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expose hernan cortes
Léandro Lourenco Da
Created on June 16, 2024
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Transcript
hERNAN coRTES
et LA CONQUETE DU MEXIQUE
start
biOGRAPHIE
Hernan cortés de son nom complet Fernando Cortés de Monroy Pizzaro Altamirano probablement née en 1485 Medellin et est décédé le 2 décembre 1547
La conquete du mexique
Sommaire
- Préparatifs et départ de l'éxpedition
- Premiers contact avec les Mayas a Cozumel
- Combat contre les Mayas sur le continent
- Contact avec les Aztèques et avec leurs ennemis
- Fondation de Vera Cruz (9juillet)
- Cortés < brule ses vaisseaux >
- La marche vers Tenochtitlan : Tlaxcala et Cholula
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Préparatifs et départ de l'expedition
Le 18 novembre 151819, craignant que Velázquez n'annule l'expédition, Cortés fait partir précipitamment son escadre du port de Santiago de Cuba et se rend à Trinidad pour achever ses préparatifs. Le 10 février 1519, Cortés quitte Cuba avec onze navires et 110 marins, seize cavaliers et 32 chevaux, 518 fantassins, 13 artilleurs avec huit petits canons, dix canons de bronze et quatre fauconneaux, 32 arbalétriers, treize arquebusiers, enfin deux cents Indiens et esclaves noirs comme auxiliaires de troupes20. Le pilote de l'expédition est Antón de Alaminos. Les capitaines sont Alonso Hernández Puertocarrero, Alonso de Ávila (es), Diego de Ordás, Francisco de Montejo, Francisco de Morla (es), Francisco de Saucedo, Juan de Escalante, Juan Velázquez de León, de la famille du gouverneur de Cuba, Cristóbal de Olid et Pedro de Alvarado. Beaucoup sont des vétérans des guerres d'Italie.
Sous-titre
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Premiers contact avec les Mayas a Cozumel
Le premier contact avec les autochtones a eu lieu à Cozumel où les Mayas, qui s'étaient d'abord enfuis, sont invités à regagner leurs demeures. Mais déterminés à remplacer par la religion catholique les cultes païens auxquels étaient fidèles les indigènes (en particulier les sacrifices humains, qui horrifient Cortés), Cortés et ses soldats procèdent à la destruction des statues (les « idoles ») représentant les divinités locales, démontrant ainsi l'impuissance de ces dernières. Sont alors érigées au même emplacement une croix en bois et une statue de la vierge Marie. Sur cette île, ils retrouvent un Espagnol nommé Gerónimo de Aguilar, diacre. Celui-ci, victime d'un naufrage huit ans plus tôt, a survécu mais a subi la captivité chez les Indiens. « On allait le sacrifier lorsqu'une nuit il put s'enfuir et se réfugier » chez un chef maya dont il est devenu l'esclave21. Grâce à une rançon de verroterie[pas clair] envoyée un peu plus tôt par Cortés, au courant de sa captivité, il a pu rejoindre la flotte espagnole, où il apporte sa connaissance du maya yucatèque, servant d'interprète, aux côtés d'une Indienne qui devient peu après la maîtresse de Cortés et qui connait le nahuatl et le maya, La Malinche (en nahuatl Malintzin, de son nom espagnol Doña Marina).
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Combat contre les mayas sur le continent
Après avoir quitté Cozumel, l'escadre contourne la péninsule du Yucatan jusqu'à l'embouchure d'un fleuve baptisé un peu plus tard río Grijalva, où les Espagnols arrivent le 12 mars. Cette région dirigée par le cacique Taabscob a été explorée l'année précédente par Juan de Grijalva, qui a été bien accueilli par les Mayas. Ceux-ci lui ont fait des présents (or) et lui ont parlé d'un pays qu'ils appellent Mexico. Cortés en revanche reçoit un accueil plutôt hostile, que Geronimo de Aguilar ne réussit pas à surmonter. Il s'ensuit un engagement le 13 mars et les Espagnols prennent la ville de Potonchan. Cortés prend possession du territoire au nom du roi de Castille. Mais les Mayas refusent de se soumettre et une deuxième bataille a lieu le 14 mars dans la vallée du Centla, impliquant un nombre élevé d'Indiens, qui sont de nouveau vaincus.
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Contact avec les Aztèques et leurs ennemis
Cortés se dirige vers l'île de San Juan de Ulúa, très proche de la côte près de l'actuelle Veracruz, le point le plus éloigné que Grijalva ait atteint en 1518. Suivant la côte en direction du nord-ouest, l'expédition rencontre bientôt des canoës transportant des ambassadeurs de l'empereur aztèque Moctezuma II22. Cortés leur montre ses chevaux et ses armes à feu pour les impressionner, mais tâche de les rassurer, en leur parlant de paix. Les émissaires, venus accompagnés de peintres et de dessinateurs, ont pour mission d'aller rendre compte de la présence des Espagnols à leur maître. Le 21 avril, l'escadre arrive à San Juan, puis débarque sur le continent le 22 avril 1519, jour du vendredi saint (crucifixion de Jésus), établissant un camp temporaire. Peu de temps après, les émissaires aztèques reviennent avec de nouveaux présents et Cortés demande à rencontrer l'empereur. Mais viennent aussi d'autres Indiens, originaires de Cempoala, qui se présentent à Cortés comme ennemis des Aztèques et qui souhaitent que les Espagnols les aident à se libérer du joug aztèque. Cortés, s'inspirant de la stratégie de César au cours de la conquête de la Gaule, va s'efforcer d'utiliser les rancœurs et la haine qui existent entre les peuples indigènes. Désormais, il a pour objectif d'essayer de s'emparer des terres et des richesses dont semble regorger ce pays, au vu des présents apportés par les ambassadeurs de Moctezuma II. Ayant entendu parler du mythe aztèque du retour de Quetzalcoatl, il décide sur les conseils de la Malinche d'en tirer profit, d'autant plus que les ambassadeurs continuent de lui refuser de rencontrer Moctezuma II. Il s'attribue donc le rôle d'un messie destiné à régner sur le Mexique23.
Fondation de Vera CRUZ (9juillet)
Le 9 juillet 151924, il commence par transformer le campement où les Espagnols se trouvent, en ville, à laquelle il donne le nom de Villa Rica de la Vera Cruz (« La riche ville de la véritable croix »), aujourd'hui Veracruz, les Espagnols y ayant débarqué un Vendredi saint. Les nouveaux habitants demandent à Cortés qu'il se proclame capitaine général, dépendant directement du roi et non plus de Velázquez, qui n'a pas de pouvoir sur ces côtes. Se faisant supplier, il accepte la charge. Il nomme un maire, des régisseurs, des gendarmes, et un trésorier. En se libérant de l'autorité du gouverneur de Cuba, il constitue ainsi la deuxième ville européenne de la « terre ferme » (la première étant Santa María la Antigua del Darién en 1509), mais se met aussi dans une certaine illégalité. Entre-temps, arrive la nouvelle de la nomination par les Cortes de Diego Velázquez, comme gouverneur du Yucatan. Pour contrer cela, il envoie en Espagne ses fidèles Montejo et Alonso Hernández Puertocarrero, avec plusieurs pièces du butin amassé jusque-là, dans l'espoir d'obtenir sa nomination à la place de Velázquez. Ces objets aztèques, parvenus à Charles Quint, sont emmenés aux Pays-Bas25 et exposés en 1520 à Bruxelles où ils sont l'objet de l'intérêt du peintre Albert Dürer26. À Veracruz, les partisans de Velàzquez et les mécontents s'agitent. Certains souhaitent rentrer à Cuba pour dénoncer les agissements de Cortés, d'autres aimeraient revoir leurs familles ou sont mécontents de ne pas avoir amassé suffisamment d'or. C'est ainsi qu'ils décident de voler un bateau pour rentrer à Cuba. Dénoncés par l'un des conspirateurs repenti, ils sont châtiés par Cortés : Pedro Escudero et Juan Cermeño sont condamnés à mort par pendaison, Gonzalo de Umbria, le pilote, a les pieds mutilés, et les matelots reçoivent 200 coups de fouet27.
Cortés « brûle ses vaisseaux »
Cet incident pose un problème à Cortés. En effet, il souhaite découvrir les terres et aller à la rencontre de Moctezuma, mais il ne peut pas se permettre de laisser les marins et les navires à Veracruz, risquant d'avoir des désertions vers Cuba dès qu'il aura le dos tourné. Il se trouve à ce moment-là dans la ville de Cempoala avec ses capitaines. Il leur expose la situation et, très vite, les capitaines lui suggèrent l'idée de détruire tous les navires. Cela empêcherait les départs vers Cuba, mais aussi et surtout, cela permettrait de renforcer l'expédition terrestre avec une centaine d'hommes (maîtres, pilotes, matelots…). Juan de Escalante reçoit alors l'ordre de partir pour Veracruz. Sa mission consiste à récupérer sur les navires tout ce qui peut être utile (ancres, câbles, voiles…), puis à les faire échouer (en ne conservant que les bateaux). Les marins les plus vieux sont assignés à Veracruz, notamment pour aller pêcher et permettre de nourrir la ville. Tous les autres sont regroupés par Juan de Escalante qui forme une compagnie d'une centaine d'hommes et rejoint Cortés à Cempoala27. Sur la forme physique que prend la destruction des bateaux, les sources utilisent l'expression barrenar (littéralement, saborder) et dar de través (retourner le bateau, le mettre sur le flanc). Les deux procédés furent probablement utilisés. Depuis le début, certains biographes de Cortés ont glorifié excessivement cet acte en faisant croire que les bateaux avaient été brûlés. L'expression « brûler les navires » (quemar las naves, en espagnol) est toujours utilisée pour dire qu'il n'est plus possible de rebrousser chemin, ce qui correspond à l'expression française « brûler ses vaisseaux »
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La marche vers Tenochtitlan : Tlaxcala et Cholula
Quoi qu'il en soit, l'expédition terrestre est prête, et la marche vers l'intérieur commence le 16 août 1519, tout en laissant Gonzalo de Sandoval, avec une centaine d'hommes, protéger Vera Cruz. La première surprise est le changement de climat sur les plateaux, beaucoup moins chaud que celui de la côte et des îles ; la deuxième est de découvrir l'existence de vallées fertiles. Cortés se heurte d'abord à l'État de Tlaxcala, république indépendante, ennemie héréditaire de l'Empire aztèque, mais dont les forces attaquent ses troupes (2 septembre 1519). Il remporte la bataille, notamment grâce à la supériorité de son armement (arbalètes, épées d'acier, armes à feu) ainsi qu'à un élément de guerre psychologique inattendu : le cheval, inconnu des Indiens et qui leur fait très peur. Les Espagnols sont également avantagés par leur façon de combattre : ils cherchent à tuer, alors que les Indiens tentent de neutraliser leurs adversaires, afin de les offrir en sacrifice aux dieux. Après sa victoire, Cortés tente de rallier les Tlaxcaltèques à sa cause. S'ils acceptent de devenir ses alliés soumis, il leur pardonnera leur attaque ; dans le cas contraire, il les anéantira. Les Tlaxcaltèques donnent leur accord et après quelques semaines de repos, Cortés peut poursuivre son chemin, avec le renfort de 2 000 combattants tlaxcaltèques et peut-être autant de porteurs. À son arrivée à Cholula, une ville sacrée de l'empire de Moctezuma II, les Espagnols reçoivent un accueil grandiose. C'est en fait une ruse, les Aztèques ayant prévu d'éliminer les Espagnols pendant leur sommeil. Mais une vieille dame, désireuse de sauver la Malinche, lui confie ce qui se trame. La Malinche s'empresse d'avertir Cortés, qui, sans vérifier l'information, décide de mener une attaque préventive. Les Espagnols massacrent d'abord les nobles, incendient la ville et tuent entre 5 000 et 6 000 habitants. C'est un des plus grands massacres qui aient été menés par Cortés : aujourd'hui encore, son souvenir est vivace au Mexique. Cortés adresse un message à Moctezuma et justifie son action par le manque de respect de la part des autorités de Cholula. Il lui annonce que si Moctezuma le traite avec respect et lui offre de l'or, il n'aura pas à craindre sa colère. Reprenant sa marche vers Tenochtitlan, la troupe de Cortés passe devant les volcans Popocatepetl et Ixtaccíhuatl. Trois Espagnols, dont Diego de Ordás, un des capitaines de Cortés, atteignent le sommet du Popocatepetl, ce qui impressionne beaucoup les Indiens accompagnant l'expédition.
FIN
Merci de nous avoir écouter Source: Wikipedia,VIKidia