OPTMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEUR ET VALORISER NOS SPECIFICITÉS ET SOUTENIR LES FILIÈRES D'AVENIR

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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DÉFI 3

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

GARANTIR L’ACCÈS AUX RESSOURCES ET DÉVELOPPER UNE ÉCONOMIE DURABLE

PA-D3.3–48

PA-D3.3–49

PA-D3.3–45

PA-D3.3–46

PA-D3.3–47

Renforcer le maillage des ports de pêche et de plaisance et accompagner leur mutation vers des ports mixte nouvelles générations associant des pratiques durables et de transformation des produits de la pêche

Créer les conditions de développement del’aquaculture marine et continentale par la mise en place d’équipements et d’infrastructures d’accès à la ressource

Organiser l’aménagement du littoral et les zones d’aménagement liées à la Mer dans le respect des orientations du SMVM

Accompagner les acteurs vers un modèle d’aménagement privilégiant la densité fonctionnelle et la mixité des usages pour rationaliser la consommation des espaces et assurer la gestion raisonnée des ressources

Valoriser les ressources naturelles, culturelles etpatrimoniales pour ancrer durablement l’écotourisme et pour diversifier les activités touristiques

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Accompagner le développement des infrastructures littorales et arrière littorales pour soutenir la valorisation des ressources marines, la gestion intégrée des risques littoraux, ainsi que la surveillance et la sécurité maritime et autoriser à l’intérieur des ZALM les aménagements associés dans le respect des directives du SMVM

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Territorialiser les ZALM et autoriser leur aménagement dans le respect des directives du SMVM – cf figure Localisation des projets de Zones d’Aménagement lié à La Mer et figure Tableau de localisation des projets de ZALM.

Directive :

PA-D3.3-45

Organiser l’aménagement du littoral et les zones d’aménagement liées à la Mer dans le respect des orientations du SMVM

GARANTIR L’ACCÈS AUX RESSOURCES ET DÉVELOPPER UNE ÉCONOMIE DURABLE

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Déployer une offre de port mixte pêche-plaisance.
  • Contrôler l’augmentation des capacités des ports de plaisance au regard des enjeux environnementaux
  • Développer les structures d’accueil nécessaire à l’économie de la pêche : intégrer des infrastructures de transformation et de commercialisation des produits de la pêche.
  • Le développement d’infrastructures portuaires pour la pêche et la plaisance doit intégrer les enjeux du changement climatique, notamment la hausse du niveau de la mer, mais aussi l’intensité croissante des cyclones.
  • Se référer aux prescriptions du SMVM (Principe 6)

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Se référer aux Fascicules des règles et au SMVM

Directive :

PA-D3.3-46

Renforcer le maillage des ports de pêche et de plaisance et accompagner leur mutation vers des ports mixte nouvelles générations associant des pratiques durables et de transformation des produits de la pêche

GARANTIR L’ACCÈS AUX RESSOURCES ET DÉVELOPPER UNE ÉCONOMIE DURABLE

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Le Schéma Régional de Développement de l’Aquaculture de la Réunion doit analyser ses propres vulnérabilités face au changement climatique et s’y adapter.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Mettre en œuvre la stratégie du Schéma Régional de Développement de l’Aquaculture de la Réunion (SRDAR) :

    • Recenser les sites existants et potentiels d’aquaculture marine en prenant en compte les spécificités territoriales ;
    • Asseoir la légitimité des exploitations aquacoles réunionnaises, créatrices de valeur pour le territoire et participant à renforcer sa sécurité alimentaire ;
    • Proposer de futurs investissements adaptés aux réalités territoriales pour le développement du secteur aquacole sur l’île

Directive :

PA-D3.3-47

Créer les conditions de développement de l’aquaculture marine et continentale par la mise en place d’équipements et d’infrastructures d’accès à la ressource

GARANTIR L’ACCÈS AUX RESSOURCES ET DÉVELOPPER UNE ÉCONOMIE DURABLE

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Définir et déployer à l’échelle du parc et de ses différentes portes, un schéma d’activités éco touristiques.

• Accompagner la mise en œuvre des PIVE et SIVE. • Développer l’aménagement qualitatif des arrières-plages de la côte Ouest dans un contexte de développement durable : Construire et valoriser des produits touristiques fondés sur la complémentarité entre les zones littorales et arrière-littorales. • Les sports et loisirs de pleines nature sur le littoral devront faire l’objet d’une stratégie de développement et être valoriser notamment dans les Hauts (canaoë-kayak, trail, accrobranche, cyclotourisme, kitesurf, jet skis randonnée pédestre…). • Autoriser et permettre l’installation d’équipements touristiques dans les petits hameaux situés dans les espaces naturels qui favorisent le développement d’activités éco touristiques. • Les projets liés à ce principe devront prendre en compte les impacts du changement climatique et s’y adapter : faible imperméabilisation des sols, reconquête de friches, connexion aux transports en commun, bioclimatisme

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Permettre l’installation d’équipements touristiques dans les petits hameaux situés dans les espaces naturels qui favorisent le développement d’activités éco touristiques.

Directive :

PA-D3.3-48

Valoriser les ressources naturelles, culturelles et patrimoniales pour ancrer durablement l’écotourisme et pour diversifier les activités touristiques

GARANTIR L’ACCÈS AUX RESSOURCES ET DÉVELOPPER UNE ÉCONOMIE DURABLE

DÉFI 3 : ÊTRE UN TERRITOIRE DE PRODUCTION

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Développer un modèle d’aménagement des espaces d’accueil de l’activité économique, intégrant les cinq piliers d’une gestion durable, en référence à un guide d’aménagement cadre- la rationalisation de la consommation des espaces, la gestion raisonnée des ressources, les économies d’énergies, le renforcement de la biodiversité et du respect et de la valorisation des paysages et la qualité de vie
  • Programmer les zones en recherchant l’optimisation de l’occupation des espaces et de la mixité fonctionnelle économique des bâtis. Cf figure illustrant la démarche à valoriser de densification et de renforcement des espaces économiques, et de densité fonctionnelle des bâtis.
  • Programmer les zones en recherchant l’optimisation de l’occupation des espaces et de la mixité fonctionnelle économique des bâtis. Cf figure illustrant la démarche à valoriser de densification et de renforcement des espaces économiques, et de densité fonctionnelle des bâtis.
  • Fixer des objectifs de densité moyenne par typologie d’espaces selon leur niveau d’intérêt et de rayonnement territorial
    • DENSITÉ MOYENNE : 35-45 emplois / ha pour les PAVR
    • DENSITÉ MOYENNE : min 25-35 emplois / ha pour les espaces structurants d’intérêt territoriaux.
    • DENSITÉ MOYENNE : min 10-25 emplois / ha pour les espaces de proximité d’intérêt local.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Directive :

PA-D3.3-49

Accompagner les acteurs vers un modèle d’aménagement privilégiant la densité fonctionnelle et la mixité des usages pour rationaliser la consommation des espaces et assurer la gestion raisonnée des ressources

GARANTIR L’ACCÈS AUX RESSOURCES ET DÉVELOPPER UNE ÉCONOMIE DURABLE

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DÉFI 4

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

GARANTIR UN ACCES EQUITABLE AUX RESSOURCES ET EN COHERENCE AVEC L’ARMATURE TERRITORIALE

PA-D4.1-54

PA-D4.1-53

PA-D4.1-50

PA-D4.1-51

PA-D4.1-55

PA-D4.1-52

Déployer la gestion intégrée de l’Eau à la parcelle pour assurer la préservation du cycle de l’eau

Quantifier et organiser les gisements des matériaux biosourcés et accompagner la structuration des chaines de valeurs des gisements jusqu’aux consommateurs.

Réduire les pollutions liées aux activités économiques (dont les activités agricoles) et au ruissellement urbain pour garantir une eau de qualité accessible à tous

Organiser la gestion territorialisée de la ressource en eau depuis son milieu de prélèvement dans chaque bassin versant jusqu’à son usage

Mettre en œuvre à partir des gisements définis par le schéma régional des carrières, des espaces plurifonctionnels permettant d’optimiser les emprises foncières et les flux logistiques

Quantifier et organiser les gisements des ressources en bois d’œuvre des forêts réunionnaises, et accompagner la structuration des chaines de valeurs du gisement jusqu’au consommateur.

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Décliner dans les SAGE les orientations du SDAGE et pointer les objectifs avec des impacts d’utilisation de la ressource.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Territorialiser les infrastructures que le SDAGE prévoit
  • Organiser la gestion de la ressource en eau en séparant l’eau potable de l’eau brute et en déployant les équipements et aménagements nécessaires au cycle décrit dans la figure 75 ci-dessous :

Directive :

PA-D4.1-50

Organiser la gestion territorialisée de la ressource en eau depuis son milieu de prélèvement dans chaque bassin versant jusqu’à son usage

GARANTIR UN ACCES EQUITABLE AUX RESSOURCES ET EN COHERENCE AVEC L’ARMATURE TERRITORIALE

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Mettre en œuvre les dispositifs de préservation de l’eau -cf. figure : Dispositif à la préservation de l’eau et figure : Solutions multiples de gestions des eaux pluviales en milieu urbain.

La gestion intégrée de l’Eau à la parcelle est une réponse d’adaptation au changement climatique. Son déploiement doit être systématique pour tout nouveau projet d’aménagement, mais doit aussi permettre d’améliorer l’urbanisation existante.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

GARANTIR UN ACCES EQUITABLE AUX RESSOURCES ET EN COHERENCE AVEC L’ARMATURE TERRITORIALE

Règles :

  • Mettre en place les préconisations du label GIEP- figure 76 (schéma de Gestion Intégrée des Eaux Pluviales (GIEP)- pour tout projet d’aménagement nouveau ou de requalification. Ces préconisations sont à choisir en fonction :
    • Du projet et de son contexte,
    • Des espaces disponibles
    • Des usages,
    • De la perméabilité,
    • Des aspects techniques et financiers
  • Mettre en œuvre les dispositifs de préservation de l’eau -cf. figure 77- gestion intégrée des eaux pluviales à la parcelle : bâtiments, voiries, trottoirs, stationnement, espaces verts, places, cœurs d’îlots…) et figure 78 – solutions multiples de gestions des eaux pluviales en milieu urbain.

Directive :

PA-D4.1-51

Déployer la gestion intégrée de l’Eau à la parcelle pour assurer la préservation du cycle de l’eau

DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Appliquer les préconisations du SDAGE concernant les eaux pluviales et le risque de ruissellement dans les principes d’aménagement du projet :

  • Localiser les principaux axes de ruissellement et sur ces axes les dysfonctionnements constatés : état des lieux des secteurs de ruissellements qui présentent des risques d’inondations et/ou de pollutions à l’aval.
  • Décrire les modalités de gestion des eaux pluviales et adapter les aménagements en conséquence
  • Identifier les surfaces avec un potentiel de végétalisation en tissu urbain dense (toitures, murs, terrasses…) »
  • Mettre en œuvre des plans d’actions et une animation dédiée afin de lutter contre les pollutions présentes sur les aires d’alimentation de ces captages prioritaires
Appliquer les orientations et dispositions du SDAGE sur les pollutions agricoles : « Concilier les pratiques agricoles et la reconquête de la qualité des eaux : réduire les pollutions d’origine agricole en priorisant sur les secteurs à enjeux »

  • Territorialiser le Schéma Directeur de l’Assainissement des Eaux Usées (SDAEU).
  • Territorialiser le SDAEP (2021) en privilégiant la rétention des eaux pluviales pour maîtriser la quantité et la qualité des rejets dans les exutoires.

Intégrer dans les aménagements et la desserte des espaces agricoles, des recommandations de gestion des eaux pluviales.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Directive :

PA-D4.1-52

Réduire les pollutions liées aux activités économiques (dont les activités agricoles) et au ruissellement urbain pour garantir une eau de qualité accessible à tous

GARANTIR UN ACCES EQUITABLE AUX RESSOURCES ET EN COHERENCE AVEC L’ARMATURE TERRITORIALE

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Organiser la chaine de valeur depuis les gisements jusqu’au recyclage.
  • La remise en état et le réaménagement des carrières doivent être appréhender dans le cadre d’approches territoriales globales dépassant l’échelle de chaque site d’exploitation, en particulier dans les bassins d’exploitation d’intérêt stratégique où se concentrent les activités extractives. La complémentarité des usages entre les zones naturelles, les espaces de loisirs, les activités agricoles, doit être recherchée, notamment où les matériaux inertes de remblaiements ne sont pas suffisants pour assurer un retour à l’état initial.
  • Organiser les retours des espaces fonciers d’exploitation de carrière à la fonction initiale foncière (espaces naturels ou agricoles) et s’assurer que le schéma de valorisation des carrières en fin d’exploitation le permet.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Prévoir du foncier dédié aux espaces d’extractions, de stockage de matériaux, de transformation de béton prêt à l’emploi, de plateformes de recyclage et de plateformes logistiques d’interfaces.
  • Organiser les retours des espaces fonciers d’exploitation de carrière à la fonction initiale foncière (espaces naturels ou agricoles) et s’assurer que le schéma de valorisation des carrières en fin d’exploitation le permet.
  • Territorialiser les gisements définis dans le Schéma Régional des Carrières en cours de révision par la DEAL, selon les quatre niveaux définis.
  • 4 Niveaux de gisements d’intérêt régional ont été définis :
- Stratégiques, correspondant aux gisements à proximité des pôles de consommation pour les bassins déficitaires ;- D’affouillement, qui sont liés à un aménagement ;- À préserver, qui sont des gisements non prioritaires mais à préserver à l’échéance du SRC ;- Et autres- Pour les gisements qui vont amener à consommer du potentiel foncier et du renforcement urbain, - le tableau en annexe 2.6 explicitant comment se répartissent en l’état les surfaces projetées qui se superposent aux prévisions de renforcement urbain complémentaire projeté au PA-D2.1-9.

Directive :

PA-D4.1-53

Mettre en œuvre à partir des gisements définis par le schéma régional des carrières, des espaces plurifonctionnels permettant d’optimiser les emprises foncières et les flux logistiques

GARANTIR UN ACCES EQUITABLE AUX RESSOURCES ET EN COHERENCE AVEC L’ARMATURE TERRITORIALE

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Qualifier et quantifier les besoins de l’extraction à sa transformation et utilisation afin de spatialiser les activités de la filière – cf. figure 83 – Carte de localisation de peuplement des cryptoméria et scieries existantes ou en projets
  • Segmenter les usages possibles et cibler les espaces de gisements autorisés dans une gestion durable de ressource…
  • L’accès aux espaces boisés qui font l’objet d’une exploitation forestière doit être garanti, en veillant à la fois au maintien des continuités adaptées entre ces espaces et les équipements destinés au stockage et également à la transformation des ressources forestières.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Qualifier et quantifier les besoins de l’extraction à sa transformation et utilisation afin de spatialiser les activités de la filière – cf. figure 83 – Carte de localisation de peuplement des cryptoméria et scieries existantes ou en projets.
  • Organiser au plus près des besoins les espaces logistiques nécessaires à l’approvisionnement durable, le traitement, la découpe du bois pour des finalités de construction.

Directive :

PA-D4.1-54

Quantifier et organiser les gisements des ressources en bois d’œuvre des forêts réunionnaises, et accompagner la structuration des chaines de valeurs du gisement jusqu’au consommateur.

GARANTIR UN ACCES EQUITABLE AUX RESSOURCES ET EN COHERENCE AVEC L’ARMATURE TERRITORIALE

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Segmenter les usages possibles et cibler les espaces de gisements autorisés dans une gestion durable de ressource.
  • L’exploitation des bioressources ne doit pas se faire au détriment des services écosystémiques rendus, notamment en termes de régulation du climat.

S’appuyer sur les éléments issus du projet Biorev’Tropics

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Segmenter les usages possibles et cibler les espaces de gisements autorisés dans une gestion durable de ressource

Directive :

PA-D4.1-55

Quantifier et organiser les gisements des matériaux biosourcés et accompagner la structuration des chaines de valeurs des gisements jusqu’aux consommateurs.

GARANTIR UN ACCES EQUITABLE AUX RESSOURCES ET EN COHERENCE AVEC L’ARMATURE TERRITORIALE

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

RÉGÉNÉRER, CULTIVER ET VALORISER LA BIODIVERSITÉ

PA-D4.2-59

PA-D4.2-56

PA-D4.2-57

PA-D4.2-58

Mettre en œuvre les préconisations de l’Atlas des Paysages et accompagner les transformations des paysages dans le respect des valeurs paysagères.

Définir les conditions de respect des corridors écologiques, garants de la fonctionnalité des écosystèmes de biodiversité au travers du déploiement des trames bleue, verte, noire et blanche, définies dans le SRCE.

Garantir l’accès aux espaces forestiers et naturels et assurer la réalisation des aménités nécessaires à leur sauvegarde et entretien (défense du risque incendie, gestion des déchets, accès à l’eau, installation indispensable à l’exploitation des produits forestiers et non ligneux et activités de pleine nature).

Aménager les espaces de transitions spécifiques entre espaces urbanisés ou urbanisables et les espaces agricoles, naturels, forestières, les bords de ravines, la savane et protéger les lisières dans des dispositions paysagères et environnementales.

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DÉFI 4

D3

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Déployer les aménités nécessaires à l’entretien et l’accessibilité des forêts réunionnaise, pour répondre aux enjeux de préservation du risque incendie, gestion des déchets, de valorisation de la ressources, d’accès à l’eau potable, de production d’énergie renouvelable, à condition de respecter le plan massif de gestion du massif forestier et la charte du Parc National de La Réunion.
  • Si ces conditions sont respectées, peuvent être autorisés dans les espaces boisés et les espaces naturels, sous réserve que les dispositions législatives et réglementaires applicables à ces espaces permettent de l’envisager :
- Le passage des infrastructures, sous réserves qu’aucune autre solution ne soit techniquement possible à un coût raisonnable et que son impact soit limité, notamment par une adaptation de l’ouvrage à son environnement ; - L’exploitation des carrières, sous réserve de ne pas engendrer des destructions irréversibles et de garantir le retour à une vocation naturelle ou boisée des sols concernés ; - Les installations permettant d’accueillir du public et les activités de pleine nature (randonnées, VTT, Acrobranche…) à la condition qu’elles n’engendrent pas d’artificialisation des sols ; - Les installations nécessaires à la protection et gestion du risque d’incendie

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Peuvent être autorisés dans les espaces boisés et les espaces naturels, sous réserve que les dispositions législatives et réglementaires applicables à ces espaces permettent de l’envisager :

  • Le passage des infrastructures, sous réserves qu’aucune autre solution ne soit techniquement possible à un coût raisonnable et que son impact soit limité, notamment par une adaptation de l’ouvrage à son environnement ;
  • L’exploitation des carrières, sous réserve de ne pas engendrer des destructions irréversibles et de garantir le retour à une vocation naturelle ou boisée des sols concernés ;
  • Les installations permettant d’accueillir du public et les activités de pleine nature (randonnées, VTT, Acrobranche…) à la condition qu’elles n’engendrent pas d’artificialisation des sols ;
  • Les installations nécessaires à la protection et gestion du risque d’incendie.

Directive :

PA-D4.2-56

Garantir l’accès aux espaces forestiers et naturels et assurer la réalisation des aménités nécessaires à leur sauvegarde et entretien (défense du risque incendie, gestion des déchets, accès à l’eau, installation indispensable à l’exploitation des produits forestiers et non ligneux et activités de pleine nature).

RÉGÉNÉRER, CULTIVER ET VALORISER LA BIODIVERSITÉ

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les valeurs paysagères qui composent le concept d’île-jardin se traduisent spatialement par une trame paysagère qui comprend trois structures principales : • Une matrice d’espaces naturels, formée d’une trame verte et bleue solide, reliant les Hauts (cœur du Parc) au littoral à travers les pentes. • L’étagement et l’alternance, résultant de dispositions spatiales naturelles et anthropiques. • Un archipel agri-urbain, qui précise davantage la trame paysagère, notamment dans les mi-pentes et pentes basses L’atlas des paysages, millésime 2023, propose ainsi une « trame paysagère » volontairement large en associant les objectifs de préservation de la biodiversité à ceux de la constitution d’un cadre de vie agréable et durable, qu’il convient de traduire spatialement aux échelles locales. Par ailleurs, la protection et la mise en valeur du patrimoine et des paysages de La Réunion passe par l’identification des arbres remarquables présent sur le territoire afin d’assurer leur pérennité et mieux les intégrer dans les projets d’aménagement.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Ces valeurs paysagères qui compose le concept d’île-jardin se traduisentspatialement par une trame paysagère qui comprend trois structuresprincipales :

  1. Les grands paysages naturels spectaculaires des Hauts,
  2. Les paysages littoraux : plages, lagon, côte sauvage rocheuse,
  3. Les paysages agricoles,
  4. Le paysage habité,
  5. La multitude des sites naturels et culturels

Transposition au DU

RÉGÉNÉRER, CULTIVER ET VALORISER LA BIODIVERSITÉ

Règles :

Appréhender le paysage comme un levier transversal pour l’aménagement et le développement d’un territoire. Mettre en application les préconisations de l’Atlas des paysages de la DEAL et identifier à l’échelle local les valeurs paysagères clefs :

Directive :

PA-D4.2-57

Mettre en œuvre les préconisations de l’Atlas des Paysages et accompagner les transformations des paysages dans le respect des valeurs paysagères.

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU appliquent la directive

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Mettre en œuvre les trames bleues, vertes, blanches et noires définies par le SRCE ci-après explicitées. (Cf. figure Trame Verte, Bleue, Blanche Noire)

Directive :

PA-D4.2-58

Définir les conditions de respect des corridors écologiques, garants de la fonctionnalité des écosystèmes de biodiversité au travers du déploiement des trames bleue, verte, noire et blanche, définies dans le SRCE.

RÉGÉNÉRER, CULTIVER ET VALORISER LA BIODIVERSITÉ

Appliquer les principes de l’Atlas des Paysages concernant la composition des lisières urbaines à l’interface urbanisation/agricole : « Constituer des lisières économes en gestion, adaptées aux conditions de milieux.

Recommandations :

Règles :

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

RÉGÉNÉRER, CULTIVER ET VALORISER LA BIODIVERSITÉ

  • Appliquer les principes de l’Atlas des Paysages concernant la composition des lisières urbaines à l’interface urbanisation/agricole : « Constituer des lisières économes en gestion, adaptées aux conditions de milieux :
    • Constituer un espace spécifique en limite urbanisation/espace agricole, économe en foncier.
    • Offrir des usages à cet espace : selon les cas voie de desserte plantée, circulation douce, jardins familiaux, aire de jeux, bassins de rétention paysagers…
    • Planter l'espace ainsi réservé de la lisière.
    • Maîtriser les clôtures et les implantations urbaines au contact de la lisière »
  • Réserver les lisières des espaces agricoles, forestiers et naturels par des dispositions de protection incendie en cohérence avec le SDRAC.

Directive :

PA-D4.2-59

Aménager les espaces de transitions spécifiques entre espaces urbanisés ou urbanisables et les espaces agricoles, naturels, forestières, les bords de ravines, la savane et protéger les lisières dans des dispositions paysagères et environnementales.

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

ANTICIPER ET GÉRER LES VULNERABILITÉS ET LES RISQUES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

PA-D4.3-64

PA-D4.3-63

PA-D4.3-60

PA-D4.3-61

PA-D4.3-65

PA-D4.3-62

Caractériser les fonctions des différents espaces de protections des écosystèmes marins et aquatiques identifiés dans le SRCE et SMVM et définir les conditions de leur intégrité.

Mettre en place des dispositions d’observations des aléas pour monitorer l’évolution et la gravité des risques qualifiés dans les PPRN

Mettre en œuvre une dynamique de gestion intégrée du continuum Terre- Mer pour assurer la préservation du milieu marin à l’échelle des bassins versants.

Créer et renforcer des espaces de transition entre le littoral et les espaces urbanisés et favoriser l’implantation de dispositifs de protection du patrimoine littoral et maritime

Développer une approche intégrée pour la préservation et la restauration des milieux aquatiques et des zones humides et assurer la mise en œuvre des démarches territoriales GEMAPI.

Mettre en œuvre à partir des PPRN, les dispositifs de protections adaptés et développer des solutions résilientes pour assurer l’intégrité des biens et des personnes face à l’évolution des vulnérabilités.

Anticiper le retrait des espaces habités en zone rouge par la programmation de projets de renaturation.

Recommandations :

Règles :

D5

DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

ANTICIPER ET GÉRER LES VULNERABILITÉS ET LES RISQUES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

  • Territorialisation des prescriptions du SMVM
  • Se référer aux Fascicules des règles.

Directive :

PA-D4.2-60

Créer et renforcer des espaces de transition entre le littoral et les espaces urbanisés et favoriser l’implantation de dispositifs de protection du patrimoine littoral et maritime

Décliner les directives du SMVM et SRCE

Recommandations :

Règles :

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

ANTICIPER ET GÉRER LES VULNERABILITÉS ET LES RISQUES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Décliner les directives du SMVM et SRCE

Directive :

PA-D4.2-61

Caractériser les fonctions des différents espaces de protections des écosystèmes marins et aquatiques identifiés dans le SRCE et SMVM et définir les conditions de leur intégrité.

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU doivent transposer le plan d'action du SRCE et les directives du SMVM

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Décliner les directives du SMVM

Directive :

PA-D4.2-62

Mettre en œuvre une dynamique de gestion intégrée du continuum Terre- Mer pour assurer la préservation du milieu marin à l’échelle des bassins versants.

ANTICIPER ET GÉRER LES VULNERABILITÉS ET LES RISQUES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

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DÉFI 4

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Développer mes réserves foncières pour mettre dn place les dispositions protection (digues, aménagement des rivages...etc.)

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Développer les réserves foncières pour mettre en place les dispositions de protection (digues, aménagement des rivages...etc.)
  • Cf prescriptions des TRI

Directive :

PA-D4.2-63

Développer une approche intégrée pour la préservation et la restauration des milieux aquatiques et des zones humides et assurer la mise en œuvre des démarches territoriales GEMAPI.

ANTICIPER ET GÉRER LES VULNERABILITÉS ET LES RISQUES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Intégrer les prescriptions de PPRN et PPRL dans les DU.
  • Les DU doivent être accompagnés de PCS capables de répondre à la protection des personnes et biens assujettis aux risques prescripts par les PPRN.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

ANTICIPER ET GÉRER LES VULNERABILITÉS ET LES RISQUES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Se référer aux fascicules des règles

Directive :

PA-D4.2-64

Mettre en œuvre à partir des PPRN, les dispositifs de protections adaptés et développer des solutions résilientes pour assurer l’intégrité des biens et des personnes face à l’évolution des vulnérabilités.

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DÉFI 4 : ASSURER L'ACCÈS AUX RESSOURCES VITALES

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Suivre les évolutions des indicateurs de mesure afin de solliciter les révisions des PPRN et PCS.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Anticiper les réserves foncières nécessaires pour les aménagements de protection d’urgence

Directive :

PA-D4.2-65

Mettre en place des dispositions d’observations des aléas pour monitorer l’évolution et la gravité des risques qualifiés dans les PPRN

ANTICIPER ET GÉRER LES VULNERABILITÉS ET LES RISQUES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

DÉFI 5

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3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

GARANTIR UN ACCÈS PÉRENNE ÉQUITABLE ET À COÛT MAITRISÉ À L’ÉNERGIE POUR L’ENSEMBLE DE LA POPULATION RÉUNIONNAISE

PA-D5.1-66

PA-D5.1-67

PA-D5.1-68

Définir et mettre en œuvre un schéma des Stations de Transfert d’Énergie par Pompage (STEP) et des centrales de stockage d’énergie

Réviser et mettre en œuvre le SREMER20, et soutenir le développement d’une filière industrielle de production et d’installation d’éolien offshore ainsi que les projets d’énergie thermique des mers.

Définir un plan d’enfouissement des réseaux HTB, HTA et BT et mettre en œuvre le futur S3RENR à engager et créer les nouveaux postes sources nécessaires

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Réaliser une étude de zonage pour identifier les zones appropriées au déploiement des nouvelles infrastructures de transport et de distribution d’énergie.

  • Définir les servitudes et les emprises nécessaires à l'implantation des nouvelles infrastructures de transport et de distribution d'énergie, identifier les parcelles susceptibles d’être impactées par ces servitudes et emprises et prévoir les mesures d’indemnisation ou de compensation pour les propriétaires concernés.
  • Tout nouveau projet doit prescrire l’enfouissement de ses réseaux.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

  • Territorialiser les postes sources et les réseaux électriques et leurs besoins de foncier pour leur développement
  • Tableau présentant l’état des communes à renforcer en priorité :
Répartition de l'allocation des capacités réservées

Transposition au DU

Règles :

Directive :

PA-D5.1-66

Définir un plan d’enfouissement des réseaux HTB, HTA et BT et mettre en œuvre le futur S3RENR à engager et créer les nouveaux postes sources nécessaires

GARANTIR UN ACCÈS PÉRENNE ÉQUITABLE ET À COÛT MAITRISÉ À L’ÉNERGIE POUR L’ENSEMBLE DE LA POPULATION RÉUNIONNAISE

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU développent des réserves foncières nécessaires pour mise en œuvre de la règle.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Prévoir la dotation foncière nécessaire pour territorialiser dans la stratégie énergétique 2050 (Futurs énergétiques 2050), le déploiement des énergies renouvelables en s’appuyant à la fois sur les documents en cours (SRE, SRB, SREMER, Plan hydrogène régional) et la volonté politique d’autonomie énergétique, mais aussi en intégrant les nécessaires besoins de stockage de l’énergie (STEP, Station de stockage électrique,).Estimation foncière : Une dizaine de projets à 2ha soit 20 ha

Directive :

PA-D5.1-67

Définir et mettre en œuvre un schéma des Stations de Transfert d’Énergie par Pompage (STEP) et des centrales de stockage d’énergie

GARANTIR UN ACCÈS PÉRENNE ÉQUITABLE ET À COÛT MAITRISÉ À L’ÉNERGIE POUR L’ENSEMBLE DE LA POPULATION RÉUNIONNAISE

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Préparer l’accueil d’espaces terrestre pour construire les plateformes et les éoliennes (zones d’activités, espaces portuaires).

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Préciser la localisation et la puissance des gisements. Off-shore, et définir les puissances de production adaptée aux besoins du plan hydrogène.
  • Territorialiser et réserver des zones d’implantation de plateformes d’éolien offshore et définir les espaces d’accès depuis le littoral, en cohérence avec le périmètre du SMVM
  • Territorialiser les projets d’énergie thermique des mers

Directive :

PA-D5.1-68

Réviser et mettre en œuvre le SREMER, et soutenir le développement d’une filière industrielle de production et d’installation d’éolien offshore ainsi que les projets d’énergie thermique des mers.

GARANTIR UN ACCÈS PÉRENNE ÉQUITABLE ET À COÛT MAITRISÉ À L’ÉNERGIE POUR L’ENSEMBLE DE LA POPULATION RÉUNIONNAISE

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

PA-D5.2-75

PA-D5.2-77

PA-D5.2-76

PA-D5.2-74

PA-D5.2-70

PA-D5.2-69

PA-D5.2-72

Définir et mettre en œuvre le Schéma Régional del’hydrogène et territorialiser les électrolyseurs nécessaires à sondéploiement

Définir et mettre en œuvre un schéma régional detraitement des déchets et de l’économie circulaire, dont desplateformes de recyclage par filière REP

Déployer des stations de rechargement d’hydrogène poursoutenir la mutabilité des transports lourds et des mobilités actives

Soutenir la production des co-produits de la canne à sucrepour accompagner la stabilité du tonnage de bagasse

PA-D5.2-73

PA-D5.2-71

Créer un réseau régional de plateformes de stockage debiomasse connectées aux plateformes de traitement valorisant les effluents d’élevage

Valoriser les gisements de Takamaka 3 pour produire del’énergie pilotée

Développer des projets de valorisation énergétique deproduction hydro électrique de l’eau, à partir des systèmes d’irrigationou de transferts entre réservoirs de stockage

Mettre en œuvre le Schéma Régional de l’éolien terrestre(SRE 2022)

Définir et mettre en œuvre le Schéma Régional dedéploiement de la géothermie

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU identifient les gisements identifiés par le SRE devront être intégrés dans le SAR pour être déclinés dans les SCoT et les PLU, afin que les porteurs de projet puissent déposer leur demande d’autorisation d’installation et d’exploitation.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Territorialiser et réserver des zones d’implantation d’éoliens terrestres définies par le SRE

Directive :

PA-D5.2-69

Mettre en œuvre le Schéma Régional de l’éolien terrestre (SRE 2022)

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

DÉFI 5

D4

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Définir les conditions de maintien ou constitution des réserves foncières pour l’exploitation industrielle des gisements.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition aux DU

Règles :

Territorialiser les besoins et les réserves foncières pour les investigations préalables de recherche de gisements.

Directive :

PA-D5.2-70

Définir et mettre en œuvre le Schéma Régional de déploiement de la géothermie

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU prévoient les réserves foncières pour la spatialisation des infrastructures de stockage.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Traduire le Schéma Régional de biomasse dans un schéma de spatialisation des infrastructures de stockage en biomasse et mobiliser les espaces adaptés dans les zones d’activités à proximité des zones de production agricole.

Directive :

PA-D5.2-71

Définir et mettre en œuvre le Schéma Régional de déploiement de la géothermie

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU prévoient les réserves foncières pour la spatialisation des infrastructures.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Préserver les espaces d’accès et d’installation des unités de production hydroélectrique de Takamaka 3

Directive :

PA-D5.2-72

Valoriser les gisements de Takamaka 3 pour produire de l’énergie pilotée

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU prévoient les réserves foncières pour la spatialisation des unités de production hydro électrique de l’eau.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

Préserver les espaces d’accès et d’installation des unités de production hydro électrique de l’eau.

Directive :

PA-D5.2-73

Développer des projets de valorisation énergétique de production hydro électrique de l’eau, à partir des systèmes d’irrigation ou de transferts entre réservoirs de stockage

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU prévoient la préservation des espaces canniers notamment ceux à fort rendement et la reconquête des friches agricoles pouvant recevoir de la canne.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Préserver les surfaces de SAU cannières

Directive :

PA-D5.2-74

Soutenir la production des co-produits de la canne à sucre pour accompagner la stabilité du tonnage de bagasse

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

• Ce schéma devra prendre en compte les risques liés au changement climatique, notamment les zones à exclure de potentielles installations.• Les DU prévoient les réserves foncières pour l’installation de production d’hydrogène et leur raccordement au réseau de distribution

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Territorialiser les électrolyseurs nécessaires à la production d’hydrogène.
  • Estimation à titre indicatif d’une réserve de 50 à 70 électrolyseurs entre 3 et 5 ha. 150 à 350 ha à confirmer par le Schéma Régional de l’Hydrogène.

Directive :

PA-D5.2-75

Définir et mettre en œuvre le Schéma Régional de l’hydrogène et territorialiser les électrolyseurs nécessaires à son déploiement

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

• Ce réseau devra prendre en compte les risques liés au changement climatique, notamment les zones à exclure de potentielles installations. • Les DU doivent prévoir les espaces pour les stations de rechargement.

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Territorialiser les stations de rechargement et accompagner la mutation des stations-services (~159)
  • Estimation à titre indicatif : 0,5 ha-1ha par station à confirmer par le SRH

Directive :

PA-D5.2-76

Déployer des stations de rechargement d’hydrogène pour soutenir la mutabilité des transports lourds et des mobilités actives

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

• Mailler dans les futures ZAE, les espaces d’accueil de plateforme de recyclage. • Le schéma devra prendre en compte les risques liés au changement climatique, notamment les zones à exclure de potentielles installations.• Les DU prévoient les plateformes de stockage et de traitement des filières REP dans les projets de ZAE et celles existantes en priorité

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

  • Territorialiser l’ISDU de 25 ha et l’ISDD de 15 ha.
  • Territorialiser les installations inscrites dans le plan d’actions du PRPGD concernant la valorisation locale du verre et du plastique (densifier le maillage des points de collecte pour correspondre aux préconisations de CITEO).

Directive :

PA-D5.2-77

Définir et mettre en œuvre un schéma régional de traitement des déchets et de l’économie circulaire, dont des plateformes de recyclage par filière REP

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

DÉFI 5

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

SOUTENIR LA MAÎTRISE ET L'AUTOPRODUCTION ÉNERGÉTIQUE AINSI QUE LA GESTION DES DÉCHETS

PA-D5.3-78

PA-D5.3-79

Mailler le territoire d’espaces de collectes et de déchetteries pour assurer un accompagnement opérationnel des usagers dans leurs pratiques de production et de tri des DMA (déchets ménagers et assimilés)

Mettre en œuvre des systèmes d’autoproduction énergétique avec batterie, à l’échelle de chaque opération d’aménagement et garantir « un toit solaire pour tous ».

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Les installations photovoltaïques sont développées prioritairement dans les espaces bâtis ou artificialisés (toitures, parc de stationnement, friches urbaines) et délaissés routiers. – cf critères proposés figure 30. Pour toutes opérations d’aménagement, prendre en compte dès leur conception, les effets du changement climatique et des risques en se référant aux prescriptions en lien avec l’orientation 3 du SMVM : Planifier l’aménagement du littoral pour atténuer l’exposition aux aléas.
  • Les installations photovoltaïques au sol sont conditionnées dans les espaces agricoles (Défi 2, principe 12), et dans les espaces naturels (Défi 4, principe 6 et principe 7). Ces conditions concernent aussi les espaces ayant fait l’objet d’une prescription de remise en état à vocation agricole, forestière ou écologique.
  • Les DU définiront des principes architecturaux favorisant l’installation des PV.
  • Les DU autorisent via les permis de construire les potentielles extensions nécessaires à l’installation des batteries.

Recommandations :

Transposition au DU

Règles :

Prévoir des espaces à mutualiser avec les plateformes de recyclage pour le recyclage des batteries.

Directive :

PA-D5.3-78

Mettre en œuvre des systèmes d’autoproduction énergétique avec batterie, à l’échelle de chaque opération d’aménagement et garantir « un toit solaire pour tous ».

SOUTENIR LA MAÎTRISE ET L'AUTOPRODUCTION ÉNERGÉTIQUE AINSI QUE LA GESTION DES DÉCHETS

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DÉFI 5 - METTRE EN ŒUVRE L'AUTONOMIE ÉNERGETIQUE & L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

  • Les équipements pour la valorisation des déchets doivent être développés, en assurant leur répartition homogène à l’échelle régionale en cohérence avec les bassins versants.
  • Assurer une répartition cohérente des installations de la collecte et du traitement des déchets et d’équipements contribuant à l’économie circulaire à l’échelle des communes, voire des quartiers.
  • Pour toutes opérations d’aménagement, prendre en compte dès leur conception, les effets du changement climatique et des risques en se référant aux prescriptions en lien avec l’orientation 3 du SMVM : Planifier l’aménagement du littoral pour atténuer l’exposition aux aléas.
  • Les DU réservent des espaces spécifiques dans les opérations d’aménagement pour la réalisation d’équipements de gestion des déchets, tels que centres de tri, des plateformes de compostage ou des unités de valorisation énergétique.
  • Pour répondre aux besoins tant des ménages que des professionnels, et de façon à lutter contre le développement de dépôts sauvages.
  • Les DU doivent assurer les conditions du maintien des installations de collecte et de traitement des déchets.
  • Le maillage territorial des équipements contribuant à l’économie circulaire (déchèteries et autres installations pour la prévention, le tri, la valorisation et l’élimination des déchets) doit être complété et permettre un rééquilibrage de l’offre.
  • en tenant compte de la proximité des habitations et des activités économiques, afin de rendre accessibles les équipements au plus grand nombre tout en étant compatible avec le voisinage en termes de nuisances et de sécurité

Recommandations :

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Transposition au DU

Règles :

Territorialiser le doublement des déchetteries. En visant la résorption des zones carencées en déchèteries (cf. figure)

Directive :

PA-D5.3-79

Mailler le territoire d’espaces de collectes et de déchetteries pour assurer un accompagnement opérationnel des usagers dans leurs pratiques de production et de tri des DMA (déchets ménagers et assimilés)

SOUTENIR LA MAÎTRISE ET L'AUTOPRODUCTION ÉNERGÉTIQUE AINSI QUE LA GESTION DES DÉCHETS

Expression Cartographique de la synthèse des Principes d'Aménagement

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Expression Cartographique de la synthèse des Principes d'Aménagement

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Expression Cartographique de la synthèse des Principes d'Aménagement

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Expression Cartographique de la synthèse des Principes d'Aménagement

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

Expression Cartographique de la synthèse des Principes d'Aménagement

3 - les principes d'amÉnagement & RÈGLES ASSOCIÉES

4 - LA STRATÉGIE ZAN ASSOCIÉE AU SCÉNARIO DES SOUVERAINETÉS

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Dans la perspective de la loi ZAN, deux stratégies possible de trajectoire on été proposées :

Rappel des deux Stratégies possibles de la trajectoire ZAN

Une stratégie de décrochage centré sur la consommation des ENAF

La trajectoire ZAN associée au scénario des souverainetés associant trajectoire de consommation des ENAF et trajectoire de végétalisation

Tableau de projection de consommation des ENAF

Tableau de projection de consommation des ENAF par décades

DÉFI 5

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4 - LA STRATÉGIE ZAN ASSOCIÉE AU SCÉNARIO DES SOUVERAINETÉS

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

4000 h auquel doit s’ajouter la consommation à estimer entre 2021 et 2024- estimation réalisée en prenant en référence le montant projeté entre 2024 et 2031 soit 500 ha, ce qui fait un total de 4500 ha.En comparaison des 260ha annuels de la dernière décennie projetée sur 30 ans, c’est donc 3300ha d’économie de consommation d’ENAF que le SAR projette d’ici 2050 : 7800 ha (260*30 ans) – 4500 ha de consommation d’ENAF, en application des principes d’aménagement.Si l’on met en perspective à compter de 2031, la végétalisation projetée d’environ 1000 ha qui sera est à retrancher des espaces artificialisés, cela donnerait la projection suivante de baisse d’ici 2031 de 38% de la consommation des ENAF, puis de 31% pour la décade suivante et 27% entre 2041 à 2050.

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

La trajectoire de territorialisation de la consommation des ENAF au travers la trajectoire de végétalisation des surfaces construites et la trajectoire

La synthèse en termes de consommations d’ENAF des principes d’aménagement projettent respectivement 2100 ha pour l’habitat, 1350 ha pour l’économie, 100 ha pour les infrastructures de transport, 50 pour les déchets et 400 pour énergie et eau, soit un total projeté de consommation d’ENAF de 4000 ha entre 2024 et 2050, dont 1800 ha de potentiel foncier (zonage AU et U déjà existants) soit 2200ha d’augmentation de Surfaces urbanisables d’ici 2050.

La trajectoire de territorialisation de la consommation des ENAF

Cela donnerait ainsi la projection suivante :

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4 - LA STRATÉGIE ZAN ASSOCIÉE AU SCÉNARIO DES SOUVERAINETÉS

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Coception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Une première approche des usages ciblés et de la nature des projets permet de distinguer ce qui pourrait relever d’une enveloppe foncière régionale d’une enveloppe foncière allouée aux territoires, considérant l’enveloppe foncière régionale composée du foncier nécessaire aux projets de mobilités, de la transition environnementale (déchets, énergies), et de projets de convergence sociale, alimentaire et économique. Pour cette troisième catégorie, proposition faite de retenir les projets d’aménagement économique et /ou habitat connecté au transport haute capacité dans un périmètre du kilomètre maximum pour l’armature littorale et 300 m pour les barreaux de liaison des hauts, vus les objectifs d’aménagement fixés pour atteindre la cible de densité choisie tout en garantissant le bien vivre ensemble.

Il s’agit de pouvoir répondre aux enjeux de conservation et préservation des ressources tout en rendant accessibles celles vitales pour le développement humain, dans un principe de ménagement, consistant à les économiser et les épargner, pour ainsiPromouvoir une gestion économe des ressources naturelles dont les gisements de matériaux avec le développement des filières de recyclage pour répondre aux besoins de constructionAssurer l’autonomie énergétique par le développement des énergies renouvelables Développer l’économie circulaire fondée sur le recyclage vers un modèle économique plus sobre et durable Protéger les populations contre les risques et prendre en compte le réchauffement climatique comme facteur de vulnérabilités à gérer

Il s’agit de pouvoir répondre aux enjeux de valorisation des spécificités territoriales et notamment

  • les espaces agricoles pour une production résiliente et de qualité
  • les espaces naturels, paysage et biodiversité à sauvegarder
  • les espaces touristiques à rendre accessibles en régulant les flux
  • les hauts dont les cirques et le village multisite de Mafate
  • le littoral et la mer, espaces de pressions à fortes potentialités de ressources non valorisées
comme levier de développement durable ; la meilleure des préservations étant celle mue par le principe de valorisation durable.

Il s’agit de pouvoir répondre aux enjeux de rééquilibrage du territoire pour notamment :

  • Harmoniser le développement du Nord urbain et de l’Est rural,
  • Réduire les déséquilibres entre le littoral et les Hauts, notamment dans l’Ouest et le Sud
  • Proposer une nouvelle approche du développement des Hauts et de la ruralité
  • Structurer et développer chacun des bassins de vie à partir de ses atouts propres
  • Renforcer l’armature urbaine par le confortement de pôles à différentes échelles spatiales.
  • Garantir un logement de qualité adapté aux besoins de chacun » et respectueux des manières d’habiter rurales et urbainesDensifier les villes et structurer les quartiers ruraux.
  • Faire la part du rural et de l’urbain et redonner au rural et à l’urbain leur dimension identitaire
  • Affirmer les choix en matière de grands équipements, d’infrastructures et de transports notamment un transport en commun ferroviaire

VALORISER LES SPÉCIFICITÉS

MÉNAGER LES RESSOURCES

HARMONISER LE DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRES

Structuration des orientations fondamentales autour de 3 objectifs d'aménagement

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Garantir l’accès à des mobilités du quotidien pour tous les usagers fondés sur l’équité territoriale

1.3 MOBILITÉS

Valoriser et réinvestir le paysage de la ville et du village créole le patrimoine bâti, matériel, intangible et intemporel réunionnais

2.2 CULTURE & ARCHITECTURE CRÉOLE

Calibrer par territoire la trajectoire de production possible pour atteindre130 000 à 150 000 logements adaptés aux besoins et à la diversité sociale

1.1 LOGEMENTS

GARANTIR LA SOBRIETÉ FONCIÈRE & ÉNERGETIQUE DU MODE D’HABITER ET ENGAGER UNE VERITABLE STRATÉGIE FONCIÈRE

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D’HABITER DE LA RÉUNION ET LE BIEN VIVRE ENSEMBLE

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

Penser et élaborer un aménagement favorable à la santé, à l’accessibilité universelle et adapté au vieillissement de la population

2.3 SANTÉ & PUBLICS VULNÉRABLES

Favoriser l’accès pour tous aux services de proximité de qualité dans l’optique de l’unité de vie du « quart d’heure » et la garantie d’accès au THD

Habiter décemment La RéunionFace à la transition démographique à achever

1.2 SERVICES

Reconnaitre les différentes unités de vie du territoire aux différentes échelles dans leurs modes d’habiter et leurs interfaces

2.1 ARMATURE TERRITORIALE

Privilégier la consommation d’espace en tache urbaine avant le recours au renforcement urbain raisonné et mobiliser une stratégie foncière

3.1 TRAJECTOIRE ZAN & FONCIER

Organiser et concevoir des espaces habités sobres, confortables et résilients face aux risques naturels et aux effets du changement climatique

Établir une armature de transport en commun à haute capacité, en accompagnement de la densification et du renforcement urbain acceptable

3.2 CLIMAT & SOBRIETÉ

3.3 TRANSPORTS

ORIENTATIONSGÉNÉRALES

Orientations thématiques

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Sacraliser les terres à fort potentiel et à forte valeur agronomique

4.3 FONCIER AGRICOLE

Valoriser et pérenniser l’activité agricole par le développement d’activités économiques complémentaires et émergentes

5.2 DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUE

Calibrer par territoire la trajectoire de reconquête des 4000 ha de friches agricoles au potentiel agronomique avéré et garantir leur accès aux exploitants agricoles

4.1 FRICHES AGRICOLES

GARANTIR L’ACCÈS À LA RESSOURCE EN EAU ET L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

« RURALISER » LE TERRITOIRE : INSCRIRE LES TERRITOIRES RURAUX ET LES HAUTS AU CŒUR DES DYNAMIQUES DE DÉVELOPPEMENT

PROTEGER LES SURFACES AGRICOLES UTILES ET RECONQUERIR CELLES À FORTE VALEUR AGRONOMIQUE

Traduire la réalité des besoins d'espaces techniques liés et nécessaires à la consolidation des exploitations agricoles

5.3 BATI & ÉQUIPEMENTS AGRICOLES

Définir et garantir le déploiement d'une armature logistique nécessaire à la valorisation des espaces, des produits et terroirs agricoles

Se nourrir en localpour ancrer la souveraineté alimentaire

4.2 LOGISTIQUE AGRICOLE

Caractériser les différents espaces ruraux et définir les modes de collaboration entre espaces agricoles et espaces habités

5.1 ARMATURE RURALE

Qualifier les modalités de la densification agricole acceptable permettant de concilier productivité et adaptation aux milieux

6.1 DENSIFICATION

Maîtriser les ressources en eau et assurer le développement durable d'infrastructures de réseaux d'assainissement et d’irrigation, d'installations de stockage

Garantir le développement de l’agroécologie, la valorisation des effluents d’élevage et encadrer la mise en œuvre de l’agrivoltaïsme

6.2 ACCÈS À LA RESSOURCE EN EAU

6.3 TRANSITION ÉCOLOGIQUE

ORIENTATIONSGÉNÉRALES

Orientations thématiques

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Garantir les conditions de mobilité professionnelle et l'accès à un transport collectif fiable

7.3 MOBILITÉS PROFESSIONNELLES

Décliner la spécification territoriale de pôles d'appui aux entreprises, de recherche et d'innovation pour réussir et consolider la SDREII

8.2 PÔLES D’EXPERTISES TERRITORIAUX

Définir et consolider une offre territorialisée et harmonisée d’accueil des acteurs économiques pour assurer un équilibre actifs/ emplois

7.1 ARMATURE ÉCONOMIQUE

GARANTIR L’ACCÈS AUX RESSOURCES ET DÉVELOPPER UNE ÉCONOMIE DURABLE

OPTMISER LES CONNEXIONS RÉGIONALES AVEC L’EXTERIEUR ET VALORISER NOS SPECIFICITÉS ET SOUTENIR LES FILIÈRES D'AVENIR

COMPOSER ET ORGANISER UNE ARMATURE DU FONCIER ÉCONOMIQUE ACCESSIBLE ET CONNECTÉ

Structurer les pôles touristiques du SDATR et organiser le parcours client y compris le voyageur en local

8.3 TOURISME

Organiser l’armature logistique régionale pour les flux de marchandises notamment à partir de la stratégie du GPMDLR

Être un territoire de productionpar et à travers La Nouvelle Économie réunionnaise

7.2 ARMATURE LOGISTIQUE

Garantir leur ancrage territorial actif et leurs complémentarités pour améliorer l'ouverture de La Réunion sur l'OI et au Monde

8.1 AÉROPORTS & PORT

Développer l’économie bleue et le tourisme littoral dans le respect des enjeux de préservation, de protection et de valorisation des milieux naturels

9.1 ÉCONOMIE BLEUE

Accompagner les acteurs économiques dans les transitions écologiques et énergétiques

Pérenniser nos ressources nécessaires au développement actuel et futur de La Réunion

9.2 ÉCONOMIE DURABLE

9.3 BIENS COMMUNS

ORIENTATIONSGÉNÉRALES

Orientations thématiques

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Territorialiser les gisements et définir les conditions de la valorisation active de ces ressources alternatives à l’agrégat

10.3 AUTRES RESSOURCES

Préserver et régénérer la biodiversité et les fonctions écologiques

11.2 BIODIVERSITÉ

Prendre en compte et spatialiser les ouvrages de production et de stockage d'eau en privilégiant l'exploitation des masses d’eau pérennes

10.1 RESSOURCE EAU

ANTICIPER ET GÉRER LES VULNERABILITÉS ET LES RISQUES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

RÉGÉNÉRER, CULTIVER ET VALORISER LA BIODIVERSITÉ

GARANTIR UN ACCES EQUITABLE AUX RESSOURCES ET EN COHERENCE AVEC L’ARMATURE TERRITORIALE

Engager une démarche de planification paysagère et définir une trame verte, bleue, noire et blanche

11.3 PAYSAGES – TRAME VERTE, BLEUE…

Préciser et spatialiser les espaces d’extractions et de stockage en cohérence avec les besoins de consommation

Assurer l’accès aux ressources vitalestout en les préservant et en gérant les risques majeurs

10.2 RESSOURCE MATERIAUX

Réinvestir la forêt et engager une dynamique de valorisation des espaces forestiers et des espaces naturels d’intérêts

11.1 FORÊTS & ESPACES NATURELS

Développer une ingénierie de résilience littorale pour l'Indiaocéanie et anticiper la montée des eaux et le recul du trait de côte

12.1 LITTORAL

Préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques et des zones humides et assurer la cohérence des bassins versants

Concilier accueil des populations, durabilité des infrastrucures et adaptation des usages aux risques présents et à venir

12.2 MILIEUX AQUATIQUES

12.3 MANAGEMENT DES RISQUES

ORIENTATIONSGÉNÉRALES

Orientations thématiques

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Assurer le développement des énergies marines et l'émergence d'installations d'éolien offshore de grande capacité notamment à travers le SMVM

13.3 ÉNERGIES MARINES

Développer une stratégie hydrogène vert pour la mobilité décarbonée et le stockage électrique

14.2 PLAN HYDROGÈNE VERT

Moderniser et renforcer les réseaux HTA, HTB et BT- notamment dans les territoires ruraux et des Hauts

13.1 RÉSEAUX

SOUTENIR LA MAÎTRISE ET L'AUTOPRODUCTION ÉNERGÉTIQUE AINSI QUE LA GESTION DES DÉCHETS

EXPLOITER LES GISEMENTS D’ENR LOCALES ET VALORISER DURABLEMENT LES DÉCHETS

GARANTIR UN ACCÈS PÉRENNE ÉQUITABLE ET À COÛT MAITRISÉ À L’ÉNERGIE POUR L’ENSEMBLE DE LA POPULATION RÉUNIONNAISE

Assurer le déploiement et l'industrialisation sur le territoire des filières de recyclage et de valorisation des déchets

14.3 DÉPLOIEMENT DES FILIÈRES REP

Garantir la sureté des réseaux électriques et l'intégration massive de production électrique décentralisée

Mettre en œuvre l'autonomie énergétique et l'économie circulaireafin de décarboner nos activités

13.2 ÉNERGIE PILOTÉE

Développer la production d’ENR locales (solaire, éolien, biomasse, géothermie...) et l’associer à des systèmes de stockage durables

14.1 PRODUCTION D’ENR LOCALES

Optimiser la production locale d'ENR dans les opérations et faciliter l'autoproduction et l'autoconsommation avec stockage

15.1 AUTOPRODUCTION

Assurer la réalisation des équipements de gestion des déchets planifiés par le PRPGD et concourant à ses objectifs

Planifier la transition énergétique et la décarbonation des mobilités

15.2 GESTION DES DÉCHETS

15.3 CONSOMMATION TRANSPORT ROUTIER

ORIENTATIONSGÉNÉRALES

Orientations thématiques

Conception - Réalisation : Groupe ÉLAN - 2024

Les DU doivent intégrer les conditions permettant de renforcer la mixité sociale, intergénérationnelle et le parcours résidentiel.

TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU s’appuieront la règle pour préciser les espaces relevant d’intérêt territoriaux ou local.

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TRANSPOSITION AUX DU

Prendre en compte et spatialiser les ouvrages de production et de stockage d’eau en privilégiant l’exploitation des masses d’eau pérennes

Garantir un accès équitable aux ressources et en cohérence avec l’armature territoriale

10.1 Ressource eau

  • Les lisières permettent de clarifier et stabiliser la répartition entre urbanisation et espaces agricoles
  • Le traitement des interfaces entre les zones agricoles et construites n’est pas acquis ni contraint par les documents de planification (PLU…). Deux outils juridiques permettant de protéger les zones agricoles peuvent être adapté aux lisières :
    • La ZAP (zone agricole protégée) permet de protéger les zones agricoles dont la préservation présente un intérêt général, soit en raison de la qualité de leur production, soit de leur localisation géographique. Adaptée en cas d’évolutivité des terres agricoles (si diversification ou autres).
    • Le PAEN, périmètre de protection renforcée qui s’applique aux zones A et N des PLU, confortant leur vocation agricole et naturelle au-delà des révisions et modifications de SCoT ou de PLU. Gel des terres agricoles pendant une trentaine d’années. Le PAEN de Petite Ile, le premier à aboutir, propose un plan d’action territorialisé sur les espaces agricoles. A ce titre des recherches de subventions (PAC, ANRU…) sont en cours en fonction de la typologie des lisières agro-urbaines afin de financer ces espaces d’interface
Considérant que :
  • Les milieux marins à fort taux d’endémisme végétal et animal avec notamment le phénomène de blanchiment des coraux à fort impact sur l’ensemble des écosystèmes marins
  • La pression subie issue des bassins versants
Considérant que :
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Secteurs d’intérêt potentiel pour la géothermie (source : BRGM)

• Les DU définissent les conditions permettant aux nouveaux logements construits (en extensions comme en renouvellement) de contribuer à la réduction de l’empreinte carbone du bâtiment • Les DU favorisent une amélioration de la performance énergétique, environnementale et paysagère du cadre bâtit en favorisant les dispositifs de production d’énergie renouvelable intégrée au bâti. • Les DU encouragent le recours à des matériaux biosourcés, géo sources, issus du réemploi/recyclage. • Les DU rationalisent le stationnement en surface, en limitant les nouvelles créations et en mutualisant les parcs existants ; en motivant la dés imperméabilisation des surfaces de stationnement existantes à l’occasion des opérations de requalification et développer leur végétalisation. Les DU mettent en œuvre une gestion des eaux pluviales à la source pour optimiser l’infiltration, l’évapotranspiration et la rétention à la source pour contribuer à maitriser les ruissellements et les rejets aux réseaux. Pour se faire, ils privilégient les solutions techniques ou fondées sur la nature permettant l’infiltration diffuse des pluies courantes.

TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU définissent la localisation des unités de vie infra communales selon la typologie et proposent leur transposition avec les dispositions de la loi L 123-3 selon le tableau de correspondance

TRANSPOSITION AUX DU

Projection de la production de logements par décades sur l'ensemble du territoire

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Garantir leur ancrage territorial actif et leurs complémentarités pour améliorer l’ouverture de La Réunion sur l’OI et le monde

Optimiser les connexions régionales avec l’extérieur et valoriser nos spécificités et soutenir les filières d'avenir

8.1 Aéroports & Port

• Les DU incitent le recours aux matériaux bio-sourcés pour les travaux de construction, notamment la création de logements identifiés dans le SAR. • Les DU spatialisent les potentiels et définiront les modalités d’accès aux ressources biosourcées pour garantir leur gestion responsable et durable.

TRANSPOSITION AUX DU
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Projection de l'armature des flux agricoles de transformation canniers

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Traduction spatiale des surfaces irriguées et en projet

Garantir l’accès à la ressource en eau et l’adaptation au changement climatique

Maîtriser les ressources en eau et assurer le développement durable d’infrastructures de réseaux dédiés sanitaire et d’irrigation, d’installations de stockage d’eau

6.2 Accès à la ressource en eau

• Les DU doivent encourager à ce que chaque opération d’aménagement : - Prévoit une trame des mobilités douces à l’échelle de son périmètre et en relation avec l’unité de vie dans laquelle elle s’inscrit- Se raccrochent à la trame viaire déjà existante et s’assurer de la continuité des mobilités douces- Développent des modes de mobilités actives• Les DU doivent développer un maillage cohérent, continu et sécurisé d’itinéraires adaptés aux déplacements piétons et cyclistes. Pour se faire la collectivité définit un schéma de principe qu’elle décline dans son PLU(i) à travers le règlement de zone et d’outils complémentaires tels que des déplacements réservés.

TRANSPOSITION AUX DU
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Dynamiques d'encadrement de l'offre commerciale

  • Le recul du trait de côte et la montée des eaux
  • Anticiper dans l’aménagement la montée du niveau de la mer et les risques de submersion marine et de salinisation des nappes phréatiques qui vont nécessiter une gestion intégrée
  • Renforcer la capacité du littoral à résister aux évènements naturels et climatiques
  • Développer des stratégies de recomposition spatiale
  • Réduire l’étalement urbain sur le littoral et l’arrière-littoral en privilégiant la densification des espaces urbanisé
  • Prendre en compte l’érosion du trait de côte dans l’aménagement du littoral en développant
  • Accompagner le développement des infrastructures littorales ou arrièrelittorales adaptés aux grands enjeux de l’Économie Bleue, en intégrant la problématique de la pression foncière
  • Promouvoir un développement urbain soucieux de préserver les capacités de
  • Restauration et de fonctionnalité hydromorphologique des cours d’eaux et des milieux aquatiques dégradés
  • Le littoral devrait également être plus exposé aux risques littoraux, à savoir l’érosion côtière et la submersion marine (CCEE)
  • Les habitats littoraux sont fortement dégradés malgré l’action de la réserve marine : près d’un tiers des espèces du récif frangeant de La Réunion était déjà considéré comme menacé ou vulnérable en 2009. Cet écosystème continue de se dégrader avec des taux de recouvrement en corail qui sont passés en moyenne (toutes stations de suivi confondues) de 49 % en 2000 à 34 % en 2018 - prélèvement halieutique, braconnage, pressions anthropiques : densification de l’urbanisation, artificialisation et aménagement des espaces terrestres)
  • Les enjeux de la protection de la biodiversité marine et des espèces associées aux récifs coraliens doivent être intégrés dans l’aménagement des bassins versants situés en amont de la réserve marine.
Considérant que :
  • Aujourd’hui, la centrale qui comprend Takamaka I et II, produit un quart des 20% qui font de l’hydroélectrique la première des énergies renouvelables. La puissance installée de 43.4 MW correspond à la consommation de 35 000 foyers (soit près de 16 000 foyers pour Takamaka I). Elle constitue un moyen de production « de pointe » (pics de consommation) et permet la gestion de l’intermittence des autres énergies renouvelables.
  • Les investissements visent à améliorer les performances énergétiques et économiques de ces deux unités.
  • Pour le projet Takamaka 3 EDF souhaitait installer une unité de production hydroélectrique supplémentaire sur la rivière des Marsouins en utilisant le débit de restitution de deux ouvrages préexistants. Cette eau serait ensuite canalisée vers un énorme bassin de stockage situé en plein cœur de la vallée de Takamaka (Piton papangue). De là, elle serait dirigée vers l’unité de production prévue sur la rive droite de la Rivière des Marsouins, après avoir été turbinée. Un « bassin de démodulation » assurerait le transfert. L’eau retournait à la rivière à 11 kilomètres en aval. Le gain apporté en puissance pilotée de +40MW correspondrait au doublement de la puissance actuelle et à 30% de la puissance hydraulique totale installée.
Considérant que :

Défi 5 : Mettre œuvre l’autonomie énergétique & l’économie circulaire

Il s’agit pour ce défi, de décliner une nouvelle approche de la planification énergétique, avec anticipation des espaces nécessaires pour soutenir la Trajectoire Future Électrique 2050 pour La Réunion et également d’une planification des besoins foncier à associer à l’Economie circulaire en lien avec le défi de redevenir un Territoire productif. Ainsi, le scénario de la trajectoire des souverainetés permet de préparer une trajectoire ZAN couplant la trajectoire de diminution de la consommation des ENAF à une trajectoire de végétalisation des surfaces artificialisés, en offrant des leviers de réinvestissement de la nature et du végétal pour re trouver des cadres de vie acceptables. La déclinaison des principes d’aménagements pour ceux qui impactent la trajectoire ZAN sont précisés dans la directive associée. Une synthèse de la trajectoire ZAN du SAR en application des principes d’aménagement est proposé en synthèse.

  • La réalité de l’existence d’un bassin de consommation de 341 326 habitants12
  • Production agricole sur la région Est et Nord qui a besoin de renforcer sa chaine de valeur intégrée production/ transformation/ distribution :
    • Plus de 30% des exploitations et 35% de la SAU de La Réunion soit plus de 13 000 ha,
    • Une capacité de reconquête de la SAU dédier à l’élevage et a maraichage de près de 220 000 ha
  • Le projet porté par la CIREST de création d’un marché gros sur le modèle d’un marché d’intérêt national à St Benoit à Beaufonds ainsi que le projet de modernisation du marché de gros de St Pierre (créé en 1992 et fréquenté par environ 900 producteurs),
  • Que les filières et les territoires font état d’un manque de sites de transformation et de conservation de proximité, dans un contexte ou la souveraineté alimentaire doit s’accompagner d’une capacité de soutenir le développement des produits de la 1ère à la 4ème gamme avec des enjeux de valorisation des productions agricoles et donc du revenu agricole.
  • Que les territoires portent des projets de création de pôles de transformation et de conservation pour les filières fruits et légumes et les filières animales, notamment sur Salazie, Trois-Bassins, La Plaine des Palmistes, Le Tampon, Petite Ile, etc...
  • Et que l’ensemble permettra de déployer notamment le programme alimentaire régional, et notamment pour les microrégions Est et Nord.
Considérant que :

Caractériser les différents espaces ruraux et définir les modes de collaboration entre espaces agricoles et espaces habités

« Ruraliser » le territoire : inscrire les territoires ruraux et les hauts au cœur des dynamiques de développement

5.1 Armature rurale

  • Le SAR 2011 privilégiait la mise en réseau des lieux de pratiques et de diffusions culturelles et le renforcement de la qualification professionnelle des lieux d’intérêts territoriaux à l’échelle des EPCI,
  • Son évaluation concluait à la difficulté d’aller vers les publics, avec une hétérogénéité d’accessibilité selon les territoires vécus, même si les investissements portés ont permis une forme de rééquilibrage9
  • Les équipements culturels sont proportionnellement moins bien représentés sur le territoire, notamment en matière de cinémas et de bibliothèques10, la Réunion étant considérée comme une des régions les plus défavorisées.
  • En termes d’accessibilité aux infrastructures sportives, les disparités régionales persistent et l’éloignement de certaines communes rurales, des Mi-pentes et des Hauts aux terrains de grands jeux pose problème ; les distances à parcourir pour accéder aux équipements sportifs sont parfois importantes et constituent un frein à la pratique sportive et notamment pour les plus jeunes.
  • La culture réunionnaise « pour tous » doit prendre forme au fil du temps, avec le maillage culturel du territoire. L’équipement culturel, au même titre que l’équipement sportif, revêt alors une dimension stratégique d’équilibre du territoire
  • Les équipements culturels structurants sont le socle de la structuration de l’offre culturelle. •
  • Des besoins de rénovation pour les équipements actuels qui ont une durée d’âge de 20 à 30 ans sont à prendre en compte.
  • L’amélioration de l’accès à des équipements sportifs et culturels constitue une stratégie de développement des territoires des hauts.
  • La protection du Maloya est à considérer car il se voit fragilisé par les mutations sociologiques ainsi que par la disparition de ses grandes figures et celle du culte des ancêtres.
Considérant que :

• Les DU déclinent la règle dans leur règlement, en rappelant les principes fondamentaux suivants : - Les constructions, ouvrages, infrastructures et installations afin de ne pas compromettre l’activité agricole, doivent être économes en espace, ne pas favoriser le mitage et n’ont donc pas vocation à favoriser une urbanisation future dans leur continuité. - Ils doivent présenter une bonne intégration environnementale et paysagère, prendre en compte les risques de nuisances générés, ainsi que la géomorphologie et l’hydrographie du terrain.

TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU établissent les modalités de mise en œuvre et structurent la dynamique de mobilité aérienne décarbonée permettant de soutenir le désenclavement des cirques, des espaces des Hauts et des espaces urbains engorgés • Le déploiement de ces mobilités devra prendre en compte le changement climatique dans le dimensionnement des infrastructures d’accueil de ces et s’adapter aux effets du changement climatique notamment sur la fréquence des conditions météorologiques défavorables à l’utilisation de ces modes de transport.

TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU définissent les espaces dédiés à cette armature logistique et territorialisent le foncier nécessaire à sa mise en œuvre

TRANSPOSITION AUX DU
  • Le paysage doit être considéré comme un processus évolutif que l’on accompagne dans une direction voulue, et non plus comme un résultat statique, une image figée dans l’instant
  • Le paysage désiré doit être placé au cœur des réflexions et des actions d’aménagement,
  • La biodiversité et les paysages « s’incantent », plus qu’ils ne s’approprient et ne se valorisent dans une démarche de planification et d’appropriation culturelle par les habitants et qu’il convient en ce sens de projeter de nouvelles modalités pour programmer les paysages et d’organiser les trames vertes et bleues
  • L’Atlas des paysages fixe les caractéristiques du paysage Réunionnais, qu’il caractérise par un « Patchwork paysager sur une petite surface : montagnes, pentes et cirques, plaine, littoral que l’Atlas des paysages distingue à travers le concept d’île-jardin pour préserver la qualité de ses paysages face à la pression de transformation dans un environnement limité et fragile »
  • La diversité des structures paysagères de la Réunion doit être préservée
Considérant que :
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Projets d'hébergement touristique selon secteur défini par l'IRT

  • Le rapport sur l’agri- tourisme établi par le CCEE, en approfondissement des axes fixés par AGRI PEI, et intégré aux stratégies départementales et régionales touristiques, révèle de forts potentiels de développement pour des territoires ruraux et notamment les hauts,
    • Le potentiel que représente « l’effet terroir » n’est pas assez mis en valeur : les gîtes représentent un tiers des établissements et les tables d’hôtes un cinquième soit plus de la moitié des structures agritourismes et rurales. Tandis que les « fermes auberge » et « ferme pédagogique » qui offrent des services et/ou produits mettant en valeur le terroir ne pèsent qu’un cinquième au total.
    • Plus de la moitié des établissements n’ont aucun label touristique. Le label “Gîtes de France” représente à lui seul 20% des établissements, les autres labels pesants entre 1% et 7% du total.
  • Les enjeux économiques et sociaux de revenus complémentaires à la production agricole pour bon nombre d’exploitations,
    • La principale force identifiée par les acteurs renvoie au fort potentiel économique de la filière agritouristique, la mise en valeur des savoir-faire et savoir-être des agriculteurs, la qualité de leurs terroirs et de leurs produits (vanille, café, galabé, géranium, miel...).
    • L’agriculture réunionnaise se caractérise aussi par la faiblesse des revenus : 90% des exploitations génèrent moins de 100 000 euros de production brute dont la moitié moins de 25 000, 200 seulement se situent au-delà de 250 000 euros
  • La priorité d’engager le territoire sur la voie d’un tourisme durable mettant l’identité culturelle et la richesse de la biodiversité au cœur de la stratégie de développement,
  • Le secteur de l’agri-tourisme manque de structuration, et a l’opportunité de se mettre en synergie avec le développement des circuits courts et de la dynamique de programme alimentaire régional
  • La lourdeur administrative dans le montage des dossiers est perçue comme un véritable frein à une diversification des activités agricoles
Considérant :

• Les DU devront élaborer leur règlement local de publicité en cohérence avec le schéma régional de l’affichage.

TRANSPOSITION AUX DU
  • Le travail avec les communes a mis en évidence que la capacité de production de nouveaux logements dans la tache urbaine serait de l’ordre de 20% à 30% des besoins- cf. figure 7 - Tableau principe PA-D1.1-4
  • Il est nécessaire d’engager une diminution de la consommation des ENAF jusqu’en 2031 puis post 2031, une diminution de l’artificialisation pour atteindre le ZAN en 2050
  • Les opérations d’aménagement futures devront être sobres sur le plan de l’artificialisation et mobiliser à ce titre, le principe de densité fonctionnelle, fondateur du défi 1.
Considérant que :

Que l’objectif de report modal associé est la condition d’acceptabilité de la densification et du renforcement du tissu urbain.• Que la production de logements ciblée est dépendante de cette future armature de transport haute capacité.• Qu’il faut interconnecter, dans une logique de boucle, les espaces ruraux et des hauts et les espaces littoraux de concentration des flux.• Qu’il faut mutualiser les infrastructures de transport pour d’autres fonctions et usages que le transport de voyageurs (logistique marchandises, amenée d’eau et énergie).• Que le tracé du transport ferré régional initialement inscrit dans le SAR 2011 comme RRTG, empruntait essentiellement la RN1A qui longe le littoral, en traversée des zones urbanisées. • Qu’en opposition, celui de 2016 validé par la commission permanente empruntait de manière exclusive la route des Tamarins, alors que celle-ci n’est pas actuellement dimensionnée pour la recevoir, impliquant de gros travaux d’élargissement de plateforme et de doublement des ouvrages d’art de franchissement. Et que par ailleurs, les études menées en 2020 sur trois lots géographiques distincts par trois ingénieries différentes concluent toutes, à une valeur actuelle nette largement négative, par défaut de flux effectifs et de report modal conséquent, du fait d’un tracé ne desservant pas les espaces de vie et de travail.

• Qu’il faut remédier en priorité à la congestion routière liée aux flux pendulaires à l’échelle de deux grands bassins de mobilités/ vies. • Qu’il est ciblé, à ce propos, un objectif de report modal de 30% pour assurer Si le SAR vaut PRIT et PRII, renvoi sur les règles qui seront dans le CI du PRI et PRI 1ère approche des règles possible : • Les DU devront veiller à ce qu’il n’y ait pas d’opérations d’aménagements d’intérêt territorial, qui soient construites s’il n’y a pas de connexions directes ou indirectes (mobilités douces en site propre et/ou transport en commun adapté) à cette armature de transport. • Les DU doivent programmer les emplacements réservés permettant de garantir la réalisation du tracé de ces armatures. • Les DU devront s’assurer de leur conformité avec les PDM de référence (plan de mobilités) à l’échelle des bassins de vie, eux-mêmes compatibles avec le PRIT et PRI. 1ère approche des mesures d’accompagnement : • Cf synthèse issue des EGM avec le plan de mobilités territoriales Mise en place de contrat opérationnel de mobilités entre la Région et les EPCI. d’améliorer l’état de congestion des routes de 2012 .
Considérant :
  • L’existence de près de 120 zones d’activités pour un total de 1 544ha concentrés sur 3 pôles Nord (Saint-Denis – Sainte-Marie), Ouest (Le Port – La Possession – Saint-Paul) et Sud-Ouest (L’Etang Salé – Saint-Louis – Saint-Pierre),
  • Auxquelles s’ajoute 200 ha de zones de faits observés,
  • Souvent déconnectées entre elles et de leurs bassins de vie,
  • Avec des friches en puissance en raison d’un manque d’attractivité, avec peu de services et des zones refermées sur elles-mêmes.
  • L’existence de schéma stratégique d’aménagement économique à l’échelle de certaines EPCI, sans qu’il y ait pour autant une mise en cohérence à l’échelle régionale – schéma de la stratégie d’aménagement foncier régional en attente-
Considérant que :

Les DU doivent définir les périmètres de ZAP selon les critères de la directive

TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU localisent et prévoient les réserves foncières associées.

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TRANSPOSITION AUX DU

Classification des 27 ressources locales retenues dans le cadre du projet Biorev'Tropics

Armature territoriale des unités de vie

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Défi 2 : Se nourrir en local

Il s’agit pour ce défi de répondre aux besoins et aux attentes des Réunionnais de mieux se nourrir et aux agriculteurs de vivre décemment de leur métier, en valorisant la Terre nourricière et productive Réunionnaise grâce : À la reconquête active de la surface agricole utile notamment par une action ciblée sur les friches, l’accessibilité à l’eau, le désenclavement de foncier agricole, la reconnaissance de terres agricoles en N, À la reconnaissance de la capacité d’accueil et de développement des territoires ruraux tant en matière d’habitat que d’économie, ainsi que de leurs rôles dans l’accompagnement des grandes transitions énergétiques, agro techniques, environnementales…

  • Les différentes phases de vie, liées aux facteurs familiaux (mise en couple, naissance, séparation, décès), corrélées aux réalités socio-démographiques de la Réunion (précarisation et vieillissement de la population) et des modes de vie (télétravail), sont déterminantes dans le mode d’habiter et les typologies de bien recherchées. Cf figure 18 - Parcours résidentiels et typologies de logements adaptés.
  • Chaque commune doit pouvoir offrir, au regard de l’évolution démographique, des modes de vie et de l’état de son parc logement, une offre de logement diversifiée pour répondre au parcours résidentiel des habitants.
  • Le parc de logements vacants pèse près de 9% du parc total, un chiffre en hausse sur les dernières années
  • Sur les 30 000 logements recensés comme vacants selon les données LOVAC, 38% le sont depuis plus de 2 ans
  • Le nombre de logements privés à réhabiliter ne peut être chiffrés selon le PLOM bien que près de 18 000 logements pourraient être considérer comme indignes
  • L’offre de logements semble en inadéquation avec l’évolution des familles et de la taille des ménages : le vieillissement de la population, la décohabitation, et la réduction de la taille des ménages bien que leur part progresse, les petits logements (T1-T2) ne représentent que 15% des logements du parc alors que les personnes seules et les couples sans enfants représentent 43% des ménages.
  • La pauvreté en valeur relative touche 2,5 fois plus de personnes à LaRéunion qu’en France hexagonale et induit des besoins spécifiques en termes de logement dont il convient aussi de tenir compte mais L’offre de logements sociaux peine à répondre à la demande sociale, en croissance continue sur les dernières années
  • La Réunion compte environ 21 000 étudiants alors que le CROUS dispose actuellement d’un parc de 1 381 places
Considérant que :

• Les DU doivent être accompagnés de PCS capables de répondre à la protection des personnes et biens assujettis aux risques prescripts par les PPRN et leurs évolutions.

TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU doivent identifier les chemins agricoles pour définir les cibles d’amélioration d’accessibilité à la SAU. • Les DU doivent définir les secteurs réservés à l’aménagement de nouvelles voiries agricoles en identifiant les emplacements stratégiques nécessaires au raccordement avec les infrastructures routières.

TRANSPOSTION AUX DU
  • Concernant la géothermie, la PPE 2019-2028 présente un objectif de puissance entre 0 et 5MW en 2028. A ce stade aucune phase de prospection n’a démarré sur les sites reconnus par l’Étude Egheri de 2016. 3 zones sont actuellement étudiées par les opérateurs industriels:
    • Cilaos : emplacement du futur lycée, puis si potentiel avéré, le site d’exploitation se positionnerait sur Bras Sec (Albioma)
    • Salazie : grand Ilet (Albioma)
    • La plaine des Cafres (Engie).
  • La ressource en capacité pourrait atteindre 5MW voire 15 MW, si les résultats d’exploration sont favorables. À titre d’exemple, à Bouillante, 1 seul puits peut produire 10MW.
Considérant que :

Garantir les conditions de mobilité professionnelle et l’accès à un transport collectif fiable

Composer et organiser une armature du foncier économique accessible et connecté

7.3 Mobilités professionnelles

Soutenir la maîtrise et l'autoproduction énergétique ainsi que la gestion des déchets

Optimiser la production locale d’ENR dans les opérations et faciliter l’autoproduction et l’autoconsommation avec stockage

15.1 AUTOproduction

Défi 2 : Se nourrir en local

Dans ce scénario, en concentrant la construction de logements dans la tâche urbaine, la sacralisation des espaces naturels et des espaces agricoles est garantie ; cependant les espaces ruraux sont voués à des dynamiques résidentielles atones voire négatives et des aménagements limitatifs pour le développement de l’économie agricole, avec peu de dynamiques de diversification pour assurer leur regain. L’enjeu de reconquête des friches pourra difficilement s’appuyer sur le levier de la revitalisation des espaces ruraux.

  • Dans un futur réchauffé, les contrastes saisonniers et intra-saisonniers seront ainsi fréquents, avec une alternance de périodes d’importante sécheresse et d’épisodes de fortes précipitations. Cela pose des enjeux importants pour les populations, à la fois de limitation du ruissellement et de stockage de l’eau en période de sécheresse. Il faudrait donc amorcer une transition vers des systèmes innovants pour les infrastructures et la gestion de l’eau dans les îles du sud-ouest de l’océan.
  • L’évolution des pollutions issues des activités économiques (industrielles ou artisanales) est difficile à évaluer compte tenu du manque de recul par rapport à cette problématique. En outre, certaines stations d’épuration se retrouvent ponctuellement en surcharge ou en dysfonctionnement du fait des apports de rejets de procédés industriels qui y sont connectés (SDAGE).
  • La réduction des pollutions d’une chaîne complète et maîtrisée de traitement passe par la fiabilisation de la gestion des boues de stations d’épuration urbaines, jusqu’à leur traitement au travers d’installations de traitement régulièrement autorisées, puis la valorisation de manière privilégiée par retour au sol (SDAGE).
  • L’optimisation des procédés industriels et du traitement interne des eaux usées brutes permettent conjointement de diminuer le niveau de flux polluants des industries.
  • La pollution des masses d’eau souterraine est également un sujet important, notamment du fait de l’augmentation significative de la teneur en nitrate, liée aux activités agricoles et industrielles mais aussi de manière indirecte à travers les eaux de ruissellement. Ces risques de pollution et microbiologiques ont ainsi donné lieu à la mise en place de captages prioritaires, où des mesures de protection renforcées doivent être mises en place afin d’améliorer la qualité des eaux potables, et indiquées par le SDAGE
  • Il faut organiser la gestion territorialisée de la ressource en eau depuis son milieu de prélèvement dans chaque bassin versant jusqu’à son usage cf. PA-D4.1-51.
Considérant que :
  • Que ces unités de vie entretiennent entre elles, des relations d’interfaces avec des degrés de coopération différents les conduisant pour certaines à composer des agglomérations au sens de la loi Elan – cf rappel bas de page suivante- qui constituent des formes de polarité, qui ne peuvent pas être hiérarchisées, pour les raisons suivantes :
    • L’armature du SAR 2011 n’a pas tenu les fonctions qui lui avaient été assignées (cf. évaluation du SAR sur l’armature).
    • Chaque unité de vie est porteuse de dynamiques qui lui permettent de trouver sa place dans le maillage territorial et
    • En conséquence, il convient de s’appuyer et d’encourager ces dynamiques par des opérations de revitalisation/ régénérations des unités de vie, en fonction des modes d’habiter et des fonctions qui peuvent leur être associées et des coopérations entre elles.
  • Au regard des spécificités du territoire réunionnais, une approche d’une polarité centrale par micro-région, n’est pas reconnue comme pertinente par les territoires.
  • Que le territoire de chaque commune de La Réunion est composé d’unités infra communales distinctes dans leurs profils et trajectoires – Cf. figure 8 ci-dessous :
Considérant qu’il faut :

Cette stratégie ouvre la possibilité d’un scénario portant une trajectoire capable de répondre aux besoins et projets de développement liées aux Orientations Fondamentales :

  • Requalification de la tache urbaine dans certains quartiers, avec la revalorisation des espaces végétalisés existants et la création d’espaces pour remettre de l’humanité et des espaces de respiration
  • Mobilisation de nouveaux espaces capables d’apporter des réponses de vie et de travail décente
  • Projection des infrastructures et équipements nécessaires aux enjeux de transport en commun, énergie renouvelable, traitement de nos déchets et d’économie
  • Réinvestissement des espaces ruraux
.

Considérant les hypothèses suivantes :

  • Une tache urbaine qui aurait continué à décroitre encore depuis 2011 par rapport à son niveau de 2008 mais pas autant que les chiffres établis à partir de la tache urbaine intermédiaire ; chiffres non corroborés par le CEREMA et par les approches dans les territoires ou encore par les calculs de rapport entre la densité moyenne par opération et le foncier consommé
  • La difficulté constatée de densifier plus en l’état de façon significative la tache urbaine, sans avoir travaillé à rendre les espaces de vie « aimables » (espaces privatifs partagés et publics appropriés avec verdure...) ; et accessibles (solution de transport à haute capacité
  • La réalité des besoins prégnants de rattrapage d’offre de logements et de fonciers économiques et de dégager des emprises pour le plan de production d’ENR, d’économie circulaire et de transports décarbonés.
La trajectoire ZAN profile une courbe d’atterrissage comme explicité par le graphe ci-dessous, avec une trajectoire à la baisse pour atteindre le point zéro net artificialisation en 2050. Le scénario de la trajectoire des souverainetés permet de préparer une trajectoire ZAN couplant la trajectoire de diminution de la consommation des ENAF à une trajectoire de végétalisation des surfaces artificialisés, en offrant des leviers de réinvestissement de la nature et du végétal pour re trouver des cadres de vie acceptables.

2. Une stratégie d’atterrissage qui intègre la dimension de végétalisation des espaces urbanisés pour anticiper les modalités d’application de suivi de la trajectoire ZAN à partir de 2031
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Parc de déchèteries à La Réunion en 2020 - Source ORD

• Les DU doivent respecter la règle et garantir la cohérence de l’offre commerciale territoriale

TRANSPOSITION AUX DU
  • Les dynamiques socio-professionnelles autour des filières (AGRI Péi 2030) qui fixent des objectifs quantitatifs de production, restent à projeter et à décliner :
  • AGRI PEI est désormais couplé à un Plan régional de souveraineté alimentaire initié par l’État et concerté avec l’ensemble des parties prenantes en octobre 2023.
  • Autour de leviers (foncier, agriculture circulaire, structuration de filières, main d’œuvre et emploi, phytosanitaire, vétérinaire), des actions doivent être mise en cohérence avec les moyens à déployer (Marchés de gros, Pôles de Transformation et de Conservation, systèmes d’irrigation, ...)
  • Différentes échelles de territoires qui s’engagent dans des Projets alimentaires Territoriaux à coordonner, avec des plans d’actions centrés sur l’évolution des modes de consommation et l’accès aux produits de qualité à prix raisonnables, et soutenir l’identité culturelle associée au patrimoine culinaire réunionnais.
  • Les politiques publiques à concerter et homogénéiser pour prioriser les équipements de soutien (irrigation, retenues collinaires, logistique agricole, marché gros).et les leviers d’action foncière (préemption, indivision...)
  • La ruralité reste l’ADN de La Réunion et l’horizon de vie de bon nombre de réunionnais et que le SAR 2011 n’intégrait pas cette réalité de la ruralité
  • Les unités de vies dites rurales comportent des réalités distinctes :
    • Petites villes rurales, définies en rapport avec la présence de services publiques, généralement au travers d’une mairie annexe,
    • Des villages où se trouvent la référence au clocher et à minima l’école,
    • Les hameaux caractérisés par une concentration d’habitations en interface avec des villages et / ou petites villes,
    • Des petits hameaux, de taille plus modeste avec simplement quelques unités d’habitations relativement isolées.
Considérant que :

Décliner la spécification territoriale de pôles d’appui aux entreprises, de recherche et d’innovation pour réussir et consolider la SDREII

Optimiser les connexions régionales avec l’extérieur et valoriser nos spécificités et soutenir les filières d'avenir

8.2 Pôles d’expertises territoriaux

  • Le S2RENR a été évalué et devrait donner lieu au futur S3RENR
  • Le S2RENR, fixe les obligations en matière de réseau électrique, définit les seuils d’alerte, défini la création de nouveaux postes sources
  • Le réseau électrique peut être inadapté à l’augmentation des nouveaux besoins de puissance, y compris en prévision de la fin de production des véhicules à moteur thermique et des solutions de mobilités,
  • La planification et la réalisation des extensions du réseau de transport et de distribution, avec nécessité de réaliser des postes sources (HTB) territorialisés, doivent permettre l'intégration des nouvelles sources d'énergie renouvelable, telles que le solaire, l'éolien, la biomasse et les énergies marines.
  • Il est néessaire de renforcer et de fiabiliser le réseau électrique dans les Hauts, notamment en période cyclonique
Considérant que :

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Anticiper et gérer les vulnérabilités et les risques face au changement climatique

Concilier accueil des populations, durabilité des infrastructures et adaptation des usages aux risques présents et à venir

12.3 Management des risques

• Les DU favorisent la mixité des fonctions urbaines dans une logique de rapprochement domicile-travail lorsque les activités ne présentent pas de risque de nuisances incompatibles avec les fonctions résidentielles. • Les DU imposent que le développement des activités économiques se fait en priorité dans les zones desservies par les infrastructures de transports. Le cas échéant, des infrastructures nouvelles devront permettre d’améliorer les conditions de desserte des lieux d’emplois.

TRANSPOSITION AUX DU
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Carte de localisation de peuplement des cryptoméria et scieries existantes ou en projets

  • Les DU appliquent la règle et se conforment au SMVM
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• Les DU devront décliner la règle dans leur charte agricole et dans leur règlement d’urbanisme

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TRANSPOSITION AUX DU
Porjection de l'utilisation des ressources foncières

Armature économique

  • Des espaces classés en Zone A ne sont pas accessibles par défaut des chemins de dessertes, et que les surfaces agricoles ne peuvent être exploitées.
  • La bonne praticabilité des chemins agricoles est un enjeu important pour éviter un éventuel report de circulation des engins agricoles sur des routes principalement empruntées par les autres usagers et limiter ainsi les problèmes de circulation
Considérant qu’il faut :

Garantir l’accès aux ressources et développer une économie durable

Pérenniser nos ressources nécessaires au développement actuel et futurde La Réunion

9.3 BIENS COMMUNS

Valoriser et pérenniser l’activitéagricole par le développement d’activités économiques complémentaires et émergentes

« Ruraliser » le territoire : inscrire les territoires ruraux et les hauts au cœur des dynamiques de développement

5.2 Diversification économique

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Potentiel des Zones Agricoles Protégées (ZAP)

  • Sur les 26 ZALM du SAR 2011 modifié en 2018 :
    • Trois ont été réalisées : L’extension de la ZALM et structuration d’un espace de loisirs en lien avec la mer au Colosse à Saint-André - le Puits des Anglais à Saint-Philippe, un site qui permettait le développement de projet touristique et de l’activité artisanale
    • La préservation de la vocation touristique de la zone à l’Hermitage (Saint-Paul).
    • Les 23 autres sont toujours d’actualité avec des évolutions de leur contenu pourcertaines – cf tableau XXXXX- selon les contributions des territoires
  • A ces 23 ZALM restantes à aménager 3 nouvelles sont envisagées pour répondre à :
    • 2 pour la nécessité de définir des interfaces d’aménagement pour raccorder les infrastructures de raccordement des éoliennes off-shore et de stockage d’énergie, en face de deux aires de gisements (Nord est et Sud – Sud /Sud Est)
    • 1 pour l’’accompagnement du projet suivant : Projet hôtel littoral à la Pointe des Châteaux (St-leu)
  • Au-delà des activités balnéaires et nautiques, la Réunion dispose d’un potentiel immense pour valoriser ses ressources marines et sa position maritime stratégique :
    • L’île possède un réservoir de biodiversité marine exceptionnelle et fragile dont la valorisation durable représente une opportunité économique importante aux potentialités immenses, encore sous-exploité. Des recherches sont en cours pour mieux connaître et valoriser cette biodiversité, notamment dans des secteurs comme les biotechnologies marines, les ressources minérales, la cosmétologie, le bien-être et la santé.
    • L'île a le potentiel de devenir une destination thalassothérapie / santé de référence grâce à ses ressources marines et à ses molécules d'intérêt. Des startups prometteuses dans ce domaine sont présentes au CYROI.
    • La Réunion dispose d'atouts uniques pour devenir un pôle d'excellence en matière de surveillance et de sécurité maritimes de la zone Sud de l’Océan Indien
  • La Réunion présente des problématiques et des enjeux environnementaux majeurs (érosion côtière, pollutions telluriques / bassins versants, préservation du domaine public maritime, biseau salé) et l’aménagement de son littoral est soumis aux prescriptions spécifiques du SMVM
Considérant que :
  • Il faut anticiper et accompagner les trajectoires de développement des deux aéroports en complémentarité, car aucune stratégie régionale aéroportuaire n’a été à ce jour formalisée, étant elle-même tributaire de la mise en œuvre d’une gouvernance régionale claire et intégratrice
  • Le CESER suggère une alliance stratégique entre les deux infrastructures, un positionnement de Roland Garros sur la vocation à dominante économique, un positionnement de Pierrefonds sur la sécurité militaire et civile, le trafic low-cost, la formation aux métiers aéronautiques et les activités de loisirs aériens.
  • En 2022, le trafic aérien a repris fortement et se rapproche de son niveau d’avant la crise sanitaire, avec une augmentation à fin septembre 2023 de plus de 7%. La fréquentation des liaisons nationales augmente sensiblement et dépasse son niveau d’avant crise.
  • Un horizon de 4 millions de passagers en 2040 : la stratégie des compagnies, dont Air Austral, conduit à projeter pour la décennie qui arrive : un maintien/ développement du trafic vers la France Hexagonale, un développement du trafic sur la zone Océan Indien, à hauteur d’une croissance annuelle de l’ordre de 10%, en appui et soutien au développement économique de la zone. Ceci permet d’ancrer le cap de 3 millions de passagers à horizon 2030 et de projeter celui des 4 millions en 2040 (projections du schéma de composition générale de Roland Garros).
  • Le codéveloppement est dépendant des conditions d’aménagement, notamment de la desserte d’accessibilité terrestre intermodale à haute capacité et de connexions et interfaces avec les autres espaces économiques majeurs.
Considérant que :

• Les DU doivent intégrer ces projets de CMQ et pôles territoriaux et leurs besoins fonciers

TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU définissent les conditions d’accueil de l’hébergement touristique

TRANSPOSITION AUX DU

Exploiter les gisements d’ENR locale et valoriser durablement les déchets

Développer la production d’ENR locales (solaire, éolien, biomasse, géothermie) et l’associer à des systèmes de stockage durables

14.1 Production d’ENR locales

  • Les habitats littoraux sont fortement dégradés malgré l’action de la réserve marine : près d’un tiers des espèces du récif frangeant de La Réunion était déjà considéré comme menacé ou vulnérable en 2009. Cet écosystème continue de se dégrader avec des taux de recouvrement en corail qui sont passés en moyenne (toutes stations de suivi confondues) de 49 % en 2000 à 34 % en 2018 -prélèvement halieutique, braconnage, pressions anthropiques : densification de l’urbanisation, artificialisation et aménagement des espaces terrestres)
  • La santé des récifs coralliens et des espèces associés est sensible au ruissellement des eaux provenant de son bassin versant,
  • La dégradation des récifs coralliens aura des effets collatéraux majeurs (impact sur la biodiversité marine, sur les côtes et littoraux dont la protection dépend en partie des barrières de coraux, menaces pour les réserves halieutiques et pour la pêche…)
  • Assurer la connectivité génétique et la dispersion des espèces marines récifales est un enjeu majeur de continuité écologique en milieu marin.
  • Préserver les réservoirs de biodiversité et déplacements des mammifères marins et des tortues marines
  • La dynamique GIML initiée sur le TCO sous pilotage de la DEAL
Considérant que :

Localisation des ZAE en projet composant la future armature économique territoriale à partir des espaces existants

Localisation des 118 ZAE existant

Une projection d’un rééquilibrage pour structurer un pôle à l’Est et mailler le territoire de la Réunion d’espaces de proximité au plus près des unités de vie notamment rurales et dans les Hauts

Les 1 400 ha à venir vont permettre de rééquilibrer l’organisation du territoire.

Projection de l'utilisation des ressources foncières

• Les DU devront spatialiser les aménagements et les aménités associées à ces directives

TRANSPOSITION AUX DU
Une stratégie de décrochage centrée sur la consommation des ENAF

Cette stratégie induit un scénario de développement qualifié de trajectoire de l’idéal :

  • Densification de la tache urbaine avec mobilisation des 900 ha de dents creuses voire bien plus si on intègre les dents creuses dès 250 m2, avec limitation de la végétalisation des espaces urbanisés par voie de conséquence.
  • Limitation des besoins de foncier pour habitat, économie, transport, énergie à la capacité d’accueil dans la tache urbaine et extension par exception pour des réponses à des projets bien spécifiques.

Considérant les hypothèses suivantes :

  • une tache urbaine qui aurait déjà fortement décru depuis 2011, passant d’une croissance de tache urbaine de 500 ha / an en 1997, à 360 ha en 2008, pour arriver à un niveau d’à peine 130 ha entre 2011 et 2021 en moyenne,
  • une capacité de la tache urbaine actuelle à savoir répondre aux besoins futurs d’ici à 2050, pour projeter une consommation d’ENAF de maximum 1000 ha d’ici à 2050 (1300/2, 650/2, et 325/2)
La trajectoire ZAN profile une courbe de décrochage comme explicité par le graphe ci-dessous.

  • À La Réunion, la filière de l’aquaculture marine s’est éteinte
  • La Réunion comprend 7 entreprises de pisciculture continentale (mais une production en chute de 120 à 60-80 t entre 2008 et 2018), stocke et négocie 50 t d'huîtres, produit et exporte de la spiruline.
  • La production est presque exclusivement destinée au marché local, caractérisé par une demande soutenue en produits aquatiques.
  • Dans le cadre du plan de développement de la filière aquacole, des microsites où des actions permettent de dynamiser l’aquaculture ont été identifiés et validés. Les sites en mer n’ont pas été retenus et le SRDAR est exclusivement continental
Considérant que :

• Les DU devront élaborer leur règlement local de publicité en cohérence avec le schéma régional de l’affichage.

TRANSPOSITION AUX DU
  • L’effondrement de la production de 1,7 millions de tonnes à 1,3 millions
  • Le poids de l’emplois de l’économie cannière et sa filière de transformation : X exploitations, et x emplois industriels
  • L’importance pour la filière bagasse – cf. PA-D5.2-76
  • La prépondérance de petites exploitations de moins de 8 ha : X%
  • La quasi-absence de filière sucre bio à La Réunion
Considérant que :
  • La Réunion est un hotspot de biodiversité reconnu à l’échelle mondiale : la géologie, l’hydromorphologie et les microclimats caractéristiques de La Réunion entraînent une grande diversité d’écosystèmes. Cette biodiversité si particulière est, encore aujourd’hui, lourdement impactée par les modifications des conditions environnementales consécutives à l’action humaine.
  • Le maintien des singularités et le potentiel évolutif des espèces à l’échelle de l’île doivent permettre d’assurer une bonne adaptation à court et long terme de patrimoine.
  • Une dégradation permanente de la biodiversité est constatée à l’échelle de toute l’île or il convient de préserver et renforcer la richesse endémique de la Réunion
  • La fragmentation continue de l’ensemble des milieux naturels par la progression d’espèces invasives toujours plus nombreuses et la multiplication des infrastructures conduit à une dégradation toujours rapide.
  • Des espèces disparues, menacées et/ou protégées en nombre beaucoup plus élevé que dans d’autres départements (SRCE)
  • Les corridors écologiques assurent la fonctionnalité des écosystèmes de biodiversité et que la préservation de la biodiversité repose sur les connexions des différentes composantes de la trame verte et bleue mais aussi noire, blanche et brune. La Trame Verte et Bleue (TVB) (cf. figure 86 et 87) constitue un outil d’aménagement durable du territoire. Elle contribue :
    • à un état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces
    • au bon état écologique des masses d’eau.
Considérant que :
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Captages d'eau potable prioritaires à La Réunion (SDAGE, 2022)

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Carte des Nouvelles Mobilités Aériennes vertes (Source : Aérotech, 2021)

  • Le PRAEC annonce viser 1 déchèterie pour 10 000 habitants, ce qui signifie doubler le nombre des déchèteries actuelles. Le SAR devra être en mesure de traduire la territorialisation du PRAEC.
  • La planification et la réalisation d’équipements de gestion des déchets dans les projets d’aménagement doivent être menées conformément aux objectifs du PRPGD et en prévoyant des espaces permettant de rendre la région plus sobre (espaces dédiés à la collecte sélective, le tri, le compostage et la valorisation énergétique).
  • En 2020, 207 323 tonnes de DMA ont pu être valorisées, soit 38% des DMA collectés. Cependant 62% des DMA sont encore enfouis au sein des 2 ISDND de l’ile.
  • 93% de ces déchets enfouis correspondent aux OMR (Ordures Ménagères Résiduelles) et aux encombrants. Deux raisons à cela :
    • Les OMR et les encombrants sont les déchets les plus représentés en matière de quantités collectées. Ils représentent 80% des DMA collectés hors déchets verts.
    • Ils sont les déchets les moins de valorisés du territoire.
  • Dans ces conditions, le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets de La Réunion (PRPGD) retient les enjeux suivants :
    • Créer les installations de traitement pour éviter l’enfouissement et respecter les engagements européens et nationaux
    • Améliorer la traçabilité des déchets inertes et des déchets dangereux
    • Augmenter la part de déchets inertes orientés vers le recyclage par rapport à l’enfouissement en ISDI (Installation de Stockage de Déchets Inertes) et par rapport à la valorisation dans le cadre du réaménagement des carrières, dans l’optique de préserver au maximum les ressources naturelles épuisables de l’Île
    • Résorber les dépôts sauvages
    • Diminuer les quantités de déchets dangereux produits, notamment en tenant compte de l’absence de filière de traitement sur l’île.
    • La gestion des déchets non inertes non dangereux, en particulier ceux issus du BTP, et ceux issus des OMR
  • Le stockage et le traitement des déchets sont reconnus comme devant être solutionnés (personne ne veut de centre de traitement à proximité de soi).
Considérant que :
  • Les DU traduisent les règles selon les spécificités de leur territoire
TRANSPOSITION AUX DU
  • Répondre aux besoins de production cible de 120 à 150 000 logements d’ici 2050
  • Rattraper le déficit de l’offre en logement et créer un véritable marché du logement par la garantie de l’existence d’un stock suffisant et diversifié pour garantir un renouvellement en réponse aux enjeux de vieillissement du parc (près de 250 000 à renouveler d’ici 2050)
  • Rendre compatible les objectifs de production de logement aux capacités d’accueil des territoires, - la commune restant l’échelle d’action par sa connaissance des capacités d’intervention dans les unités de vie infra-communales en cohérence avec les aménités et réseaux garanties notamment par le champ d’intervention de leurs EPCI de référence -
  • Tenir compte de la programmation attendue à court, moyen, long terme dans les communes pour calibrer leur trajectoire de production de logement dans la tache urbaine existante (entre dents creuses, vacances et renouvellement urbain) et hors tache urbaine (selon l’approche des potentiels d’accueil) en rendant compatible les concepts de sobriété foncière et les modes d’habiter décent- cf. figure 15 - tableau de synthèse ci-contre, établi à titre de cadre de référence pour permettre de définir les objectifs territorialisés par territoire de SCOT.
  • Identifier des opérations d’envergure nationale voire régionale pour répondre aux urgences de construction de logement
Considérant qu’il faut :

• Les DU intègrent la directive et les conditions d’organisation et de développement des mesures définies au SRCE.

TRANSPOSITION AUX DDU

Garantir l’accès aux ressources et développer une économie durable

Accompagner les acteurs économiques dans les transitions écologiques et énergétiques

9.2 Economie DURABLE

  • Les entreprises rencontrent des difficultés à trouver du foncier disponible en vue d’établir ou d’accroitre leur activité, avec seulement 40 ha disponibles (à la vente ou à la location) sur le dernier recensement réalisé par l’AGORAH.
  • Le manque d’immobilier et de locaux d’activités d’entreprises entrainent des situations d’occupation non adaptées aux activités économiques.
  • La demande en immobilier d’entreprise s’élève à 370 000m2, ce qui représente près de 13 000 nouveaux emplois potentiels.
  • Les besoins des nouvelles filières ciblées par le SRDEII et leurs besoins à spécifier et quantifier par le futur schéma de la stratégie d’aménagement économique régionale.
Considérant que :
• L’importance des activités agricoles dans la tache urbaine : plus de 5200 ha en 2022 dénombrés 17% la TU, et des constructions en habitat diffus non relevé dans la tache urbaine et associées à de l’activité agricole – avec pour conséquence la présence d’un important mitage au sein des espaces agricoles• La nécessité de pouvoir disposer d’espaces bâtis propres et inhérents à l’activité agricole pour remédier à la décision de certains actifs de ne pas se lancer dans l’activité agricole ou de renoncer à une exploitation agricole, par faute de foncier disponible leur permettant de construire un local de stockage, un hangar agricole ou encore un abri pour leur cheptel, pourtant indispensables à leurs exploitations agricoles.• Et en même temps de pouvoir encadrer la construction, rénovation et extension pour limiter le mitage des terres agricoles et les phénomènes de cabanisation
Considérant :
  • La production de canne sur le territoire de La Réunion est actuellement de 1,3 MT par an. La bagasse (350 kg/T) valorisable énergétiquement dépend directement du tonnage de canne produit.
  • Il est donc nécessaire de préserver la SAU dédiée à la canne voire l’augmenter par la mobilisation des friches agricoles, pour garantir la stabilité des apports de biomasse.
Considérant que :
  • Les environ 120 zones existantes concentrent environ 30 000 emplois, représentant 11,5% des emplois à La Réunion et 17% des emplois privés, avec un ratio de densité de 22 emplois par hectare de surfaces parcellaires, ce qui est relativement faible à comparer à la densité d’emplois relevée dans les zones où la pression foncière est forte (environ 30/35 ha)
  • Les zones d’activités sont aujourd’hui peu attractives, et doivent s’inscrire dans une dynamique d’aménagement durable permettant d’offrir un cadre de travail de qualité aux salariés.
  • Il faut en conséquence promouvoir une offre d’accueil attractive sur le plan qualitatif en vue de zones d’activités durables et respectueuses de l’environnement en appliquant l’éco-conception au cœur des projets de foncier et d’immobiliers d’entreprises pour minimiser les impacts environnementaux de chaque projet, autour d’objectifs clefs :
    • Favoriser une conception globale du parc d’activités avec une approche paysagère
    • Aménager les ZAE comme des lieux de vie – qualité du cadre de travail
    • Faciliter l’entretien, la gestion et la lisibilité du site et des espaces
    • Rechercher la qualité architecturale et l’optimisation du stationnement
    • Rechercher la qualité environnementale et la prise en compte de l’écoconception
  • Les espaces d’accueil d’économie productive qualitatives manquent
  • La mixité économique fonctionnelle de l’immobilier économique est quasi inexistante à La Réunion alors qu’elle est pourtant génératrice de flexibilité programmatique et qu’elle garantit la réversibilité des immobiliers
  • Il faut favoriser une urbanisation peu consommatrice d’espaces tout en proposant aux entreprises, face à leurs besoins d’espaces, une offre foncière et immobilière qualitative.
  • L’aménagement des espaces de création/ extension et/ou requalification des zones d’activités économiques doit être tourné vers la transition énergétique, l’aménagement qualitatif des zones, l’intégration des enjeux mobilité, l’intégration paysagère, la biodiversité, le développement des énergies renouvelables.
Considérant que :

Penser et élaborer un aménagement favorable à la santé, à l'accessibilité universelle, et adapté au vieillissement de la population

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D'HABITER DE LA REUNION ET LE BIEN VIVRE ENSEMBLE

2.3 SANTE & PUBLICS VULNERABLES

Les DU confirment et définissent les conditions de mise œuvre de la production de logement

TRANSPOSITION AUX DU

  • Qu’il y 4 985 ha de sols de qualité sols andique perhydraté, andique non perhydraté, brun, brun (de Cilaos) et brun (de Salazie), en zone irriguée en service et dont la pente est faible (<10%) (cf. carte de situation)
  • Les espaces agricoles que la ZAP permet de préserver doivent présenter un intérêt général en raison : soit de la qualité de leur production, soit de leur situation géographique, soit de leur qualité agronomique (article L. 112-2 du Code Rural et de la pêche maritime)
  • Valoriser l’agriculture comme un outil d’aménagement du territoire et considérer sa préservation comme l’un de ses fondements
  • Assurer la bonne adhésion à la « charte péi » de la préservation du foncier agricole
  • Accompagner les démarches de périmètre PAEN (Périmètre de protection et de mise en valeur des Espaces Agricoles et Naturels périurbains)
Considérant que :
  • L’existence de près de 120 zones d’activités pour un total de 1 544ha concentrés sur 3 pôles Nord (Saint-Denis – Sainte-Marie), Ouest (Le Port – La Possession – Saint-Paul) et Sud-Ouest (L’Etang Salé – Saint-Louis – Saint-Pierre),
  • Auxquelles s’ajoute 200 ha de zones de faits observés,
  • Souvent déconnectées entre elles et de leurs bassins de vie,
  • Avec des friches en puissance en raison d’un manque d’attractivité, avec peu de services et des zones refermées sur elles-mêmes.
  • L’existence de schéma stratégique d’aménagement économique à l’échelle de certaines EPCI, sans qu’il y ait pour autant une mise en cohérence à l’échelle régionale – schéma de la stratégie d’aménagement foncier régional en attente-
Considérant que :

• Les DU inscrivent les objectifs • Les DU inscrivent les objectifs de reconquête de SAU pour accompagner la temporalité de consommation des SAU associés au renforcement urbain • Eviter la fragmentation des espaces agricoles et lorsqu’elle ne peut l’être, les continuités doivent être rétablies. Les DU intègrent ces continuités à maintenir, voire à rétablir.

TRANSPOSITION AUX DU

Calibrer par territoire la trajectoire de reconquête des 4000 ha de friches agricoles au potentiel agronomique avéré et garantir leur accès aux exploitants agricoles

4.1 Friches agricoles

Protéger les surfaces agricoles utiles et reconquérir celles à forte valeur agronomique

  • Protéger les milieux aquatiques, les zones humides et les écosystèmes aquatiques contre les pollutions, dégradation et la perte d’habitat
  • Renforcer l’articulation des gestions des milieux aquatiques terrestres, lagunaires et maritimes pour maintenir les continuités écologiques
  • S’assurer des impacts potentiels de l’activité anthropiques sur la qualité et la quantité de l’eau
  • Renforcer l’articulation des gestions des milieux aquatiques terrestres, lagunaires et maritimes pour maintenir les continuités écologiques
Considérant qu'il faut :

3. L’objectif de ménager les ressources, pour permettre de répondre aux enjeux de conservation et préservation de celles-ci, tout en rendant accessible celles qui sont vitales pour le développement humain, sans un principe de ménagement, consistant à :

  • Promouvoir une gestion économe des ressources naturelles, dont les gisements de matériaux, avec le développement des filières de recyclage, pour répondre aux besoins de construction
  • Assurer l’autonomie énergétique par le développement des énergies renouvelables
  • Développer l’économie circulaire fondée sur le recyclage vers un modèle économique plus sobre et durable
  • Protéger les populations contre les risques et prendre en compte le réchauffement climatique comme facteur de vulnérabilités à gérer.

MÉNAGER LES RESSOURCES

Pour identifier la trajectoire de la poursuite du SAR 2011, il convient de remettre en perspective le scénario sur lequel a été fondé le SAR 2011. Le SAR 2011 mettait l’accent sur les enjeux environnementaux mais autour d’un idéal théorique à atteindre, et assumé en tant que tel. Il posait, comme leviers :

  • Une très forte densification,
  • Limitation du mitage dans la zone d'urbanisation préférentielle
  • Le recours unique aux transports en commun
  • Une gestion très volontariste des bassins versants,
Ces leviers, reconnus difficilement applicables, autrement que de façon dogmatique n’ont d’ailleurs pas été appliqués. Ce scénario de développement s’était fixé comme objectif de constituer une grille de référence, qui a permis de mettre en exergue des orientations en matière de protection de l’environnement et d’anticipation des changements climatiques que le SAR devait retenir. Il avait fixé des possibilités maximales d'extension.

Rappel du scénario de référence, celui de la poursuite du SAR 2011

  • L’écart grandissant entre la SAU et zonages agricoles (près de 20 000 ha d’écarts (+ 4000Ha entre 2010 et 2020), dont environ
    • 6000 ha d’espaces potentiellement exploités non déclarés
    • 6000 ha inexploitables (chemins, bâtiments d’habitation en zone agricole, bords de ravine)
    • 8000 ha de friches potentiellement exploitables
  • L’analyse réalisée dans le cadre du diagnostic sur les capacités des friches croisant les données de valeur agronomique (données CIRAD travaux POUZET), la situation topographique et l’altitude, a permis de caractériser les capacités théoriques des vocations possibles des 8000 ha friches pour contribuer au défi du nourrir en local. :
    • 1 132 ha de friches en A et N à potentiel pour du maraichage (996 ha en A et 136 ha en N)
    • 4 139 ha de friche en A et N à potentiel pour de l’élevage (2 846 ha en A et 1 293 ha en N)
  • De la continuité parcellaire des surfaces agricoles utiles exploitées avec les friches exploitables pour plus de 4 300 ha de friches non exploitées et dans la continuité d’une exploitation agricole
  • Des zones irriguées présentes et des projets d’extension
  • De l’état de la domanialité publique des communes (1305 ha sur les 8000 ha de friches exploitables), et des dynamiques de programme alimentaire territorial portées par les territoires
Considérant qu’il faut :
  • L’intégration du plan régional PV « un toit solaire pour tous »
  • La poursuite de l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements, permettant de répondre aux enjeux de la précarité énergétique,
  • Un développement encore faible du PV avec batterie, pour permettre d’abaisser la demande en énergie des foyers,
  • La production individuelle d’électricité est perçue comme une opportunité avec de réelles capacités de passage à l’échelle, mais avec encore des freins à lever (exemple des locataires qui ne peuvent convaincre leurs propriétaires), en particulier dans les solutions photovoltaïques,
  • L’autoproduction et l’autoconsommation d’énergie contribuent à réduire la dépendance aux sources d’énergie conventionnelles, à diminuer les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la résilience énergétique des bâtiments et des quartiers,
  • L’ajout de batteries de stockage (+6000€ par maison individuelle soit 510M€) permettrait d’effacer une demande de puissance pilotée de 256 MW sur une durée de vie du matériel proche de 20 à 30 ans.
Considérant que :

Anticiper et gérer les vulnérabilités et les risques face au changement climatique

Développer une ingénierie de résilience littorale pour l’indiaocéanie et anticiper la montée des eaux et le recul du trait de côte

12.1 LITTORAL

  • La croissance de la population va nécessairement avoir un impact à la hausse sur les flux de trafic de logistique dans les années à venir, en lien avec le développement des activités et des espaces économiques, qu’il est nécessaire d’anticiper avec des infrastructures adaptées.
  • La chaine logistique réunionnaise actuelle ne correspond pas à la demande économique de l’ile pour assurer l’acheminement des marchandises depuis les points d’entrée jusqu’au client, en particulier pour les plus petites entreprises, et ce de manière décarbonée.
  • Il est nécessaire d’améliorer la performance de la chaîne logistique locale et régionale et de coordonner les solutions transports de marchandises et de personnes
  • Il faut développer une offre logistique autour du GPMDLR et de sa desserte multimodale (maritime, routier, ferroviaire) et qu’il faut fluidifier la chaine de valeur de passage portuaire en interface avec une armature logistique régionale, intégrant le fret aérien
  • Il est nécessaire de mutualiser les infrastructures de transport de voyageurs pour effectuer du transport de marchandise, notamment pour développer une logistique urbaine de type tram-cargo
Considérant que :

Les DU confirment et définissent les conditions de mise œuvre de la production de logement

TRANSPOSITION AUX DU

Définir et garantir pour assurer le déploiement d’une armature logistique nécessaire à la valorisation des espaces,des produits et terroirs agricoles

4.2 Logistique agricole

Protéger les surfaces agricoles utiles et reconquérir celles à forte valeur agronomique

Régénérer, cultiver et valoriser la biodiversité

Réinvestir la forêt et engager une dynamique de valorisation des espaces forestiers et des espacesnaturels d’intérêts

11.1 Forêts et espaces naturels

  • À ce jour, les premières estimations envisagent un besoin de fond de 4,5 millions de tonnes hors grandes infrastructures, qui restent à confirmer. En raisonnant à moyen terme, c’est-à-dire pour 10 années, le besoin estimé serait donc de 45 millions de tonnes, afin de construire et/ou rénover sur le territoire, dont 5 millions de tonnes de recyclage de matériaux. Cela nécessite ainsi de trouver les 40 millions de tonnes de gisements. (cf. : Figure 82 : Schéma de chaîne de valeurs des matériaux).
  • Le SRC va permettre de requestionner la configuration des accès aux carrières à organiser et optimiser avec l’intégration de plateformes intégrées de valorisation d’autres fonctions. Par exemple, des plateformes de déchets du secteur de la construction et Bâtiment Travaux Publics restent envisageables en vue de répondre à l’objectif fixé de recyclage
  • L’obligation de requalifier les sites d’exploitation après leur fermeture avec le devenir de ces espaces restent entier et doit être caractérisé : on pense à des opportunités pour des espaces dédiés pour des activités majorantes (recyclage ou logistique), ou encore des valorisations touristiques à l’instar de certains territoriaux hexagonaux (bassins de baignade, activités loisirs outdoor, karting etc…)
  • Favoriser la proximité entre le lieu d’extraction et les besoins de consommation
  • Prendre en compte les nuisances et l’impact environnemental l’exploitation des carrières sur la biodiversité et le paysage
  • Appréhender la remise en état des sites après leur exploitation.
  • La situation des gisements envisagés par le SRC se superpose à des espaces inclus dans le potentiel foncier et les renforcements urbains ciblés pour près de 375ha en l’état (Cf. Tableau ANNEXE 2.6 Etat des Gisements prévus par SRC en cours de révision Hors TU).
Considérant que :

À partir des enveloppes des renforcements urbain ciblées par territoire et des indications de localisation projetées, les DU doivent définir les périmètres précis des renforcements, et les densités cibles du renforcement et des parcelles à bâtir associées conformément aux modalités associées aux différentes unités de vie.

TRANSPOSITION AUX DU

Défi 3 : Être un territoire de production

Dans ce scénario, la limitation du développement économique aux zones économiques existantes avec une approche de densification et mutualisation des espaces, voire une requalification des espaces commerciaux vers des espaces de production, participe au maintien des polarités économiques actuelles, concentrées sur trois espaces majeurs. Cette concentration ne permet pas de rééquilibrage territorial notamment à l’Est et dans les Hauts et de pouvoir offrir à la nouvelle Economie Réunionnaise les espaces dont elle a besoin. L’hyper concentration des flux domicile/ travail vers ces espaces non desservis par une armature de transport à haute capacité rendra difficilement vivable et attractif ces espaces pour les entreprises de la Nouvelle Economie Réunionnaise.

  • En 2023, les installations portent sur 15,1 MW dont 8,8 MW sur Sainte-Suzanne et 6,3 MW sur Sainte-Rose.
  • La PPE 2018-29 prévoit pour l’éolien terrestre 41,5 MW en 2023 et 91,5 MW en 2028. Ces objectifs ne sont pas tenus. Il en est de même pour la puissance installée de photovoltaïque (PV) : 340 MW prévus en 2023 alors que seulement
  • 233 MW ont été installés en 2022.
Considérant que :

• Les DU doivent garantir les réserves foncières et les servitudes d’utilité publiques associées aux projets de développement des infrastructures aéroportuaires.

TRANSPOSITION AUX DU
Projection del'utilisation des ressources foncières

Exemple de projection d'un espace avec programmation économique associée.

Projection de l'armature logistique des productions agricoles

Projection de la zone de chalandise des deux marchés de gros NORD/EST et SUD/OUEST

Projection de l'utilisation des ressources foncières
  • Le développement des zones économiques a été porté par le commerce, représentant un tiers des surfaces autorisés dédiées – avec une expansion des surfaces commerciales forte à La Réunion concentrées sur Saint-Denis, Saint-Paul et Saint-Pierre
  • L’essor de la grande distribution alimentaire témoigne d’absence de planification en matière d’implantation commerciale, celle-ci étant peu encadrée sur le plan réglementaire. A noter que les grandes surfaces alimentaires génèrent un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros en 2018, avec des performances supérieures à celles de l’hexagone
  • Le développement des infrastructures commerciales a remis en cause le modèle socio-culturel du territoire et la vie culturelle locale
  • Face aux grandes surfaces commerces, il existe un manque de commerces de proximités dans les communes rurales, les territoires des Mi-pentes et notamment à l’Est – 68% des équipements commerciaux sont localisés dans les Bas
  • L’éloignement des commerces est évoqué par 1 ménage sur 10 comme motif de départ du logement
  • De plus en plus de zones d’activités industrielles existantes perdent leur vocation initiale au profit de l’activité commerciale constituant ainsi des secteurs péri-urbains commerciaux d’où sont exclues les unités de production. A l’instar du SAR 2011, le SAR ne peut fixer le type d’activités qui doit s’implanter dans les zones d’activités, il s’attache à les optimiser et à en préserver la vocation économique productive préférentielle
Considérant que :

Plan territorialisé de traitement des effluents d'élevage

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Reconnaire les différentes unités de vie du territoire aux différentes échelles dans leurs modes d'habiter et leurs interfaces

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D'HABITER DE LA REUNION ET LE BIEN VIVRE ENSEMBLE

2.1 ARMATURE TERRITORIALE

  • Les réglementations en vigueur concernant les exploitations et leurs zones d’épandage qui limitent leurs capacités d’extension en tête de bétail, et donc le taux d’autosuffisance de La Réunion pour les viandes/volailles,
  • La pénurie de station de traitement d’effluents d’une part et d’autre part de la situation actuelle des modèles de traitement d’effluents existants qui n’ont pas trouvé le process technique garant d’une pérennité économique pour les éleveurs
  • Le potentiel de biomasse dans les territoires ruraux (cf schéma régional de la biomasse)
  • L’évolution technologique sur la gazéification avec des process capables de traiter énergétiquement les effluents d’élevage associés aux déchets verts
Considérant que :

Soutenir la maîtrise et l'autoproduction énergétique ainsi que la gestion des déchets

Assurer la réalisation des équipements de gestion des déchets planifiés par le PRGD et concourants à ses objectifs

15.2 GESTION DES Déchets

Il laisserait les territoires de SCOT répondre à la trajectoire du ZAN seuls, avec application des obligations réglementaires sans référence à une trajectoire régionale. De plus la loi ELAN s’appliquerait en référence à l’armature du SAR 2011 et à ses dispositions propres de reconnaissance à l’urbanisation des seuls secteurs dits continus. Cela aurait pour conséquence d’empêcher le développement des hameaux et petits hameaux (TRH- territoires ruraux habités) en réponse à leurs propres besoins. A noter que la plupart des communes se trouvent confrontés à des nécessités de renforcement de hameaux en villages, dans le respect des armatures de réseaux et de services.

Les DU mettent en application la règle.

TRANSPOSITION AUX DU

Défi 1 - Habiter décemment La Réunion du Million d’habitant :

Il s’agit pour ce défi de répondre aux besoins et aux attentes des Réunionnais en matière d’habitat grâce :

  • À la reconnaissance des réalités de l’armature urbaine et rurale de la Réunion par l’identification de chacune des unités de vie qui les composent, dans toutes leurs spécificités,
  • Au dimensionnement de la capacité d’accueil en logement en cohérence avec les ambitions politiques et les capacités d’accueil communales, avec des objectifs réalistes de territorialisation de production de logement.
  • Au développement d’une capacité opérationnelle, agile et pragmatique de production en :
    • Assurant d’une part, le renouvellement des Villes et quartiers existant avec un objectif d’une plus grande appropriation par leurs habitants
    • Assumant, en parallèle et dans un premier temps, l’extension de capacités d’accueil des Villes et quartiers par le développement de périmètres de renforcement et/ou de confortement urbain répondant aux attentes des réunionnais dans leur mode d‘ « habiter » la Réunion. Ce, afin de garantir une fluidité nécessaire du marché de logement ainsi que la maîtrise des coûts
    • Contribuant à rendre la Ville aimable par le développement de plus d’espaces publics végétalisés, dument qualifiés, propices à une plus grande sociabilisation et en assumant la verticalité, pondérée selon les lieux., inhérente à la densification végétale
  • Au développement d’une armature global de transport qui soit en mesure de répondre de manière pragmatique au coma circulatoire que connait la Réunion avec un report modal de près de 30% :
    • En développant une armature de transport littoral à haute capacité qui contribue autant à une desserte inter et intra urbaine et irrigue une armature de liaison et de desserte des unités de vie des hauts et des mi-pentes pour permettre une plus grande proximité de l’emploi, des grands équipement et service du territoire.
    • En développant des barreaux de liaisons vers les hauts connectés à l’armature littoral haute capacité

• Les DU doivent apporter les précisions sur les programmes économiques ciblés et se référer aux éléments de la directive

TRANSPOSITION AUX DU
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Déclinaison par unités des densités moyennes cibles

1ère approche des mesures d’accompagnement• Accompagner les agriculteurs dans l’adaptation au changement : dispositifs d’atténuation et pratiques agricoles. Cf figure 48
1ère approche des règles possibles• Les DU devront décliner cette directive.
• Il convient d’intensifier les productions pour augmenter le rapport entre SAU/ production, tout en préservant les milieux, de sorte à améliorer la souveraineté alimentaire du territoire.• L’agriculture réunionnaise sera impactée du fait de l’exposition aux grandes vulnérabilités climatiques.• Il faut améliorer les conditions de la maîtrise des facteurs de production (fourrages, semences et plants, ressources en eau).• Malgré une amélioration des pratiques, il convient de porter une vigilance particulière aux productions animales ou végétales qui peuvent être une source de pollutions diffuses aux nitrates, à cause de la gestion des effluents d’élevage ou d’une sur- fertilisation par des apports d’engrais sur les cultures.• Le besoin de développement du pastoralisme (caprin et ovin) pour notamment défricher et entretenir les espaces agricoles tant naturels.
Considérant que :
  • Les DU intègrent la directive et notamment celles relatives au SMVM.
TRANSPOSITION AUX DU
  • Protection des milieux aquatiques / concilier avec activités économiques
TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU définissent des règles permettant de d’éco-concevoir / requalifier les ZAE en alliant qualité urbaine, architecturale et paysagère. • Les DU encouragent la compacité et l’optimisation de l’espace pour proposer des ZAE qualitatives en matière environnementale (fonctionnalité notamment stockage et stationnement, aménagements économes en ressources, gestion des eaux pluviales, végétalisation, intégration des ENR, collecte sélective…).

TRANSPOSITION AUX DU

Organiser et concevoir des espaces habités sobres, confortables, et résilients face aux risques naturels et aux effets du changement climatique

GARANTIR LA SOBRIETE FONCIERE & ENERGETIQUE DU MODE D'HABITER

3.2 CLIMAT ET SOBRIETE

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Projection de l'armature logistique des fux d'imports

Garantir l’accès à la ressource en eau et l’adaptation au changement climatique

Garantir le développement de l’agroécologie, la valorisation des effluents d’élevage et encadrer la mise en œuvre de l’agrivoltaïsme

6.3 Transition écologique

• Les DU prévoient les réserves foncières pour les recherches de gisements et le développement des plateformes industrielles en cas de confirmation des gisements et de leur adaptabilité industrielle.

TRANSPOSITION AUX DU

Garantir un accès équitable aux ressources et en cohérence avec l’armature territoriale

Préciser spatialiser les espaces d’extractions et de stockage en cohérence avec les besoins de consommations

10.2 Ressource matériaux

Dans ce scénario, la limitation de l’accès aux ressources garantit leur durabilité, mais elle n’engage pas de dynamique de réinvestissement permettant de stimuler de nouvelles ressources plus durables et à impact positif pour le territoire. La sacralisation des espaces naturels et forestiers desquels les fonctions productives ou valorisation sont absentes, génère un manque d’entretien et ne permet pas la lutte pro active contre les espèces invasives. La sacralisation des espaces maritimes et littoraux peut limiter les accès aux infrastructures d’ENR.

Défi 4 : Assurer l’accès aux ressources

Défi 3 : Être un territoire de production

Il s’agit pour ce défi, de décliner La Nouvelle Économie définie dans le SRDEII et de répondre à l’enjeu de souveraineté économique de La Réunion, pour créer de la valeur ajoutée et un produit intérieur brut non dépendant d’une économie de consommation de biens et services importés, grâce à

  • Un maillage de l’ensemble du territoire d’unités foncières économiques capable de déployer une capacité d’accueil d’activités pour garantir un emploi pour tous accessibles au plus près des unités de vie, avec leur mise en réseaux par l’organisation d’une armature de transport haute capacité
  • L’interconnexion de ces espaces avec les plateformes de flux du Grand Port et des aéroports et des espaces de production pour structurer une armature logistique performante
  • L’accroissement de l’offre territorialisée de formation et appui aux entreprises
  • L’accès aux ressources permettant de valoriser l’économie bleue, verte

• Les DU définissent les périmètres de lisières et les mesures de protections qui s’y appliquent.

TRANSPOSITION AUX DU

Définir et consolider une offre territorialisée et harmonisée d’accueil des acteurs économiques pour assurer un équilibre actifs/emplois

7.1 Armature économique

Composer et organiser une armature du foncier économique accessible et connecté

Les espaces ruraux sont des :
  • Territoires de production des énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, hydroélectricité, méthanisation...) ;
  • Territoires de ressources naturelles (forêts, zones humides, parcs naturels, cours d’eau...) ;
  • Territoires en première ligne face au dérèglement climatique (érosion des sols, sécheresse et incendies, recul de l’enneigement ou du trait de côte, perte de la biodiversité...).
Les espaces ruraux ont des capacités contributives aux transitions15 :
  • Transition agro-écologiques : espaces qui articulent espaces protégés et réserves de biodiversité, pratiques agricoles à forte valeur ajoutée. Enjeux : préserver l’équilibre entre conservation, protection et exploitation des espaces naturels, évolutions des modèles et pratiques agricoles (vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement avec le maintien de capacités d’innovation agro-alimentaire), accueil de population dans des espaces à fortes exposition aux risques.
  • Transitions agro-industrielles et énergétiques : une économie agricole et industrielle (grandes cultures/polycultures) tournée vers l’international (exportation, firmes multinationales, aéronautiques, mécanisation), diversification récentes (production d’ENR, traitement des déchets); vacance de logement, tendance à la consommation d’espace. Enjeux : opportunité de maintenir et de reconquérir une compétitivité agricole et industrielle internationale grâce à des possibilités foncières de ces espaces (friches, logements vacants) et nécessité de préserver les ressources (sol, eau, énergie...).
  • Transition agro-techniques : Combinaison entre une économie agricole (polyculture-élevage) et le développement d’activités industrielles liées à l’environnement (traitements des eaux et des déchets, production de biogaz) et à la transition écologique et énergétique. Ce sont des espaces clés pour l’approvisionnement énergétique et les services environnementaux et techniques à dimension nationale.
Enjeux: maintien et développement des technologies liés à ces infrastructure, résilience face aux risques, naturels et technologiques et arbitrage entre les fonctions techniques de ces espaces (agriculture, production énergie, etc.) se dont à une échelle régionale ou nationale.
Considérant que :

Optimiser les connexions régionales avec l’extérieur et valoriser nos spécificités et soutenir les filières d'avenir

Structurer les pôles touristiques du SDATR et organiser le parcours client y compris le voyageur en local

8.3 TOURISME

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

Garantir l’accès à des mobilités du quotidien pour tous les usagers fondés sur l’équité territoriale

1.3 MOBILITÉS

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Zones de gisements potentiels et périmètre SMVM projeté

TRANSPOSTION AUX DU

Territorialisation des potentiels de plateforme de recyclage et transformation d'agrégats

• Les DU s’appuieront sur le principe de cette armature économique pour définir le périmètre précis les nouveaux espaces à l’exclusion des parcs à vocation régionale

TRANSPOSITION AUX DU
  • Les espaces existants : aérodromes de Cambaie, zone de dégagement de loisirs de Sainte-Rose, les hélistations et Héliport qui maillent le territoire et offrent des opportunités de desserte aérienne
  • Les opportunités d’activités — autour de l ’aviation d’affaires et touristique, mais également de l ’approche Vertiport pour la connexion des cirques, des activités de formation voire d’expérimentation — sont autant de facteurs favorables pour l’installation d’activités à forte valeur ajoutée, à partir notamment de l’aéroport de Pierrefonds,
  • Certains territoires enclavés comme Cilaos, Le Tampon, portent des projets de vertiport pour inciter à l’usage de solutions alternatives à la voiture et de plateformes de mobilités décarbonés avec création de ligne de « taxi-drone » permettant à des cas d’usages et de besoins en services publics indispensables (désenclavement, logistique santé, tourisme).
Considérant que :
  • Le manque d’infrastructures d’hébergement à proximité de certaines polarités touristiques et sites majeurs.
  • Une offre d’hébergements encore insuffisante et une fréquentation accrue des hébergements sudistes,
  • Une demande en hébergement et restauration de qualité restant à satisfaire
  • Des structures innovantes de type écolodge non déclinées sur le territoire,
  • La fréquentation touristique augmente dans les hébergements haut de gamme alors que celle des hébergements non classés régresse,
  • Le SDATR a fixé des enjeux vis-à-vis des d’hébergements touristiques :
    • Développer et qualifier l’offre d’hébergement et travailler sur l’ensemble de la chaîne de services : créer des hébergements « porte-drapeau » sur le littoral et dans les hauts, attirer de façon ciblée les opérateurs privés internationaux
    • En matière d’hébergement, il convient de placer les structures au centre de la découverte et de la valorisation du parc national, dans une logique d’écotourisme (éco-gestion, éco-construction, interface avec les activités, structures thématisées,...)
    • Les touristes d’agrément résident principalement dans les hébergements marchands ;
  • Les territoires portent des projets d’hébergement en cohérence avec le SADTR.
Considérant que :
  • Répondre aux besoins de production cible de 120 à 150 000 logements d’ici 2050
  • Rattraper le déficit de l’offre en logement et créer un véritable marché du logement par la garantie de l’existence d’un stock suffisant et diversifié pour garantir un renouvellement en réponse aux enjeux de vieillissement du parc (près de 250 000 à renouveler d’ici 2050)
  • Rendre compatible les objectifs de production de logement aux capacités d’accueil des territoires, - la commune restant l’échelle d’action par sa connaissance des capacités d’intervention dans les unités de vie infra-communales en cohérence avec les aménités et réseaux garanties notamment par le champ d’intervention de leurs EPCI de référence -
  • Tenir compte de la programmation attendue à court, moyen, long terme dans les communes pour calibrer leur trajectoire de production de logement dans la tache urbaine existante (entre dents creuses, vacances et renouvellement urbain) et hors tache urbaine (selon l’approche des potentiels d’accueil) en rendant compatible les concepts de sobriété foncière et les modes d’habiter décent- cf. figure 15 - tableau de synthèse ci-contre, établi à titre de cadre de référence pour permettre de définir les objectifs territorialisés par territoire de SCOT.
  • Identifier des opérations d’envergure nationale voire régionale pour répondre aux urgences de construction de logement
Considérant qu’il faut :
Projection des ressources foncières

Carte des sites existants et en exploitation en 2022 (@Alvi, 2022)

  • Pour l’éolien offshore, la prescription PPE 2019-2028 entre 0 et 40 MW de puissance n’est pas en adéquation avec une projection qui puisse permettre de mettre en place une filière industrielle à la Réunion de production et installation. Rappelons que les appels à projets pour parc éolien sont à minima de 250 MW.
  • Le SREMER 2018 devra être révisé pour préciser la localisation et les puissances des gisements éoliens offshores au regard des technologies actuellement opérantes.
  • La stratégie de développement de Port Réunion prévoit des espaces fonciers pour assurer le stockage et le montage des futures éoliennes.
Considérant que :

• Les DU doivent prévoir les dispositions permettant d’appliquer la directive et territorialiser les espaces autorisés

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TRANSPOSITION AUX DU
  • Répondre aux besoins de production cible de 120 à 150 000 logements d’ici 2050
  • Rattraper le déficit de l’offre en logement et créer un véritable marché du logement par la garantie de l’existence d’un stock suffisant et diversifié pour garantir un renouvellement en réponse aux enjeux de vieillissement du parc (près de 250 000 à renouveler d’ici 2050)
  • Rendre compatible les objectifs de production de logement aux capacités d’accueil des territoires, - la commune restant l’échelle d’action par sa connaissance des capacités d’intervention dans les unités de vie infra-communales en cohérence avec les aménités et réseaux garanties notamment par le champ d’intervention de leurs EPCI de référence -
  • Tenir compte de la programmation attendue à court, moyen, long terme dans les communes pour calibrer leur trajectoire de production de logement dans la tache urbaine existante (entre dents creuses, vacances et renouvellement urbain) et hors tache urbaine (selon l’approche des potentiels d’accueil) en rendant compatible les concepts de sobriété foncière et les modes d’habiter décent- cf. figure 15 - tableau de synthèse ci-contre, établi à titre de cadre de référence pour permettre de définir les objectifs territorialisés par territoire de SCOT.
  • Identifier des opérations d’envergure nationale voire régionale pour répondre aux urgences de construction de logement
Considérant qu’il faut :

La Trame Noire - SRCE en cours de réviison

La Trame Verte - SRCE en cours de révision

La Trame Bleue - SRCE en cours de révision

La Trame Blanche - SRCE en cours de révision

  • On dénombre selon le MOS, plus de 9500 ha végétalisés sur les plus de 38 000ha artificialisés, soit un quart des espaces.
  • Une végétalisation massive de l’espace public revêtu et des surfaces bâties est nécessaire pour restaurer la place de la nature en ville et adapter les tissus urbains au changement climatique.
  • La place du végétal en ville contribue à réduire les effets des îlots de chaleurs urbains.
  • Cette végétalisation complémentaire doit se faire d’abord, chaque fois que c’est possible, à même le sol, en retirant partiellement le revêtement.
  • Pour stocker l’eau et être exploré par les racines, le sol revêtu soit être pour le plus grand volume possible décompacté et les eaux pluviales doivent y être dirigées.
Considérant que :
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Schéma de Gestion Intégrée des Eaux Pluviales (GIEP)

Solutions de Gestion des Eaux Pluviales en milieu urbain

  • Le tableau fig. 48 en atteste et projette qu’avec les projets d’irrigation on pourrait atteindre 60% de la surface totale de SAU irriguée avec une amélioration significative des territoires à l’exception de la CASUD.
  • La vulnérabilité de la ressource en eau engendre inévitablement une vulnérabilité de la ressource agricole.
  • Le développement de retenues collinaires et de points de captage associés à des réservoirs, est requis dans certains territoires qui ne sont pas raccordés aux grandes infrastructures existantes ou futures.
  • Les réseaux dédiés à l’irrigation et leur mise en œuvre sont plébiscités par les acteurs du monde agricole.
  • La SAU irriguée de l’île ne représente que 22,17% de la SAU totale avec un peu moins de 10 000 ha d’espaces irrigués sur les 44 000 Ha de SAU, en diminution de 2,87% entre les deux recensements agricoles, et avec une répartition inégale selon les territoires, notamment à la défaveur de l’Est /Nord et de la CASUD.
  • Les projets PRODEO (Programme départemental opérationnel pour l’accès à l’eau dans les Hauts), et MEREN (Mobilisation des Ressources en Eau des microrégions Est et Nord), sont des projets projetés par le Conseil Départemental, non seulement pour étendre les surfaces agricoles irriguées, mais également pour soutenir hydrauliquement certaines nappes phréatiques et contribuer à améliorer les surfaces irriguées.
Considérant que :
  • Les ressources biosourcées sont peu exploitées par manque d’infrastructures de transformation.
  • La Réunion est riche en matériaux biosourcés diversifiés qui peuvent être valorisés tout en préservant la biodiversité et les paysages. En plus de la filière Forêt-Bois, d’autres ressources méritent une attention particulière : le bambou, le goyavier, la canne et le chanvre.
  • Le projet BioRec’Tropics identifie des actions de développement potentiels des filières de matériaux biosourcés (cf. Figure 84 ci-contre).
    • La prise en compte des ressources locales valorisables pour la construction (faciliter, encourager et développer le recours à ces ressources ainsi que la structuration de filières locales) doit être améliorée
    • L’expertise du territoire (savoir-faire, compétences, maîtrise technique et/ou organisationnelle) est a valoriser
    • Le développement des filières biosourcées permettrai de développer l’emploi et l’économie locale.
  • La valorisation de ces ressources, à travers des tentatives d’organisation de projets/ filières n’a été que peu investiguée voire pas.
  • L’exploitation des matériaux biosourcés accompagne la réduction de la pression sur l’extraction d’agrégats et l’impact de l’exploitation des carrières sur l’environnement.
Considérant que :
  • Le SDAGE DE 2022 est à réviser pour 2027
  • L’accroissement de la fréquence, de la durée et de l’intensité des sécheresses liées au changement climatique est susceptible d’avoir un impact significatif sur la ressource en eau, d’un point de vue quantitatif et préserver la ressource en eau devient de fait un enjeu stratégique.
  • La Réunion dispose d’importantes réserves d’eau, alimentées par les pluies, mais inégalement réparties : l’Ouest du territoire est moins pourvu en eau et que plusieurs projets d’interconnexion ont été réalisés ou sont en cours pour rééquilibrer l’accès à l’eau et irriguer les zones agricoles, notamment le projet ILO, le projet du Bras de Cilaos, le périmètre de Champ Borne, le projet PRODEO et le plan MEREN
  • La ressource en eau n’est pas suffisamment protégée et gérée : certaines communes sont fortement dépendantes de l’importation d’eau. Les coupures d’eau sont fréquentes, en particulier dans les communes dépendantes de l’eau industrielle et l’eau brute.
  • Les pertes en moyenne de 40% et peuvent atteindre les 70% sur les réseaux de distribution et qu’il est nécessaire de disposer d’un réseau de distribution de l’eau fonctionnel pour permettre de distribuer l’eau de façon cohérente avec les usages
  • Le réseau de distribution d’eau potable et d’assainissement doit être amélioré pour garantir le bon fonctionnement de l’assainissement collectif notamment sur les secteurs à enjeux
Considérant que :
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Organisation des polarités touristiques

Calibrer par territoire la trajectoire de production possible pour atteindre130 000 à 150 000 logements adaptés aux besoins et à la diversité sociale

1.1 LOGEMENTS

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

• Les DU doivent définir les dents creuses et les friches mobilisables dans le cadre de leur échéance, selon la grille de qualification précisée dans la directive • Les DU devront s’appliquer à mettre en œuvre une stratégie de densification des espaces artificialisés et de la densification végétale en réponse à l’objectif fixé dans la directive

TRANSPOSITION AUX DU

Les DU devront poser des réflexions sur l’aménagement et avoir systématiquement avoir un volet relatif à l’accessibilité universelle.

TRANSPOSITION AUX DU

1. L’objectif d’harmonisation du développement territorial pour un rééquilibrage « pacifié » d’un territoire régional, qui assume ses errements passés et fixe pour le SAR 2026 des priorités :

  • Harmoniser le développement du Nord urbain et de l’Est rural
  • Réduire les déséquilibres entre le littoral et les Hauts, notamment dans l’Ouest et le Sud
  • Proposer une nouvelle approche du développement des Hauts et de la ruralité
  • Structurer et développer chacun des bassins de vie à partir de ses atouts propres
  • Renforcer l’armature urbaine par le confortement de pôles à différentes échelles spatiales
  • Garantir un logement de qualité adapté aux besoins de chacun et respectueux des manières d’habiter rurales et urbaines.
  • Densifier les villes et structurer les quartiers ruraux
  • o Faire la part du rural et de l’urbain et redonner au rural et à l’urbain leur dimension identitaire
  • Affirmer les choix en matière de grands équipements, d’infrastructures et de transports notamment un transport en commun ferroviaire

HARMONISER LE DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRES

Valoriser et réinvestir le paysage de la ville et du village créole par le patrimoine bâti, matériel, intangible, et intemporel réunionnais

CONCILIER LA DENSIFICATION AVEC LE RESPECT DES MODES D'HABITER DE LA REUNION ET LE BIEN VIVRE ENSEMBLE

2.2 CULTURE ET ARCHITECTURE CREOLE

Garantir un accès équitable aux ressources et en cohérence avec l’armature territoriale

Territorialiser les gisements et définir les conditions de la valorisation active de ces ressources alternatives à l’agrégat

10.3 Autres ressources

Soutenir la maîtrise et l'autoproduction énergétique ainsi que la gestion des déchets

Planifier la transition énergétique et la décarbonation des mobilités

15.3 CONSOMMATION TRANSPORT ROUTIER

AMPLIFIER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS ET DE SERVICES ACCESSIBLES GRÂCE À UNE ARMATURE DE TRANSPORT EN COMMUN À HAUTE CAPACITÉ

Favoriser l’accès pour tous aux services de proximité de qualité dans l’optique de l’unité de vie du « quart d’heure » et la garantie d’accès au THD

1.2 SERVICES

  • Concilier densité et qualité du cadre de vie : la densification ne doit pas compromettre ni la qualité et le bien-être des résidents, ni l’environnement paysager, dans lequel les opérations s’inscrivent.
  • Adapter le mode d’habiter créole dans une perspective de renforcement urbain.
  • Conserver un rapport à l’espace extérieur qui constitue un critère de choix et gage de qualité du cadre de vie pour les Réunionnais (espaces publics, privés collectifs.).
  • Préserver le besoin de sociabilisation et de préservation de l’intimité
  • Pouvoir retrouver les fonctions du mode d’habiter créole (cf. annexe 1.2- Panorama des fonctions de la « Kaz a Ter » dans les modes d’habiter contemporains selon une analyse réalisée à partir de cas d’opérations rencontrées) dans les opérations d’aménagement.
  • Offrir des espaces de rencontre et de fraicheurs au coeur des zones urbanisées participe largement à l’amélioration et à l’appréciation de la qualité du cadre de vie et du bien-être des habitants.
  • Réduire la minéralité de certains secteurs et renforcer la perméabilité des sols.
  • Développer des espaces qui répondent aux deux besoins fondamentaux que sont la sociabilisation et la capacité à se retrouver individuellement.
Considérant qu'il faut :

• Les DU doivent définir les conditions de connexion des datacenters à des systèmes énergétiques de refroidissement (ETM, SWAC).

TRANSPOSITION AUX DU
  • Qu’un projet de voie régional vélo existe pour le faire le tour de l’île.
  • Que cette piste cyclable n’est connectée avec des boucles pénétrantes sur les grands axes.
  • Qu’il faut aménager des cheminements piétons et cyclistes sécurisés et désirables,
  • Qu’il faut inciter à la pratique d’une activité physique et bénéfique pour la santé
  • Mieux partager les espaces publics de voirie en faisant dles modes actifs marche et vélo des modalités de déplacements aimables
Considérant qu'il faut :
  • Aucun schéma régional n’instruit le potentiel hydrogène de La Réunion.
Considérant que :

• Les DU doivent territorialiser le Schéma régional des carrières révisé • Les DU devront transcrire les gisements classés en 2 types : 1. Carrières : qui regroupent les gisements stratégiques, à préserver et autres ; ces derniers devront faire l’objet d’un zonage dans les documents d’urbanisme n’obérant pas leur exploitation future donc être exclus des zonages U et AU 2. Affouillement : qui sont liés à un projet d’aménagement et qui peuvent être classés en U et AU. • Les DU devront préciser les conditions d’accessibilité pour assurer la logistique d’exploitation sans nuisance sur les espaces urbains ou habités.

TRANSPOSITON AUX DU
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Carte des Ports et projets de ports et de cales de mise à l'eau

Garantir un accès pérenne équitable et à coût maîtrisé à l’énergie pour l’ensemble de la population réunionnaise

Garantir la sureté des réseaux électriques et l’intégration massive de production électrique décentralisée

13.2 Énergie pilotée

  • Le conseil départemental de la Réunion développe des projets de production hydro électrique de l’eau issue de systèmes d’irrigation ou de transfert entre réservoirs d’une puissance culée de 2,2 MW
Considérant que :

Anticiper et gérer les vulnérabilités et les risques face au changement climatique

Préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques et des zones humides et assurer la cohérence des bassins versants

12.2 MILIEUX AQUATIQUES

  • Revoir la configuration de l’aménagement d’un certain nombre d’espaces qui ont failli dans leurs capacités à accueillir les plus vulnérables.
  • Penser les aménagements et aménités à hauteur d’enfant pour garantir leur accessibilité à tous, pour que les publics les plus vulnérables ne soient pas exclus des biens communs et services publics
  • Limiter les phénomènes d’isolement des publics les plus fragiles et précaires
  • Tenir compte des situations de vie difficiles qui privent temporairement ou définitivement certaines personnes à l’accessibilité aux aménités garantes de leur bien vivre
Considérant que :
  • La ressource forestière et sa valorisation sont les clés dans le développement d’une Economie Verte dynamique,
  • Le domaine forestier public à La Réunion représente une surface voisine de 102 000 ha soit 40% de la superficie de l’île et que les forêts privées moins connue couvrent approximativement 20 000 ha.
  • Les forêts réunionnaises représentent un gisement de matériaux biosourcés à considérer : 8 000 m3/ an jusqu’en 2023 pour le cryptoméria exploité sur une surface de 1 000 ha en tant que bois d’œuvre, 300 m3/an de Tamarinier peuvent être exploité pour de l’ébénisterie (cf. carte de localisation des peuplements de cryptoméria, source ONF)
  • La filière bois est tributaire d’un manque de compétences en termes de débardage et de découpe : En 2020, l’essentiel des importations de la filière : Forêt-Bois concerne les produits des industries du bois, des pâtes et des papiers (100 000 tonnes) et les produits d’exploitation forestière et de scierie (31 000 tonnes).
  • La Réunion possède qu’une seule scierie à caractère industriel de transformation des bois : Sciages de Bourbon ; six petites scieries familiales et deux petites scieries privées (St-Louis et Pierrefonds).
  • Dans le cadre du programme régional de la forêt et du bois de La Réunion (PRFBR) 2021-2031, l’ objectif sur le bois d’œuvre est de redonner à la filière de production, d’exploitation et de transformation du bois d’œuvre local les éléments d’équilibre nécessaires à sa viabilité économique en s’appuyant sur un diagnostic objectif des flux, des coûts, des prix et des choix techniques et commerciaux et en redéfinissant au travers d’un contrat de filière les rôles et les engagements de chaque partie prenante.
Considérant que :
  • L’estimation du gisement des déchets verts des collectivités soit 45 506 tonnes inscrites au SRB actuel (gisement mobilisable pour valorisation énergétique) doit dans le SRB en révision se mettre en cohérence avec les tonnages prévus par le PRPGD (143 380 T en 2025 et 160 290 T en 2035).
  • Le gisement lié aux effluents d’élevage (62 GWh) offre de belles opportunités de valorisation énergétique et se classe seconde ressource régionale après la paille de canne.
  • La PPE 2019/2028 d’ailleurs ne mobilise que 23GWh à 25 GWh en Biogaz entre 2023 et 2028, et 14GWh sur la canne fibre que le SRB actuel ne mobilise pas.
  • L’objectif est de qualifier et de valoriser un gisement estimé par l’ONF à 3000T/an maximum, le chiffre de 10000 T/An du SRB étant pour l’ONF sur estimé.
  • La mise en cohérence entre le SRB et la PPE doit être établie quant à la mobilisation des ressources envisagée par le SRB. Il convient de le rendre opérationnel pour traiter en urgence la nécessité d’élimination des déchets d’élevage qui bloquent le développement des exploitations associées, car les surfaces d’épandage (quand elles sont présentes), ne suffisent plus pour assurer son développement.
Considérant que :

La trajectoire de végétalisation des surfaces construites (MOS)

Projection de l'utlisation des ressources foncières
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Démarche à valoriser de densificaion et de renforcement des espaces économiques

Exploiter les gisements d’ENR locale et valoriser durablement les déchets

Assurer le déploiement et l’industrialisation sur le territoire des filières de recyclage et devalorisation des déchets

14.3 Déploiements des filières REP

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Estimation du potentiel éolien à La Réunion (source : SPL Horizon, 2015)

• Les DU prévoient les dispositions réglementaires pour l’accueil et le développement des activités et équipements de déploiement de l’éco tourisme en cohérence avec les enjeux de biodiversité.

TRANSPOSITION AUX DU
  • Les DU déclinent les principes du SDAGE à l’échelle de leurs bassins versants et ses exutoires à travers le SAGE.
  • Le DU mettent en œuvre des mesures permettant de maximiser la gestion des eaux pluviales urbaines à la source et résorber les points noirs de pollution et respecter les limites de rejets définis dans le cadre du guide de gestion des eaux pluviales de La Réunion (DEAL) :
- Réseau communal : demander une autorisation de rejet dans le réseau communal au gestionnaire du réseau. Si le débit de rejet est acceptable par le réseau, l’aménageur doit disposer d’une convention de gestion ;- Milieu naturel : pas d’aggravation de la situation initiale débit final = débit initial- Océan : pas de limitation de débit sauf en milieu récifal ou débit final = débit initial Réduire les polluants à la source- Gérer plus efficacement les rejets issus des activités économiques
  • Les DU identifient les aires d’alimentation de captages d’eau potable pour protéger des pollutions.
TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU doivent apporter des informations sur les prescriptions et les mesures de protection de la nature et de gestion du paysage, ainsi qu’une aide pour déterminer et protéger les éléments de réseaux écologiques

TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU doivent prévoir les réserves foncières pour les réservoirs et retenues collinaires ainsi que les projets MEREN et PRODEO.

TRANSPOSITION AUX DU
  • Sept des huit risques naturels mondiaux frappent le territoire Réunionnais (Cyclones et tempêtes, mouvement de terrain, inondation, volcanique, feux de forêt, tsunami, tremblement de terre), et d’autres risques émergents font leur apparition tels que la prolifération d’insectes exacerbée par le changement climatique, qui peut avoir un réel impact sur l’agriculture locale et sur le quotidien des Réunionnais.
  • Le schéma de Prévention des Risques Naturels de La Réunion proposé par la DEAL Réunion, le territoire est exposé à de nombreux risques naturels dont cinq majeurs
  • Anticiper et s’adapter aux risques demande d’en avoir une connaissance approfondie pour développer de systèmes de surveillance et d’alerte, de promotion de pratiques durables (agricoles, urbaines), éducation et sensibilisation.
Considérant qu'il faut :

Armature de Transport Haute Capacité

Projection de l'utilisation des ressources foncières
  • La mobilisation des dents creuses permet de créer du bâti supplémentaire en particulier au sein des tissus à densité faible.
  • Les dents creuses, toutefois, n’ont pas toutes une opérationnalité effective pour porter des opérations d’accueil habitat / économie/ services.
  • L’artificialisation n’est pas une finalité en soit.
  • Les dents creuses constituent aussi, au sein des tissus urbains, denses et
  • minéraux, un potentiel pour dé-densifier les tissus urbains et offrir des
  • espaces de respiration.
  • Les dents creuses font partie intégrante de la trajectoire de végétalisation de
  • la tache urbaine à la Réunion (cf. figure 31 ci-dessous)
  • Les espaces végétalisés privatifs et non qualifiés, voire abandonnés ou non
  • valorisés, représentent une part importante des espaces végétalisés dans la tache urbaine actuelle
Considérant que :
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Armature territoriale des unités de vie rurales

Projection de l'utilisation des ressources foncières

Les totaux affichés dans le tableau ci-dessus résultent de la somme des données établies selon le travail dans les communes. Ils doivent être consolidés et validés par les SCOT dans le travail avec les EPCI- En annexe 2.1 la décomposition par commune précisant les équivalents ha associés-

• Intégrer la réalité de la précarité énergétique qui touche de plus en plus de réunionnais,• Projeter une résilience face à l’accroissement des fréquences de délestage de l’électricité et les coupures d’eau• Préserver la ressource eau qui se raréfie notamment à cause du dérèglement climatique,• Remédier à la tendance à l’augmentation de production de déchets de la population et améliorer la gestion des déchets à l’échelle des opérations d’aménagement• Prendre en compte les effets des ilots de chaleurs urbains sur les modes d’habiter et les consommations d’énergies
Considérant que :

Les DU doivent intégrer les réserves foncières pour assurer les connexions entre les espaces d’habitats et les transports en commun, pour garantir et faciliter les modes de déplacements actifs, marche et vélo.

TRANSPOSITION AUX DU

Défi 1 : Habiter La Réunion

Dans ce scénario la question de l’habiter, implique une densification des espaces déjà urbanisés, au risque d’une surenchère des prix du foncier urbain et au dépend de la qualité de vie des réunionnais. En se conditionnant à la tache urbaine existante, il faudrait s’assurer de pouvoir densifier davantage les espaces urbains existants en s’assurant d’augmenter les obligations en matière de densité résidentielle à l’échelle des différents PLU déjà existant. A noter que la logique de densification risque d’asphyxier, par la voiture, certaines parties d’espaces urbains densifiés, non desservis par l’armature de transport en commun à haute capacité. L’armature territoriale existante perdure avec le confortement des centralités principales et secondaires, qui devront alors assumer le rôle non tenu jusqu’alors avec le SAR 2011.

Il s’agit pour ce défi, de décliner une nouvelle approche des ressources, posant comme partis pris leur enjeu de valorisation, pour mieux les préserver et savoir assurer leurs accès dans cette perspective : Une réappropriation des espaces naturels et forestiers, des ressources en eau, en agrégats, pour cultiver la biodiversité régionale et en faire le point cardinal du futur SAR.

Défi 4 : Assurer l’accès aux ressources vitales

Garantir l’accès à la ressource en eau et l’adaptation au changement climatique

Qualifier les modalités de la densification agricole acceptable permettant de concilier productivité et adaptation aux milieux

6.1 Densification

  • Les DU prévoient les emplacements nécessaires aux équipements structurants destinés au stockage et à la transformation des ressources agricoles et forestières et aux industries agroalimentaires à proximité des activités concernées, afin d’assurer le bon fonctionnement de filières économiques dédiées.
  • Les DU assurent le maillage des pôles de transformation et de conservation avec l’armature logistique réalisé par le SAR.
TRANSPOSITION AUX DU
  • Le volet pêche et produits de la mer repose ainsi sur trois grandes catégories qui sont la pêche artisanale, la pêche palangrière hauturière et la grande pêche industrielle dans les Terres australes et antarctiques françaises.
  • Le secteur de la pêche, est concentré sur le Port Ouest, mais sous-équipé et insuffisamment valorisé. La balance commerciale du secteur de la pêche est bivalente : un export de légine et un import de poisson pour la consommation locale.
  • Le marché des produits de la mer est structuré, avec une filière aval bien organisée et entièrement ouvert à la concurrence mondiale qui défavorise les pêcheurs artisans. Ces derniers peinent à se démarquer sur un marché dominé par les prix
  • La pêche artisanale, freinée par un manque d’infrastructures et des embarcations vieillissantes, appelle à une modernisation impérative des flottes.
  • Le potentiel nautique est affirmé comme sous-exploité : Des ports de plaisance et de pêche relativement disséminés sur tout le littoral réunionnais avec une flotte de bateau par habitant en deçà des moyennes nationales.
  • Le secteur de la plaisance fait l’objet d’une forte demande de capacité portuaire mais se heurte aux contraintes géographiques du territoire et à la présence des écosystèmes récifaux
  • Le projet du Port Est pour renforcer sa fonction d’accueil de croisière accueillir des paquebots
  • La filière pêche peu développée en raison d’un manque d’équipement et de valorisation et d’un secteur concurrentiel alors qu’elle peut répondre au besoin d’approvisionnement local et contribuer à la souveraineté alimentaire de La Réunion
  • Il est nécessaire de pouvoir assurer une augmentation de la capacité d’accueil des infrastructures portuaires sans remettre en cause la préservation de la qualité du littoral et le patrimoine naturel marin.
Considérant que :
  • Dans l’attente du futur schéma de stratégie économique foncier, une première estimation de l’ordre de 1 200 ha à horizon 2050 a été réalisée : sous l’hypothèse d’une consommation annuelle constante par rapport aux années écoulées de 50ha mais avec un ratio de densification améliorée, avec un objectif de doublement du nombre d’acteurs accueillis, en perspective des enjeux révélés par La Nouvelle Économie du SRDEII et des besoins de rattrapage de l’offre. Cette estimation ne tient pas compte des sur besoins en foncier, liés à la réalisation de plateforme d’économie circulaire et logistique – cf PA-D5.2-78, et qui peuvent augmenter encore de 200 ha les besoins, soit un total à confirmer d’environ 1400ha de besoins à mettre en perspective des capacités foncières territoriales.
  • Les 1554 ha de zones d’activités existantes concentrent 30 000 emplois, soit 11,5% des emplois à la Réunion, avec un ratio densité de 22 emplois/ha
  • Les territoires portent des projets de zones d’activités pour répondre aux enjeux de rééquilibrage emplois/ actifs dans chacun des bassins de vie, pour un total d’environ 1 400 ha, dont 1350 ha qui correspondent à de la consommation d’ENAF.
  • Ci-dessous le tableau fig. 53 établi à partir des rencontres territoriales et leurs capacités d’accueil projetés par décade- l’annexe 2.4 détaille par commune les éléments
  • Les filières de La nouvelle économie du SRDEII ont besoin de foncier et en attendant la caractérisation des besoins surfaciques associés et des typologies de foncier ciblés,
Considérant que :

Privilégier la consommation d'espace en tâche urbaine avant le recours au renforcement urbain raisonné, et mobiliter une stratégie foncière

GARANTIR LA SOBRIETE FONCIERE & ENERGETIQUE DU MODE D'HABITER

3.1 TRAJECTOIRE ZAN ET FONCIER

  • Le réseau numérique terrestre doit être complété, en tenant compte des équipements relais à développer et à mutualiser
  • Définir le maillage territorial pertinent pour accueillir les nouvelles implantations de data centers se feront prioritairement dans les sites d’activités économiques existants, en veillant à ne pas compromettre le maintien et l’implantation des activités industrielles dans les sites d’activités d’intérêt régional
  • Les nouvelles implantations de data centers :
    • Viseront à en limiter les impacts environnementaux, notamment en visant l’exemplarité énergétique et en maîtrisant la pression exercée sur les capacités de ressource en eau,
    • Devront tenir compte des capacités du réseau électrique local,
    • Valoriseront leur chaleur fatale.
  • Les espaces fonciers à réserver pour ces projets sont intégrées dans les 1400 ha de foncier économique précisé au PA-D3.1-33
Considérant que :
  • Le futur SRESR17I en cours de révision
  • Il faut favoriser l'accès à la formation initiale et continue, à la qualification, à l'emploi et au développement des compétences sur l’ensemble du territoire
  • La région ambitionne de faire de La Réunion un territoire d’excellence éducative, de recherche, d’innovations technologiques et sociales, de développement économique et de progrès humain, en appui du réseau d’organismes de soutien à l’innovation et au transfert de technologie porté par un écosystème économique dynamique et des politiques volontaristes,
  • Le label CMQ -Campus Métiers et Qualifications- favorise la collaboration entre acteurs et le développement d'une offre de formation adaptée aux besoins économiques du territoire.
    • Deux campus sont déjà labellisés à La Réunion : « Génie civil et éco-construction en milieu tropical » au Port et « Management et services numériques » à Saint-Benoît Les représentants de la filière aéronautique, réunis au sein d’AéroTech OI ont démontré la pertinence d’un futur campus des métiers de l’aéronautique, l’Aérocampus qui pourrait s’appuyer sur les infrastructures aéroportuaires stratégiquement positionnées sur le territoire
    • D’autres projets de Campus pourraient se positionner également en réponse aux besoins des filières, comme l’agronomie, l’économie bleue autour du Lycée de la Mer au Port
    • Au regard des objectifs de souveraineté alimentaire, le territoire devra continuer à bénéficier des travaux de recherche menés par le CIRAD et autres partenaires scientifiques dans le cadre des recherches agronomiques. Divers territoires tels que l’Est (notamment Saint-Benoît) et de l’ouest (notamment Trois Bassins) ont mis en avant des velléités à participer à la construction de parcours de formation supérieure sur l’agronomie.
  • Les pôles technologiques régionaux d’appui aux entreprises et de recherche visent à produire des connaissances de niveau international, des développements technologiques et des expérimentations à haute valeur ajoutée, des innovations pour leur transfert vers la société et les entreprises
Considérant que :

Les DU prévoient la mise en place du principe ci établi et territorialisent les stratégies d'exploitation de nouveaux gisements de prélèvements d'eaux souterraines ou de ruissellement pouvant être définies dans les stratégies de gestion du cycle de l'eau.

TRANSPOSITION AUX DU
  • Que ces unités de vie entretiennent entre elles, des relations d’interfaces avec des degrés de coopération différents les conduisant pour certaines à composer des agglomérations au sens de la loi Elan – cf rappel bas de page suivante- qui constituent des formes de polarité, qui ne peuvent pas être hiérarchisées, pour les raisons suivantes :
    • L’armature du SAR 2011 n’a pas tenu les fonctions qui lui avaient été assignées (cf. évaluation du SAR sur l’armature).
    • Chaque unité de vie est porteuse de dynamiques qui lui permettent de trouver sa place dans le maillage territorial et
    • En conséquence, il convient de s’appuyer et d’encourager ces dynamiques par des opérations de revitalisation/ régénérations des unités de vie, en fonction des modes d’habiter et des fonctions qui peuvent leur être associées et des coopérations entre elles.
  • Au regard des spécificités du territoire réunionnais, une approche d’une polarité centrale par micro-région, n’est pas reconnue comme pertinente par les territoires.
  • Que le territoire de chaque commune de La Réunion est composé d’unités infra communales distinctes dans leurs profils et trajectoires – Cf. figure 8 ci-dessous :
Considérant qu’il faut :
  • Que les modes de déplacement en mobilités douces sont insuffisamment représentés sur l’ensemble du territoire (1/4 des déplacements pour la marche et le vélo 1,3% en 2016),
  • Qu’un déplacement moyen en voiture représente 2.1 kms.
  • Qu’il faut développer en conséquence les modes de mobilités actives et organiser leur connexion sur les transports en commun
Considérant qu'il faut :

• Les DU doivent développer des réserves foncières pour les aménagements nécessaires ou le raccordement des ENR et pour les postes sources et le plan d’enfouissement.

TRANSPOSITION AUX DU

• Les DU identifient et valorisent les zones d’accueils d’équipements structurants destinées au stockage et à la transformation des ressources agricoles et forestières et aux industries agroalimentaires (usines de production scieries, traitements, etc.). Ces espaces seront réservés à proximité des activités concernées, afin d’assurer le bon fonctionnement de filières économique dédiées et pourront être implantés dans les sites d’activités d’intérêt régional et les secteurs de développement industriel d’intérêt régional.

TRANSPOSITION AUX DU

Régénérer, cultiver et valoriser la biodiversité

Engager une démarche de planification paysagère et définir une trame verte, bleue, noire et blanche

11.3 Paysages, Trame Verte, Bleue

Défi 5 : Mettre œuvre l’autonomie énergétique & l’économie circulaire .

Dans ce scénario, la limitation de la consommation des espaces naturels et agricoles, est difficilement compatible avec la mobilisation de foncier pour le recyclage des déchets, et l’installation d’électrolyseurs associé au plan Marshall hydrogène.

Sacraliser les terres à fort potentiel et à forte valeur agronomique

Protéger les surfaces agricoles utiles et reconquérir celles à forte valeur agronomique

4.3 Foncier agricole

Cette stratégie ouvre la possibilité d’un scénario portant une trajectoire capable de répondre aux besoins et projets de développement liées aux Orientations Fondamentales :

  • Requalification de la tache urbaine dans certains quartiers, avec la revalorisation des espaces végétalisés existants et la création d’espaces pour remettre de l’humanité et des espaces de respiration
  • Mobilisation de nouveaux espaces capables d’apporter des réponses de vie et de travail décente
  • Projection des infrastructures et équipements nécessaires aux enjeux de transport en commun, énergie renouvelable, traitement de nos déchets et d’économie
  • Réinvestissement des espaces ruraux
.

Considérant les hypothèses suivantes :

  • Une tache urbaine qui aurait continué à décroitre encore depuis 2011 par rapport à son niveau de 2008 mais pas autant que les chiffres établis à partir de la tache urbaine intermédiaire ; chiffres non corroborés par le CEREMA et par les approches dans les territoires ou encore par les calculs de rapport entre la densité moyenne par opération et le foncier consommé
  • La difficulté constatée de densifier plus en l’état de façon significative la tache urbaine, sans avoir travaillé à rendre les espaces de vie « aimables » (espaces privatifs partagés et publics appropriés avec verdure...) ; et accessibles (solution de transport à haute capacité
  • La réalité des besoins prégnants de rattrapage d’offre de logements et de fonciers économiques et de dégager des emprises pour le plan de production d’ENR, d’économie circulaire et de transports décarbonés.
La trajectoire ZAN profile une courbe d’atterrissage comme explicité par le graphe ci-dessous, avec une trajectoire à la baisse pour atteindre le point zéro net artificialisation en 2050. Le scénario de la trajectoire des souverainetés permet de préparer une trajectoire ZAN couplant la trajectoire de diminution de la consommation des ENAF à une trajectoire de végétalisation des surfaces artificialisés, en offrant des leviers de réinvestissement de la nature et du végétal pour re trouver des cadres de vie acceptables.

2. Une stratégie d’atterrissage qui intègre la dimension de végétalisation des espaces urbanisés pour anticiper les modalités d’application de suivi de la trajectoire ZAN à partir de 2031
  • La Réunion bénéficie d’une forte pluviométrie et que l’imperméabilisation du sol contribue à la perte d’une potentielle ressource (sur les 7 milliards de mètres cubes d’eau qui tombe à la Réunion, 5 milliards ruissèlent sur le territoire et repartent à la mer
  • L’accessibilité à l’eau demeure inégale selon les communes, dont certaines souffrent même régulièrement de coupures d’eau, comme Sainte Rose, Bras Panon, Saint André, la Plaine des Palmistes et Sainte Marie. Ce phénomène va s’accroître si les systèmes de gestion de l’eau potable ne s’améliorent pas
  • La gestion des eaux pluviales au plus près de leur point de chute, s’appuie sur la réduction de la perméabilisation du sol et donc du phénomène de ruissellement grâce à son infiltration ou à son stockage (si infiltration pas possible ou insuffisante)
  • La préservation de la ressource en eau contribue à : la préservation du sol, au maintien de la biodiversité, à la réduction de l’effet d’îlot de chaleur urbain, à la réduction de la surcharge des systèmes d’assainissement de l’eau et des réseaux associés, à la recharge des nappes phréatiques.
Considérant que :
  • Une activité en forte croissance autour des 6 millions de tonnes par an avec un cap de 8 millions de tonnes en 2030
  • Un objectif fixé par le Grand Port de 100 000 croisiéristes en 2030 à réinterroger eu égard à l’évolution du secteur de la croisière
  • La croissance du complexe industrialo-portuaire à construire avec l’ensemble des acteurs pour assurer, à l’instar des autres grandes infrastructures, l’ancrage territorial des flux associés, avec la prise en compte de la dimension environnementale
  • Au Port Est, un programme d’investissements dont l’ambition est d’améliorer l’attractivité de La Réunion et sa connectivité maritime, tandis que le Port Ouest projette un développement soutenu de l’économie bleue
  • Des choix stratégiques d’aménagements et de programmations économiques, notamment sur la zone arrière portuaire (ZAP), que les territoires veulent « pensés et construits collectivement
  • Un Schéma Directeur du Patrimoine Naturel qui inscrit le Grand Port dans une trajectoire de développement durable soutenant la démarche « green port / smart port » initiée à l’échelon de la coopération régionale
  • Le port est engagé dans une dynamique d’investissement et de modernisation traduisant l’ambition de devenir un hub dans un contexte de trajectoire de sobriété d’importations de marchandises alimentaires et énergétiques
  • Poursuivre et renforcer le développement de projets de coopération avec les ports de la zone OI
Considérant que :
  • Les DU sacralisent les espaces de protections des écosystèmes marins et aquatiques identifiés dans le SRCE et SMVM
TRANSPOSITION AUX DU
  • Il faut favoriser un aménagement équilibré des bassins d’emploi et de vie, et réaliser des projets structurants d’envergure pour les territoires à travers le SAR
  • Le déséquilibre structurel entre les lieux de vie et les lieux de travail concentrés au sein d’espaces économiques restreints et rapprochés, entrainent des difficultés croissantes en termes de mobilités liés aux mouvements pendulaires dans les deux bassins de vie Nord et Sud.
  • 2,5 millions de déplacements professionnels sont réalisés quotidiennement, avec une prépondérance de l’utilisation de la voiture et de l’autosolisme.
  • L’utilisation des transports en commun relève d’un « choix subi » et non d’une réelle alternative à la voiture individuelle.
  • Les zones d’activités qui se sont développées « loin » des pôles économiques et des axes routiers sont moins attractives pour les entreprises.
  • Certains territoires se sont saisis de cette problématique en mettant en œuvre un schéma de mobilité, de plan de déplacement des entreprises ou encore de schéma de mobilités douces, mais la nécessité d’avoir une cohérence à l’échelle régionale.
Considérant que :

Traduire la réalité des besoinsd’espaces techniques liés et nécessaires à la consolidation des exploitations agricoles

« Ruraliser » le territoire : inscrire les territoires ruraux et les hauts au cœur des dynamiques de développement

5.3 Bâti & équipements agricoles

• Garantir les besoins fonciers nécessaire pour la mise en œuvre du Plan Stratégique du GPMDLR

TRANSPOSITION AUX DU
  • L’agrivoltaïsme comporte des risques de développement de projets intensifs sur des surfaces importantes, sans garantie de maintien d’une réalité d’activité agricole.
  • L’agrivoltaïsme en produisant de l’électricité renouvelable, s’inscrit totalement cependant, dans la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • Le décret n° 2024-318 du 8 avril 2024 :
    • précise à cet égard que le rendement agricole doit être maintenu pour
    • l’ensemble de l’installation agrivoltaïque.
    • prévoit que le photovoltaïque au sol ne sera possible que dans des espaces clairement définis par les chambres d’agriculture, au travers de « documents cadres ». Ceux-ci devront intégrer les terrains incultes, les terrains non- exploités depuis 10 ans ou plus, ainsi que des parcelles réputées propices à l’accueil de tels projets (friches industrielles, anciennes carrières, plan d’eau, etc.).
    • assure ainsi qu’un terrain récemment cultivé ne pourra pas être transformé en champ photovoltaïque au sol.
Considérant que :

2. L’objectif d’une valorisation des spécificités, pour aménager le territoire en tenant compte des spécificités et des vulnérabilités des différents espaces qui composent l’Ile et notamment :

  • Les espaces agricoles pour une production résiliente et de qualité
  • Les espaces naturels, paysage et biodiversité à sauvegarder
  • Les espaces touristiques à rendre accessibles en régulant les flux
  • Les hauts dont les cirques et le village multisite de Mafate
  • Le littoral et la mer, espaces de pressions à fortes potentialités de
  • ressources non valorisées.

VALORISER LES SPÉCIFICITÉS

Les DU devront veiller à ce qu’il n’y ait pas d’opérations d’aménagements d’intérêt territorial, qui soient construites s’il n’y a pas de connexions directes ou indirectes (mobilités douces en site propre et/ou transport en commun adapté) à cette armature de transport. • Les DU doivent programmer les emplacements réservés permettant de garantir la réalisation du tracé de ces armatures. • Les DU devront s’assurer de leur conformité avec les PDM de référence (plan de mobilités) à l’échelle des bassins de vie, euxmêmes compatibles avec le PRIT et PRI.

TRANSPOSITION AUX DU

  • Aucun schéma régional n’instruit le potentiel hydrogène de La Réunion.
Considérant que :

• Les DU prévoient les mesures permettant de pérenniser et de développer les espaces verts et les espaces de loisirs végétalisés existants. • Les DU prennent des dispositions de définition des matériaux constituant les revêtements des parkings dans le respect de la directive. • Les DU précisent le nombre d’arbres à planter dans les aménagements de stationnement à créer ou à rénover • Les DU doivent permettre dans les espaces urbanisés de préserver et de restaurer des espaces de pleine terre. • Les DU prennent des mesures pour que soient menées des actions de renaturation planifiées des espaces de continuité écologique • Les DU devront veiller à la création des îlots de fraicheur

TRANSPOSITION AUX DU
  • La gravité des risques peut évoluer dans le cadre des évolutions liées au changement climatique ou aux situations de catastrophes naturelles et industrielles
  • Et qu’il est nécessaire de pouvoir monitorer ces évolutions pour adapter les PCS et leurs dispositions d’organisation de la protection des populations et réviser les PPRN avec intégration d’ouvrage ou d’aménagement de protection
Considérant qu'il faut :

• Les DU structurent la mise en œuvre du Schéma Régional de Développement de l’Aquaculture sur leur territoire

TRANSPOSITION AUX DU
Projection de l'utilisation des ressources foncières

Les totaux affichés dans le tableau ci-dessus résultent de la somme des données établies selon le travail dans les communes. Ils doivent être consolidés et validés par les SCOT dans le travail avec les EPCI- En annexe 2.1 la décomposition par commune précisant les équivalents ha associés-

• Les DU transposent la directive dans les dispositions réglementaires. • Inciter à la création d’espaces végétalisés de plus de 2500 m2 afin de limiter l’artificialisation des projets d’aménagement.

TRANSPOSITION AUX DU

Exploiter les gisements d’ENR locale et valoriser durablement les déchets

Développer une stratégie hydrogène vert pour la mobilité décarbonée et le stockage électrique

14.2 Plan hydrogène vert

  • Le potentiel de tourisme et de loisirs associé au patrimoine naturel n’est pas à la hauteur du potentiel.
  • La fréquentation pédestre du Parc national cumule environ 1 million de visiteurs chaque année.
  • Le tourisme de nature situé principalement dans les Hauts, souffre d’un manque d’aménagement d’accueil et d’activités en nombre et en qualité, pour permettre la découverte responsable du patrimoine naturel.
  • Au regard des atouts du territoire, de sa très grande sensibilité environnementale et du contexte socio-économique de l'île, l'écotourisme est l'approche de tourisme durable la plus adaptée au développement de la filière touristique des hauts de l'île.
  • La réalisation de plusieurs plans d’interprétation et de valorisation éco touristique (PIVE) notamment dans les portes de Parc, découlant des schémas d’interprétation et de valorisation écotouristiques (SIVE) des différentes zones touristiques,
  • L’adaptation des activités touristiques au changement climatique (mutation/développement des stations littorales et des activités de montage, adaptation des offres de formation…),
  • La très forte vulnérabilité des milieux naturels du parc national de La Réunion malgré leur bonne conservation.
Considérant que :
  • Les modes de production et de consommation d’énergie peuvent être ajustés en fonction de la demande par un principe de pilotabilité de l’énergie
  • Il faut passer des ENR statiques à des ENR pilotées dans le futur énergétique 2050 de La Réunion
  • La nécessité d’intégration du potentiel énergétique des STEP (station de transfert d’énergie par pompage) dans les équipements de production de puissance énergétique pilotée
  • La mise en tension des puissances de production d’énergies pilotées en cas d’avarie sans organiser des coupures ou des délestages.
Considérant que :

Etablir une armature de transport en commun à haute capacité, en accompagnement de la densification et du renforcement urbain acceptable

GARANTIR LA SOBRIETE FONCIERE & ENERGETIQUE DU MODE D'HABITER

3.3 TRANSPORT

Garantir un accès pérenne équitable et à coût maîtrisé à l’énergie pour l’ensemble de la population réunionnaise

Moderniser et renforcer les réseaux HTA, HTB et BT – notamment dans les territoires ruraux et les Hauts

13.1 Réseaux

• Les DU devront établir les cibles foncières d’intervention pour accompagner les politiques publiques qui devront être mobilisés dans cette perspective.

TRANSPOSITION AUX DU

Garantir l’accès aux ressources et développer une économie durable

Développer l’économie bleue et le tourisme littoral dans le respect des enjeux de préservation

9.1 Economie bleue

Synthèse potentiel des friches par commune

La trajectoire de reconquête de SAU

Projection de l'utilisation des ressources foncières

• Les DU doivent définir les modalités d’application du label GIEP. • Les DU doivent restaurer le cycle de l’eau par la création de zones d’infiltration naturelles (mares, noues, plans d’eau, berges naturelles) prioritairement dans les espaces d’aménagement du projet.

TRANSPOSITION AUX DU
  • Il est nécessaire de s’inscrire dans une politique de « polarité et diffusion » en sélectionnant des grands sites prioritaires d’aménagement et des axes d’irrigation touristique, notamment traité sur des thématiques de découverte par l’itinérance, avec une organisation de pôles touristiques18
  • La nécessité de parvenir à diffuser le plus efficacement les flux touristiques sur l’ensemble du territoire en donnant plus particulièrement à connaitre le patrimoine présent à l’Est qui n’est pas suffisamment équipé pour pouvoir bénéficier de retombées économiques significatives.
  • L’enjeu d’aménager les grands sites majeurs en favorisant la structuration d’un maillage d’itinéraires des points forts d’attractivités.
Considérant que :
  • Les déchets des filières REP sont très peu collectés à La Réunion du fait, d’une part de manque de place pour les emprises foncières des déchèteries et, d’autre part, d’un défaut de performances de certaines de ces filières
  • La mise en place d’une économie circulaire locale représente un enjeu fort à La Réunion ; les transports de matériaux/déchets/matières premières et secondaires représentant un coût financier et environnemental important.
  • L’objectif global pour le territoire réunionnais est d’être en mesure de déployer l’ensemble des filières REP existantes au niveau national, sur le territoire réunionnais.
  • Les filières REP se composent ainsi que présenté dans la figure 97, avec en enjeu majeur pour la filière plastique : La valeur d’import d’emballages plastiques pour boissons approche les 15000 T/an et croit de 3% par an soit 10 fois plus que la croissance démographique. Si cette croissance se maintient, nous pouvons projeter le gisement à 25 000T en 2040.
Considérant que :
  • Les espaces boisés réunionnais permettent une production forestière et sont des espaces essentiels pour la biodiversité. Ils sont également pour les réunionnais des lieux de ressources et des espaces de rafraîchissement.
  • Les activités dans les espaces naturels et forestiers doivent être régulées pour assurer leur pérennité et minimiser leurs impacts environnementaux, tout en favorisant leur accessibilité pour des usages appropriés, y compris le tourisme de nature qui s’affiche comme un secteur majeur.
  • Pour assurer la valorisation des forêts réunionnaises et des produits forestiers associés l’entretien et la gestion des forêts doit être à restructurer par des espèces résilientes en ménageant sa grande diversité biologique, à l’appui de la valorisation de ses produits non ligneux et le développement de l’agro foresterie.
  • Les activités agricoles sur certains secteurs, doivent être encadrées en adoptant des pratiques agroécologiques, en particulier écopastoralisme qui permet dans le même temps d’entretenir écologiquement les espaces
  • Les aménageurs et les gestionnaires d’espaces doivent apporter des réponses pour répondre aux vulnérabilités de la forêt liées aux risques incendies.
  • Des réponses doivent être apportées aux interrogations des institutions en charge de l’évaluation quant à la capacité de La Réunion à conserver le label UNESCO, notamment au regard de la gestion des espèces invasives et d’un manque d’entretien des espaces naturels et des forêts.
Considérant que :

Organiser l’armature logistique régionale pour les flux de marchandises notamment à partir de la stratégie GPMDLR

7.2 Armature logistique

Composer et organiser une armature du foncier économique accessible et connecté

Une stratégie de décrochage centrée sur la consommation des ENAF

Cette stratégie induit un scénario de développement qualifié de trajectoire de l’idéal :

  • Densification de la tache urbaine avec mobilisation des 900 ha de dents creuses voire bien plus si on intègre les dents creuses dès 250 m2, avec limitation de la végétalisation des espaces urbanisés par voie de conséquence.
  • Limitation des besoins de foncier pour habitat, économie, transport, énergie à la capacité d’accueil dans la tache urbaine et extension par exception pour des réponses à des projets bien spécifiques.

Considérant les hypothèses suivantes :

  • une tache urbaine qui aurait déjà fortement décru depuis 2011, passant d’une croissance de tache urbaine de 500 ha / an en 1997, à 360 ha en 2008, pour arriver à un niveau d’à peine 130 ha entre 2011 et 2021 en moyenne,
  • une capacité de la tache urbaine actuelle à savoir répondre aux besoins futurs d’ici à 2050, pour projeter une consommation d’ENAF de maximum 1000 ha d’ici à 2050 (1300/2, 650/2, et 325/2)
La trajectoire ZAN profile une courbe de décrochage comme explicité par le graphe ci-dessous.

• Les actions relevant des principes d’aménagement PA-FD1 et suivants (jusqu’au PA D.1.3 15), permettraient la production d’environ 130000 logements d’ici 2050, dont 20 à 30% dans la tache urbaine,• L’intensification urbaine étant dépendante d’actions d’amélioration de l’attractivité de la « ville », à ce titre elle nécessite des actions préalables, dont en particulier la densification végétale des espaces habités et la connexion à un transport en commun haute capacité connecté sur les espaces de travail et de services• Une fois ces actions conduites, il sera possible d’accroitre la capacité d’accueil en logements diversifiés et adaptés, au-delà des 130 000 logements et ce dans la tache urbaine.
Considérant que :

Garantir un accès pérenne équitable et à coût maîtrisé à l’énergie pour l’ensemble de la population réunionnaise

Garantir la sureté des réseaux électriques et l’intégration massive de production électrique décentralisée

13.2 Énergie pilotée

  • Les publicités peuvent participer à dégrader les paysages urbains et naturels.
  • Encadrer l’affichage publicitaire permet de préserver l’esthétique des unités de vie en évitant une surcharge visuelle.
  • Les affichages publicitaires, surtout lorsqu’ils sont électroniques, peuvent consommer beaucoup d’énergie et contribuer à la pollution lumineuse,
  • Les publicités mal placées ou trop nombreuses peuvent distraire les conducteurs, augmentant ainsi le risque d’accidents de la route,
  • Une surcharge de publicité peut contribuer au stress et à la fatigue visuelle, limiter les affichages permet de créer des espaces de vie plus agréables et moins envahis par des sollicitations commerciales.
Considérant que :

Les Bambous - Beauséjour, exemple d'une projection d'opération qui aurait pu être gérée autrement pour libérer des espaces extérieurs

Illustration de l'impact de la directive

Dans le projet à gauche, aucune règle n’est fixée concernant le rapport entre espaces publics végétalisés et le nombre de logements., ce qui conduit à une opération d’aménagement avec un taux d’espaces verts et privatifs partagés faible, ne permettant aucun usage en rapport avec le mode d’habiter créole. Dans le projet de droite, la règle du rapport entre espaces verts par logement minimum et la hauteur maximum, permet de dégager de véritables espaces qualifiés, favorisant des usages en rapport avec le mode d’habiter créole.

  • Environ 16 000 logements insalubres sont recensés par l’Agorah en 2016 et le parc vieillit prématurément compte tenu des conditions climatiques (ancienneté moyenne de 20,3 ans, mais impact du climat tropical qui accélère la dégradation des bâtiments).
  • 200 000 personnes sont impactées par la crise du logement à La Réunion. 4 réunionnais sur 10 frappés par le mal logement et plus de 60 000 demandes d’urgence au 115. (Fondation AbbéPierre),
  • La fondation AbbéPierre s’est fixé l’objectif de « Zéro personne à la rue » d’ici 5 ans.
  • L’Habitat indigne se concentre sur 6 communes : Saint-Paul, Saint-Pierre, Saint-Louis, Saint-Denis, Saint-André et Le Tampon. Le logement indigne est donc en étroite relation avec la matrice des villes capitales.
  • Près de 40% du parc de logement a été construit avant les années 1990, de ce constat se pose la question de la qualité de ses logements et de leur état de dégradation. Un enjeu autour de la réhabilitation de ses logements se dessine
  • Le constat sur l’indignité des logements et la part importante des logements indignes occupés (60 à 70% selon les communes), soulèvent un réel enjeu d’avenir. La question des marchands de sommeil est persistante à l’échelle de la région et interroge les pouvoirs locaux. D’autant plus que la majorité des ménages vivant dans ces logements sont des personnes seules et des personnes âgées, très fragiles sur le plan social et économique.
  • L’habitat indigne reste donc une problématique majeure qui ne concerne pas seulement le secteur privé. Le logement social, même relativement plus récent qu’en métropole, souffre de carences (équipements, qualité de la construction…) qui conduisent à l’insalubrité.
Considérant qu'il faut :

Régénérer, cultiver et valoriser la biodiversité

Préserver et régénérer la biodiversité et les fonctions écologiques

11.2 Biodiversité