Journal n°13

journal nº13

15/04/2023

Depuis, on sait que 163 personnes sont mortes, 806 ont été blessées, 72 ont disparu et 581 643 sont sans-abris et que plus de 90% de l’état est affecté.

pages 7-8

INONDATIONS AU RIO GRANDE DO SUL: QUAND LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE FRAPPE FORT

LE LIÈRMO RECRUTE!

page 6-7

page 2-4

Lièrmo Monde

page 5-9

La vie au Molière

Les jeux olympiques

Laura Nsafou

Chères lecteur.ices, L'équipe du Lièrmo vous invite à rejoindre le journal, et ce même si vous ne voulez pas écrire. Pour faire un journal, nous avons non seulement besoin de journalistes, mais aussi de desinateur.ices, de photographes, de metteur.ices en page... Tous sont les bienvenus! Si ça vous intéresse, vous pouvez venir au CDI pour parler avec Axelle, notre documentaliste qui pourra vous orienter. Si vous dessinez, écrivez des textes courts, ou créez des oeuvres de manière générale, nous vous proposons aussi de nous les envoyer à notre mail: ccc@lyceemoliere.com.br . Ainsi, ils seront publiés dans la Place des Élèves, notre petit espace réservé pour ça. Nous voulons que ce journal soit un petit coin bien à vous pour vous permettre de vous exprimer et de donner une chance à ceux qui le souhaitent d'être publié dans un journal, même si c'est à petite échelle. Bien à vous, L'équipe du Lièrmo

page 3-4

Infos vertes

page 10-11

Le A à Z du Lièrmo

page 12-14

Boate Kiss

Le Green Belt Movement

Lièrmo Monde

15/04/2023

augmentation des touristes et que la billetterie a eu du succès, le budget prévu a été dépassé et il reste un doute quant à la réelle reconversion des sites. Ensuite, s'est posée aussi la question des emplois car, d’après des calculs effectués en 2017 par le cabinet Asterès, ces J.O. aurait dû en créer 116 000 même si on en comptait 181 000 à l'approche des J.O. Une fois les jeux passés, la région a mis en place une plateforme de reconversion. De plus, la filière sport a connu un "effet JO" impactant également l'emploi. Enfin, il y a la sécurité. Lors d’un événement, il arrive que des attaques terroristes surgissent ou d’autres choses comme cela qui pourraient nuire au confort des citoyens parisiens et étrangers venus d’ailleurs. Il fallait aussi assurer le bon fonctionnement des transports en communs durant cette période. Un centre de coordination des transports en temps réel a été mis en place. De plus, pour combler le surcoût prévu, le ticket a été augmenté à 4 euros.

Puis 600 relayeurs ont porté la flamme jusqu’à Athènes. Elle a ensuite pris le bateau et a parcouru le monde en deux mois pour arriver à Paris. 11 000 relayeurs ont participé à cette grande aventure : ils étaient très variés, des pauvres, des riches, des sportifs, des musiciens, des handicapés… Tout le monde a eu sa chance en envoyant sa candidature au « Club paris 2024 ». Vous vous direz peut-être, « mais comment fait-on pour ne jamais l’éteindre ? ». En fait, c’est très simple : c’est comme un morceau de sucre dont on mettrait un petit peu de poudre dans des lanternes placées sous la protection de « nounous ». Comme cela si le sucre fond sous une pluie soudaine, il n’est pas mort car il reste un morceau de lui dans une autre lanterne. De plus, la forme de la torche est étudiée pour limiter les risques d’extinction de la flamme.

Les jeuxolympiques

Tout le monde a forcément entendu parler des jeux olympiques que ce soit les romains d’antan ou les récents dont nous entendons parler en ce moment. Mais connaissez-vous les détails de cette grande et belle histoire ?

Le renouveau des jeux et Pierre de Coubertin

Les Jeux olympiques disparaissent avec l’invasion de la Grèce par les romains, qui interdisent les jeux mais continuent certaines fois à présenter des courses… C’était en 390, 50 ans avant la chute de l’empire romain. Personne n’en entendit plus parler jusqu’à ce qu’un baron français se décide à lancer le projet fou de réorganiser des jeux olympiques à la fin du XIXème siècle. Pierre de Coubertin avait 31 ans quand il réalisa son « rêve » en réintroduisant les jeux dans le monde contemporain en 1894. Mais certaines raisons restent encore inconnues sur la réelle envie de Pierre de Coubertin de recréer ces jeux. En effet, on suppose qu’après la défaite française à Sedan, il se mit en tête que les Français n’étaient pas assez sportifs et voulut les former pour écraser les Allemands lors de la guerre. Cela fonctionna-t-il ? Cela est-il vrai ? En tout cas, les Français gagnèrent la guerre suivante et les J. O. furent créés.

Grégoire Bayon de la Tour, 3e2

Le couronnement du Roi Charles III

Dessin de Chloë Golinski Toste (1e2)

La journée du 6 mai 2023 restera marquante dans l'histoire britannique et aussi dans l'histoire mondiale. Le Roi Charles III, fils d’Elizabeth II, a été couronné à 74 ans, près de 8 mois après la mort de sa mère, décédée le 8 septembre 2022. Mariée à Charles, la reine Camilla a également été couronnée lors de l’événement. La cérémonie a eu lieu à l’Abbaye de Westminster, à Londres. Cela fait plus de 70 ans qu’il n’y a pas eu de cérémonie de couronnement au Royaume-Uni !

Les sports

47 sports

nous ont été présentés aux jeux olympiques, dont 15 en commun avec les paralympiques. Il y a aussi eu quatre sports additionnels qui sont l’escalade sportive, le surf, le skateboard et le breaking. Cela veut dire que ces sports ne sont pas inclus directement dans les jeux mais permettent de tester leur popularité auprès du public. Ce fût donc une première aux jeux depuis leur commencement. Chose étrange (mais pas tant que ça), le surf s'est passé en Polynésie française pour faire profiter un maximum de département de cet évènement (et pour avoir de bonnes vagues).

Pierre de Coubertin

Big Ben et l'abbaye de Westinster à Londres

La cérémonie d'ouverture

Elle s'est déroulée comme toute cérémonie d’ouverture olympique. L’hymne a été chanté, un discours prononcé par le président et une chanteuse nommée Aya Nakamura a chanté une chanson d’Édith Piaf nommée « Hymne à l’amour » pour incarner notre pays. Cette cérémonie a inauguré un nouveau format, le premier en-dehors d’un stade. Elle a offert une multitude de surprises, avec les délégations de tous les pays arrivant en bateau sur la Seine. La cérémonie s'est étendue d’ailleurs sur 6 km pour profiter de ce spectacle.

Il fut président du Comité International Olympique et dessina lui-même les cinq anneaux si connus aujourd’hui. Treize ans avant sa mort, il réussit à créer des jeux hivernaux dont la première édition se passa à Chamonix en 1924.

La cérémonie commence lorsque le monarque entre dans l'abbaye, vêtu d'une tunique de velours violet et du manteau d'apparat. Puis, le futur roi est présenté à l'assemblée. Ils chantent ensuite « God save the King », suivi des trompettes royales. Une fois l’hymne terminé, Charles fait le serment de respecter les lois de l’Eglise d’Angleterre. Il prend ensuite place sur la Chaise du couronnement et un drap d’or est levé pour que personne ne puisse le voir. L'archevêque de Canterbury procède à l'onction de ses mains, de sa poitrine et de sa tête avec de l'huile sainte. Enfin, Charles reçoit l’orbe royal, le sceptre, le sceptre du souverain, un bâton d’or orné d’une colombe, après la couronne est placé sur sa tête.

Édition 2024, quels sont les enjeux pour la France

Il y a eu beaucoup de défis à relever. Tout d’abord, il y a des défis économiques : savoir si cela va faire gagner ou perdre de l’argent à la France. L’enjeu est de ne pas faire perdre du temps et de l’argent inutilement, à l'image de la piscine olympique de Lille qui n'était finalement pas dans les normes (50 mètres sur 25, 8 couloirs plus 2 éventuels). C'est un bilan en demi-teinte car même si les JO ont permis une

La Flamme Olympique

Cette année, la flamme a été allumée dans le sanctuaire d’Olympie, en Grèce, pour commémorer les anciens jeux et leurs créateurs.

Lièrmo Monde

15/04/2023

Depuis, on sait que 163 personnes sont mortes, 806 ont été blessées, 72 ont disparu et 581 643 sont sans-abris (ces chiffres ne sont peut-être plus à jour au moment où vous lisez cet article), et que plus de 90% de l’état est affecté, principalement les villes de Bento Gonçalves, Cachoeirinha, Caxias do Sul, Cruzeiro do Sul Esteio, São Leopoldo, Veranópolis et Porto Alegre, la capitale de l’état. La cause de ces inondations a été longuement discutée par différents professionels dans des médias brésiliens, et bien que encore controversée, on sait que plusieurs facteurs ont joué un rôle. D’après Luiz Natchigall (Metsul Meteorologia), le principal facteur est sans doute la rencontre de masses d’air chaudes venues du nord et froides venues du sud, qui se rejoignent et se condensent, devenant des précipitations. L'une des deux masses d’air aurait été bloquée au-dessus de la région par les montagnes, ne permettant pas aux précipitations de se déplacer.

Charles descend de la chaise du sacré et monte directement sur le trône. Après qu’il s'assoit sur le trône, les nobles du royaume s'agenouillent devant le roi pour lui rendre hommage. Quand la cérémonie se termine, le Roi et la Reine retournent au Palais de Buckingham accompagnés d’un cortège. Là-bas, ils seront rejoints par d’autres membres de la famille royale pour le salut habituel au balcon. Petite précision : un couronnement n’est pas forcément nécessaire pour devenir roi. En effet, Édouard VIII a régné en souverain sans jamais être couronné.

risque de contamination par des maladies, et peut venir à dégrader la santé déjà fragile de certains. Pour résoudre ces problèmes, des ONG comme Ação Cidadania, LBV, Movimento União BR, se mobilisent pour récolter des donations ou de l’argent afin d’envoyer des produits essentiels, comme des aliments prêts à la consommation, de l’eau minérale, des couvertures, des matelas et des produits d’hygiène et de nettoyage. Ação Cidadania, par exemple, compte même sur l’appui des Forces Aériennes du Brésil pour desservir les régions les plus difficiles d’accès. Les familles qui ont perdu leur logement sont abritées dans des abris prévus, principalement des écoles, des églises, des stades, des lieux pouvant abriter beaucoup de personnes. Au total, à Porto Alegre, la capitale, on a enregistré un nombre de 195 abris lors du pic des pluies. Le gouvernement fédéral a également annoncé le transfert de 5,1 mille reais d’indemnisation aux familles sans-abri. Pour finir, prenons une phrase de Pedro Luiz Corte, qui parle de la reconstruction de Porto Alegre, mais qui peut s’appliquer aux autres villes et même au Rio Grande do Sul comme un tout: “la reconstruction ne doit pas être pensée comme un retour à ce qu’il y avait déjà auparavant, mais comme une possibilité d’amélioration”.

Le prochain roi d'Angleterre

Comment fonctionne l’ordre de succession à la couronne britannique ? L’héritier est toujours le premier enfant du souverain. Si celui-ci n’a pas d’enfants, son frère ou sa sœur le plus âgé lui succède, puis sa descendance. Donc, après le roi Charles, le prochain roi d’Angleterre sera leur fils plus âgé : le Prince William, prince de Galles, ayant actuellement 40 ans. Et après William, sera le Prince George de Cambridge, ayant actuellement 9 ans.

Jacqueline da Silva Mota, 1e1

Inondations au RS

Vahina Dupâquier, 3e1

Image créée par IA

Chine et Afrique: des relations intenses mais inégales

Selon Paulo Canedo (professeur de ressources hydriques de la COPPE/UFRJ), il faut également prendre en compte le facteur de la déforestation due à l’étalement urbain et au développement des activités agricoles et d’élevage. Pas d’arbres signifie que le sol est plus fragile et est sujet à des glissements de terrain plus facilement. L’imperméabilisation des sols, qui empêche l’infiltration de l’eau dans le sol aurait aussi sa part de responsabilité dans cette catastrophe. Enfin, un facteur non négligeable, souligné par Fernando Meirelles (professeur de ressources hydriques à la UFRGS), a été la rupture des grands barrages hydroélectriques de la région. Cela a entraîné une augmentation considérable du volume et de la rapidité du flux d’eau, créant des grandes vagues et accentuant les glissements de terrain. Beaucoup de gens ont perdu leur logement et se retrouvent sans eau, sans gaz, sans électricité. Des barrages importants comme le “14 de julho” et le “PCH Salto Forqueta” ont été détruits, et des activités économiques telles que l’agriculture et l’élevage ont été très touchées. Beaucoup d’habitants manquent donc de produits basiques, comme d'eau potable, d’aliments, de vêtements et de produits d’hygiène. De plus, ces conditions et l’avènement de l’hiver (températures minimales moyennes de 13,3°C) peuvent favoriser des maladies respiratoires. Faute de système de récolte de déchets efficace pour le moment, des montagnes de déchets s’accumulent, principalement constituées d’objets ou de meubles qui ont été abîmés dans l’inondation. Cela augmente encore le

Pendant les mois d’avril et de mai 2024, le Brésil a été frappé par une grande tragédie dans le sud de son territoire: les immenses inondations du Rio Grande do Sul. Quiconque se tenait alors informé en a forcément entendu parler, car il s’agit d’une catastrophe sans précédent, avec une force et une violence inédites. Beaucoup sont morts, bléssés, ont disparu, ont perdu leur logement ou un membre de leur entourage, vivent dans des conditions déplorables faute d’infrastructure pour les accueillir suite à ce drame. Dans le reste du pays, on s’inquiète, on parle, on lit. Mais quelles sont les causes de ces inondations? Leurs conséquences? Leurs victimes? Quels sont les chiffres dont nous disposons?

La Chine est malmenée par l’opinion publique occidentale, à cause de son expansion rapide et des tensions avec Taïwan et Hong-Kong. De ce fait, ce pays cherche à conquérir de nouveaux marchés et à échapper à l’isolement commercial. A cet égard l'Afrique, continent à la population plutôt jeune mais pauvre économiquement, représente une terre intéressante. Mais la Chine n'est pas la seule à voir une opportunité dans le continent africain. Elle a pour rivale la Russie qui cherche également à obtenir des ressources, bien que leurs méthodes divergent. En effet, la Chine essaye d’installer une relation de confiance alors que la Russie profite de l’instabilité politique du continent pour vendre des armes. Pour le moment, la Chine est en tête avec plus de contrats de vente d'armes étalés dans toute l'Afrique bien que la Russie la devance en ce qui concerne l'emploi d'entreprises de sécurité. La Chine offre depuis 2023 des formations militaires au sein de l'académie de Nankin (l'une des plus réputées de Chine) afin d'étendre son influence. On compte notamment parmi ses anciens élèves 10 chefs d'état-major, 8 ministres de la défence et 4 anciens présidents de divers pays d'Afrique.

Photo aérienne des zones affectées par les pluies à Canoas

Tout a commencé le 27 avril, lors des premières pluies. Puis, le 29 avril, on lance l’alerte rouge. Dès le lendemain, surviennent les premières morts. Par la suite, tout s’enchaîne et les pluies ne cessent que vers le milieu du mois de mai.

Lièrmo Monde

15/04/2023

En effet, la Chine est le premier pays importateur pour l’Afrique qui importe également des matières premières provenant de Chine. Elle livre du pétrole, du fer et de l’acier entre autres. Par exemple, l’Angola a été le premier pays ciblé par les chinois qui leur ont vendu du pétrole. Maintenant, le pays africain possède des dettes importantes et sa relation avec la Chine se dégrade en devenant de plus en plus inégale.

Carte représentant les contrats signés par la Chine en Afrique en 2023

l’Europe passe aussi par la corne africaine. Contrairement à ce que l’on pourrait penser les mines d’Afrique ne sont pas du tout indispensable pour la Chine. La Chine a joué une carte raisonnable en diversifiant ses fournisseurs. Ça a été prouvé quand la crise a éclaté avec

Image créée par IA

La Chine et les pays africains concernés se sont tous fait une illusion à propos de cette relation. Les africains, en faisant des demandes de prêt a la chine, espérait pouvoir rembourser sans problème le prêt et en sortir gagnant.

Depuis le début du siècle, la relation commerciale Chine-Afrique grandit. Pour pouvoir développer la technologie, le transport ferroviaire, les autoroutes, les logements et les bureaux, l’Afrique fait des demandes de prêts énormes à la Chine et s’endette beaucoup.

La Chine, elle, pensait qu’avec ses hauts taux d’intérêts remboursable en peu de temps, allais en tirer profit. Mais en acceptant des sommes trop hautes et trop fréquentes, la Chine a fait une grave erreur de calcul et aurait dû prévoir que les pays africains ne réussiront pas à rembourser les taxes. Maintenant, la Chine devient beaucoup plus dure sur l’attribution de crédits. La Chine peut se passer des échanges avec l’Afrique car elles ne sont pas indispensables vu qu’elle représente 3% du commerce extérieur chinois. La Chine a surtout besoin de garder une relation de confiance avec les pays africains car le commerce avec

l’Australie. La Guinée l’a aussitôt remplacée comme fournisseur de fer et de bauxite. Pour tous les produits, la Chine a des alternatives. Sur le pétrole par exemple, l’Angola, qui fournissait 7 % des besoins des chinois, vient de perdre environ 20 % de ce marché. On peut donc dire que la chine et les pays africains sont sur une relation croissante, mais chacun avec des objectifs différents.Les pays africains ont besoin de l’appui commercial chinois et la Chine a besoin de l’appui politique africain tout en récoltant un peu d’argent .

De plus, la dépendance des pays africains envers la Chine est renforcée par des relations commerciales intenses. Le commerce entre Chine et Afrique a fait un saut de 11% en 2022 pour atteindre le chiffre record de 282 milliards de dollars. Selon les autorités douanières chinoises, les exportations vers l'Afrique ont totalisé 164,49 milliards de dollars, soit une augmentation de 11,2% en glissement annuel. Ces échanges sont basés sur les matières premières.

Manec Kopp, 3e3

Place des élèves

Nous avons reservé ce petit coin dans le Lièrmo pour permettre aux élèves qui le souhaitent de partager leurs talents. Vous pouvez nous partager vos poèmes, dessins, photos, ou toutes sortes d'autres oeuvres qui vous tiennent à coeur en nous les envoyant à l'adresse: lejournal.lelièrmo@gmail.com . Nous attendons avec impatience de voir vos créations!

Mayra Ayivor (3e2)

Marc Noulet Lafferriere (6e2)

Adélaïde Caurette (2e3)

Leticia Schmid Bicudo (6e2)

Larissa Lopes (T1)

Sophia Brasil Munnier (T1)

La vie au Molière

15/04/2023

Journaliste : Dans votre blog, il y a aussi une phrase incroyable en introduction: « Écrire. Pour qu’il ne soit plus possible de dire encore une fois : je ne savais pas. » Laura N. : Oui, alors cette phrase, tout le monde pense que c’est moi, mais elle est pas de moi, j’aurais même bien aimé. Elle est de l’auteur sudafricain André Brink, qui en fait a écrit un grand roman qui s'appelle « Une saison blanche et sèche », qui dénonçait l’appartheid. Et c’est un auteur qui disait qu’il écrivait pendant que d’autres pays faisaient semblant de ne pas savoir qu’il y avait l’appartheid. Et en fait, quand on donne au lecteur un texte, on rentre dans sa réalité. Donc il ne peut plus nier ensuite que non, il ne savait pas qu’il se passait des horreurs, des atrocités. Et je pense que c’est à ça que sert aussi la littérature, et c’est aussi pour ça que j’ai fait mon blog. Lorsqu’on parle de racisme, qu’on dit que le racisme, c’est de l’ignorance, si la personne lit quelqu’un qui lui explique ce qu’est le racisme, elle ne peut pas dire qu’elle le savait pas, elle ne peut plus dire qu’elle est ignorante. [...] Journaliste : Du coup, est-ce qu’il y a une raison particulière de l’avoir choisi, ou c’est vraiment juste parce que c’est une phrase incroyable ? Laura N. : Oui, c’est vraiment parce qu’elle correspond [...]. Quand j’ai commencé mon blog, c’était en 2013, en général les gens disaient, « mais la littérature, ça sert pas à grand chose, ce n’est pas politique ». Hors, tout livre, que ce soit un essai, que ce soit une fiction, c’est politique puisque ça propose une vision du monde. Donc, j’aimais l’idée en fait avec cette phrase de rappeler que de la même manière qu’il y a cet auteur qui a voulu dénoncer l’appartheid en utilisant la littérature, la littérature est une puissance et un pouvoir. C’est aussi pour ça. Et moi ça m’a inspirée donc, mon blog, avant de parler d'afro féminisme, parlait de la diversité des littératures noires. Et je trouvais que cette phrase résumait parfaitement bien pourquoi il est important de laisser des traces ; de laisser des textes, de laisser justement, que ce soit même des interviews, que ce soit des romans ou des poèmes, on raconte des histoires afin qu’elles soient transmises, et pour que justement, par la transmission, il n’y ait plus d’ignorance, et donc qu’il n’y ait plus, peut-être, un jour, de racisme. Journaliste : Et donc, pourquoi avez-vous choisi d’appeler votre blog Mrs. Roots ? Laura N. : [...] Ma mère est martiniquaise, mon père est congolais, et je suis née à Orléans. Donc, quand j’allais en Martinique, on me disait : « t’es pas martiniquaise puisque tu est née dans l’hexagone », quand j’allais au Congo, on me disait : « tu n’es pas congolaise parce que tu est née en France », et en France on me disait « rentre chez toi ». Donc j’avais l’impression un peu d’être dans cet espèce de triangle où en fait dans mon identité, tout le monde voulait me mettre dans des cases qui ne me correspondaient pas, et puis je me suis dit : « je suis la seule à pouvoir me définir, je suis la seule à savoir quelle est la place de mes origines par rapport à mon identité ». Et

Laura Nsafou

Couverture du roman "Nos jours brûlés", tome 1, par Laura Nsafou, éditions Albin Michel

Laura Nsafou est une autrice française de livres pour enfants et de littérature jeunesse en général. Elle a écrit des livres incroyables, par exemple « Comme un million de papillons noirs » (Éditeur Cambourakis, 2018), qui parle d’Adé, une petite fille qui souffre à cause de ses cheveux différents de ceux de ses camarades de classe ; « Le chemin de Jada » (Éditeur Cambourakis, 2020), qui raconte l’histoire de Jada et de sa soeur, Iris, et aborde le thème du colorisme ; ou encore la merveilleuse trilogie de fantasy « Nos jours brûlés » (Éditeur Albin Michel, 2021), qui met en scène Elikia, une jeune femme qui se retrouve en plein milieu des conflits entre divinités dans l’objectif de ramener le soleil (qui a disparu dans le monde où elle vit, au cours de l’année 2049). Nous avons reçu Laura Nsafou au Lycée dans le cadre d’une discussion sur les discriminations et la représentation de soi, qui concernait les CM1, les 6e et les 4e. Elle est également passée faire des interventions chez les Maternelles, autour justement de son livre “Comme un million de papillons noirs”. Les professeurs de Maternelle ont aussi organisé un projet de représentation photographique, dont l’objectif était d’afficher des photos des cheveux de ceux qui ont décidé d’envoyer. Voici un extrait de son interview, qui a très malheureusement été écourtée pour des raisons techniques :

donc, le mot « origines », en anglais c’est « roots », et c’était aussi une de mes oeuvres préférées, qui s’appelait « Racines » par Alex Haley. Donc j’ai pris le « roots », et j’ai rajouté le « Mrs », parce que voilà, c’était moi. Et je pensais pas, quand on ouvre un blog, on se dit pas forcément que les gens vont le lire, je voulais juste avoir un espace où en fait, je pourrais m’exprimer. Et des années plus tard il a été vu par des milliers et des centaines de milliers de personnes. Journaliste : [...] aafait, vous vous définissez comment du coup ? Laura N. : Alors, aujourd’hui, je me décris comme une femme afrodescendante française. Alors pourquoi afro-descendante ? Parce que ça prend justement toute la complexité de mes origines et aussi toute leur richesse, et ça me replace aussi dans une diaspora. C’est à dire que quand je rencontre ici des afro-brésiliens, on a aussi pas mal de choses en commun en tant qu’afro-descendants, c’est qu’on partage aussi un héritage commun. Et française parce que ça situe aussi d’où je viens. Je suis une orléanaise. Et j’ai ouvert ce blog j’avais vingt ans ; et c’est surtout parce que je n’arrêtais pas de trouver des textes de personnes afro-américaines ou de personnes antillaises, mais des textes de femmes qui racontent leur expérience comme étant des femmes noires nées dans l’hexagone et ayant cette expérience là, je n’en trouvais pas. Alors qu’on existe: il y a ma soeur, il y a ma mère, enfin on est plein de femmes noires dans la France hexagonale ! Donc c’est comme ça en fait que j’ai commencé et après à vingt ans je me suis dit « non mais c’est pas normal que j’ai autant de bouquins sur les histoires des autres et pas sur des gens qui me ressemblent”. Journaliste : Et c’est à ce moment là que vous avez commencé à écrire ou vous écriviez avant ? Laura N. : J’écrivais déjà avant. J’ai écrit mon premier roman à 12 ans, il n’est pas sorti heureusement. J’ai commencé à écrire des romans, mais c’était vraiment une passion, je me suis jamais dit « plus tard je serais auteure ». Pas du tout. Je pensais que c’était pas possible en fait, parce que je voyais pas justement de femmes noires, nées dans l’hexagone comme moi, dans les médias. Quand on présentait des auteurs, il y avait très peu de femmes noires, et quand il y en avait, c’était surtout des antillaises, donc qui racontaient une vie dans les Caraïbes - qui était celle de ma mère mais pas la mienne - et rien qui ne me ressemblait vraiment. Je n’osais pas me dire que c’était possible.

Journaliste: En récapitulant, vous vous appelez Laura Nsafou, vous êtes écrivaine et blogueuse, et « dangereusement » afroféministe, selon ce qui est écrit dans votre blog. [...] Pourquoi avoir mis « dangereusement » ? Laura N. : Parce que c’est vrai que l'afro féminisme, qui est un mouvement pour l’égalité des droits des femmes noires, a fait beaucoup parler de lui et a beaucoup effrayé en France justement. [...] Il y a eu toute une réponse à la fois sexiste et raciste, parce que dès qu’une femme noire prend la parole et est engagée sur la scène politique, elle va recevoir pas mal de discriminations pour juste prendre la parole. Comme si on était dangereuses, du fait de simplement nous exprimer. Donc c’est pour ça que je me suis amusée un peu avec ironie à dire que j'étais dangereusement afroféministe.

La vie au Molière

15/04/2023

Et donc le blog c’était aussi une manière je pense de prendre de la place. De me dire « ma voix elle peut être publique au moins sur un blog, à défaut d’être publiée dans un livre ». Journaliste : En fait quand vous aviez 12 ans vous vous disiez qu’il n’y avait pas moyen que ça aille plus loin ? Laura N. : Oui. Exactement. Journaliste : C’était juste un passe-temps en fait. Laura N. : C’était vraiment un passe-temps, et j’y passais beaucoup de temps en plus. Je passais parfois des nuits entières à écrire, j’adorais ça. J’avais l’impression de vivre des séries à l’écrit, dans mes univers. Mais après voilà, c’était à moi. Alors parfois, je le partageais avec des amis, qui écrivaient aussi. On s’échangeait nos textes, mais je n’imaginais pas que ça pourrait être une carrière. Et puis il y a aussi le fait qu’en général quand vous dites « je veux devenir artiste » on vous dit « c’est pas vraiment un travail être artiste », etc. Tout ça faisait que je ne pouvais pas imaginer que tout ça pourrait vraiment être une carrière. Ici s'achève donc notre extrait. Suit une critique d'une trilogie écrite par Laura Nsafou en 2023, "Nos jours brûlés". Dans un monde futuriste, en 2049, Elikia, 19 ans, vit sans avoir jamais connu le soleil. L’astre du jour a disparu depuis des années et l’avènement de la Grande Nuit a changé du tout au tout le quotidien des humains : la lumière est devenue la ressource la plus précieuse, s’éloigner des villes est comme signer son arrêt de mort et la misère règne dans ce monde déchu. Par ailleurs, des créatures obscures rôdent dans la nuit, des êtres aliénés apparus avec la disparition du soleil. Toute sa vie, Elikia a suivi sa mère, Diba, qui, convaincue que l’astre du jour est là quelque part, attendant qu’on le retrouve. Elle s’est lancée sur la seule piste qui semble plausible : la disparition du soleil serait liée au le massacre de Juddu, une véritable cité cachée dans le massif de l’Adamaoua, qui aurait abrité des êtres magiques dotés de pouvoirs et des esprits ayant trait au divin. Très vite, Elikia reprend la quête désespérée de sa mère : le soleil doit être retrouvé, elle doit sortir ce monde de l’ombre. Évoluant à présent dans un monde tout neuf et auquel elle est étrangère, elle se lance dans cette aventure presque à l’aveuglette. Cette trilogie, passionnante et très bien écrite, retrace donc le parcours de vie d’Elikia, un personnage secondaire dans l’histoire de la gloire d’une autre, et de comment elle va évoluer lorsqu’elle est confrontée à des situations toujours plus traumatisantes. Elle aura des moments de force et d’espoir, mais aussi de peur, d’une crainte profondément ancrée en elle, effrayée à l’idée de blesser ceux qu’elle aime. Elle se sentira inutile, indispensable, heureuse, triste, confiante, émue, paralysée de peur. Elikia est confrontée pendant toute l’histoire à ses propres émotions et à comment elles affectent le monde et les gens autour d’elle. Toute cette belle représentation du

Couverture du roman "Nos jours brûlés", tome 2, par Laura Nsafou, éditions Albin Michel

cadre-là pour venir alimenter un petit peu ce beau projet que je trouve extraordinaire. Journaliste: Et dans votre vie, vous avez fait d'autres voyages à l'étranger dans le cadre de votre travail ? C. Vernay: Oui. Il y a eu bien sûr, le Brésil, l’Argentine, le Japon, l’Espagne, la plupart en France, en Belgique, et beaucoup d’autres que j’oublie. J’essaye de montrer mes travaux au moins une fois par an à l’étranger et je veux que ce soit régulier. Journaliste: C'est des projets comme ça qu'on vous propose ? C. Vernay: Ce n’est pas forcément que des propositions, c'est aussi des événements auxquels je vais par moi-même participer. Journaliste: Et par rapport au choix du pixel, il y a eu un moment où vous vous êtes dit “le pixel c’est génial, je veux travailler avec ça” ? C. Vernay: C’est parti de l’utilisation d'images parce que j'ai eu l'occasion de travailler dans le web design et donc de manipuler des images. Et je pense à partir de là que j'ai pensé au pixel en tant que matière à explorer. Donc le pixel je l'ai d'abord connu sur l'outil informatique et après je l'ai utilisé comme technique artistique. Journaliste: Est-ce que c'est vous qui avez eu cette idée à l'origine ou est-ce que c'est une technique qui utilise vraiment le pixel ?

spectre émotionnel humain se soldera par la construction d’une jeune femme réelle, d’un personnage proche de ses lecteurs, logique et illogique à la fois. Seul accroc, j’ai personnellement trouvé que la fin n’était pas vraiment satisfaisante, peut-être développée un peu trop vite. Le rythme narratif s’est accéléré de manière inexpliquée et on passe en dix pages du développement à l’épilogue. Les personnages y accomplissent également des exploits qui étaient complètement impensables quelques pages plus tôt. Mais globalement, ces trois romans forment une trilogie qui mérite d’être lue et dûment appréciée. Laura Nsafou sait représenter une diaspora comme personne et au fil des pages, on évolue dans un ensemble de petits bouts de plusieurs cultures de matrice africaine. Pour finir, une petite citation qui vaut la peine d’être relevée: “A chaque instant, nous devions nous forger nos propres lueurs d’espoir”.

Ced Vernay

Vahina A. D., 3e1

Ced Vernay et le Projet Pixel

Le projet pixel est né d’une idée des professeurs de français qui ont entraîné avec eux les classes et les professeurs du secondaire dans ce projet basé sur le mélange du pixel, de la littérature et de l’art. Le projet a compté de nombreuses œuvres venues de tous les niveaux mais surtout une peinture entièrement faite de pixels représentant l’homme qui a donné son nom à notre école : Molière. Cette œuvre peinte par le formidable Ced Vernay se trouve sur un des murs visibles depuis la cour verte. Mais nous ne pouvons pas parler du projet sans citer son principal acteur Mr Huard, qui a énormément contribué à la pièce maîtresse du projet en contactant Ced Vernay que nous avons interviewé ci-dessous. Journaliste: Que pensez-vous du projet pixel et pourquoi avez-vous décidé d’y participer ? C. Vernay: En fait, j'ai été contacté par Sylvain Huard qui m'a parlé du projet Pixel vu que mon travail tourne autour de ça et que ça pouvait rentrer dans ce

C. Vernay: J'avais vu des choses un peu similaires. Il y a un artiste que j'aime beaucoup, un américain qui s'appelle Chuck Close, qui met plein de formes géométriques dans ses pixels. Alors je me suis dit c'était certainement une bonne idée donc après j'ai mis du texte mais j'ai essayé de faire un peu à ma manière et c'est pour ça que moi c'est très varié ce n’est pas forcément que des symboles ça peut être plein d'autres choses donc j'ai essayé de me démarquer un peu de son travail pour pas faire des copier-coller, mais j'avais déjà vu ça. Journaliste: Et ça rajoute quoi visuellement ? C. Vernay: En fait le fait de mettre quelque chose dans le pixel ça rend le tableau intéressant ça peut le contraster ou l'atténuer, c'est à dire s'il y a des zones trop claires je peux les assombrer en mettant quelque chose dedans qui soit fait avec un stylo noir par exemple ça va assombrer ça donne aussi la possibilité de

La vie au Molière

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ça, c'est remarquable. Donc déjà, au niveau de la population, c'est super. Et puis après, quel pays. C'est immense, c'est magnifique. Il y a des plages, il y a tout en fait pour être heureux ici. Donc c'est vraiment extraordinaire. Journaliste: Et où est-ce que vous allez maintenant ? Mr. Irrmann: Alors maintenant, je retourne en Europe. Et mon employeur, qui est l'AEFE - parce que vous savez que notre lycée, il appartient au réseau AEFE - me redonne sa confiance et je vais avoir l'honneur de diriger le lycée Stendhal qui se situe à Milan, en Italie. C'est un lycée qui est un petit peu plus grand qu'ici. Il y a 1200 élèves. Mais c'est à peu près la même structure, c'est-à-dire que ça démarre en maternelle à partir de deux ans et ça va jusqu'au lycée jusqu'à 18 ans. Donc c'est un lycée qui va être bien différent d'ici, pour plein de raisons. Mais c'est ça aussi qui fait le charme. Et puis c'est un nouveau défi pour moi parce que tous les lycées sont différents. Donc je suis très triste de partir d'ici, mais aussi un petit peu impatient aussi de prendre mon nouveau poste pour voir un petit peu quels sont les enjeux qui m'attendent. Parce que c'est ce qui nous fait avancer en fait à tous.

Fresque de Molière peinte par Ced Vernay au Lycée Molière en 2024

s'immerger dans le tableau c'est à dire si je mets du texte on va plonger dans le pixel pour lire le texte donc ça donne un autre plan une autre lecture ça c'est très intéressant c'est pas plat c'est à dire qu'on peut raconter des histoires dans le pixel on va chercher une information et on peut y trouver plein de choses avec lesquelles on peut jouer interpréter passer des émotions. Journaliste: Est-ce que vous avez toujours su que vous vouliez être un artiste ? C. Vernay: Jeune, je dessinai beaucoup et je savais que je voulais en faire mon métier et que se serait quelque chose de très important dans ma vie. Journaliste: On a remarqué que vous travaillez beaucoup avec des visages humains mais vous faites autre chose ? C. Vernay: L'humain c'est quand même mon inspiration principale essayer de traiter certains visages des portraits j'ai toujours aimé ça. Je n’ai jamais été très familier avec l'art abstrait ou les paysages ou d'autres techniques. Je trouve que dans des portraits il y a beaucoup de choses à dire et donc ça me suffit amplement. J’ai toujours été attiré par les visages, c’est ma thématique. Journaliste: A quel moment vous êtes-vous projeté dans la carrière d’artiste ? C. Vernay: Je me suis lancé dans cette carrière à Rio justement parce que j'ai habité Rio pendant 11 ans. Au début j'avais un autre métier je faisais des expositions et à un moment je me suis dit que c'était le moment de montrer mon travail, j'avais plein d'idées en tête et j'ai commencé en faisant ma première expo à Rio. Mais j’ai quand même gardé un métier à côté car le métier d’artiste est un métier difficile et il faut du temps pour gagner un peu d’argent. C'est important aussi de lever le pied, de respirer. On n'est pas des machines à créer, c’est important aussi de faire des pauses. Journaliste: Ça vous fait quoi de revenir à Rio depuis tout ce temps ? C. Vernay: Je suis vraiment heureux de revenir après 13 ans, surtout que mes enfants sont nés ici, ils sont même passés par le Lycée Molière donc quand Sylvain m’a proposé se projet, j’ai immédiatement accepté. Journaliste: Avez-vous une idole, quelqu’un qui vous a inspiré ? C. Vernay: Une fois, mon père m’a amené à un diner ou il y avait un célèbre dessinateur qui s’appelait Jaques Faison et il faisait plein de choses il était vraiment très connu et il m’a beaucoup impressionné. Bien sûr, j’ai aimé beaucoup d’artistes. J'essaye de voir un peu ce qu'il y a aujourd'hui sur le marché, j'essaye d'être toujours un peu à la page. Journaliste: Comment se passe le processus de création de vos œuvres ? C. Vernay: Je trouve l’inspiration dans le

cinéma et la photographie. La photographie, on la voit partout, sur nos téléphones, dans des magazines, sur internet, on absorbe des tonnes d’images tout le temps et des fois je repère un visage, je me dis que je pourrais le traiter de tel manière, ça m’inspire. Journaliste: C’était notre dernière question, merci beaucoup de votre participation à cet article. C. Vernay: De rien, c’était avec plaisir.

Vahina A. D., 3e1

Le proviseur cède le ballon

Victor Irrmann est arrivé au Lycée Molière en tant que proviseur en 2021, et a été à la tête de l’établissement pendant les quatre dernières années. Il est proviseur depuis presque 20 ans maintenant et avant d’être directeur d’établissement, il a été professeur d’Histoire-Géographie pendant 15 ans. Il a travaillé tout au long de sa vie dans des lycées français du monde entier, comme à Madrid, à Johannesburg et à présent il achève son séjour à Rio de Janeiro. Nous vous mettons en lien une de lui qui a été faite par la première vague de journalistes du Lièrmo en 2021, à son arrivée au Lycée Molière, et à la suite une interview de lui réalisée juste avant son départ, en juin 2025: Journaliste: D’abord on voulait vous demander... Qu'est-ce que vous avez pensé de votre expérience au Brésil en général? Mr. Irrmann: Comme beaucoup, je suis tombé sous le charme d'un pays absolument magnifique. Et avec des habitants d'une gentillesse et d'une solidarité qui est absolument remarquable. Je pense que je suis arrivé avec des certitudes d'Européen, c'est-à-dire que j'ai essentiellement vécu en Europe. Mais je repars avec des certitudes brésiliennes. C'est-à-dire que je pense que ceux qui ont raison, ce sont les Brésiliens. Parce que, et vous le vivez aussi j'espère tous les jours, la solidarité, l'entraide, la gentillesse, le respect qui existent ici sont remarquables. Bien sûr, il reste des exceptions parfois dramatiques. Mai malgré le fait que les inégalités économiques sont immenses puisque c'est une des sociétés les plus inégalitaires au monde, le Brésil, malgré

Journaliste: Selon vous, quels ont été vos plus grands accomplissements au lycée pendant que vous travailliez ici ? Mr. Irrmann: Oh bah là, les plus grands accomplissements, c'est d'avoir employé Madame Beurel (rires). On a beaucoup travaillé. D'abord, ce n'est pas mes accomplissements, ça c'est très important. Le proviseur tout seul, il ne peut rien faire. C'est très important à dire. On est vraiment sur du travail d'équipe, qui se voit peut-être pas parce que, vous, vous êtes élèves. Vous nous voyez sur nos missions avec vous, mais entre adultes on avance ici tous ensemble. Parce que moi tout seul, je ne peux rien. C'est donc effectivement d'abord au niveau des recrutements qu'on s’est beaucoup professionnalisés, avec la recherche des meilleurs professionnels à tous les niveaux. Ça a été une énorme avancée. La deuxième avancée que vous situez peut-être encore moins concerne le comité de gestion. C'est que nous sommes gérés par un commité de gestion qui s'appelle la SFBE. Et c'est des avancées immenses qu'on a fait avec le président Patrick Sabatier sur la gouvernance du lycée. Ça c'était très important. Donc encore une fois pour les élèves, c'est des choses que vous ne percevez pas. Et c'est tant mieux,

interview

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ça veut dire que ça se passe bien, mais on a immensément avancé pour le bien du lycée. Donc ça c'est formidable. Vous dire ensuite, sur les plus grands accomplissements, peut-être - il y en a beaucoup - mais peut-être sur l’école inclusive, c'est-à-dire à l'accueil des élèves à besoin éducatifs particuliers, où on a beaucoup travaillé aussi, où on a beaucoup avancé. Voilà, il y en a plein d'autres, bien sûr, mais c'est peut-être ça les majeurs.

Et on va y arriver. Vous me donnez l'occasion, peut-être une des dernières fois, de le redire, un discours que tout le monde connaît par cœur. Mais dans ce lycée, on est excellents. L'excellence, c'est ça. C'est de faire réussir 100% de nos élèves. Je vais prendre un exemple très concret. L'an dernier, il y a un élève qui n'a pas eu le bac, mais il est quand même en réussite. C'est pas grave. Donc faire réussir tout le monde, c'est accompagner tout le monde sur son chemin de la réussite. C'est ça, l'excellence. Il y a des lycées où c'est plutôt l'élitisme. L'élitisme, c'est si tu n'es pas bon à l'école, tu peux plus rester avec nous, tu vas chercher une autre école. Nous, ici, on fait pas ça. On garde tous nos élèves jusqu'à la fin et on les fait réussir. Voilà. Donc ce que je souhaite à tous les élèves dont je sais que ça va être une réussite, c'est que vous allez tous réussir à votre façon. Journaliste: Quel est le pays dans lequel vous avez préféré exercer ? Mr. Irrmann: Ça pareil, c'est une question difficile. Là, j'ai envie de répondre quand même le Brésil (rires). Mais j'ai adoré aussi vivre à Madrid, en Espagne. Franchement, je dois avouer que le Brésil - parce que c'est loin - c’est quand même une destination formidable. J'ai aussi travaillé en Afrique du Sud, dans un lycée qui était aussi très loin de la France. Mais si je devais faire un classement, même si c'est pas bien de faire des classements et puis, là, c'est un petit peu aussi sous le coup de l'émotion parce que je vais partir, le Brésil reste quand même je pense une destination numéro une. D'ailleurs, je pense, peut-être que les élèves dans dix ans ou dans douze ans me recroiseront à Rio de Janeiro. Parce qu’avec mon épouse, on a bien pour ambition quand on sera à la retraite de venir passer quelques mois au chaud à Rio quand il fait froid en Europe. Donc peut-être dans dix, quinze ans, vous me recroiserez, j’aurais repris un petit coup de vieux. Mais bon, vous pourrez m’inviter à boire une petite bière, ce serait un plaisir. Journaliste: Pourquoi est-ce que le proviseur doit changer d’établissement tous les cinq ans? Mr. Irrmann: C'est parce que c'est un contrat que nous signons et c'est une bonne chose. C'est-à-dire, c'est dur de partir. Cinq ans, c'est bien. Parce que si je devais rester plus, après on ne part plus du tout. Et dans nos métiers, ce qui est très intéressant, c'est d'arriver dans un lycée comme je vous disais tout à l'heure, de voir comment il fonctionne, de s'enrichir de choses qu'on n'a jamais vues. Par exemple, actuellement, on vit la semaine des arts. C'est complètement extraordinaire. Je l'avais jamais vécu dans aucun autre lycée. Très certainement, quand je vais arriver à Milan, s'ils n'ont pas ce dispositif en place, je leur dirais ce qu'on pourrait faire, parce que je l'ai vécu dans ce lycée. Donc, l'idée c'est de s'enrichir de ce qui existe ici qu'on n'a jamais vu. C'est, moi, d'apporter mon expérience professionnelle à tout le monde. On enrichit le lycée, on s'enrichit personnellement. Et au bout de cinq ans,

c'est bien, parce qu'on a beaucoup travaillé, on a bien avancé. Et puis vous verrez, quand vous serez plus grands, dans 90% des cas ça se passe super bien. Puis il y a des petites tensions aussi, parfois, qui peuvent s'installer. C'est normal, avec certaines familles, avec certains personnels aussi, ça peut arriver. Donc si je restais, ce sont des choses qui ne pourraient plus avancer. Donc c'est bien de changer d'interlocuteur pour continuer à avancer. Et M. Mergnat qui est le futur proviseur qui sera à ma place dans quelques semaines maintenant va arriver de nouveau avec son expérience. Il va être très étonné de voir beaucoup de choses ici, etc. Il va apporter son expérience. Il va s'enrichir. Et puis dans 5 ans, il repartira. Et puis voilà, vous verrez, ça se passe très bien. Ce qui est très important à dire, c'est qu'en fait, on est dans la continuité. Les proviseurs, ils passent. Mais pour le coup, M. Mergnat, quand il arrivera, il sera vraiment au courant de tout ce qui se passe, puisque je suis déjà au travail avec lui. Et depuis plusieurs semaines, maintenant, on se voit en réunion via Zoom. Et on va même se voir en vrai, à Paris, où on parlera du lycée. C'est-à-dire que quand il va arriver, il saura déjà beaucoup, beaucoup de choses et l'essentiel sur notre lycée.

Journaliste: Qu'est-ce qui vous manquera en partant ? Mr. Irrmann: Un petit peu tout. Je pars avec "saudade", parce que, comme je vous disais tout à l'heure, avec mon épouse, on s'est attaché en cinq ans, on a adoré vivre ici. On adore la façon de vivre. Enfin, je vais pas vous redire tout ce que j'ai dit tout à l'heure. Donc il y a beaucoup de choses qui vont me manquer, et puis bien sûr, mes élèves et tous les personnels. Parce que pendant cinq ans, on vit des choses tellement intenses que quand on s'en va, c'est très dur. Donc, chaque fois, on a beau avoir l'habitude comme tous les personnels de direction, on est obligés de partir tous les 5 ans. Voilà, ça fait 20 ans que je fais ce métier, au lycée français de Madrid, après dans un collège près de Montpellier, là, maintenant, je vais partir d'ici, et chaque fois c'est un vrai déchirement parce que c'est très compliqué. Mais comme je vous disais tout à l'heure, on rebascule très vite. Je vais partir, là, au 31 juillet. Officiellement, le 31 juillet je ne suis plus proviseur de ce lycée et le 1er août, je deviens le proviseur de Milan. Donc, j'ai tout juste le temps, une petite nuit de sommeil pour basculer sur de nouvelles responsabilités, de nouveau rencontrer des personnels très engagés, des supers élèves, comme vous ici. Et du coup, ça repart. Journaliste: Alors, tout à l'heure, vous parliez de vos élèves. Qu'est-ce que vous voulez leur souhaiter pour le futur? Mr. Irrmann: Comme je le dis à chaque fois, tous le personnel ici, du lycée, quand on se lève, on se lève que pour une seule chose : c'est pour assurer votre réussite. Et ce qui est magnifique, c'est que vous êtes 900, que vous allez tous réussir, mais vous allez tous réussir de manière différente, parce que vous êtes tous différents. Et c'est ce qui fait la richesse de nos établissements. Et pour le coup, ce qu'on souhaite c'est de vous accompagner. Bien sûr, c'est la réussite, encore une fois, de vous toutes et tous.

Journaliste: Qu'est-ce que vous pensez de la politique de l'AEFE? Mr. Irrmann: C'est quelque chose de très fort ce qu'on a là. La France a mis en place le plus grand réseau au monde d'éducation. Aucun pays n'a un réseau comme le nôtre, c'est-à-dire qu'on a nos 600 lycées dans le monde entier. C'est unique au monde. A Rio, vous savez, il y a des écoles anglaises et il y a des écoles américaines, mais elles ne sont pas un réseau comme nous. C'est des écoles, c'est des financiers qui montent ces écoles-là, qui disent "tiens, je vais monter une école pour faire de l'argent, etc". Là, nous, ici, sur le réseau AEFE, on est sur un réseau unique dans le monde entier. Ça, c'est très important. Où on a une qualité d'enseignement qui est identique. C'est-à-dire que si demain, vous voulez aller travailler dans un autre lycée, en Asie par exemple, c'est exactement les mêmes programmes, c'est exactement les mêmes contenus, c'est unique au monde. Donc ça, déjà, c'est vraiment exceptionnel. La deuxième chose qui est très importante est que, hélas, beaucoup de politique ne nous voient plus, c'est qu'on fait ce qu'on appelle du soft power, de la politique

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d'influence. Parce que beaucoup de nos élèves, et vous en ferez certainement partie, comme je vous parlais tout à l'heure d'excellence, de réussite, beaucoup de nos élèves vont souvent être à des postes responsabilités dans leur vie professionnelle. Et ce qu'on développe chez tous nos élèves aussi, c'est une certaine façon de penser, une certaine façon de voir les choses. Et au moment de faire des choix, vous pencherez sur la façon de voir qu'à la France, plutôt que la façon de voir qu'ont d'autres pays qui sont peut-être un petit peu moins à recommander en ce moment. Ou alors, très concrètement, je suis décisionnaire, je dois passer une commande. J'ai une commande chinoise ou d'autres pays, j'ai une commande française. Comme j'ai été élève dans un lycée français, je me dis "bah, moi je vais choisir la France". Voilà. Donc ça c'est aussi extrêmement important. Et puis d'importer à tous nos élèves - et je pense notamment aux élèves brésiliens ici - cette façon qu'on a, qui est assez unique au monde. Notre système éducatif est assez unique sur tout ce qui est notre pensée critique, sur tout ce qui est analyse. On est toujours en train de réfléchir, en train d'avoir un esprit critique, sur tout qu'on vous présente. On est sur la rédaction, on écrit beaucoup. On est loin des QCM, comme on a dans beaucoup d'autres pays. Nous, ici, on apprend à réfléchir. Je ne dis pas que

dans d'autres systèmes, on n’apprend pas à réfléchir, bien sûr, aussi. Mais ici, c'est vraiment très développé.Journaliste: Et tout à l'heure, vous parliez du réseau entre beaucoup de pays. Et ce réseau, c'est la France qui l'a créée? Mr. Irrmann: Oui, absolument. C'est le ministère des Affaires étrangères qui a créé une agence, l'AEFE. Donc vous avez des professeurs qui viennent de France, qui sont des professeurs qu'on appelle des détachés, c'est-à-dire qui ont le diplôme de professeurs et qui sont détachés de l'Education nationale vers le ministère des Affaires étrangères pour travailler ici et vous apporter le même contenu que n'importe quel élève en France. Journaliste: Est-ce que vous auriez un mot de la fin ? Mr. Irrmann: Un mot de la fin... je crois que j'ai dit beaucoup de choses. J'ai été en tout cas très honoré, très heureux de piloter ce lycée qui est extrêmement attachant, qui est très particulier. Et comme je le dis à chaque fois, voilà, voir le bonheur, je crois qu'on est tous d'accord. Il y a des moments où peut-être il y a quelques petites tensions. Mais franchement, ce que je retiens de ma mission, c'est que le bien-vivre ensemble, le bien-être est vraiment très bien installé au lycée. Et moi, ce que je

vois vraiment très très très majoritairement sont des élèves heureux et qui s'épanouissent bien. Et c'est ça notre métier, en fait. Je suis très content d'avoir participé pendant cinq petites

Dessin de Pénélope Cortes - 3e1

années à ce pilotage de ce lycée qui existe depuis maintenant pratiquement 45 ans. Donc je dois être le huitième ou neuvième proviseur à diriger et puis c'est bien chacun on amène notre petite brique à l'édifice. En tout cas, c'était un vrai plaisir et une vraie fierté.

Vahina A. D., 3e1 Lola Bouveresse, 6e1 Théa Poilpré, 5e2

Clin d'oeil du CCC

médiatique > Comment les médias participent-ils à la protection des animaux menacés ? 2. Réseaux sociaux > Milieu scolaire > Comment les réseaux sociaux influencent-ils la vie des élèves à l'école ? 3. Antiquité > Société grecque > En quoi les héros mythologiques reflètent-ils les valeurs de la société grecque antique ? 4. Journalisme > Désinformation > Quelles sont les techniques permettant de manupuler l'image dans les médias et comment les repérer ?

Couverture de "Phaenomen" par Erik L'Homme, édition Folio SF

Ce roman est le premier tome d'un trilogie fantastique mélant suspence, mystère et pouvoirs. Il a été écrit par Erik L'Homme, auteur réputé pour ses livres de littérature jeunesse, et publié pour la première fois en 2006. Il écrit surtout dans la littérature de l'imaginaire, passant de la fantasy, au fantastique et à la science-fiction.

Tout au long de leur étude, les élèves se retrouveront confrontés à un moment ou à un autre à la question suivante : "Comment trouver ma problématique ?". Que ce soit au collège ou au bac pour les oraux ou bien à l'université, il va vous falloir savoir transformer un sujet très large en une question précise à laquel on peut répondre en 5 à 10 minutes d'oral. Pour cela, il existe une méthode "simple" mais qui demande un peu d'entrainement : l'entonnoir. Comme le montre le schéma ci-dessous, cette technique consiste à réduire progressivement un thème trop large à traiter en choisissant un aspect, une période plus restreinte, une personnalité, etc. puis à le réduire de nouveau en un angle encore plus précis.

Mon conseil pour choisir un angle est le suivant : choisissez quelque chose qui vous questionne ou vous passionne. Et si le théme est loin de tout ça parce qu'il vous est imposé, faites quelques recherches générales dessus jusqu'à trouver quelque chose qui éveille votre intêret. S'il y a matière à creuser, cela constituera une bonne problématique !

C'est une lecture haletante, qui tient ses promesses. Très rapidement, on est entrainé dans la quête de notre quatuor dont on découvre en même temps qu'eux qu'ils ne sont pas aussi fous que tout le monde le laissait penser. Leur enquete fait penser à une chasse au trésor où l'on passe d'énigmes en lieux au fur et à mesure des pages. Les chapitres sont courts, contribuant à rythmer le livre en ne laissant aucun temps morts. Pas de longue description interminable ici mais une fois commencé, impossible de lacher les pages et de ne pas se lancer dans la suite dès la fin du premier tome. On s'attache beaucoup à chacun des personnages. Ils apprennent à assumer leurs différences et à transformer leurs handicaps en force qui va les aider à progresser vers leur but. LE livre à lire pendant un week-end pluvieux pour éviter l'ennui !

Violaine, Claire, Nicolas et Arthur sont quatre adolescents internés à cause de leurs troubles à la Clinique du lac, un centre psychiatrique. Tout le monde les traite comme des "bêtes de foire" ou des fous, même le personnel qui prend soin d'eux. Mais leur différence va les rapprocher et forger leur amitié. Alors quand le seul docteur de la clinique qui les écoutent, ne les prend pas de haut et leur dit la vérité se fait enlever, ils se lancent à la poursuite des criminels avec un seul but: sauver leur médecin préféré.

Et comme un exemple vaut mieux qu'un long discours, en voici quelques-uns : 1. Les animaux en danger > Traitement

Axelle

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15/04/2023

La disparition des pays

Pour Wangari Maathai, cette passion pour le militantisme lui vient de sa jeunesse lorsqu’elle avait obtenu une bourse pour aller étudier aux États-Unis. Elle y a vécu les révoltes des Noirs contre les discriminations raciales (entre 1950 et 1966 approximativement). Par la suite, elle s’est intéressée de très près aux mouvements anti-colonialistes (ce qui lui a valu un procès de son ex-mari à cause duquel elle fut expulsée de son poste d’enseignante à l’Université de Nairobi), puis aux droits des femmes, Maathai ayant subi toute sa vie des discriminations liées à son genre notamment plus de difficultés à obtenir un emploi que ses homologues masculins, et à l’écologie. D’ailleurs, à ses débuts, le GBM n’employait que des femmes puis des hommes sont venus grossir leurs rangs.

Le Green Belt Movement

Fondé en 1997 par le docteur Wangari Muta Maathai, la première femme d’Afrique de l’Est et Centrale à avoir obtenu un doctorat, le Mouvement de la Ceinture Verte (Green Belt Movement en anglais), est une organisation non-gouvernementale dont l’objectif est de fournir aux femmes les moyens de se battre contre la déforestation et la dégradation environnementale autour de leurs foyers et pour leurs droits. Ce mouvement encourage les femmes des petits villages kényans qui souffrent de la déforestation et de la dégradation de la faune et de la flore alentour (assèchement des ruisseaux, érosion des sols, etc.) à planter des arbres pour combattre ces problèmes environnementaux non pas avec des armes, mais avec des graines. Concrètement, depuis 1997, on estime qu’environ 51 millions d’arbres ont été plantés et que 30 000 femmes ont été formées à différents métiers tels que la foresterie, la transformation alimentaire et l’apiculture entre autres.

Le changement climatique touche toutes les régions du monde. Beaucoup des pays vivent dans la peur de voir leur territoire submergé. Avec leurs faibles altitudes, les petites îles sont les plus affectées par les effets du réchauffement climatique. Des pays comme les îles Tuvalu, les Maldives, Nauru... sont déjà en partie recouvertes par l’océan à cause de l’élévation du niveau de la mer. Selon les experts du climat de l’ONU, le niveau de la mer a déjà gagné 15 à 25 cm depuis 1900 et la hausse s’accélère, avec un rythme encore plus rapide dans certaines zones tropicales. Tuvalu est un archipel dont le point le plus haut culmine à 5 mètres au-dessus de la mer. Il est donc particulièrement menacé par la montée des eaux, comme beaucoup d’autres îles dans le monde entier. Le ministre des Affaires étrangères de l’archipel des Tuvalu, Simon Kofé a fait un discours avec les pieds dans l’eau. Il cherche à interpeller les dirigeants du monde entier sur les conséquences du changement climatique. Il adresse un message à la COP26, afin d’alerter le monde sur la montée des océans qui menace son archipel. “À Tuvalu, nous vivons la réalité du changement climatique et de la montée des eaux pendant que vous nous regardez depuis la COP26 ”.

Wangari Maathai, fondatrice du GBM

Wangari Maathai a été la première femme africaine à gagner le prix Nobel de la paix, qu’elle a reçu en 2004. Elle a également été élue au Parlement de la République du Kenya et est devenue ministre adjointe au Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles. Elle a été professeure d’université et militante écoféministe et est décédée d’un cancer le 25 septembre 2011. Malgré sa perte, le GBM n’a pas cessé son activité et l’organisation continue de planter des arbres au Kenya.

Logo actuel du GBM

Selon l’ONU, le Kenya perd environ 50 000 hectares de forêt par an. La déforestation est importante, et on estime que, alors que les forêts recouvraient 10% des terres kényanes en 1963, elles n’en occupent plus que 2% aujourd’hui. Cette déforestation est aussi flagrante car le bois est actuellement la première source d’énergie dans les zones rurales du pays : chaque foyer utilise environ 13kg de bois par jour, bois collecté par les femmes. Le développement du tourisme, l’utilisation du charbon de bois, l’extension de l’agriculture et les coupes illégales sont également des causes de la déforestation. Un exemple concret d’action du GBM est la forêt des Aberderes, la principale source d’eau de Nairobi, qui a été réhabilitée par le mouvement. Elle avait été déforestée à cause de l’exploitation de bois, la production de charbon, la création de pâturages, la construction de logements… Le Green Belt Movement a proposé au gouvernement de restaurer les zones dégradées, de sensibiliser et d’améliorer les conditions de vie des villages voisins. L’organisation est actuellement basée à Nairobi, capitale du Kenya, et porte des enjeux environnementaux et féministes. Chaque programme du GBM (Green Belt Movement) commence par la discussion, c’est-à-dire une campagne de sensibilisation dans lesdits villages à propos de l’environnement et également des droits des femmes et des droits humains en général.

Image créée par IA

Vahina Dupâquier, 3e1

Ecosia

Qui n'a jamais cherché sur Internet comment faire une petite action écolo au quotidien (ne vous inquiétez pas, si vous n'avez pas fait cette recherche, cet article vous dira comment faire quand même!)? Le matin, sur le chemin du travail ou de l'école? Pendant qu'on fait un exposé? Ou encore lorsqu'on a besoin d'imprimer une image de carte d'anniversaire pour la fête de ce soir? Alors, si vous êtes cette personne qui veut aider la planète, mais qui n'a pas le temps, cette fois, plus d'excuses: Ecosia est fait pour vous!

L’élévation du niveau de la mer se produit à cause du réchauffement des océans entraînant la fonte des calottes glaciaires au Groenland et en Antarctique ainsi que la fonte des petits glaciers dans le monde entier. Depuis les années 1800, les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique contribuent à l’élévation du niveau de la mer, mais dans une faible mesure. Cependant, ces couches fondent de plus en plus vite et pourraient élever le niveau de la mer à l’avenir. Si les couches fondaient complètement, le niveau de l'océan augmenterait de 7 m (couches du Groenland), 5 m (couches de l'ouest de l'Antarctique) et 53 m (couches de l'est de l'Antarctique) plus 50 m supplémentaires pour les petits glaciers.

Logo d'Ecosia

Jacqueline Mota, 1e1

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Qu'est-ce qu'Ecosia?

Déforestation de la Forêt Atlantique, Caraguatatuba

être stoppé temporairement par une juge fédérale en 2021. Dans un jugement de 110 pages, Sharon Gleason a annulé les permis pour le projet. Selon elle, l’examen fédéral serait défectueux et ne comprendrait pas de mesures d’atténuation pour la faune.

Ecosia, c'est tout d'abord un moteur de recherches écologique (et gratuit!), sur lequel il est tout aussi simple de trouver cette carte d'anniversaire que sur Google Chrome. Sauf que, petit bonus, tout en répondant efficacement à la demande, Ecosia plante des arbres. L'entreprise a établi des partenariats avec des organisations locales dans les pays où seront plantés les arbres auxquelles Ecosia reverse la majorité des revenus qu'ont généré votre recherche. 45 recherches Google, ce sont 315g de CO2, soit 4,5km parcourus à scooter. Simplement en remplaçant Google par Ecosia, vos 45 recherches seront mises à profit pour planter un arbre. Côté chiffres, rien ne manque : 20 millions d'utilisateurs plantent plus de 900 espèces différentes d'arbres dans plus de 35 pays impliqués, ce qui est rendu possible par plus de 70 projets en cours et par les membres de la communauté Ecosia, bien sûr!

Qu'est-ce que ce projet?

Projet Willow, de l’entreprise américaine ConocoPhillips, est un grand projet d’extraction de pétrole dans le nord-est de l’Alaska. Ces défenseurs voient dans ce projet une source d’emplois et une contribution non négligeable à l'indépendance énergétique des Etats-Unis. Une production prévue de 576 millions de barils de pétrole sur environ trente ans!

Ensuite, pour stocker les marchandises, et plus tard, abriter les colons, on a retiré les forêts atlantiques (celles qui poussent au littoral atlantique, en portugais "Mata Atlântica" – en 2021, on enregistre la perte de 30.155 hectares de ces forêts côtières). Aujourd'hui, beaucoup de grandes villes brésiliennes, comme Rio de Janeiro, Recife, Salvador ou Florianópolis sont construites sur ces zones qui ont été déforestées. Il ne reste actuellement que 20% des forêts originelles. Actuellement, ces arbres sont brûlés ou coupés à cause des agriculteurs. Et le principal défi d'Ecosia de ce côté, c'est la politique environnementale actuelle. Pendant le mandat de l'ex président Jair Bolsonaro, la déforestation de l'Amazonie et des forêts atlantiques a grimpé en flèche jusqu'à atteindre des pics jamais vus depuis des décennies. Pourtant, depuis l'élection du nouveau président Luiz Inácio Lula, en décembre 2022, la déforestation a chuté de 42%, selon un article de la "Rede Brasil Atual" publié le 27/07/2023. Une bonne nouvelle pour Ecosia et pour les forêts brésiliennes. Encore un chiffre: 60% des espèces animales et végétales menacées de la région sont protégées par les arbres du moteur de recherche. Depuis 2012 (quand le projet au Brésil a commencé), 24 429 hectares ont été restaurés, totalisant 13 388 086 arbres plantés par Ecosia sur le sol brésilien. Vous pouvez donc suivre toutes les actualités des projets Ecosia sur leur blog: fr.blog.ecosia.org. Ou alors utiliser le moteur de recherche sur ecosia.org ou installer l'application Ecosia. Et, la prochaine fois que vous aurez une carte d'anniversaire à trouver, vous saurez où chercher pour faire une petite action au passage!

Quel est le problème avec ce projet?

Plusieurs associations environnementales croient que ce projet est une « catastrophe pour le climat », puisque l’émission prévue est de 9,2 millions de tonnes de CO2 par an! Plusieurs personnes sont contre le projet, une pétition en ligne pour empêcher qu’il soit approuvé avait recueilli plus de 3,2 millions de signatures. Le projet a été réduit : initialement l’entreprise demandait cinq zones de forage et maintenant elle en demande trois. Mais les opposants au projet pensent que cela ne changera pas les effets négatifs sur le climat.

Ecosia est-il vraiment fiable et écologique?

Pourtant, il est totalement possible que vous vous posiez cette grande question : Ecosia est-il vraiment fiable ? Plantent-ils vraiment des arbres ? La réponse est : oui. En plus d’être le moteur de recherche le moins polluant (même si polluant tout de même, je vous l’explique juste après), Ecosia prise une transparence totale sur toutes les données qu’ils récoltent: ($), projets en cours, pays et organisations concernés… Tout y est ! Par rapport à l’affaire de la pollution, il ne faut pas oublier qu’Ecosia est un moteur de recherche, donc un navigateur internet. À partir du moment où on ajoute des données sur le web, il faut des data centers pour les stocker et les utiliser. Ces derniers doivent être équipés de climatiseurs pour ne pas surchauffer. Même si Ecosia compense en plantant des arbres, ça reste tout de même un problème au niveau de l’émission de CO². Il est possible de consulter les rapports d’Ecosia liés à l’émission de carbone sur leur site. Le bilan s’élève actuellement à 0,7g de Co² par recherche. Pourtant, Ecosia affirme que 60% de l’électricité utilisée dans cette climatisation provient de sources d’énergie renouvelables.

2016

chiffres d'affaires

Et Biden, dans tout ça?

Lors de la course présidentielle américaine en 2020, Joe Biden avait promis de ne pas autoriser de nouveaux forages pétroliers et gaziers sur les terres fédérales. Cette promesse lui a garanti plusieurs votes, on pourrait même dire qu’il est arrivé au pouvoir grâce à ça! Par contre, Biden a promis de réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis de 50 % à 52 % d’ici à 2030 (par rapport à 2005). Cet objectif a été pris dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat pour permettre à la première économie mondiale d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Il a également affirmé vouloir interdire de façon permanente les forages sur une grande zone de l’océan Arctique bordant cette réserve.

Ecosia au Brésil

Vahina Dupâquier, 3e1

Le Projet Willow

Parlons maintenant d'exemples précis, comme le Brésil. Là-bas, Ecosia lutte contre les incendies intentionnellement déclenchés par les agriculteurs qui cherchent à agrandir leurs terres cultivables. Au tout départ, en 1500, lorsque les portugais ont débarqué sur les terres qui seraient le Brésil dans le futur, une forêt luxuriante recouvrait toute la côte, s'apparentant presque à la forêt amazonienne. Le premier produit à être exploité sur cette colonie a été le bois du Brésil (en portugais "Pau Brasil"), duquel on tirait un pigment rouge très prisé en Europe. Résultat: déforestation.

Projet Willow, un projet d'extraction pétrolière, a été approuvé par le gouvernement américain le 13 mars 2023, mais pourquoi est-il tellement polémique ?

Les discussions autour du projet Willow durent depuis plusieurs années. Il avait été approuvé par le gouvernement de l'ex-président Donald Trump. Le projet a fini par

Alice Dutilleux, 1e1

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15/04/2023

Timothée de Fombelle

médaillé d’or olympique en natation, qui aurait proposé au Comité International Olympique que le surf soit intégré comme une de ces disciplines.

fuir la société dictatoriale imposée par son ancien ami, dirigeant de l’Arbre, et Jo Mitch, un énorme entrepreneur. Mais revenons au début : exilé avec sa famille suite à un secret de son père (savant), ils sont rappelés en ville pour parlementer, mais c’est un piège ! Tobie s’enfuit et organise peu à peu la résistance. Il fera des rencontres, telle Elisha et beaucoup d’autres. Comme Alma, ce livre est basé sur la fuite, la recherche et le déchirement de devoir tout quitter. Écrit en 2006, aux portes du 21ème siècle, on peut imaginer que l’auteur résume tous les grands faits des années 1900. Dictature, pollution, Bombe H, on retrouve de tout sous des formes différentes. Dans ce livre, le père de Tobie fait une découverte stupéfiante pour eux, banale pour nous : l’Arbre dans lequel ils vivent est vivant, et il faut arrêter d’exploiter sa sève sinon il risque la mort ! Il faudrait imaginer l’Arbre souffrir, arrêter de polluer, et faire de même pour la planète !

Duke Kahanamoku, en 1920

Timothée de Fombelle est né en 1973 à Paris. Il est le fils de Laurent De Fombelle et de Véronique Galichon. Il a quatre frères et sœurs. Après quelque temps à l’étranger, il entre au Lycée Fénelon (paris). Après son baccalauréat, il passe deux années en classe préparatoire, avant de partir dans des études de lettres. Il devient ensuite professeur. Il écrit pour la jeunesse depuis 2006, date de son premier ouvrage, Tobie Lolness. Il est marié à Laetitia de Fombelle, avec qui il a une fille en 2004. Il a écrit beaucoup de livres parmi lesquels Alma, Vango et Tobie Lolness, ses trois livres les plus connus que je vais vous présenter. ALMA est vraiment le chef d’œuvre de sa vie. Ayant passé une partie de son enfance en Côte d’Ivoire et au Maroc, il a toujours été fasciné par l’Afrique. C’est pourtant le dernier livre qu’il a sorti (le troisième est publié fin mai). Alma vit donc en Afrique, dans un coin retranché à travers les montagnes, avec pour toute compagnie sa famille : son père et sa mère, son petit frère bruyant, et son grand frère muet. Mais un jour, un animal venu de « dehors » va bouleverser leur vie et emmener avec lui son petit frère vers ce monde où les esclaves et les chevaux se vendent chers. Folle de désespoir, croyant en sa faute, Alma sort au péril de sa vie de la vallée infranchissable. Son père fait de même pour la chercher. A travers le monde négrier du XVIIe siècle, ils vont se croiser sans jamais se rencontrer, et faire de nouvelles rencontres, comme Joseph Mars, ami d’Alma.

Le comité d’accueil privilégie le site de Teahupo’o à Tahiti en Polynésie Française (un territoire d’outre-mer français) pour assurer de bonnes conditions de surf aux compétiteurs et le spectacle pour les spectateurs du monde entier car c’est une vague impressionnante à voir mais aussi à surfer. Les compétitions de surf sont divisées en deux catégories : masculin et féminin. Chaque étape accueille les meilleurs surfeurs du monde, représentant leur pays respectif. Les surfeurs sont évalués par des juges qui ont chacun leur rôle et leur critère d’évaluation. L’évaluation des surfeurs prend en compte la qualité et la difficulté de leurs manœuvres, la vitesse, la puissance et la variété de leurs vagues, ainsi que leur degré de progression et d'innovation. Voici des figures réalisables une fois sur la vague :

Couverture du roman "Tobie Lolness: La vie suspendue", par Timothée de Fombelle, éditions Folio Junior

VANGO, roman sorti en 2011, raconte l’histoire d’un adulte de 20 ans. Voici l’histoire qu’il raconte. 1930. A presque 20 ans, Vango s’apprête à entrer dans l’Église lorsqu’on lui tire dessus, depuis un balcon proche. Il s’échappe par la façade de Notre-Dame de Paris, mais une fois revenu à terre, la police cherche à l’arrêter pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Alors obligé de s’enfuir, il refait la connaissance de ses anciens amis, tels Zefiro et Ethel qui l’aident dans sa fuite. Bateau, zeppelin, train, tous les moyens seront les bienvenus. J’ai bien aimé ce livre car l’auteur nous révèle seulement au fur et à mesure l’origine de Vango, et les personnages ne se retrouvent pas tout de suite, se croisant les uns les autres, comme dans Alma, en fait. Au début du livre, on ne connaît de lui que très peu de chose. La période dans laquelle s’inscrit le roman, les premières années de la montée en puissance du Nazisme, m’a plu et ajoute vraiment quelque chose à l’ambiance du livre . Avec Vango, vous aurez donc la liste complète des livres les plus connus de Timothée de Fombelle, auteur hors du commun. À lire absolument.

Le Cut Back

Le cut back est une figure qui nécessite beaucoup de vitesse. C’est en fait une figure horizontale qui consiste à revenir vers le point de déferlement de la vague, puis à amorcer un contre virage pour revenir dans le sens du déferlement.

Couverture du roman "ALMA: Le vent se lève", par Timothée de Fombelle, éditions Gallimard

Le Floater

Le floater est une figure de surf qui requiert une grande agilité de par sa difficulté. Vous devez notamment franchir une section en passant au-dessus de la vague. Il faut contrôler la planche pour pouvoir flotter.

Le Tube

Les tubes sont seulement réalisables sur des vagues creuses. Cette manœuvre de surf consiste à se placer à l’intérieur du tube de la vague pour suivre le déferlement.

Malheureusement, ce livre ne sera pas traduit en anglais à la suite de débats sur la présentation qui est faite de la traite négrière par l’auteur. On lui reproche de s'approprier une histoire douloureuse qui n’est pas la sienne. Je trouve cela dommage car ce livre montre bien l’horreur que représente l’esclavage. Timothée de Fombelle lui-même a répondu aux critiques en expliquant : “Les véritables victimes sont dans mon livre. [...] Je crois, modestement, que ce roman peut apporter quelque chose à notre mémoire. Un enfant qui passe 1200 pages à comprendre les mécanismes de ce crime contre l’humanité, rarement abordé dans la littérature jeunesse, en gardera une trace dans son imaginaire, et pas simplement un savoir.” TOBIE LOLNESS est son premier livre, publié en 2006. Il y raconte l’histoire d’un être de 1mm et demi vivant dans un arbre et qui doit

L'Aerial

L’aerial est une figure avancée du surf. Une grande prise de vitesse est nécessaire pour la réussir. Elle consiste à effectuer un saut en utilisant la lèvre de la vague comme tremplin et à atterrir dans la vague puis à continuer à la surfer après le saut.

Grégoire Bayon de la Tour, 3e2

Le surf aux Jeux Olympiques

Quels français ont été qualifiés pour les JO 2024?

Le surf a été implanté aux Jeux Olympique en 2020 mais la reconnaissance de celui-ci comme une discipline olympique remonte à 100 ans (1920). C’est grâce à Duke Kahanamoku, un passioné de surf Hawaïen

Vahiné Fierro, Johanne Defay, Kauli Vaast et Joan Duru, jusque-là provisoirement qualifiés, sont officiellement sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Paris.

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Sa création

Le classement mondial des cinq premiers surfeurs (catégories masculin et féminin) :

économique où le but est la coopération économique et le développement conjoint. En 2010, l’Afrique du Sud s’y joint et il devient officiellement BRICS avec l’ajout du S (S= South Africa, Afrique du Sud). Ce mécanisme international de coopération fait la promotion de mesures de croissance économique et de développement socio-économique durable. Chaque année sont réalisées les Sommets du BRICS pour aligner leurs politiques de développement social et pour réaffirmer la coopération existante. En 2014, les pays du BRICS ont approuvé la Nouvelle Banque de développement (NDB), plus connu comme la « banque du BRICS », une institution multilatérale qui finance les projets d’infrastructures et de développement dans les pays émergents, qu’ils soient du BRICS ou non, pour agir comme auxiliaire à la croissance et au développement économique durable. L’actuelle présidente de la NDB est Dilma Roussef, ex-président du Brésil, et les Sommets ont toujours lieu à Shanghai.

Sebastian et Arnold -les créateurs- ont du succès avec leur marque grâce à une communication efficace avec la “génération Z” et leur anciennes expériences dans des postes plus cachés du marché de vêtements de luxe. Mais avant de comprendre comment, informons-nous brièvement sur sa création. Coperni, dont le nom à été inspiré par Copernic (astronome et mathématicien adoré par les deux), a été créé en 2013, cependant c’est seulement en 2019 qu’est initiée leur “vrai” production.

Son influence dans la mode

C’est à partir de 2020, qu’avec la pandémie, ils ont adapté leur défilé. Au lieu de rassembler plein de personnes dans un même endroit, Sebastian et Arnold ont minimisé la liste des invités, et les ont fait venir chacun avec leur propres voitures. La musique d’ambiance du défilé a été configurée pour qu’elle soit synchronisée pour chacune des voitures. On sait que les jeunes sont sensibilisés à la provenance et aux techniques de fabrication de chaque produit. Donc, pour se conformer à cette nouvelle attente, Coperni a été la première marque de vêtements à développer un QRcode permettant d’avoir accès aux informations sur toutes les étapes et matériaux utilisés pour fabriquer les produits

Logo de la New Development Bank

Marin Monteiro da Rocha, 3e1

Coperni

finaux. Cela permet de renforcer la confiance que nous accordons à la marque. Aussi, quand Olivia Rodrigo a diffusé son album en 2021 appelé ”Sour”, un grand succès parmi les jeunes, la marque a été une des premières à faire un sac-à-main s’inspirant de l’esthétique de la jeune chanteuse.

Les pays qui composent le BRICS représentent les principales économies émergentes du monde. Selon les données plus récentes de la Banque Mondiale, la somme du PIB des pays du BRICS représente 25,6% du PIB mondial soit 24 700 milliards de dollars.

A partir de 2022, on a pu observer de plus en plus d’influenceurs choisissant des marques de vêtements moins connues, comme Coperni, au lieu de s’habiller en milliers d’euros ou dollars. Concernant Coperni, on a pu observer des personnes comme Doja Cat et Kylie Jenner utilisant le “Glass Swipe Bag” vers avril de la même année. Ou aussi, Bella Hadid pendant le Paris Fashion Week de 2022 avec la robe d’aérosol, puis de nombreuses autres.

Conclusion

La plus grande économie du bloc est actuellement la Chine, dont le PIB atteint 17 700 milliards de dollars, et détient 71% de son PIB. Le mouvement du commerce international effectué par les pays BRICS équivaut à près d’un cinquième de l’ensemble des flux mondiaux de marchandises. Les économies émergentes du bloc sont d'importants exportateurs de combustibles et de matières premières, ainsi que de produits industrialisés tels que les automobiles (ou pièces automobiles), les équipements électroniques et divers services. Les trois principaux éléments du panier d’exportation de chaque pays BRICS est : Brésil : soja, pétrole et minerais de fer ; Russie : pétrole (brut et raffiné), gaz naturel et technologies de l’information et de la communication ; Inde : technologies d’information et de communication, services pétroliers et de transport ; Chine : équipements de transmission (radio, portable et télévision), technologies de l’information et de la communication et accessoires pour équipements et machines ; Afrique du Sud : minerais d’or, de platine et de fer.

Depuis Coperni, les professionnels de la mode ont compris que celle-ci est dictée par la jeune génération, et ceux-là souhaitent une mode plus durable. Les marques de luxe traditionnelles vont devoir s’adapter afin de suivre ce nouveau mouvement de mode durable. Finalement, on peut espérer que les passionnés de la mode traditionnelle s'inscrivent dans ce mouvement en soutenant des marques du même genre.

Avec Kylie Jenner

Quelques mois après, on s’aperçoit que Kylie Jenner était souvent présente dans des défilés et campagnes de l’année 2022 de la même marque. Cependant, on l’a rarement vu apparaître en dehors de ses participations avec Coperni.

Giovana Alves da Silva Conserva, 1e1

BRICS

Sac de Kylie Jenner Dessin fait par Adélaïde Caurette (2e3)

Ces derniers temps, nous entendons partout le nom « BRICS », qui est souvent prononcé dans la géopolitique et dans l’économie. Mais avant toute chose, qu'est-ce que c'est ?

Le terme « BRIC » apparaît pour la première fois en 2001, créé par l’économiste britannique Jim O’Neill. Il décide de voir les économies de ces quatre pays émergeants – dont l’acronyme est BRIC (B= Brésil ; R=Russie ; I=Inde ; C=Chine) – comme un groupe avec un grand potentiel de croissance

Voir défilé.

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La grille devient rapidement un goulot d’étranglement. En raison du manque de signalisation et de l’ambiance sombre, de nombreuses personnes se sont dirigées vers les toilettes pour essayer de s’échapper, pensant que c'était la sortie. La plupart des corps ont été retrouvés dans les toilettes. La température de la boîte de nuit a atteint 3000C. Selon la police scientifique, la seule chance de survie aurait été de ramper à cause du nuage de fumée accumulée à 1 mètre du sol. Les pompiers ont mis 3 à 5 minutes pour arriver sur les lieux après l’appel. Plusieurs personnes ayant réussi à s’échapper ont cassé les murs pour faciliter la sortie et le sauvetage. Au moins 6 hôpitaux ont été mobilisés pour accueillir les victimes. La présidente de l’époque, Dilma Rousseff, s’est rendue à Santa Maria pour présenter ses condoléances. La ville a décrété un deuil de 30 jours et le pays, de 3 jours. Les familles des victimes ont organisé une veillée collective quelques jours après l’incendie. Après 9 ans de procédure, en 2021, le Tribunal do Júri do Foro Central de Porto Alegre a condamné 4 accusés : Elissandro Callegaro Spohr, partenaire de la boîte ; Mauro Londero Hoffmann, partenaire de la boîte ; Marcelo de Jesus dos Santos, le vocaliste ayant allumé les artefacts pyrotechniques et Luciano Augusto Bonilha Leão, auxiliaire du groupe. Le tribunal les a condamnés à des peines de 18 à 22 ans de prison pour homicide sans préméditation avec intention éventuelle. Cependant, après 8 mois, le jugement a été annulé à la suite d’une demande d’habeas corpus¹. Il y a quelques mois, un nouveau jugement contre l’annulation a été mis en place. Encore une fois, l’illégalité ne semble pas entraîner de conséquences du côté de la justice, car un permis de vente de boisson expiré, la capacité maximale de personnes excédée, des artefacts pyrotechniques achetés illégalement et le manque de signalisation ne sont apparemment pas des preuves solides pour condamner les impliqués en justice. Les 878 victimes de l’incendie - c’est-à-dire 636 ont été blessées et 242 sont décédées – laissent derrière elles des histoires, des souvenirs et une cicatrice ouverte sur la ville.

Dessin d'Adélaïde Caurette (2e3)

Carte des pays BRICS

Une transformation comme celle-ci pourrait réformer toute la dynamique financière mondiale. En conclusion, le BRICS a un potentiel énorme pour remodeler la géopolitique et l’économie mondiale. Cependant, leur succès dépend de leur capacité à surmonter les conflits avec des grandes puissances comme les États-Unis, régler les différentes idéologies, relever les défis économiques, et réussir à atteindre un accord en interne quant à leurs divisions. Affirmer leur influence est surtout un grand pas dans leur avenir comme nouveaux acteurs dans la dynamique mondiale.

Les pays BRICS sont les économies émergentes qui présentent la plus forte croissance économique de ces dernières années. Ils ne sont pas seulement importants pour la croissance économique du bloc, mais aussi pour l’économie internationale dans son ensemble. En effet, ils se distinguent comme d’importants centres économiques et financiers qui travaillent pour renforcer le groupe et d’autres nations moins développées et pays émergents. De cette manière, le BRICS élargit l’insertion des économies émergentes dans le système économique international et renforce leur importance dans la composition de la géopolitique mondiale. En revanche, il y a des tensions géopolitiques au sein du BRICS. Par exemple, la Russie et la Chine sont coincées dans une toile de conflits avec les autres pays de l’Europe et les États-Unis. La guerre en Ukraine, l’immobilisation des ressources énergétiques de la Russie vers l’Occident et les sanctions contre la Russie peuvent compliquer les relations du BRICS avec le reste du monde, principalement si nous mettons en lumière la méfiance envers l’Occident et la puissance des États-Unis. La Chine a encore des tensions plus délicates avec les États-Unis. Le conflit de la Mer de Chine Méridionale, le support américain à Taïwan, qui est considéré comme une province rebelle chinoise par la Chine, et qui pourtant est soutenue par les États-Unis pour provoquer une réponse militaire chinoise qui, si elle avait lieu, pourrait déclencher une guerre sanglante, telle que celle en Ukraine. Le BRICS est une grande puissance économique et commerciale avec un grand avenir, qui dépend surtout de la capacité à surmonter ces tensions et conflits. Il y a des discussions sur la possibilité d’élargir le groupe BRICS en y intégrant des nouveaux membres. Des pays comme l’Argentine, l’Indonésie et l’Arabie Saoudite ont montré un intérêt pour rejoindre le bloc. Certains pays du BRICS ont évoqué la création d’une monnaie commune pour réduire leur dépendance au dollar américain dans le commerce international.

Valentina Roças Duarte Eiras, 1e2

Boate Kiss

Où étais-tu le 27 janvier 2013 ? À l’aube, le public afflue au Boate Kiss, qui accueille la fête « Agromerados », organisée par les étudiants de l’Universidade Federal de Santa Maria (UFSM). Au lever du soleil, 242 personnes sont déclarées mortes et 636 sont blessées.

Vers minuit, 1062 personnes (soit 370 de plus que la capacité maximale) arrivent à la fête organisée au Boate Kiss, à Santa Maria (RS). On boit sans modération alors même que le permis de vente de boisson expiré, les pieds tapent sur le sol avec frénésie et les corps sont un mélange de sueur, de salive et d’alcool.

Dessin d'Adélaïde Caurette (2e3)

À 1h00 du matin, le groupe musical Pimenta e seus Comparsas se présente, et le concert dure un peu plus d’une heure. Ensuite, la bande Gurizada Fandagueira entame son spectacle. Au milieu du concert, le vocaliste tend un artefact pyrotechnique allumé, acheté illégalement. Des étincelles éclaboussent et frappent la mousse acoustique qui recouvre le plafond. La fumée se disperse, et où il y a de la fumée, il y a du feu. Le public remarque le début de l’incendie et panique. Des centaines de personnes courent pour trouver la seule sortie vers la rue. Des témoins affirment que les agents de sécurité les ont bloqués, mais les ont ensuite relâchés lorsqu’ils ont réalisé l’ampleur du feu. La sortie était presque impraticable car une grille avait été installée pour organiser la file d’attente, mais elle empêchait le passage.

Valentina Roças Duarte Eiras, 1e2

¹Mesure judiciaire visant à protéger la liberté de déplacement d’un individu lorsqu’il se retrouve menacé ou restreint de façon directe ou indirecte.

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LE LIERMO

Le fil rouge des informations

Un grand merci à tous les élèves et professeurs qui ont travaillé dur pour vous offrir ce journal:Journalistes: Vahina Alliat Dupâquier, Manec Kopp, Grégoire Bayon de la Tour, Giovana Conserva, Alice Dutilleux, Jacqueline MotaResponsables de la partie visuelle et technique: Vahina Alliat DupaquierDessinatrices: Adélaïde Caurette, Cloë Golinski TostesPhotographe: Mise en page du journal: Vahina Alliat Dupâquier, Axelle Rédacteur Adjoint: AxelleRédacteur.ices en chef: Vahina Alliat Dupâquier, Manec Kopp, Grégoire Bayon de la TourResponsable de publication: Monsieur Mergnat

Notre journal traite de l'actualité. Mais comme vous le savez, faire un journal c'est aussi avoir des dates butoirs. L'actualité pourra donc avoir évolué entre la date d'édition et la date de publication. Nous vous remercions pour votre compréhension!

Le Lièrmo, Journal du Lycée Molière de Rio de Janeiro ne reflète pas nécessairement les vues de la Sociedade Francesa e Brasileira de Ensino. Il est un espace de communication créé par des collégiens et Lycéens visant à renforcer le débat d’idées en valorisant la légitimité des sources. Ensemble, nous construisons un espace d’échange pour mieux comprendre et faire face à notre société d’information, de contre information et de désinformation.

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