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Le développement durable
Tristan Menard
Created on June 14, 2024
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Transcript
Mara la Fraise
Aubergine et Courgette les légumes
Zoya la tortue de mer
Bob l'orang-outan
Electron le courant électrique
Flipper le dauphin
Innuik l'ours polaire
Sylvestre le chêne
Graphit, le carbone
Beurk le déchet
Rana la grenouille
Maya l'Abeille et Birdie la mésange
Aqua, l'eau potable
Photon et Uranium, les particules énergétiques
Kong le gorille
Sheina, la fringue
Aïcha et Abou, les enfants
Aubergine et Courgette les légumes
Gaspillage alimentaire Intro I L'importance du gaspillage II Les conséquences épuisements ressources/pollution eau, sol, air,océans/sociales III Des solutions Conclusion
→ Pourquoi dois-je lutter contre le gaspillage alimentaire ?
Un site
Une animation
10 millions de tonnes, 10 milliards de kilos : c’est le poids annuel du gaspillage alimentaire estimé chaque année en France. Le gaspillage alimentaire correspond à « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de sa production à sa consommation est perdue, jetée, dégradée ». Ce gâchis se répartit comme suit : 32% pour la production agricole ; 21% pour la transformation ; 14% pour la distribution ;14% pour la restauration (collective et commerciale) ; 19% pour la consommation à domicile. Ainsi, tous les secteurs d’activités sont concernés et génèrent du gaspillage à leur niveau pour différentes raisons : surproduction, critères de calibrage, rupture de la chaîne du froid, mauvaise gestion des stocks, inadéquation entre l’offre et la demande, etc. Le gaspillage alimentaire a des impacts très importants sur l’environnement. Cela se traduit par un gaspillage de ressources naturelles (eau, surface agricoles…) mais aussi des pollutions liées à la production des aliments (utilisation de pesticides, engrais chimiques…) et à leur destruction. L’empreinte carbone annuelle du gaspillage alimentaire serait de près de 15,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an en France, l’alimentation représente à elle seule 36% des émissions nationales de gaz à effet de serre. La sécurité alimentaire de tous n’est pas assurée dans le monde. Aujourd’hui, 1 personne sur 9 souffre de sous-alimentation chronique dans le monde, soit 795 millions d’individus. Et si ce fléau touche principalement les pays en développement, il concerne aussi les pays industrialisés. Le fonds européen d’aide aux plus démunis pour la période 2014-2020 permet chaque année de distribuer des repas à 18 millions d’Européens, dont près de 4 millions de Français.
Sheina, la fringue
Fast fashion Intro I L'importance de la fast fashion II Les conséquences III Des solutions Conclusion
Sheina, la fringue
Un dossier
Un article
Une infographie
En France, 7 millions de vêtemesnts sont achetés chaque jour ! 2,6 milliards de textiles et chaussures sont mis sur le marché tous les ans, soit l’équivalent de près de 10 kilos par habitant·es ! Fast fashion : l’avènement de la mode jetable Plus de 100 milliards de pièces de vêtements sont vendues chaque année dans le monde. La mode génère plus d’1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre par an, soit plus que le trafic maritime et les vols internationaux réunis. Le secteur textile est ainsi le cinquième plus gros émetteur de gaz à effet de serre et l’une des industries les plus polluantes au monde. On estime que, si la tendance actuelle se poursuit, le textile pourrait être responsable en 2050 de 26 % des émissions globales de gaz à effet de serre… La délocalisation de l’industrie textile vers des pays aux coûts de production très faibles a aussi eu pour conséquence qu’entre 1995 et 2014, le prix des vêtements que nous portons a nettement moins grimpé que celui d’autres biens de notre quotidien. Au Royaume-Uni par exemple, le prix des vêtements a baissé de 53%, là où celui d’autres biens du quotidien a augmenté de 49% La consommation de vêtements a donc considérablement augmenté (+ 60 % en moyenne au cours des 15 dernières années), avec des prix toujours plus bas, mais aussi une durée de vie toujours plus courte. Nous en achetons deux fois plus, mais conservons nos vêtements moitié moins longtemps… Plus que jamais, il est temps de ralentir la mode !
La production des matières premières permettant la réalisation des fibres textiles est la première étape et l’une des plus impactantes de la chaîne.Les matières premières naturelles peuvent être d’origine végétale (coton, lin, raphia, latex), c’est-à-dire obtenues par la culture de plantes, ou animale (laine, cuir, fourrure, soie), par l’élevage d’animaux. Les matières d’origine chimiques sont aujourd’hui omniprésentes dans nos armoires. Elles peuvent être synthétiques, dérivées du pétrole (polyester, élasthanne, acrylique), ou artificielles, obtenues suite à la modification d’un élément naturel (comme la cellulose de bois pour la viscose, ou encore le bambou, le maïs, l’eucalyptus et le soja). La fabrication des vêtements a généralement lieu dans des pays en voie de développement (faible coût de la main d’œuvre). Malheureusement, en plus de ne pas disposer d’une rémunération décente, les travailleurs – en grande majorité des femmes – sont soumis à l’insalubrité et l’insécurité permanente. Au cours de la fabrication des vêtements, les traitements spéciaux infligés aux textiles afin de leur donner une apparence particulière peuvent se révéler particulièrement nocifs pour la santé et l’environnement. C’est par exemple le cas du sablage, une technique utilisée afin d’obtenir un effet délavé sur les jeans. Les ouvriers et ouvrières projettent du sable à haute pression sur le textile à l’aide de canons, dans de petites cabines non aérées. En cas de longue exposition, la poussière dégagée par le sable peut causer de graves maladies pulmonaires, incurables et potentiellement cancérigènes (telle la silicose). La teinture textile est aussi source de pollution. La coloration du tissu est souvent précédée d’un blanchiment à l’eau de javel, qui se retrouve dans les sols, l’air et l’eau et contamine ainsi notre environnement. Diverses substances chimiques, dont certaines sont toxiques comme le mercure, le plomb, ou encore les éthoxylates de nonylphénol pour fixer les couleurs (perturbateurs endocriniens auparavant très utilisés et désormais interdits en Europe), sont utilisés pour teindre le textile. De telles substances sont extrêmement nocives pour les personnes qui les manipulent, mais aussi pour celles qui portent les vêtements et pour la nature. En France, 80% des vêtements vendus sont importés, principalement de Chine. Face à cette industrie mondialisée, et pour suivre le rythme du renouvellement perpétuel des collections, les transports se sont faits toujours plus réguliers et plus rapides. Cette étape engendre une fois encore des émissions importantes de gaz à effet de serre. On estime que, du champ où le coton est récolté à la boutique où il est vendu, un jean peut parcourir jusqu’à 65 000 km, soit 1,5 fois le tour de la Terre !
C’est lors du lavage que s’opère une des plus importantes pollutions liées à notre consommation textile : la contamination aux microparticules de plastique (ou microplastiques). Celles-ci sont issues des textiles synthétiques désormais omniprésents dans nos garde-robes, tel que le polyester, le nylon, l’acrylique ou l’élasthanne. Lors du lavage, les particules en question sont transférées aux eaux usées et sont si petites qu’elles ne sont pas filtrées par les stations d’épuration. Résultat : elles se retrouvent dans nos cours d’eau et finissent leur course dans le milieu marin ! Oxfam estime ainsi à 500 000 tonnes la quantité de microfibres retrouvées chaque année dans nos mers et océans. Il s’agit d’une importante source de pollution et d’un vrai danger pour l’environnement marin, au même titre que les sacs plastiques. En effet, les microplastiques contiennent de nombreux additifs qui sont de potentiels contaminants chimiques, et peuvent être le support de bactéries se fixant à leur surface et pouvant occasionner une contamination biologique des milieux. Outre les microplastiques, les fibres textiles et la lessive que nous utilisons contiennent de nombreuses substances toxiques qui sont relarguées dans les eaux de lavage. Les différentes molécules (parfums, colorants, conservateurs et autres tensio-actifs) se trouvant dans les lessives et adoucissants sont connues pour être peu biodégradables. Elles peuvent également être un problème pour la peau, car potentiellement allergènes.La fast fashion repose en grande partie sur des modes éphémères et des vêtements à faible espérance de vie, ce qui engendre un important gaspillage et une production accrue de déchets. Une fois nos vêtements abîmés, usés, ou simplement démodés, le premier réflexe est souvent de s’en débarrasser. 4 millions de tonnes de déchets textiles (vêtements, linges de maison, chaussures) sont abandonnés ou jetés en Europe chaque année. Et ceux-ci finissent dans 80 % des cas dans les ordures ménagères (c’est-à-dire enfouis en décharge ou incinérés). Ces déchets non triés ne seront donc pas valorisés et ne bénéficieront pas d’une seconde vie. La surproduction toujours plus importante de la fast fashion a conduit à l’exportation de quantités croissantes de vêtements usagés du Nord vers le Sud. D’après des organisations kényanes, en 2019, le Kenya a importé 185 000 tonnes de vêtements d’occasion, dont 30 à 40 % sans aucune valeur marchande. En d’autres termes, entre 55 500 et 74 000 tonnes de ces fripes étaient en fait des déchets textiles. Chaque jour, environ 150 à 200 tonnes de déchets textiles (l’équivalent du chargement de 60 à 75 camions) finissent par être jetés, brûlés ou envoyés dans des décharges gigantesques comme celle de Dandora. Les pays du Nord ont trouvé un moyen détourné de se débarrasser du problème des déchets textiles en exportant leurs vêtements usagés vers les pays du Sud, même s’ils ne disposent d’aucune infrastructure pour le faire.
Près de 2,3 milliards de jeans sont vendus dans le monde chaque année. Malheureusement, il est aussi considéré comme un des produits textiles les plus polluants au monde. Le jean, c’est avant tout une toile : la toile denim, produite à partir du coton. Ce qui la rend différente des autres toiles en fibres de coton utilisées pour nos vêtements, c’est sa méthode de tissage. Pour produire le denim, deux types de fils de coton sont entrelacés “en sergé”, ce qui lui donne cet aspect caractéristique fait de fibres diagonales et parallèles. C’est également ce qui lui confère sa rigidité et sa résistance. Un jean standard est composé de 600 grammes de coton en moyenne, de fibres synthétiques de type élasthanne, de rivets et de boutons en métal ainsi que d’une étiquette en cuir ou en plastique. Depuis l’Inde ou la Chine, les plus grands producteurs de coton, le coton brut est envoyé, au Pakistan ou en Italie pour y être filé. C’est aussi là que la toile est teinte avec un pigment bleu, généralement fabriqué en Allemagne. Puis la toile voyage vers la Tunisie, la Chine ou le Bangladesh pour confectionner le jean et y poser des éléments en métal arrivés de Namibie ou d’Australie. Pour obtenir cet aspect délavé, il est ensuite envoyé en Turquie et de là partout dans le monde pour être commercialisé. C’est l’un des multiples trajets possibles depuis le champ de coton jusqu’au magasin de vente. Un trajet qu’on estime en moyenne à 65 000 km pour chaque jean soit une fois et demie le tour de la terre). En moyenne son cycle de vie s’étend sur 18 pays. On évalue ses émissions de CO2 à 20 kg en moyenne par pièce. Gourmand … en eau : On estime que la production d’un jean consomme entre 7 000 et 10 000 litres d’eau (culture et délavage). Le coton est le 3ème consommateur d’eau d’irrigation dans le monde après le riz et le blé. La culture du coton est l’une des plus polluantes au monde : elle consommerait un quart des pesticides vendus sur la planète alors qu’elle ne représente que 3 % de la surface agricole. Par exemple l’utilisation de produits tels que le diethion, un insecticide hautement toxique, soupçonné d’être cancérigène et prohibé en Europe est accepté en Inde. Du filage à la confection la toile subit de nombreux traitements le lavage, le blanchiment, la teinture, l’anti-rétrécissement, l’imperméabilisation, le délavage… à l’aide de grandes quantités de produits chimiques : soude, chlore, résines synthétiques, pigments contenant des métaux lourds, etc. Ces substances créent parfois des allergies et des irritations chez l’utilisateur, elles sont surtout très dangereuses pour les employés qui les manipulent, sont rarement équipés de protections et pour ainsi dire jamais sensibilisés aux risques qu’ils encourent. Le délavage du jean : procédés divers qui permettent aux jeans d’obtenir un aspect usé alors qu’ils sont neufs. Parmi ces procédés, le sablage, procédé qui consiste à projeter du sable à forte pression sur la toile, est certainement l’un des plus édifiant et qui a été médiatisé en 2009 à cause du décès en Turquie de nombreux ouvriers « sableurs ». Les ouvriers qui respirent la poudre de silice qui résulte du sablage peuvent en effet développer des maladies pulmonaires graves, dont la silicose. Cette pratique est désormais interdite en Turquie comme dans la majorité des pays occidentaux mais est encore pratiquée en Chine, au Bangladesh et en Tunisie. Sans parler du fait qu’ après tous ces traitements le look parait abimé… c’est qu’il l’est réellement et durera donc moins longtemps ! Les ouvriers du jean travaillent dans des conditions très difficiles : des journées de 10 à 12 heures par jour, des salaires très bas, pas de couverture sociale et un stress permanent lié à des cadences de productivité insoutenables.
Comment bien choisir un jean durable ? Un jean durable est conçu en coton bio. Le coton bio est cultivé sans pesticides, insecticides ou engrais chimiques, et sans OGM. Sa production ne nuit pas aux écosystèmes environnants. Il n’est pas toxique pour les hommes qui travaillent sur la chaîne de production. Pour cela identifiez la certification GOTS ou OCS. Pour un jean durable, choisissez-le aussi sans élasthanne (l’élasthanne étant une fibre synthétique issue de la pétrochimie) et traité avec des teintures non polluantes. Un jean brut qui est est un jean non délavé et donc moins polluant et dure bien plus longtemps. Pour le jean aussi, privilégions les circuits courts :il y a très peu de coton cultivé en Europe (seuls la Grèce, l’Espagne et la Bulgarie en cultivent) mais la fabrication en France ou du moins en Europe est tout à fait possible. Des usines de tissage ou de teintures et des ateliers de couture spécialisés existent déjà en France et dans toute l’Europe.Quelques conseils pour prendre soin de son jean : Pour laver votre jean choisissez le mode à la plus basse température possible, ce sera bien suffisant ; Utilisez une lessive écologique (cherchez l’Ecolabel européen) à moins que vous ne fabriquiez déjà votre lessive vous-même ? Lavez moins souvent votre jean, la toile est tellement épaisse qu’elle supporte des lavages moins fréquents que d’autres pantalons Faites-le sécher à l’air libre, sans sèche-linge Ne le repassez pas, là encore l’épaisseur de la toile vous en dispense Plus qu’une autre pièce, le jean peut être recousu et rapiécé sans perdre son look Quand il est vraiment à bout, ne le jetez pas et déposez le dans une borne de recyclage, aujourd’hui on fait même de l’isolant avec la fibre des jeans. Pour le jean comme pour tous les textiles, le prix d’un vêtement écologique et éthique reste bien plus élevé qu’un vêtement issu de la fast fashion. Acheter moins mais mieux et/ou d’occasion reste le conseil de base.
Bob l'orang-outan
Déforestation Intro I Les causes : viande, avocats, huile de palme... II Les conséquencesdéforestation, biodiversité, pollution (pesticides), sociales III Des solutions Conclusion
→ Pourquoi les forêts disparaissent ?
70 à 80% de la déforestation dans le monde provient de la production agricole. Diminution de la biodiversité, destruction des sols, pollution des eaux, déclin des pollinisateurs, dérèglements climatiques, insécurité alimentaire, mal-être des agriculteurs ou encore maladies des consommateurs. La surconsommation de viande a un impact considérable sur l’environnement : compétition pour les terres agricoles, émissions de gaz à effet de serre, pollution des milieux etc. À elle seule, la production agricole est responsable d’environ 20% des émissions de gaz à effet de serre et de 70 à 80% de la déforestation dans le monde, via l’élevage intensif, la production de soja, d’huile de palme, d'avocats. Les grands écosystèmes naturels mondiaux disparaissent peu à peu. L’équivalent d’un terrain de football de forêts disparaît toutes les deux secondes. Ce constat dramatique est le résultat de la déforestation qui sévit partout dans le monde. Bien que les forêts naturelles soient essentielles pour le climat, pour la biodiversité et pour les populations humaines, elles sont rasées et brûlées pour être converties en terres le plus souvent agricoles ou en plantations d’arbres. Cette destruction de la nature entraîne de terribles conséquences pour notre planète. En France et en Europe, nous participons à ce désastre en important des produits ayant contribué directement à la déforestation et qui se retrouvent indirectement dans les rayons de nos supermarchés et dans nos assiettes. Bien que la production alimentaire mondiale soit suffisante pour satisfaire aux besoins alimentaires des 7 milliards d’êtres humains (elle permet d’y répondre 1,5 fois), 1 personne sur 3 ne mange pas à sa faim et 30% de la nourriture est perdue ou gaspillée dans le monde. Pourtant, consommer des produits de meilleure qualité, avec un impact moindre sur l’environnement, c’est à la portée de tous. La déforestation liée à l’agriculture commerciale a principalement lieu dans les pays tropicaux, particulièrement en Amérique du Sud et en Asie. Pourtant, en tant que Français·es et Européen·nes nous participons à cette déforestation via nos importations. En effet, l’Union européenne est responsable de 10 à 16% de la déforestation dans le monde. En important du soja, de l’huile de palme, de la viande, du cuir, du bois, du cacao, café et hévéa, les Européen·nes déforestent hors de leurs frontières. Ainsi, l’association Envol Vert a estimé que chaque Français·e participe à déforester 352m² de forêt en moyenne en fonction de sa consommation et de son mode de vie. La demande en café est croissante. En 30 ans, elle est passée de 6 millions de tonnes à 9 millions de tonnes produites aujourd’hui. Majoritairement cultivé en Amérique du Sud, le café est une cause de déforestation. La culture de cacao est la 4ème cause de déforestation au monde, derrière la culture du soja et la production d’huile de palme. Chaque année, environ 3 millions de tonnes de chocolat sont consommés dans le monde dont 60% en Europe. Pour répondre à la demande croissante en chocolat, des forêts tropicales sont rasées afin d’y planter des cacaoyers favorisant la culture intensive et incontrôlée du cacao, première cause de la déforestation en Afrique de l’Ouest. Cette déforestation met également en péril de nombreuses espèces, dont les éléphants et les chimpanzés. La production de thé contribue à la déforestation en Asie du Sud-Est.
Margarine, glaces, pâtes à tartiner, frites, sauces, soupes, biscuits… l’huile de palme dans l’alimentation représente quant à elle 34 % des importations de l’Europe. Le reste se répartissant entre l’alimentation animale et l’industrie. Une consommation en constante hausse qui représente un fléau environnemental. Le palmier à huile ne pousse que dans la zone équatoriale. Avec 85 % de la production mondiale, l’Indonésie et la Malaisie dominent le marché. Ces zones sont également celles des grands bassins de forêts denses. Problème, la demande explose : sur ces dix dernières années, la production d’huile de palme a bondi de près de 83 %. Chaque jour, ce sont donc des milliers d’hectares qui sont brûlés pour faire pousser ces fameux palmiers, faisant de cette culture l’une des principales causes de déforestation en Asie du Sud-Est, mais aussi, plus récemment, en Afrique. L’Indonésie est d’ailleurs devenue le troisième émetteur mondial de CO2 à cause de ces feux de forêts. Là-bas, l’équivalent d’un terrain de football disparaît toutes les 15 secondes. Après avoir fait brûler les forêts, les producteurs industriels optent pour la monoculture, de gigantesques surfaces sont ainsi recouvertes par les seuls palmiers. Plantes et animaux qui vivaient sur place perdent leur habitat et disparaissent à grande vitesse. Emblème du désastre, l’extinction des Orangs-outangs : leur population a chuté de plus de 90% en un siècle sur l’île de Sumatra où la culture de l’huile s’est propagée. Ces cultures industrielles sont également de grandes consommatrices de pesticides et d’engrais chimiques. À titre d’exemple, le Paraquat est couramment utilisé dans ces plantations. Ce produit hautement toxique, interdit depuis 2007 au sein de l’Union européenne, est clairement identifié comme cancérigène et nuit aux systèmes reproducteurs des animaux, humains compris. L’usage intensif et à grande échelle de produits toxiques a des conséquences désastreuses pour l’environnement. Ils affectent également la santé des habitants en contaminant les sols, l’eau et l’air. À ces produits dangereux s’ajoutent des conditions de travail désastreuses au sein des palmeraies. Un rapport d’Amnesty international pointe le travail forcé, le travail des enfants ou encore les pratiques abusives et dangereuses mettant la santé des ouvriers et ouvrières en péril. En prime, l’agriculture vivrière de ces pays disparaît peu à peu au profit d’une agriculture d’exportation, qui bénéficie à une minorité. Selon les estimations et l’étiquette du Nutella, presque 70% du pot serait juste du sucre et de l’huile de palme. Un mélange qui favorise l’obésité, le diabète mais aussi des maladies cardio-vasculaires. Et l’huile de palme plus précisément ? L’Anses a annoncé que l’acide palmitique, présent à environ 40% dans l’huile de palme, favorise les dépôts graisseux sur les parois des vaisseaux sanguins. Aujourd’hui, 60% de l’huile de palme importée en Europe est, non pas utilisée pour les aliments, mais pour produire… de l’énergie, soit sous la forme d’agro-carburant (45%), soit pour produire de la chaleur et de l’électricité (les 15% restants). L’huile de palme pourrait être particulièrement intéressante d’un point de vue environnemental. En effet, son rendement à l’hectare est très supérieur à celui des autres huiles végétales. Alors que l’huile de palme représente 40 % de la production mondiale d’huile végétale, elle n’occupe que 7 % des surfaces cultivées pour ces huiles. Moins de surface pour plus de nourriture, l’huile de palme pourrait donc contribuer à une meilleure préservation de nos ressources naturelles. Aucun label n’est là pour changer la donne. Mêm le label RPSO (en français :« Table-Ronde pour une huile de palme durable ») n’interdit pas la déforestation ni l’utilisation du Paraquat ou la technique du brûlis, forte émettrice de gaz à effet de serre. Seules les forêts primaires et les tourbières sont protégées – et encore, seulement depuis 2005–, ce qui signifie qu’une palmeraie créée en 2004 sur une forêt primaire peut être certifiée, elle n’en est pourtant pas moins responsable de déforestation. De plus, le dispositif est opaque et insuffisamment contrôlé : la garantie d’une huile de palme « durable » est donc très loin d’être assurée.
L’ORANG-OUTAN : PLUS GRAND MAMMIFÈRE ARBORICOLE Le nom « orang-outan » vient du malais orang hutan, qui signifie littéralement « homme de la forêt ». Ce grand singe a élu domicile à la cime des arbres et parcourt inlassablement la canopée à la recherche de fruits, de feuilles et d’insectes. Les orangs-outans, qui comptent trois espèces, présentent une fourrure rougeâtre hirsute et des mains et pieds capables de préhension. Leurs bras puissants sont plus longs que leurs jambes et peuvent atteindre 2 mètres. Ils sont capables de toucher leurs chevilles lorsqu’ils se tiennent debout. Les mammifères passent la majeure partie de leur temps dans les arbres en quête de nourriture. Les orangs-outans vivent dans les forêts primaires et secondaires. Bien qu’on les retrouve à plus de 1 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, ils vivent pour la plupart dans les zones de basses terres et préfèrent les forêts de vallées fluviales ou les plaines inondées. Les orangs-outans étaient autrefois largement répartis dans l’ensemble de l’Asie du Sud-Est, s'implantant même jusqu'au sud de la Chine et jusqu'au sud de l’île indonésienne de Java. Mais aujourd'hui, la présence de ces grands singes d’Asie se limite à deux îles, Bornéo et Sumatra. Avec un nombre d’individus ayant drastiquement diminué au siècle dernier et une pression humaine en constante augmentation, ils pourraient être amenés à disparaître en milieu naturel dans les prochaines décennies. Orang-outan de Sumatra (Pongo abelii) / Orang-outan de Bornéo (Pongo pygmaeus) / Orang-outan de Tapanuli (Pongo tapanuliensis) Répartition / Habitat Dans les forêts humides des plaines, forêts de marais et de tourbière en plaine, parfois jusqu’à 1 500 mètres d’altitude, au Nord de l’île de Sumatra (Indonésie) et de Bornéo (Malaisie et Indonésie) Population : Orang-outan de Sumatra : 14 500 individus / Orang-outan de Bornéo : 104 700 individus / Orang-outan de Tapanuli : 800 individus environ Taille : De 1,10 m à 1,40 m environ / Poids : De 40 à 90 kg Régime alimentaire : Principalement frugivore (durians, fruits du jaquier, mangues, litchis, mangoustans, figues) mais se nourrit aussi de feuilles, lianes, jeunes pousses et petites proies animales (termites, fourmis, contenu des nids d’oiseaux) ESPÈCE SACRIFIÉE Autrefois, l’orang-outan était présent sur tout le continent asiatique. Aujourd’hui, il ne subsiste à l’état sauvage que sur les îles de Sumatra et de Bornéo. Or ces deux îles sont soumises à un déboisement toujours plus effréné, du fait de l’industrie du bois, mais également des planteurs de palmiers à huile et de diverses exploitations agricoles. Perte d’habitat Bien qu’on les retrouve à plus de 1 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, les orangs-outans vivent pour la plupart dans les zones de basses terres et préfèrent les forêts de vallées fluviales ou les plaines inondées. Chacune des trois espèces est présente à un unique endroit : les îles de Bornéo et Sumatra ainsi que la région de Tapanuli en Sumatra du Nord. Chaque région donne ainsi son nom à l'espèce qui y vit. Dans cette zone, la destruction et la fragmentation de leur habitat représentent la plus grande menace. De larges parcelles de forêts ont été rasées à travers leurs aires de répartition par les exploitations forestières illégales et la conversion forestière pour les plantations de palmiers à huile et autres agricultures. Aujourd’hui, plus de 50 % des orangs-outans vivent ainsi en dehors des zones protégées, au sein de forêts exploitées par des compagnies minières, forestières et des fabricants d’huile de palme. Les incendies parfois déclenchés pour augmenter la quantité de terre disponible accentuent le problème.
Optez pour un régime flexitarien Ni végétarien, ni carnivore, le flexitarien est le produit d'un nouveau mode de consommation alimentaire qui consiste à manger moins de viande et à choisir des produits de saison plus qualitatifs. Le flexitarien pourrait se définir comme un consommateur éclairé, qui mange de tout, en quantité raisonnée et en privilégiant la qualité. Ce régime alimentaire permet de couvrir ses besoins nutritionnels, tout en limitant son empreinte carbone. Dans l’assiette, cela signifie : Moins de viande (3 jours sans viande par semaine) ; Moins de poisson (2 repas max par semaine) ; Plus de légumes cultivés proches de chez nous et de saison ; Plus de légumineuses et de céréales (à chaque fois que je supprime les produits dérivés des animaux : viande, poisson, lait, œufs) ; Moins de produits transformés et farines raffinées (diminuer de moitié) : on cuisine soi-même pour être sûrs de ce que l’on met dans ses plats ; Plus de labels.
Flipper le dauphin
Surpêche Intro I La surpêche en chiffre II Les conséquencesdestruction des fonds, baisse des ressources, prises accidentelles III Des solutions Conclusion
→ Pourquoi la surpèche est catastrophique ?
93% des stocks de poissons sont surexploités ou pleinement exploités afin de répondre à notre consommation croissante en produits de la mer. Les impacts de la pêche sont invisibles, ce qui laisse à penser que nous pouvons la pratiquer sans limite. Or la pêche est une activité de cueillette, de prélèvement sur un stock sauvage. Problème : cette activité est devenue industrielle et épuise les fonds marins. Aujourd’hui, 70 % des stocks halieutiques sont surexploités, ils n’ont plus le temps de se reconstituer et finissent par s’effondrer. La pêche illégale se développe comme si la mer était une zone de non-droit. L’aquaculture (poissons carnivores, saumons, crevettes …) pollue l’environnement, détruit les mangroves et ne résout en rien le problème de la surpêche, car il faut pêcher du poisson sauvage pour nourrir le poisson d’élevage. Les pêcheries françaises concernées par les captures de cétacés (dont les dauphins) sont, la pêche au trémail, les filets maillants, les chaluts de fond, et les chaluts pélagiques. Les chaluts de fond sont de grands filets tirés par un bateau et qui traînent sur le fond des océans pour pêcher les espèces qui y vivent, comme la sole ou la langoustine. Non seulement ils ne sont pas sélectifs et capturent de nombreuses espèces non-ciblées, mais en plus ils détériorent les fonds marins. Le chalut pélagique est un grand filet remorqué par un ou deux bateaux (chaluts-bœufs) qui évolue entre la surface et les fonds marins. Il est particulièrement adapté à la capture des poissons vivant en bancs, mais ne fait pas de tri. Tortues, requins, dauphins et autres mammifères marins peuvent être capturés. Les filets maillants calés sont des filets suspendus à la verticale dans l’eau, ancrés au fond et munis de flotteurs. Ils peuvent mesurer plusieurs kilomètres et ciblent des poissons comme la sole, le merlu ou la daurade. Cette méthode de pêche ne fait pas de tri : elle capture par accident de nombreuses autres espèces, comme les tortues, les requins et les mammifères marins. Les dauphins en particulier, sont capturés par milliers chaque année dans ces filets gigantesques, et meurent, pris au piège.
120 000 dauphins morts, pris dans les filets de pêche en hiver dans le golfe de Gascogne, depuis que des études sont menées. Entre 5000 et 10 000 sont tués chaque année à cause de certaines techniques de pêche destructrices. La plupart des dauphins tués coulent au fond de l’océan, mais une partie d’entre eux sont portés par les courants et s’échouent sur les plages du golfe de Gascogne chaque hiver, dans l’indifférence générale. Depuis des années, France Nature Environnement et d’autres associations alertent l’État et l’opinion publique en proposant des solutions concrètes pour éviter l’extinction d’une espèce. Quelles sont ces solutions ? Peut-on concilier pêche et protection des milieux marins ? Réponses dans notre dossier. L’actualité du dossier POURQUOI LES DAUPHINS S’ÉCHOUENT SUR LES PLAGES FRANÇAISES ? 7 dauphins échoués sur 10 sont morts des suites d’une capture dans des filets de pêche Depuis plus de deux décennies, et particulièrement depuis 2017, le niveau des captures de cétacés dans les engins de pêche inquiète la communauté scientifique car il pourrait menacer la viabilité de la population de dauphins qui hiverne dans le golfe de Gascogne. Chaque hiver, les eaux près des côtes s’enrichissent de plancton, ce qui attirerait sardines et anchois. Les dauphins suivent les bancs de poissons dont ils se nourrissent et se rapprochent donc des côtes du golfe de Gascogne. Les migrations de poissons attirent d’autres prédateurs que les dauphins : les pêcheurs partent aussi à la rencontre de ces bancs pour remplir les cales de leurs bateaux. Hélas, leurs filets ne font pas la distinction entre une sole, un cabillaud et un dauphin. Les dauphins se prennent dans les filets. Les solides cordages leur entaillent le corps et les empêchent de remonter respirer à la surface, ce qui entraîne leur mort par asphyxie. Parfois le dauphin est remonté sur le bateau avec les filets. Dans ce cas, les pêcheurs découpent le dauphin en morceaux, qu’ils rejettent ensuite à la mer. Les analyses des cadavres de dauphins retrouvés échoués sur les plages de l’Atlantique permettent de conclure que 70% d’entre eux sont morts des suites d’une capture par un engin de pêche.
QUE FAIRE À MON ÉCHELLE POUR SAUVER LES DAUPHINS ? Encourager la pêche durable par mes achats La pêche reste la principale responsable des captures accessoires de dauphins. Mais vous disposez d’une arme pour les défendre : votre porte-monnaie ! Diversifiez votre assiette : en France, deux espèces concentrent à elles seules entre 40 % et 50 % de la consommation de produits de la mer : le saumon et le cabillaud (rebaptisé morue lorsqu’il est séché et salé). Nous mangeons en moyenne trop de poisson comparé à ce que la nature arrive à fournir, de l’autre, il y a un flagrant manque de diversité dans les poissons consommés. Résultat : le saumon d’Atlantique, le cabillaud de Manche et de Mer du Nord, le thon rouge, le bar, merlu, merlan et autres églefins sont – par exemple - surexploités. À la place, testez un poisson de saison et aux stocks non surexploités. Cuisinez un bon petit grondin perlon, un filet de rouget ou encore essayez le turbot aux herbes aromatiques. En Europe, indiquer la technique de pêche sur les étiquettes est obligatoire. Vous pouvez donc éviter facilement les techniques les plus destructrices pour les dauphins, à savoir la pêche au trémail, les filets maillants, le chalutage de fond et les chaluts pélagiques, et privilégier des techniques plus respectueuses. Cela vous permettra également de soutenir une pêche moins prédatrice et plus artisanale. Optez pour le circuit court ! Les labels sur la pêche ne sont pas suffisants : Il existe de nombreux labels, le plus connu étant probablement Marine Steward Council (MSC) pour les produits pêchés en mer et sa déclinaison pour les produits de la mer issus d’élevage, le label ASC. Vous remarquerez aussi le label « Pêche durable » porté par l’établissement public FranceAgriMer. Seulement, ces labels ne garantissent pas à 100 % des produits issus de pêcheries et élevages réellement durables.
Electron le courant électrique
La production d'électricité Intro I La production :différents moyens mais point commun : l'alternateur, (énergies fossiles, renouvelables) II La consommation chauffage, climatisation, transport, production industrielle, numérique (IA, cryptomonnaie, 4G, streaming...) III Les conséquencesConsommation en hausse : besoin en eau (production, refroidissement), matière première (charbon, uranium) IV Des solutions Conclusion
→ Pourquoi dois-je économiser l'électricité ?
Éteindre sa box et le boîtier TV : allumés 24 heures sur 24, une box ADSL et le boîtier TV associé consomment de 150 à 300 kWh par an, soit la consommation électrique annuelle de 5 à 10 ordinateurs portables 15 pouces utilisés 8 h par jour ! Éteindre sa box pendant la nuit permet d'économiser 65 à 130 kWh, entre 8 et 16 euros et 650 à 1 300 litres d’eau par an. Privilégier la TNT à l'ADSL : la vidéo en ligne représente plus de 60% du trafic internet. Regarder une émission en streaming HD via sa box ADSL émet autant de gaz à effet de serre que de fabriquer, transporter et lire un DVD ! Préférez donc l'utilisation de la TNT pour regarder les émissions en direct. Faire la chasse aux “petites lumières rouges” : laisser ses appareils en veille peut représenter jusqu’à 10% de sa facture d’électricité. Il est indispensable de penser à éteindre complètement ses ordinateurs, télévisions, imprimante, etc. en les débranchant la nuit et pendant les moments où nous nous absentons. Une télévision en veille pendant une journée entière consomme autant que lorsqu’on la regarde pendant la durée de deux films. Débrancher ses appareils pour couper directement l'alimentation : un transformateur, celui du téléphone par exemple, laissé branché, mais inactif, continue de consommer de l’électricité. Pour beaucoup d’appareils, appuyer sur “off” ne suffit pas ! Acheter des appareils électriques munis de labels environnementaux. Ces labels garantissent que les produits sont facilement réparables et recyclables, qu'ils sont énergétiquement performants à l'usage, et qu'ils ne contiennent pas certaines substances dangereuses pour la santé humaine. V Éclairer sa maison de façon responsable Dans un logement, plus de 12% de la consommation d’électricité (hors chauffage, eau chaude et cuisson) est consacrée à l’éclairage. Prenez conscience de votre consommation d'électricité : l'énergie la moins polluante reste celle que l'on ne consomme pas ! Éteindre systématiquement la lumière en quittant une pièce : cela semble évident, et pourtant, une étourderie peut vite arriver ! Profiter au maximum de la lumière du jour et optimiser son apport : s'installer près des fenêtres pour lire ou travailler, ou privilégier les teintes claires qui réfléchissent la lumière lorsque l'on peint des murs sont de moyens simples pour économiser de l'énergie. Adapter la puissance des lampes à ses besoins : une ampoule de 100 W est rarement justifiée, et l’éclairage d’une pièce peinte dans une couleur claire nécessite des lampes de puissances moindres. Installer des ampoules LED : c'est aujourd'hui la solution la plus économique, la plus écologique et la plus saine. Elles sont en effet bien moins chères que les ampoules halogènes ou que les ampoules basse consommation, sont moins gourmandes en énergie, ne contiennent pas de mercure (contrairement aux ampoules basse consommation, ce qui complique grandement leur recyclage), s'allument instantanément et neutralisent les risques de brûlures. Le chauffage représente la plus grande part de consommation d’énergie dans l’habitat. Réguler la température de votre intérieur de façon responsable : les trois maîtres mots sont sobriété (diminuer le gaspillage énergétique sans réduire sa qualité de vie), efficacité (choisir les appareils et les installations les plus efficaces du point de vue énergétique pour répondre à ses besoins) et substitution (remplacer les énergies fissiles et fossiles par des énergies renouvelables). Privilégier un mode de chauffage à base d’énergie renouvelable autant que possible (bois, solaire,...) : sinon, adopter des systèmes individuels efficaces fonctionnant au gaz naturel, qui reste la moins polluante des énergies fossiles. Le chauffage électrique gaspille beaucoup d’énergie et coûte cher à l’usage : il devrait être réservé à des cas spécifiques, tel que le chauffage d’appoint dans des locaux parfaitement isolés. Placer des panneaux réfléchissants derrière ses radiateurs : ils renverront ainsi mieux la chaleur. Penser à fermer les volets la nuit et en été : nous économisons ainsi de l'énergie en chauffage et gardons la fraîcheur de notre intérieur. Éviter autant que possible la climatisation : lorsque la température est élevée, accrocher un drap humide à votre fenêtre est une bonne alternative pour rafraîchir la pièce. Le passage de la chaleur créera une évaporation naturelle rafraîchissante.
Innuik l'ours polaire
→ Qu'est-ce que le réchauffement climatique ?
Le réchauffement climatique Intro I Les causes du réchauffementConsommation énergies fossiles : transport, production électricité II Les conséquencesbiodiversité : ours, arbres (mais aussi GES, réchauffement, montée des eaux, phénomènes climatiques,réfugiés) III Des solutions Conclusion
Les scientifiques s’accordent aujourd’hui pour dire que nos activités humaines sont la cause première de l’accélération du réchauffement climatique dans le Monde depuis 1950. L’empreinte carbone liée aux gaz à effet de serre issus des activités humaines et relâchés dans l’atmosphère n’a cessé de s’accroître sur cette période. Elle constitue aujourd’hui de loin la principale composante de l’empreinte écologique de l’humanité, dépassant les capacités d’absorption des océans et des forêts et conduisant à un dérèglement climatique majeur. L’INDUSTRIE : 29% des émissions de GES L’Industrie est responsable d’environ 29% des GES dans le monde (plus un tiers d’émissions indirectes supplémentaires provenant de la génération d’électricité ou de chaleur via la combustion d’énergie fossile nécessaire aux procédés industriels). Sont concernés l’ensemble des activités, de la sidérurgie à la fabrication de ciment en passant par l’agroalimentaire, le papier, le tabac ou encore le traitement des eaux usées. Les émissions du secteur de l’énergie (production, raffinage, torchage, etc.), comptabilisés à part dans les rapports du GIEC, représentent environ 10%. LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ ET DE CHALEUR : 25% des émissions de GES La production d’électricité et de chaleur consommées par l’ensemble des secteurs (industrie, bâtiment principalement) constitue la seconde source d’émissions (25% des gaz à effet de serre). La génération d’électricité, encore faiblement décarbonée à l’échelle mondiale, dépendait en effet encore (à 63% des hydrocarbures en 2018). L’AGRICULTURE INTENSIVE (Agriculture, foresterie et autre affectation des terres) : 23% des émissions de GES L’agriculture émet deux principaux gaz à effet de serre : le méthane et le protoxyde d’azote. Le méthane, 28 fois plus « réchauffant » que le dioxyde de carbone, provient des flatulences des bovins, des déjections animales et des rizières. Quant au protoxyde d’azote, au pouvoir réchauffant 310 fois plus grand que le CO2, il se dégage de l’épandage des engrais azotés minéraux et organiques. Il faut ajouter à cela les émissions de CO2 liées à l’utilisation des tracteurs et autres machines agricoles. Enfin, d’immenses surfaces sont défrichées pour la culture de céréales, légumineuses, etc. à destination des animaux d’élevage. Ces changements d’affectation des sols contribuent largement à la déforestation de certaines régions clés comme l’Amazonie. LES TRANSPORTS : 14% des émissions de GES Les trois quarts des émissions de ce secteur sont liées aux transports routiers (camions, bus et voiture). L’avion arrive en deuxième position suivi de près par les transports maritimes. Fait notable, les SUV, qui représentent plus de la moitié des voitures vendues dans le Monde aujourd’hui, émettent 20% de plus de CO2 qu’une petite voiture . LE BÂTIMENT : 6% des émissions de GES Le secteur du bâtiment est responsable des émissions de GES à hauteur de 6%. L’essentiel de ses émissions directes incombe aux logements, locaux commerciaux, bâtiments publics et à leur consommation de combustibles fossiles (fioul et gaz principalement) par les chaudières afin de produire du chauffage ou de l’eau chaude sanitaire. LES DÉCHETS : 3% des émissions de GES Près de 3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont imputables aux déchets. Le secteur d’activité du traitement des déchets fait l’objet d’une catégorie spécifique au sein des inventaires de GES, leurs émissions n’étant liées ni à la consommation d’énergie ni à des processus de production industrielle. Hormis pour l’incinération, les émissions de GES du traitement des déchets résultent de processus biologiques provoqués par le traitement et la décomposition des déchets organiques. Ces processus engendrent des émissions de méthane liées aux opérations de stockage, au compostage, à la méthanisation ou aux procédés de traitement des eaux usées.
Méga feux en Grèce, en Finlande, en France, en Algérie, en Australie, en Californie, en Sibérie, ouragans, canicules, montée des eaux, épidémies… si les conséquences du réchauffement climatiques se font de plus en plus sentir à l’échelle mondiale mais également localement en France, ce n’est malheureusement que la bande annonce de ce qui nous attend si nous continuons sur cette trajectoire. Ensemble, nous devons agir pour éviter le scénario du pire. DISPARITION DES ESPÈCES Un cinquième des espèces sauvages est menacé d’extinction en raison du seul changement climatique. Ainsi, un réchauffement atteignant les 4,5°C d’ici 2100 menacerait près de 50% des espèces peuplant actuellement les écorégions prioritaires. CATASTROPHES NATURELLES Le changement climatique contribue, selon les régions, à l’augmentation du risque de sécheresse (hausse de la variabilité interannuelle de la pluviométrie) et d’incendies mais aussi aux inondations liées aux pluies diluviennes ou encore aux cyclones, ouragans et typhons qui peuvent croître en intensité ou en fréquence. MONTÉE DES EAUX La montée du niveau de la mer pourrait être 5 fois plus importante selon le pire des scénarios, augmentant de 15 mm par an d’ici 2050. A cet horizon et en raison de la littoralisation croissante des peuplements, 1 milliard de personnes vivant à une altitude intérieure à 10m pourraient être affectées par cette hausse selon le GIEC. PAUVRETÉ Selon la FAO, les baisses de rendements agricoles et la diminution des stocks halieutiques pourraient faire basculer plus de 100 millions de personnes dans l’extrême pauvreté, près de 600 millions pourraient souffrir de malnutrition d’ici 2080. MIGRATIONS Selon une étude de la Banque mondiale, l’aggravation des effets du changement climatique dans trois régions du monde densément peuplées pourrait pousser plus de 140 millions de personnes à migrer à l’intérieur de leur propre pays d’ici 2050. PERTE DE RÉCOLTES Réchauffement et aléas climatiques menacent les rendements agricoles, un constat qui ne se limite pas aux zones tropicales. En 2016 en France, la sécheresse mais aussi les inondations répétées ont entraîné une perte de 20 à 30% des récoltes céréalières et maraîchères.
L’OURS POLAIRE : PLUS GRAND CARNIVORE TERRESTRE Créature majestueuse du Grand Nord, l’ours polaire est le plus grand Carnivore terrestre au monde. Son nom latin, Ursus maritimus, signifie « ours de la mer ». Un nom approprié pour ce géant qui passe l’essentiel de sa vie sur la banquise et qui est capable de nager en mer sur des distances importantes, parfois quelques centaines de kilomètres. Les ours blancs sont très bien adaptés au milieu arctique. Leur fourrure blanche les rend mimétiques, leurs oreilles de petite taille limitent la perte de chaleur et leurs larges pattes couvertes de poils, et légèrement palmées, leur permettent de marcher sur la neige fraîche sans s’enfoncer. Leur peau noire permet par ailleurs d'absorber la chaleur du soleil. Ils sont capables de repérer une carcasse à plusieurs kilomètres grâce à leur odorat très développé. Le phoque est la proie qui répond parfaitement aux besoins de l’ours en lui fournissant une grande quantité de graisse. Il est chassé à l'affût. L’ours attend à proximité du trou de respiration que le phoque remonte à l’air libre pour le capturer. L'été, quand la banquise se réduit, ils se contentent néanmoins de proies de plus petites tailles (renard, oiseaux). Leur peau au lard épais, riche en énergie, permet de répondre aux besoins des femelles affamées qui doivent allaiter leurs oursons quand la nourriture se fait rare. La banquise est vitale aux ours polaires car c’est à la fois leur lieu de chasse, de repos et de reproduction. Or, à cause du réchauffement climatique, la surface de la banquise décroît d'environ 13,4% par décennie. Les grands carnivores - ceux qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire - sont particulièrement sensibles à l’état de santé de leurs écosystèmes. Les atteintes aux populations d’ours blancs sont les premiers signes visibles d’une menace à plus grande échelle qui affectent l’écosystème marin arctique. N’ayant pas de prédateur naturel, l’ours polaire règne en maître sur le désert blanc de l'Arctique. Posté au bord d'un trou de glace, où les phoques remontent fréquemment pour respirer, il bondit sur sa proie et la saisit d'un coup de patte. Son odorat très développé lui permet de repérer les phoques cachés sous la glace. Il lui arrive également de plonger et de rester en apnée de longues minutes afin de capturer de frétillants poissons. Nom scientifique : Ursus maritimus Répartition / Habitat : Dans la région Arctique, en bordure sud de la banquise permanente tout autour du pôle Population : De 20 000 à 25 000 individus Taille : Mâles : de 3 à 3,50 m / Femelles : 2,10 m Poids : Mâles : 410 kg en moyenne / Femelles : 320 kg en moyenne Régime alimentaire : Carnivore : principalement phoques mais aussi poissons, morses et carcasses de baleines Le changement climatique constitue la principale menace pesant sur l’ours polaire. Si la fonte des glaces se poursuit au rythme actuel, la surface de son habitat estival se sera contractée de plus de 40% d’ici le milieu du 21ème siècle, faisant diminuer sa population de plus de deux tiers. Les ours polaires dépendent du succès de leur chasse au printemps et au début de l’été pour survivre, se reproduire et allaiter leurs petits. La disparition de la banquise réduit cependant leur territoire de chasse. L’ours polaire est un prédateur très spécialisé dans la chasse aux phoques, et autres mammifères marins. Les scientifiques estiment qu’un individu adulte a besoin de 50 à 60 phoques par an pour survivre. Avec la réduction de la surface de la banquise, la période de chasse de l’ours blanc se raccourcit, d’où l'allongement de son jeûne et un état de santé qui décline. Des ours en mauvaise santé peuvent présenter des taux de reproduction plus faibles - qui peuvent conduire à une raréfaction de l'espèce au niveau local. Des scientifiques ont démontré que la cause principale de mortalité chez les oursons était le manque de nourriture, et notamment un lait trop pauvre en graisse. A cela, s’ajoute des cas de cannibalisme des grands mâles qui peuvent s’attaquer aux oursons en période de disette. Enfin la glace, moins épaisse, peut dériver au gré des vents et courants, emportant les ours en pleine mer. Les animaux doivent alors s’épuiser à nager pour trouver des plaques de glace plus hospitalières ou regagner la terre ferme.
Les véhicules thermiques rejettent des particules toxiques et des gaz à effet de serre dans l’air qui contribuent au réchauffement climatique mais également à la dégradation de notre état de santé. Adopter une conduite “économique”: cela permet d’économiser jusqu’à 30% de carburant par rapport à une conduite "sportive". Tant que faire se peut, il faut éviter les coups de frein et les accélérations brusques. Éviter la surconsommation de carburant : ne pas ouvrir les fenêtres trop souvent sous peine d'augmenter la prise au vent du véhicule et donc sa consommation. Par ailleurs, il est plus économique de couper le moteur au-delà de 30 secondes d’arrêt. Gonfler ses pneumatiques à la bonne pression : un pneu sous-gonflé augmente considérablement la consommation d'un véhicule. Votre portefeuille et surtout la planète vous remercieront. Favoriser des moyen de transport alternatifs à la voiture Bien souvent, il s'avère que la voiture n'est pas le moyen de transport le plus adapté aux trajets que l’on fait quotidiennement, notamment en milieu urbain. D’autres moyens de locomotion plus vertueux pour l'environnement et plus économiques semblent alors plus adaptés. Chaque déplacement effectué à pied, en vélo ou en transports en commun est un « plus » pour la planète. Même si la voiture peut s’avérer indispensable pour certains déplacements, il est tout à fait possible d'en limiter son utilisation ou de rouler de manière plus responsable. Pour limiter des coûts élevés de déplacement, la congestion du trafic, la pollution de l’air et passer un agréable voyage, le covoiturage représente une réelle solution par exemple ! Favoriser les transports en commun, se déplacer à pied ou à vélo tant que possible : si vous n’avez pas de vélo personnel, pensez aux vélos partagés mis à la disposition des usagers de nombreuses villes. Organiser un système de covoiturage avec ses collègues pour ses déplacements domicile/travail. Privilégier le train à l'avion pour les trajets d'une distance importante : un avion émet 300 fois plus de gaz carbonique qu'un train pour une même distance. Ne prenez l'avion qu'en dernier recours. Acheter des véhicules propres Aujourd’hui la technologie nous permet de développer des véhicules “propres” (électriques, hybrides, à pile à combustible hydrogène...), qui ne produisent pas - ou au moins peu - d'émission de gaz à effet de serre. Étudier ses déplacements les plus courants et réfléchir au type de moteur qui vous conviendrait le mieux : à combustion ou électrique ? Avant de se décider à acheter une (nouvelle) voiture, il est important d'étudier ses besoins. Inutile d'investir dans une voiture thermique si vos déplacement quotidiens sont brefs. Le coût pour l'environnement et votre portefeuille n'en sera que plus important. Se séparer, dans la mesure du possible, de son véhicule polluant : la plupart de ce type de véhicules n’a pas de pot catalytique permettant de réduire les émission de particules fines. Les véhicules de plus de 10 ans sont responsables de 80% de la pollution automobile. De nombreuses primes existent suite à la reprise de ses véhicules. Privilégier l'achat d'un véhicule propre : de plus en plus de constructeurs proposent des véhicules électriques, hybrides ou encore à pile à combustible hydrogène, à l'autonomie en constant progrès et à des prix de plus en plus abordables.
Graphit le carbone Intro I Le carbone : source énergétiqueLes végétaux chlorophylliens, le bois, la biomasse, les énergies fossiles, les chaînes alimentaires II Les gaz à effet de serre et principe de l'effet de serreénergies fossiles, alimentation, transport, incinération, production (vêtements, emballages...) III Les conséquence de l'augmentation des GESréchauffement, montée des eaux, phénomènes climatiques, réfugiés, biodiversité Conclusion
Les scientifiques s’accordent aujourd’hui pour dire que nos activités humaines sont la cause première de l’accélération du réchauffement climatique dans le Monde depuis 1950. L’empreinte carbone liée aux gaz à effet de serre issus des activités humaines et relâchés dans l’atmosphère n’a cessé de s’accroître sur cette période. Elle constitue aujourd’hui de loin la principale composante de l’empreinte écologique de l’humanité, dépassant les capacités d’absorption des océans et des forêts et conduisant à un dérèglement climatique majeur. L’INDUSTRIE : 29% des émissions de GES L’Industrie est responsable d’environ 29% des GES dans le monde (plus un tiers d’émissions indirectes supplémentaires provenant de la génération d’électricité ou de chaleur via la combustion d’énergie fossile nécessaire aux procédés industriels). Sont concernés l’ensemble des activités, de la sidérurgie à la fabrication de ciment en passant par l’agroalimentaire, le papier, le tabac ou encore le traitement des eaux usées. Les émissions du secteur de l’énergie (production, raffinage, torchage, etc.), comptabilisés à part dans les rapports du GIEC, représentent environ 10%. LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ ET DE CHALEUR : 25% des émissions de GES La production d’électricité et de chaleur consommées par l’ensemble des secteurs (industrie, bâtiment principalement) constitue la seconde source d’émissions (25% des gaz à effet de serre). La génération d’électricité, encore faiblement décarbonée à l’échelle mondiale, dépendait en effet encore (à 63% des hydrocarbures en 2018). L’AGRICULTURE INTENSIVE (Agriculture, foresterie et autre affectation des terres) : 23% des émissions de GES L’agriculture émet deux principaux gaz à effet de serre : le méthane et le protoxyde d’azote. Le méthane, 28 fois plus « réchauffant » que le dioxyde de carbone, provient des flatulences des bovins, des déjections animales et des rizières. Quant au protoxyde d’azote, au pouvoir réchauffant 310 fois plus grand que le CO2, il se dégage de l’épandage des engrais azotés minéraux et organiques. Il faut ajouter à cela les émissions de CO2 liées à l’utilisation des tracteurs et autres machines agricoles. Enfin, d’immenses surfaces sont défrichées pour la culture de céréales, légumineuses, etc. à destination des animaux d’élevage. Ces changements d’affectation des sols contribuent largement à la déforestation de certaines régions clés comme l’Amazonie. LES TRANSPORTS : 14% des émissions de GES Les trois quarts des émissions de ce secteur sont liées aux transports routiers (camions, bus et voiture). L’avion arrive en deuxième position suivi de près par les transports maritimes. Fait notable, les SUV, qui représentent plus de la moitié des voitures vendues dans le Monde aujourd’hui, émettent 20% de plus de CO2 qu’une petite voiture . LE BÂTIMENT : 6% des émissions de GES Le secteur du bâtiment est responsable des émissions de GES à hauteur de 6%. L’essentiel de ses émissions directes incombe aux logements, locaux commerciaux, bâtiments publics et à leur consommation de combustibles fossiles (fioul et gaz principalement) par les chaudières afin de produire du chauffage ou de l’eau chaude sanitaire. LES DÉCHETS : 3% des émissions de GES Près de 3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont imputables aux déchets. Le secteur d’activité du traitement des déchets fait l’objet d’une catégorie spécifique au sein des inventaires de GES, leurs émissions n’étant liées ni à la consommation d’énergie ni à des processus de production industrielle. Hormis pour l’incinération, les émissions de GES du traitement des déchets résultent de processus biologiques provoqués par le traitement et la décomposition des déchets organiques. Ces processus engendrent des émissions de méthane liées aux opérations de stockage, au compostage, à la méthanisation ou aux procédés de traitement des eaux usées.
Les véhicules thermiques rejettent des particules toxiques et des gaz à effet de serre dans l’air qui contribuent au réchauffement climatique mais également à la dégradation de notre état de santé. Adopter une conduite “économique”: cela permet d’économiser jusqu’à 30% de carburant par rapport à une conduite "sportive". Tant que faire se peut, il faut éviter les coups de frein et les accélérations brusques. Éviter la surconsommation de carburant : ne pas ouvrir les fenêtres trop souvent sous peine d'augmenter la prise au vent du véhicule et donc sa consommation. Par ailleurs, il est plus économique de couper le moteur au-delà de 30 secondes d’arrêt. Gonfler ses pneumatiques à la bonne pression : un pneu sous-gonflé augmente considérablement la consommation d'un véhicule. Votre portefeuille et surtout la planète vous remercieront. Favoriser des moyen de transport alternatifs à la voiture Bien souvent, il s'avère que la voiture n'est pas le moyen de transport le plus adapté aux trajets que l’on fait quotidiennement, notamment en milieu urbain. D’autres moyens de locomotion plus vertueux pour l'environnement et plus économiques semblent alors plus adaptés. Chaque déplacement effectué à pied, en vélo ou en transports en commun est un « plus » pour la planète. Même si la voiture peut s’avérer indispensable pour certains déplacements, il est tout à fait possible d'en limiter son utilisation ou de rouler de manière plus responsable. Pour limiter des coûts élevés de déplacement, la congestion du trafic, la pollution de l’air et passer un agréable voyage, le covoiturage représente une réelle solution par exemple ! Favoriser les transports en commun, se déplacer à pied ou à vélo tant que possible : si vous n’avez pas de vélo personnel, pensez aux vélos partagés mis à la disposition des usagers de nombreuses villes. Organiser un système de covoiturage avec ses collègues pour ses déplacements domicile/travail. Privilégier le train à l'avion pour les trajets d'une distance importante : un avion émet 300 fois plus de gaz carbonique qu'un train pour une même distance. Ne prenez l'avion qu'en dernier recours. Acheter des véhicules propres Aujourd’hui la technologie nous permet de développer des véhicules “propres” (électriques, hybrides, à pile à combustible hydrogène...), qui ne produisent pas - ou au moins peu - d'émission de gaz à effet de serre. Étudier ses déplacements les plus courants et réfléchir au type de moteur qui vous conviendrait le mieux : à combustion ou électrique ? Avant de se décider à acheter une (nouvelle) voiture, il est important d'étudier ses besoins. Inutile d'investir dans une voiture thermique si vos déplacement quotidiens sont brefs. Le coût pour l'environnement et votre portefeuille n'en sera que plus important. Se séparer, dans la mesure du possible, de son véhicule polluant : la plupart de ce type de véhicules n’a pas de pot catalytique permettant de réduire les émission de particules fines. Les véhicules de plus de 10 ans sont responsables de 80% de la pollution automobile. De nombreuses primes existent suite à la reprise de ses véhicules. Privilégier l'achat d'un véhicule propre : de plus en plus de constructeurs proposent des véhicules électriques, hybrides ou encore à pile à combustible hydrogène, à l'autonomie en constant progrès et à des prix de plus en plus abordables.
Photon et Uranium, les particules énergétiques
Les énergies Intro I Le soleil fournisseur officiel en énergieLes énergies fossiles (végétaux chlorophylliens), les énergies renouvelables : le photon Exception usines marées motricesII L'uranium, une énergie non solaire III Avantages et inconvénients GES Réchauffement climatique, Déchets et accidents nucléaires, pollutions, santé Conclusion
Photon et Uranium, les particules énergétiques
Les énergies Intro I Le soleil fournisseur officiel en énergieLes énergies fossiles (végétaux chlorophylliens), les énergies renouvelables : le photon Exception usines marées motricesII L'uranium, une énergie non solaire III Avantages et inconvénients GES Réchauffement climatique, Déchets et accidents nucléaires, pollutions, santé Conclusion
Energies renouvelables : énergies inépuisables à l’échelle humaine. Elles sont généralement disponibles en grande quantité. On dit qu’une énergie est renouvelable quand elle provient de sources que la nature renouvelle en permanence. Leur caractéristique commune est qu’elles produisent très peu d’émissions polluantes voir pas du tout. Alors qu’une énergie non renouvelable est une énergie qui s’épuise, qui à un stock limité. Il existe cinq types d’énergie renouvelable. L’énergie solaire puise sa source dans les rayons du soleil. Cette énergie dépend des conditions météorologiques. S'il ne fait pas beau, il sera difficile d’obtenir de l’énergie solaire. L’énergie solaire peut-être photovoltaïque ou thermique. L’ÉNERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE : permet de produire de l’électricité grâce à des cellules photovoltaïques qui sont sur des panneaux solaires par exemple. Les panneaux solaires sont installés généralement sur le toit des maisons. Ils sont exposés au soleil. Les cellules solaires qui composent le panneau captent les rayons du soleil (aussi appelé énergie solaire). L’énergie solaire peut vous permettre de d’atteindre une autonomie électrique. L’ÉNERGIE SOLAIRE THERMIQUE ne produit pas d’électricité mais permet de chauffer des fluides. C’est le cas notamment avec les chauffe-eau solaire qui se positionnent comme les panneaux solaires sur le toit. Les chauffes-eau captent les rayons du soleil pour chauffer de l’eau. Ils permettent donc de s’alimenter en eau chaude sanitaire. L’énergie hydraulique produit de l'électricité grâce à l’exploitation de l’eau. C’est une énergie qui n’est pas soumise aux conditions météorologiques. L’énergie hydraulique est une énergie utilisée pour des grosses productions. On retrouve les énergies hydrauliques dans : les barrages hydrauliques. Il permettent de produire de l’électricité en libérant une grande quantité d’eau sur des turbines (les faisant tourner). l’énergie hydrolienne, qui exploite les courants marins. l’énergie marémotrice, elle exploite les courants et les marées. l’énergie houlomotrice qui exploite l’énergie cinétique et la houle. l’énergie osmotique qui produit de l'électricité à l’aide de la pression qui est générée par la salinité entre l’eau de mer et l’eau douce. L’énergie éolienne produisent de l'électricité grâce au vent. Les éoliennes peuvent être installées sur la terre ferme ou en mer. Mais la terre ferme est la technique la plus simple que ce soit pour la maintenance ou l’installation. Mettre des éoliennes en mer sert à gagner de la place sur la terre ferme. Les éoliennes produisent uniquement quand il y a du vent. L’énergie géothermique vient de l'extraction de l’énergie dans le sol. La géothermie produit de la chaleur. Elle peut être utilisée pour le chauffage et la production d'électricité. Cette énergie ne dépend pas des conditions météorologiques. Mais elle dépend de la profondeur à laquelle elle est puisée. Pour avoir entre 150C et 250C il faut descendre jusqu'à 2 500 mètres, cette chaleur permet de produire de l’électricité. Les gisements d’eau sont généralement entre 30C et 150C et sont utilisés pour alimenter les réseaux de chaleur urbain L’énergie biomasse peut être une source de chaleur mais aussi d’électricité ou de carburant. Différentes techniques peuvent être mises en œuvre pour puiser l’énergie de la matière organique : La combustion, La gazéification, La pyrolyse, La méthanisation La biomasse est produite de manière locale.
Contrairement à une idée reçue, la première énergie renouvelable en France, comme en Europe, n’est pas l’hydroélectricité, l’éolien ou encore le solaire. 65 % de la production totale d’énergies renouvelables en Europe vient… des bioénergies. Ce terme regroupe l’ensemble des énergies produites à partir de matière biologique : bois, productions agricoles ou encore déchets organiques sont ainsi utilisés pour produire de l’électricité, de la chaleur, des carburants. En France, les bioénergies représentent presque 60% de la production d’énergies renouvelables. LES BIOÉNERGIES : UNE ALTERNATIVE AUX ÉNERGIES FOSSILES Les impacts des énergies fossiles ne sont plus à démontrer : pollution de l’air, changement climatique, impacts sur les milieux naturels et la biodiversité… Il est grand temps de s’en passer, et d’accélérer le développement des énergies renouvelables et des bioénergies. Toutefois, n’oublions pas que la transition énergétique ne pourra se faire que si des économies d’énergie sont également réalisées : « la première des énergies, c’est celle que nous ne consommons pas ». Consommer moins, mais aussi produire mieux : les énergies renouvelables et donc les bioénergies sont incontournables. Elles présentent moins de risques technologiques et peuvent se développer à une échelle locale. Chaque territoire doit imaginer son bouquet énergétique, adapté à son contexte : bioénergies, éolien terrestre ou en mer, photovoltaïque… La diversification du mix énergétique renouvelable est la clé d’une transition énergétique réussie. LE BOIS ÉNERGIE, OU L’ENJEU DE LA PRÉSERVATION DE NOS FORÊTS Le bois énergie est de loin la première des énergies renouvelables, et les objectifs de développement de cette bioénergie sont très ambitieux. Aujourd’hui, le bois destiné à l’énergie est majoritairement issu de forêt et représente plus de 75% de l’autoconsommation (bois non commercialisé, récolté par les propriétaires forestiers pour se chauffer). Par ailleurs, le bois énergie est essentiellement utilisé en France dans les chaufferies, là où le rendement est le plus efficace (supérieur à 90%). Toutefois, les impacts du bois énergie ne sont pas neutres sur l‘environnement et les écosystèmes, particulièrement dans le cas des centrales biomasse industrielles. La forêt et le bois ont de nombreux rôles à jouer dans la préservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique. Le rôle du bois énergie, bien souvent mis en avant, est pourtant mineur par rapport à celui que peut jouer la forêt. En effet, pour limiter le réchauffement en dessous des 2°C voire 1,5°C, il est nécessaire de réduire dès aujourd’hui les émissions de CO2 et de renforcer les puits de carbone. Le stockage du carbone en forêt, dans les arbres et le sol, constituent le premier puits de carbone terrestre : chaque année, les forêts françaises absorbent ainsi l’équivalent de 12% des émissions de CO2 de la France. Utilisation du bois : respecter le principe de hiérarchie des usages Il existe 3 catégories d’usages du bois : le bois d’œuvre, dont le diamètre et la qualité permettent un usage pour la construction ou la fabrication de meubles. La deuxième catégorie est le bois industrie, bois utilisé notamment dans l’industrie papetière et pour la fabrication de palettes. Et enfin le bois énergie, utilisé comme son nom l’indique en énergie. L’usage bois d’œuvre doit être privilégié, suivi par le bois industrie et enfin le bois énergie. S’assurer d’une gestion durable des forêts et de la ressource en bois AGROCARBURANTS : DES VOITURES ROULANT À LA BIODIVERSITÉ ET À LA NOURRITURE ? Utiliser des cultures alimentaires pour remplir nos réservoirs ? Transformer des millions d’hectares de forêts, tourbières et prairies pour alimenter des pompes à essences, C’est ce qu’il se passe actuellement avec les agrocarburants de première génération. Techniquement, un agrocarburant est un combustible produit en transformant des matières fabriquées par des organismes vivants (champignons, végétaux, animaux…). Lorsque qu’il est constitué de cultures végétales (cannes à sucre, huile de palme, maïs etc.), on parle d’agrocarburant de première génération. Il s’agit donc de remplir les réservoirs de voitures avec des végétaux plantés dans d’immenses champs.
Les agrocarburants posent deux problèmes majeurs La concurrence directe avec l’alimentation, puisqu’une partie de la production agricole ne sert plus à l’alimentation humaine ou à nourrir les animaux d’élevage. En effet, sur un marché mondialisé, la demande d’agrocarburants fait gonfler le prix des denrées alimentaires, affectant en premier lieu les populations les plus pauvres. Par effet domino, il est nécessaire de trouver de nouvelles terres agricoles pour compenser la perte de production alimentaire ou pour produire ces fameux agrocarburants. Ainsi, des espaces naturels comme les forêts, tourbières et les prairies sont rasés, pour laisser place à ces nouveaux champs comme en Asie du Sud-est avec la production de l’huile de palme (45% des importations d’huile de palme au niveau européen est aujourd’hui utilisé en agrocarburants). Il apparait alors clairement que le bilan des agrocarburants est bien moins bon qu’on peut le laisser supposer. En plus de jouer avec la sécurité alimentaire à travers le globe, le bilan carbone global est catastrophique. En effet, la déforestation, le retournement de tourbières, de prairies dégazent énormément de CO2. Le bilan final est sans appel, les agrocarburants émettent plus de CO2 que le pétrole. Or aujourd’hui, en France, les carburants à la pompe contiennent 7% d’agrocarburants. NOUVEAUX AGROCARBURANTS : DES PRÉCAUTIONS S’IMPOSENT Pour éviter d’accaparer des terres agricoles, de nouveaux agrocarburants, dits « avancés » offrent de nouvelles perspectives. Contrairement à la première génération d’agrocarburants, ils n’accaparent pas les terres agricoles : ils sont produits à partir de résidus de végétaux comme les pailles de céréales ou résidus forestiers (agrocarburants de deuxième génération) ou même d’algues ou de levures (processus encore à l’étude). . UNE ÉNERGIE AGRICOLE DURABLE : LE BIOGAZ Il est possible de produire du gaz renouvelable à partir de matière organique grâce au procédé de méthanisation. L’énergie produite est renouvelable et locale. Mais ce n’est pas tout : la plupart des énergies renouvelables produisent de l’électricité, tandis que la méthanisation produit du gaz renouvelable, identique en composition au gaz d’origine fossile. Cela permet ainsi de poursuivre la transition énergétique au-delà du réseau électrique en substituant par exemple le gaz naturel utilisé pour la cuisson ou le chauffage. Fait moins connu, ce gaz renouvelable peut également être utilisé dans les transports, il est alors appelé bioGNV pour Gaz Naturel Véhicule. Ce carburant possède d’excellentes qualités environnementales avec un bilan de gaz à effet de serre très faible et des émissions de particules fines quasi nulles. Cette valorisation est particulièrement intéressante seulement si elle respecte certaines conditions. En premier lieu, elle ne doit pas bien sûr détourner les cultures d’une production alimentaire, ni intensifier une exploitation agricole, auquel cas elle reproduirait l’écueil des agrocarburants de première génération. De plus, les démarches de prévention de déchets organiques doivent rester la priorité.
LES ENJEUX DU PHOTOVOLTAÏQUE EN FRANCE L’énergie solaire est l’énergie la plus répandue et la mieux répartie dans le monde. Son gisement est considérable : le rayonnement solaire qui parvient sur la Terre en un an représente plus de 10 000 fois la consommation mondiale d’énergie, toutes formes et usages confondus. Et la France est bien pourvue, elle dispose du 5e gisement européen. Cette énergie est utilisée à la fois pour produire de l’électricité (solaire photovoltaïque) et de la chaleur (solaire thermique). La filière solaire photovoltaïque s’est fortement développée en France depuis 2009. Bien que la part de l’électricité photovoltaïque dans la consommation brute d’électricité soit encore faible, 3.1 % en 2021 (14 GW installés, 14.8 TWh produits) en France, cette part progresse très vite et le gisement solaire potentiel mobilisable français est très important. L’ADEME a ainsi identifié un gisement potentiel sur friches et parkings conséquent (entre 10 et 50 GW), à mettre en regard avec les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie : 20,1 GW en 2023, entre 35-44 GW en 2028, dont 25 GW au sol, ce qui implique un rythme d’installation de 2-3 GW par an (vs 1 GW ces dernières années). Le gisement en toiture est également important.
EOLIEN TERRESTRE : ENJEUX ET IMPACTS Les éoliennes sont constituées schématiquement d’un mât, d’une nacelle et d’un rotor. Elles permettent de transformer l’énergie cinétique du vent, ressource inépuisable et présente sur tout le territoire, en énergie mécanique puis en électricité. La puissance d’une éolienne est directement liée à la surface balayée par les pales et donc à leur taille. Aujourd’hui, cette puissance est comprise entre 2 MW et 3 MW : une éolienne de 2 MW consomme entre 0,8 et 4 MWh/an, pour une production de 4 000 MWh/an en régime de vent moyen (soit l’équivalent de la consommation annuelle de 1 000 foyers, hors chauffage, selon l’Ademe). Les éoliennes sont généralement installées sur des sites caractérisés par des vitesses de vent en moyenne supérieures à 20 km/h. Les nouvelles éoliennes, plus performantes, peuvent être installées sur des sites avec des vitesses plus faibles. Les améliorations technologiques actuelles et à venir vont permettre de valoriser une plus grande part de la ressource en vent de la France et de mieux équilibrer la répartition des parcs éoliens entre les régions. La production des éoliennes est par nature variable car elle requiert une vitesse de vent comprise entre 10 km/h et 90 km/h à hauteur de la nacelle. Cependant, la ressource a une bonne répartition sur le territoire français, avec trois régimes de vent décorrélés et complémentaires, ce qui permet de lisser la variabilité à l’échelle nationale. En d’autres termes, les sites de production sont suffisamment éloignés les uns des autres pour que les conditions météorologiques soient différentes à un instant donné, ce qui offre une production totale plus constante à l’échelle nationale. Cette mutualisation s’appelle le foisonnement. Pendant sa période d’exploitation, une éolienne tourne 75 à 95% du temps à différentes vitesses en fonction de la force plus ou moins importante du vent. En un an, elle produit autant d’électricité que si elle avait tourné 20 à 25 % du temps à capacité maximale. C’est ce qu’on appelle le facteur de charge, ou taux de charge.
Le nucléaire L'uranium extrait de la roche est utilisé pour chauffer la vapeur qui fait tourner les turbines et crée de l'électricité. « Le nucléaire n'assure pas l’indépendance énergétique de la France. » Il n’existe plus une seule mine d’uranium en activité en France depuis le début des années 2000 (par contre la pollution des sites est toujours là !). Le minerai est donc importé du Canada, mais aussi du Kazakhstan et du Niger. De plus, le nucléaire représente moins de 18 % de l’énergie totale consommée en France. En dépit du nucléaire, la France reste massivement dépendante du pétrole et du gaz. Par ailleurs, la filière nucléaire française est extrêmement dépendante des importations mais encore plus des ententes avec des opérateurs étrangers pour faire face à ses projets et plus encore aux besoins de l’exploitation (importation d’uranium et retraitement). « Le nucléaire n'est pas une énergie décarbonée ou renouvelable. » L’uranium est un minerai et de fait il est non-renouvelable. De plus, l’extraction de l’uranium est gourmande en énergie fossile et donc émettrice de CO2. Au Niger, pour obtenir 3 kg d’uranium, il faut extraire une tonne de minerai. En outre, les centrales nucléaires ne sont pas conçues pour adapter leur production d’électricité aux variations de la demande. En France, EDF le fait sur quelques réacteurs en faisant varier la puissance par pas de 10 à 15 min. C’est une solution qui fragilise beaucoup les réacteurs et la France est le seul pays du monde à prendre ce risque. Chaque hiver, les pics de consommation liés à la généralisation du chauffage électrique et au manque d’isolation des logements obligent le gestionnaire du réseau électrique à faire appel aux centrales thermiques fossiles françaises ou des pays voisins. « Le nucléaire n'est pas adapté au réchauffement climatique. » Pour fonctionner, les réacteurs ont besoin d’eau froide en grande quantité : c’est pour cela qu’ils sont souvent installés près de fleuves ou de la mer. Avec les effets du réchauffement climatique, l’accès à la ressource en eau froide devient problématique. En France, 60% de l’eau prélevée est destinée au refroidissement des centrales nucléaires alors que l’eau potable ne représente que 19% des prélèvements en 2023. Une proportion importante de cette eau est certes rejetée dans les milieux, mais réchauffée et en grande partie sous forme de vapeur, ce qui a des conséquences sur la biodiversité et perturbe l’ensemble du cycle de l’eau. En période de canicule et de sécheresse, les niveaux des cours d’eau sont plus bas et la température de l’eau est plus élevée. Cela a déjà conduit la France a relevé les températures de rejet dans le milieu, à baisser la puissance des réacteurs ou à les arrêter en période de canicule. « Le nucléaire n'est pas une énergie propre. » L’industrie du nucléaire est porteuse de risques que l’on ne sait pas maîtriser et dont on ne peut pas mesurer l’ensemble des effets. De nombreux accidents graves ont déjà eu lieu, tels que Maiak (URSS, 1955), Three Miles Island (Etats-Unis, 1979), Tchernobyl (URSS, 1986, niveau 7), Fukushima (Japon, 2011, niveau 7 sur l’échelle de risque INES) Certains événements entrainent des pollutions chimiques, radioactives ou calorifiques des cours d’eau. Les rejets d’eau chaude sont réglementés mais tous les étés, des dérogations sont accordées lors des canicules, ce qui perturbe la biodiversité aquatique déjà mise à mal par le réchauffement climatique. Enfin, il n’existe toujours pas de solution pour traiter les déchets nucléaires stockés qui resteront radioactifs pendant des générations. « Le nucléaire n'est pas plus rentable que les énergies renouvelables. » Les énergies renouvelables (EnR), notamment l’éolien et le solaire dont les coûts ne cessent de baisser sont plus rentables que le nucléaire.
Les principales énergies fossiles sont : Le pétrole. C’est l’énergie la plus utilisée. On peut le retrouver dans le gazole, l’essence ou encore le GPL. Mais aussi le plastique, le textile, l’engrais ou encore le caoutchouc. Le charbon. Il permet de fabriquer de l'électricité dans des centrales thermiques par exemple. Le gaz naturel. Permet par exemple de fabriquer de l’électricité, de chauffer et il est utilisé dans les usines. Les énergies fossiles sont des ressources épuisables. C'est-à-dire qu’un jour il n’y en aura plus. Elles dégagent beaucoup de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz qui nuisent à notre santé et à la planète. Ces énergies sont en très grande partie responsable du réchauffement climatique. Les scientifiques considèrent que ces énergies seraient à l’origine de 80 % de la consommation mondiale d’énergies. Pourquoi est-ce difficile de se passer des énergies fossiles ? Les énergies fossiles sont très répandues dans le monde. On les utilise au quotidien. Prenons l’exemple des voitures. Aujourd’hui la plupart des foyers utilisent une voiture alimentée par de l’essence ou du diesel. Car ça ne coûte pas très cher. Pourtant depuis quelques années les entreprises automobiles ont créé des voitures électriques. Mais ces voitures sont encore trop chères pour la population. Il n’y a pas de borne électrique partout. Et la recharge de la voiture électrique met du temps. La transition vers ces voitures est délicate, car elle a un coût et elle modifie notre mode de vie. C’est donc pour ça que la transition est difficile, car elle a un coût. Un exemple que je trouve parfait pour vous illustrer mes propos c’est la voiture hybride. Pour fonctionner, elle utilise l'électricité et de l’essence. Comme ça elle permet de faire une transition douce vers la voiture électrique (la vitesse, l’écologie, l’économie) tout en gardant les côtés positif de l’essence (le nombre de stations essence, la liberté). On remarque donc que la transition reste difficile pour la population. Même si petit à petit de nouvelles technologies apparaissent pour rendre plus facile l’utilisation des voitures électriques. Comme par exemple le fait de recharger sa voiture avec ses panneaux solaires. La transition vers les énergies renouvelables est lente mais devient obligatoire.
Beurk le déchet Intro I La production de déchets II Les conséquencesIncinération, stokage, pollutions, santé III Solutions : le tri et recyclage / achat raisonné Conclusion
Chaque année en France, un habitant produit 354 kg d’ordures ménagères. Ces ordures polluent considérablement nos écosystèmes et peuvent même, dans certains cas, être une menace pour notre santé. La prévention des déchets participe à la réduction des impacts environnementaux et sanitaires, de la raréfaction des ressources naturelles et du coût pour la collectivité de la gestion des déchets, la réduction des sources de gaspillages et l’allongement de la durée d’usage des produits. Le secteur du traitement des déchets génère plus de 3% des émissions de GES totales en France. Entre 2010 et 2018, les émissions issues des déchets ont diminué de 2,6% /an grâce essentiellement à la baisse du volume de déchets mis en décharge. Le méthane (CH4) est le principal gaz à effet de serre émis, représentant près d’un quart des émissions nationales de CH4. Les émissions de CH4 proviennent en grande majorité des installations de stockage de déchets non dangereux. Depuis 2003, les émissions de méthane liées au traitement des déchets ont diminué de 30 %, en lien avec une diminution des déchets éliminés par stockage et d’une meilleure valorisation du biogaz. Les émissions de polluants provenant du secteur de traitement des déchets sont essentiellement liées à l’incinération et aux feux de déchets. En France, elles ont globalement diminué sur la période 1990-2018. Le secteur des déchets contribue de façon non négligeable aux émissions nationales de mercure (15%), HCB (10%) et cadmium (6%). Les émissions de HCB (polluant organique persistant) sont associées à l’incinération des boues résiduelles du traitement des eaux usées. Les déchets, s’ils ne sont pas correctement jetés et traités, constituent une source de pollution de l’environnement. L’abandon des déchets dans l’environnement a des impacts sur l’environnement (pollution des sols, de l’air, des cours d’eau, des nappes phréatiques, des mers et des océans). Il est source de nuisances en termes de dégradation des paysages et du cadre de vie. Il peut également avoir des répercussions en matière de santé publique (contamination de la chaîne alimentaire par des polluants, création de gîtes larvaires facilitant la propagation d’épidémies telles que la dengue, le chikungunya, le paludisme). Les déchets plastiques sont de loin les déchets les plus répandus dans le milieu marin et constituent une préoccupation environnementale et sanitaire croissante. Selon l’ONU, 10 millions de tonnes de macro-déchets sont rejetés chaque année dans les océans : 80% proviennent des activités terrestres et les 3/4 sont des déchets plastiques. riels. En France, en 2016, la consommation intérieure apparente de matières s’élève à 720 millions de tonnes (Mt), ce qui représente 10,8 tonnes en moyenne par habitant (t/hab.), toutes matières et activités économiques confondues. Après avoir été consommées, près de la moitié de ces matières (322 Mt, soit 4,8 t/habitant) deviennent des déchets (tous déchets confondus). La réincorporation dans les processus de production de matières premières recyclées s’élève à 19,5 % en 2016. Cela signifie que seulement un cinquième des besoins de l’économie est issu des déchets valorisés en France. Le reste (80,5 %) provient des matières premières vierges. Parmi les matières réintroduites dans les processus industriels figurent les papiers-cartons (66 %), le calcin (58 %), les ferrailles (51 %) et l’aluminium (44 %). L’incorporation de plastiques recyclés dans l’industrie représente seulement 6,5 % de la production de plastique. En 2017, plus de 17 Mt de déchets non minéraux et non dangereux ont été mis en décharge en France (source : MTE / L’environnement en France – édition 2019).
Consignes de tri Vider les emballages de leur contenu. Il n'est pas nécessaire de les laver. Les jeter en vrac (pas dans un sac). Ne pas les imbriquer.
Déchets acceptés Aérosol ménager Barquettes d’aluminium Barquettes en plastique Barquettes en polystyrène Berlingot Bidons de gel douche Bidons en plastique Boîtes de conserve Boîtes en plastique Bouteilles d’huile Bouteilles en plastique Briques alimentaires Capsules Canettes Cartons (tout type) Eco-recharge Emballages en métal Film d’emballage plastique Flacons en plastique Journaux Papiers Papiers aluminium Papiers bulle Papiers cadeau Pots en plastique Sachets Tubes de dentifrice
Déchets interdits Aérosol chimique Appareils électriques et électroniques Bâches plastiques de travaux Batteries Bouteilles de gaz Couverts Emballages en verre Jouets en plastique Lingettes Mouchoirs Objets en plastique Papier essuie-tout Piles Produits dangereux Produits d’hygiène Textiles Tuyaux Ustensiles de cuisine
Préférer les produits avec le moins d’emballage possible : lors de ses achats, privilégier les grands contenants ou les produits en vrac par exemple. Privilégier les emballages recyclables ou réutilisables : désormais, les commerçants n'ont plus le droit de proposer des sacs ou sachets plastiques gratuits à leurs clients (sauf produits alimentaires en vrac). Attention aux sacs dits biodégradables ou fragmentables : leur impact chimique sur les sols est tel qu'il vaut mieux, pour eux aussi, préférer un sac réutilisable. N'acheter pas de l'eau en bouteille : les bouteilles en plastique représentent une part considérable des déchets ménagers. L'eau du robinet est d'excellente qualité et il existe plusieurs dispositifs permettant de la filtrer. Privilégier les produits réutilisables qui durent dans le temps : investissez dans du matériel de qualité qui durera longtemps. Évitez les jetables - lingettes, vaisselle en plastique ou en carton - et achetez des recharges ou des produits concentrés plutôt que le produit entier à nouveau (recharge de cartouches d’encre, produits d’entretien, etc.). Réutiliser / Recycler Le meilleur déchet reste celui qui n’existe pas, il est donc du devoir de chacun d'en limiter sa production tout en recyclant. Certains déchets organiques peuvent être d’une grande utilité en devenant du compost. Leurs vertus peuvent remplacer certains produits chimiques que nous utilisons pour protéger les sols. Réaliser son compost au pied de son immeuble ou dans son jardin : inodore, vous pourrez nourrir les plantes de votre potager ou de votre balcon tout en réutilisant vos déchets organiques. Nous avons chez nous bon nombre d’objets inutilisés qui feraient le bonheur des autres. Alors, au lieu de jeter ces objets ou d’en acheter de nouveaux, tournons-nous vers l’économie circulaire et donnons une seconde vie à nos vêtements et objets. Acheter des vêtements, meubles, appareils électroniques,... de seconde main. Si vous n’utilisez que rarement certains de vos appareils électroménagers ou si vous n'en n'avez plus l'utilité, vous pourrez en faire don à une association, à une ressourcerie . Réutiliser ses papiers et cartons : les cartons d’emballage peuvent être utilisés pour d’autres envois par exemple. Tant que faire se peut, employez le verso des feuilles déjà imprimées en recto est une habitude à prendre. Trier ses déchets. Ces opérations permettent de donner une seconde vie (voire plus !) aux objets usagés. Le recyclage n’est efficace que si les déchets sont bien triés par tout un chacun. Les déchets spécifiques, que ce soit les batteries, le matériel multimédia, les objets encombrants ou encore les médicaments posent problème. Bien souvent, nous ne savons pas quoi en faire et nous en débarrassons de manière aléatoire. Il existe pourtant des moyens simples de s’en séparer et de leur donner une seconde vie. Adopter les bons gestes au moment de jeter vos poubelles : à chaque déchet sa poubelle. En réalisant ce tri chez vous, vous favorisez le recyclage de nombreux déchets. Attention le code couleur des poubelles de tri-sélectif n'est pas le même partout : tout dépend du syctom. Si votre municipalité n'a pas adopté le tri-sélectif, militez pour ! Disposer correctement des piles usagées et des produits électroniques : piles, batteries, appareils multimédias se jettent dans des conteneurs spéciaux présents dans les déchetteries, centres commerciaux ou magasins spécialisés. Ne pas laisser ses encombrants dans la nature : pour tous les équipements comme l’électroménager ou le mobilier, deux choix s'offrent à vous : contacter le service d'enlèvement des encombrants (vérifiez les jours d’enlèvement prévus avec votre commune) ou aller déposer ses objets à la déchetterie. Rapporter ses médicaments en pharmacie : en ramenant en pharmacie vos Médicaments Non Utilisés, périmés ou non, vous participez à éviter les risques de pollution de l’eau et les risques d’ingestion accidentelle de médicaments par des enfants en bas âge ou des personnes âgées. (À noter qu’il vous suffit de ramener les médicaments; vous pouvez mettre les emballages en carton et notices en papier directement dans le tri sélectif de votre domicile.)
Aqua l'eau potable Intro I La production d'eau du robinet et le traitement des eaux uséesPompage, traitement, stokage, distribution, traitements, pollution II La production d'eau en bouteille III Avantages/Inconvénients Conclusion
Il est préférable de consommer du robinet plutôt que de l’eau en bouteille car cela évite : de fabriquer des bouteilles en plastique (à base du pétrole) de transporter des bouteilles en camion sur des centaines de kilomètres pour les acheminer des usines de production jusqu’aux magasins de devoir traiter des tonnes de déchets plastiques Même si les bouteilles en plastique sont 100 % recyclables, elles ne sont malheureusement pas toutes déposées dans les bacs de tri et ne sont donc pas toutes recyclées. Elles sont parfois abandonnées dans la nature et polluent les sols, les rivières, les fleuves et les océans. Avec le temps, les plastiques dans les sols et les océans se fragmentent en petits morceaux (microplastiques et nanoplastiques). Ils sont ingérés par les animaux et les poissons que nous mangeons à notre tour ! -50 % de bouteilles plastiques en 2030, c’est l’objectif de la France C'est un paradoxe. L'eau du robinet suscite de la méfiance bien qu'elle soit très contrôlée. Sauf cas particuliers peu fréquents, c'est une eau potable, c'est-à-dire conforme aux exigences sanitaires définies par décret. Cinquante-quatre paramètres différents font l'objet d'une surveillance et sont régulièrement contrôlés. Ce sont les pôles Santé et Environnement des Ars, les Agences régionales de santé, qui en sont chargés. Localement, les services responsables des usines de traitement pour la potabilisation et des réseaux de distribution font également leur propre suivi. Il est quasi permanent sur les grands réseaux qui alimentent de grandes villes ou les communautés de communes, moins fréquent sur les petits réseaux qu'on peut trouver en zone rurale. Les stations de traitement se sont multipliées, les captages d'eau potable pollués par les nitrates et/ou les pesticides sont régulièrement abandonnés. Si les rivières et les nappes souterraines sont toujours très contaminées, la pollution de l'eau du robinet par les nitrates devient rare, et les dépassements de normes sur les pesticides peu fréquents. Concernant le plomb au robinet, un problème soulevé en 1999 par Que Choisir, la réglementation s'est durcie. La limite réglementaire a d'abord été abaissée de 50 à 25 µg/l (microgrammes par litre) pour l'eau potable, et les branchements publics en plomb ont été remplacés. Depuis le 25 décembre 2013, la limite réglementaire du plomb dans l’eau potable est même fixée à 10 µg/l, ce qui correspond à la valeur guide recommandée par l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé. Le problème peut encore concerner des immeubles anciens, quand des conduites intérieures en plomb desservent des cuisines. En cas de doute, il faut éviter de consommer le premier jet du matin. C'est en effet quand l'eau stagne dans les canalisations qu'elle peut se charger en plomb, il faut donc la laisser couler quelques instants avant la première utilisation de la journée. Sauf cas particuliers, l'eau du robinet est donc potable et de qualité.
Qu’est-ce que l’eau potable ? L’eau potable est une eau que l’on peut boire ou utiliser à des fins domestiques et industrielles sans risque pour la santé. Elle peut être distribuée sous forme d’eau en bouteille (eau minérale ou eau de source, eau plate ou eau gazeuse), d’eau courante (eau du robinet) ou encore dans des citernes pour un usage industriel. Eau du robinet : D’où vient-elle ? Et comment arrive-t-elle jusqu’à nos robinets ? 62 % de l’eau du robinet provient des eaux souterraines (nappes superficielles et profondes), les 38 % restants proviennent des eaux superficielles (torrents, rivières, lacs). L’eau souterraine est prélevée par captage dans un forage ou un puit. Le sol servant de filtre naturel permet d’assurer une bonne qualité de l’eau. L’eau superficielle est prélevée par pompage. Dans tous les cas, un traitement s’impose pour offrir une eau potable, totalement débarrassée de ses impuretés. Elle transite dans une usine de traitement pour la décontaminer puis elle rejoint des réservoirs de stockage ou des châteaux d’eau, à l’aide de canalisations souterraines. Des pompes permettent de stocker l’eau en hauteur afin de la distribuer dans les habitations. L’eau est alors utilisée pour la consommation humaine. Puis, après utilisation, les eaux usées sont acheminées vers une station d’épuration chargée de son nettoyage. L’eau nettoyée est ensuite rejetée à la nature, avant de recommencer son cycle domestique : puisage, traitement, distribution, utilisation, évacuation et dépollution, puis retour de l’eau dans la nature. L’eau a besoin de passer par plusieurs étapes indispensables pour être consommable :1. Dégrillage et tamisage Le passage de l’eau captée à travers des grilles et tamis élimine les plus gros débris.2. Oxydation Si la charge organique est très importante ou s’il y a de l’ammoniaque, du fer ou du manganèse en solution, l’oxydation facilite leur élimination lors de la phase de clarification. Cette étape d’oxydation peut se faire avec du chlore ou de l’ozone.3. Clarification : coagulation-floculation, décantation et filtration En présence de produits coagulants et floculants, les particules en suspension dans les eaux s’agrègent en flocons. Le poids de ces flocons provoque la sédimentation des particules au fond des bassins de décantation. La filtration finale à travers des filtres minéraux (sable) ou des membranes permet de produire une eau limpide débarrassée de ses particules.4. Désinfection Les bactéries et virus pathogènes qui demeurent dans l’eau sont éliminés lors de l’étape de désinfection. On utilise pour cela du chlore, de l’ozone ou des ultraviolets. Une petite quantité de chlore reste dans l’eau produite pour éviter un développement bactérien plus en aval, dans le réseau d’eau.
Rana la grenouille
L'eau Intro I La consommation d'eauUtilisations (potable, nettoyage, refroidissement...) II Les conséquencesAssèchements des mares, baisse des nappes phréatiques, biodiversité III Solutions Conclusion
Si la consommation d'eau par habitant est d'environ 150 litres par jours, seul 1% de ce volume est bû. A l'échelle mondiale, la consommation d'eau à été multipliée par 6 en un siècle. Si les ressources en eau potable diminuent, leur gaspillage s'accélère. Nous faisons de moins attention à l'eau que nous avons à disposition et des millions de litres propres à la consommation sont malheureusement perdus. On estime qu'un bain consomme de 150 à 200 litres d'eau pour 60 à 80 litres d'eau pour une douche de 5 minutes et 35L si moinsq de 5 min. Sachant que la moyenne française s'établit à 9 minutes. Avec une douche de 15 minutes, on consommera autant que pour un bain ordinaire.L’eau douce se raréfie sous l’effet du changement climatique et sous la pression de toutes les utilisations pour satisfaire nos besoins (pour l’agriculture, l’industrie, la production d’énergie, les besoins d’hygiène, les loisirs…). 148 L c’est ce que chaque Français consomme en moyenne par jour 40 % sont utilisés pour les douches et les bains Dans nos logements, l’eau potable est principalement utilisée pour des besoins d’hygiène 39 % pour l’hygiène corporelle 20 % pour la chasse d’eau des WC 22 % pour le lavage du linge et de la vaisselle 6 % pour la cuisine 6 % pour le lavage de la voiture ou l’arrosage du jardin 1 % seulement pour boire
Une cause première est l'importance des apports en nitrates par les fleuves et rivières, ainsi que par les eaux de ruissellement parfois chargées en nitrates. Ces nitrates proviennent principalement de l'agriculture (élevage industriel et engrais). La concentration en nitrate est mesurée dans tous les fleuves littoraux et elle est particulièrement importante en Bretagne. Selon le ministère de l'Agriculture, les apports en azote et phosphore « ont augmenté de façon considérable à partir des années 1960 et leur concentration s'est accrue dans les zones de prolifération d'ulves. Les concentrations en nitrate auraient chuté d'environ 20 % en 10 ans de 1998 à 2008, mais elles restent plus de deux fois trop élevées, environ 30 mg/l en moyenne alors qu'il faudrait retomber sous le seuil de 10 mg/l pour éviter les pullulations d'algue
L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des sécheresses représente une menace majeure pour la ressource en eau et pour les amphibiens, qui en dépendent pour leur reproduction. Même si les pièces d’eau qu’ils utilisent sont souvent éphémères, les petites mares et les mouillères s’assèchent de plus en plus tôt et de plus en plus fréquemment. La sécheresse semble être l’un des principaux facteurs dégradant l’état de santé des individus et leur succès reproducteur, en particulier sous les climats tempéré et méditerranéen.Les pollutions chimiques émanant des zones urbaines et agricoles affectent de manière chronique les écosystèmes par le biais de métaux lourds, dioxines ou résidus de molécules médicamenteuses et phytopharmaceutiques. Ces agents délétères s’accumulent dans les écosystèmes et, par diffusion passive, intoxiquent les chaînes alimentaires, entraînant des effets en cascade.
Récupérer les eaux usées Nous avons quotidiennement besoin d’eau, même si elle ne doit pas être nécessairement potable. La plupart du temps nous utilisons une eau propre à la consommation pour des activités qui n’en nécessite pas, et qui pourrait être substituée par une eau non traitée. Nous pourrions ainsi réduire en grande quantité notre consommation d’eau potable et alléger notre facture par la même occasion. Comment réutiliser les eaux usées ? Utiliser l’eau de lavage des légumes pour arroser vos plantes : vous pouvez également utiliser un petit reste de café ou de thé pour arroser vos plantes d’intérieur. Cela vous évitera de gaspiller davantage d'eau. Éviter les pertes grâce à l'adoption de bonnes habitudes L'eau est un bien essentiel à l'homme. Chaque année des millions de litres sont perdus à cause de mauvaises habitudes et de mauvais comportements. En étant responsable on peut, chaque jour, réaliser des économies conséquentes qui soulageront la planète. En mettant bout à bout ces petits gestes du quotidien, nous pouvons éviter la perte d'une immense quantité d'eau. Comment éviter de perdre de l'eau ? Économiser l'eau dans votre salle de bain : préférez les douches courtes aux bains. 39% de l'eau que nous utilisons quotidiennement est allouée à la douche et au bain. Lorsque vous vous brossez les dents, pensez à utiliser un verre plutôt que de laisser le robinet ouvert. Un robinet laissé ouvert pendant le brossage de dents entraîne chaque fois le gaspillage d'1 à 2 litres d’eau, soit environ 1 000 litres par an. Contrôler son compteur d’eau avant et après une période d’absence. Cela permet de repérer facilement la présence de fuites. Le saviez-vous ? Une fuite dans les toilettes peut engendrer jusqu’à 140 000 litres d’eau perdus par an. Penser à installer un limiteur de fuites : il ferme l’arrivée d’eau en cas de rupture subite d’une conduite d’eau. En cas de perte systématique (un robinet qui fuit), le système ferme l’arrivée au bout d’un certain temps. Parc national des Great Smoky Mountains, Tennessee Économiser de l'eau dans chaque pièce grâce à des installations simples Salles de bains, cuisines et autres toilettes sont les pièces de la maison dites “d’eaux”, dans lesquelles il est possible de réduire notre consommation d’eau et ainsi éviter le gaspillage. Car là encore, des centaines de litres d’eau potable sont perdus chaque année dans les foyers. Comment économiser de l'eau dans chaque pièce d'eau grâce à des installations simples ? Remplacer son pommeau de douche par un pommeau à économie d’eau : un système de filtre augmente la résistance mécanique dans le pommeau de douche, ce qui diminue le débit de l’eau tout en ayant une pression convenable. Envisager l’achat d’un robinet thermostatique : cet équipement permet de régler la température de l’eau au préalable. Ainsi, vous ne perdez pas d’eau en cherchant la bonne température. Encore quelques litres d'eau gagnés ! Installer un limiteur de débit : qui n'est autre qu'un système installé à la sortie du robinet et qui permet de limiter le débit de l’eau. En combinaison avec un mousseur, cela permet d’offrir un jet d’eau suffisant pour un rinçage efficace (quand on se lave les mains, par exemple). Installer si possible des toilettes avec une double chasse : les toilettes munies d’un réservoir à double chasse (6 litres pour les grandes évacuations / 3 litres pour les petites), une famille de 4 personnes ne consomme plus que 96 litres par jour - au lieu de 216 pour un réservoir 9 litres - soit une économie de 45 m³ par an. Si vous ne disposez pas d’une double chasse, modifiez l’installation vous-même ! Remplissez une ou deux bouteilles et déposez-les dans le réservoir de vos toilettes. Il est aussi possible de déplacer le flotteur pour réduire le volume d’eau.
Kong le gorille
Les ressources en matériaux Intro I L'utilisation des matériaux Besoins en minerais, terres rares II Les conséquences Diminution des ressources, biodiversité, pollution III Solutions Conclusion
Internet dans le monde aujourd’hui, c’est : 9 milliards d’appareils, dont 2 milliards de smartphones, 1 milliard d’ordinateurs, 5 à 7 milliards d’objets connectés, 45 millions de serveurs, 800 millions d’équipements réseaux, box ADSL entre autres... Des chiffres qui donnent le tournis, surtout lorsqu’on sait que l’essentiel des impacts environnementaux découlent de la fabrication de nos appareils et de leur fin de vie, si elle est mal gérée. A elle seule, la fabrication d’un ordinateur nécessite pas moins de 240 kg de combustibles fossiles, 22 kg de produits chimiques, et 1,5 tonnes d’eau ! L’EXPLOITATION MINIÈRE MENACE LES FORÊTS DU MONDE : 7% de la déforestation dans le monde est causée par l’exploitation minière Afin de satisfaire nos besoins en minerais et énergies fossiles, de grandes surfaces de forêts sont déforestées ou dégradées à travers le monde. Les minerais tels que l’or, les diamants, le cuivre, mais aussi le coltan, cobalt, nickel, ainsi que les énergies fossiles telles que le pétrole et le sable bitumineux se trouvent en grande quantité dans des bassins forestiers. Le bassin amazonien et bassin du Congo, ainsi que les forêts d’Asie du Sud-Est sont fortement impactés par les activités minières. Les forêts boréales du Canada sont quant à elles menacées par l’exploitation des sables bitumineux. 20% de l’Amazonie est recouverte de concessions minières industrielles 7% de la déforestation dans le monde est causée par l’exploitation minière 20% des terres indigènes d’Amazonie sont colonisées par les mines légales et illégales 20% de l’Amazonie est recouverte de concessions minières industrielles L’extraction minière provoque deux types d’impacts : Impacts directs, ciblés : la destruction des sols, la déforestation et la pollution des milieux induits par l’activité d’extraction Impacts indirects, diffus tout autour de la zone d’extraction : la construction d’infrastructures de transport et de production d’énergie, ainsi que l’afflux de population dans une zone qui était peu peuplée auparavant, avec pour conséquences le défrichement pour l’agriculture vivrière, l’augmentation de la chasse et de l’utilisation du bois d’oeuvre et de feu. Des risques de pollution diffuse existent également lors de dysfonctionnements de l’exploitation, comme la rupture du barrage de Brumadinho au Brésil en 2015. L’exploitation minière a un grand impact sur les populations locales, souvent peuples autochtones : fragmentation de leur territoire, pollutions, baisse des ressources en chasse et feu, violences voir conflits locaux.
Les gorilles sont les plus grands des singes et probablement les plus impressionnants. Pourtant, loin de l’image véhiculée par la littérature et le cinéma, ce sont des animaux pacifiques et timides. Ils sont aussi nos plus proches cousins après les chimpanzés et les bonobos. Les gorilles, plus grands primates vivants, sont des animaux robustes avec une large poitrine, des épaules trapues et de grosses mains. Le visage est noir et sans poils, avec un front bas et des arcades sourcilières saillantes, de petits yeux rapprochés, des narines bien visibles et des mâchoires puissantes. Les mâles adultes se distinguent par une crête qui court le long de la ligne médiane du crâne et par une zone de poils blancs situés sur le dos, origine de leur qualificatif « à dos argenté ». Ce sont les êtres vivants les plus proches de l'Homme, après le bonobo et le chimpanzé, et leurs groupes sanguins présentent d’étonnantes similitudes avec les nôtres. Ils jouent un rôle crucial sur la biodiversité locale. En se déplaçant à travers de larges territoires ils contribuent, par exemple, à disséminer les graines des fruits qu’ils consomment, et ainsi à la régénération des forêts. Ces animaux peuvent développer une force physique colossale. Pourtant, animaux pacifiques, ils ne l’utilisent pratiquement jamais. Aujourd’hui, les gorilles sont en danger, à cause de la chasse au gibier, de la perte de leur habitat (déforestation à cause de l'exploitation de minerais), du commerce d’animaux et des maladies infectieuses. D’autre part, les caractéristiques biologiques des gorilles, à savoir un taux de mortalité infantile élevé, une longue gestation (environ 8 mois et demi), une tendance aux naissances uniques ainsi qu’une longue période de soins maternels, en moyenne un seul petit est élevé, les rendent particulièrement vulnérables à ces menaces. Nom scientifique Gorille de l’Ouest (Gorilla gorilla) : Gorille des plaines occidentales (G. g. gorilla), Gorille de la rivière Cross (G. g. diehli) Gorille de l’Est (Gorilla beringei) : Gorille de montagne (G. b. beringei), Gorille des plaines orientales ou Gorille de Grauer (G. b. graueri) Répartition / Habitat En Afrique Centrale, dans les forêts tropicales de plaine et de montagne (République démocratique du Congo, Rwanda, Ouganda). Population Gorille de l’Ouest : environ 250 000 dont moins de 300 animaux pour la sous-espèce de la rivière Cross Gorille de l’Est : moins de 5000 dont un millier sont des gorilles de montagne Taille De 1,40 m à 2 m (hauteur debout) Régime alimentaire Végétaux principalement : fruits en grande partie, pousses, tiges, feuilles, mais parfois aussi insectes (termites et autres).
Rallonger l’espérance de vie de notre matériel ! La fabrication d’un ordinateur est très polluante : elle nécessite 240 kg de combustibles fossiles, 22 kg de produits chimiques, 1,5 tonnes d’eau. ADEME, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie Piles, batteries, accumulateurs, puces électroniques… Les composants de nos appareils contiennent des substances toxiques pour l’environnement et pour la santé. De l'extraction des métaux rares nécessaires à leur fabrication jusqu'à leur traitement en tant que déchets, il est important de limiter au maximum leur empreinte écologique tout au long de leur cycle de vie ! Mieux vaut donc en changer le moins souvent possible. Garder le plus longtemps possible ses équipements numériques (>4 ans). Si vous en prenez soin, un smartphone peut être utilisé pendant 5 ans et un ordinateur portable plus de 10 ans ! Opter pour du reconditionné plutôt que du neuf Privilégier les labels environnementaux (Blue Angel, TCO, EPEAT…) pour le matériel informatique. Supprimer tous les logiciels inutiles. Ils ralentissent souvent les ordinateurs. Réparer et réutiliser avant de jeter. Dans la plupart des cas, nos appareils sont réparables.. Donner à un acteur du réemploi. Après avoir été nettoyé et remis à neuf, votre ancien smartphone ou ordinateur sera donné ou revendu. Il aura ainsi une seconde vie. En privilégiant un acteur de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) vous contribuerez activement à l'insertion sociale et à la lutte contre la fracture numérique. Recycler en dernière option. Si vous devez vous séparer de votre matériel, déposez-le dans un conteneur adapté ou dans une enseigne spécialisée qui pourra privilégier son réemploi s'il fonctionne encore. Rendez-vous sur cette page pour trouver le point de collecte le plus proche de chez vous en quelques clics. Votre appareil sera alors soit recyclé, soit donné à une association. émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique : 47% Équipements des consommateurs 28% Infrastructures réseau 25% Data centersTous nos usages sur internet ont un impact. Ils ont des conséquences sur le climat, sur la biodiversité et même sur l'épuisement des ressources naturelles non renouvelables. Que ce soit une recherche via un moteur, l'envoi d'un simple e-mail ou encore le stockage de quelques dossiers et photos par exemple, toutes ces petites actions de notre quotidien ont une empreinte environnementale. Mettre en veille son ordinateur au bout de 3 minutes sans utilisation (il y a des raccourcis clavier très simples pour cela) et l’éteindre lors d’une pause prolongée. Éviter d’envoyer trop de mails et limiter les pièces-jointes et le nombre de personnes en copie. Envoyer un e-mail consomme autant d'énergie que de le stocker pendant 1 an. Regroupez-les au maximum et utilisez un style direct et synthétique car le temps passé à les écrire et à les lire constitue la principale source d'impacts. Limitez au maximum le nombre de destinataires et les pièces attachées. Si vous devez transmettre un document à quelqu'un de proche, préférez un transfert via une clé USB, car plus un mail est lourd, plus son impact environnemental est important. Évitez de les envoyer en 4G. Faire régulièrement le tri dans ses mails et supprimer tous ceux qui sont inutiles. Supprimer les SPAMS automatiquement.Avoir des signatures de mail légères (on évite les images ou alors on les met en basse-définition); Stocker localement plutôt que de recourir au cloud (utilisation des datacenters): le stockage en ligne de ses e-mails, photos, vidéos, musiques et autres documents impose des aller-retours incessants entre le terminal de l’utilisateur et les serveurs. Or, transporter une donnée via Internet consomme deux fois plus d’énergie que de la stocker pendant un an. Il faut donc favoriser au maximum le stockage et l’usage local de ses données.
Maya l'Abeille et Birdie la mésange
Les pesticides Intro I Leurs utilisations insecticides, herbicides, fongicides... II Les conséquences Biodiversité, santé III Les solutions Conclusion
→ Pourquoi faut-il interdire les insecticides ?
Alors que les risques des pesticides pour la santé et l’environnement sont de mieux en mieux connus et documentés, leur utilisation continue d’augmenter, avec des dizaines de milliers de tonnes vendues chaque année. C’EST QUOI UN PESTICIDE ? POURQUOI SONT-ILS AUTANT UTILISÉS ? Néonicotinoïdes, diméthoate, glyphosate, SDHI, pyréthrinoïdes… Les pesticides, aussi connus sous le nom de produits phytosanitaires ou phytopharmaceutiques, regroupent des centaines de substances actives aux noms barbares, d’origine naturelle ou synthétique. Ils sont principalement utilisés dans l’agriculture afin d’assister la croissance des cultures, et plus particulièrement des cultures destinées à un usage alimentaire (pour les animaux ou pour l’alimentation humaine). Leur point commun est leur objectif : tuer les organismes vivants ou les animaux qui détériorent les cultures, plantations, matières, voire l’esthétique d’un jardin (la fameuse herbe folle de l’allée en gravier). Avec l’usage de pesticides, les végétaux sont protégés des maladies et de leurs différents prédateurs. Chaque pesticide possède sa propre cible : les herbicides visent des herbes jugées « mauvaises », les fongicides s’attaquent à des champignons les insecticides tuent des insectes. En 2020, près de 66 000 tonnes de substances actives de produits phytosanitaires ont été vendues, ce qui fait de la France le 2ème utilisateur de pesticides en Europe et le 8ème rapporté à l’hectare. Le problème, c’est que les pesticides ont de graves conséquences sanitaires et environnementaleset que l’usage de pesticides continue d’augmenter. Pour autant, les rendements agricoles n’augmentent pas. PESTICIDES : QUELS IMPACTS POUR LA SANTÉ ? L’Organisation Mondiale de la Santé a classé un grand nombre de pesticides comme : cancérogènes, mutagènes (toxiques pour l’ADN), ou reprotoxiques (nocifs pour la fertilité). Ils font également partie de la grande famille des différents perturbateurs endocriniens, dangereux pour la santé et la sécurité des agriculteurs. Derrière ces termes se cachent une myriade de maladies : maladie de Parkinson, cancers, malformations, infertilité… Les premiers touchés sont les agriculteurs et agricultrices qui manipulent et respirent ces produits biocides, dès leur épandage. Même s’ils disposent d’équipements censés les protéger, ceux-ci sont souvent inadaptés, et pas forcément bien utilisé. Les habitations proches des parcelles agricoles où s’opèrent les épandages sont également très exposées. Pour autant, les riverains ne sont pas toujours informés des risques pour leur sécurité.
AIR, EAU, ALIMENTS, FAUNE ET FLORE : NOUS SOMMES TOUS EXPOSÉS AUX PESTICIDES Les produits phytopharmaceutiques sont partout dans notre quotidien. Ils deviennent ainsi une pollution diffuse et permanente dans l’air, l’eau, les sols, l’alimentation… Après leur utilisation, la plupart des pesticides se dispersent dans l’air. En 2018, une étude de l’observatoire AirParif relevait la présence de 30 pesticides dans l’air ambiant, dont 6 interdites, dans des sites urbains ou périurbains d’Île-de-France. En 2017, des pesticides sont retrouvés dans 80 % des masses d’eaux souterraines, avec environ un quart d’entre elles dépassant le seuil réglementaire. Parmi les près de 300 substances recensées, la moitié sont des herbicides et 40 % sont des substances actuellement interdites. La contamination des eaux de surface est également généralisée avec, entre 2015 et 2017, 84 % des points de mesures dépassant au moins une fois le seuil de 0,1 μg/l pour la concentration de chaque pesticide pris isolément. Les dépassements réguliers concernent plus d’un quart des points de mesure nationaux, selon l’Inserm. 950 000 personnes sont alimentées par de l’eau présentant des dépassements récurrents aux limites de qualité vis-à-vis des pesticides, soit 1,4 % de la population. Rien de bien réjouissant non plus dans l’assiette où, par exemple, 80 pesticides différents ont été retrouvés par l’agence de l’EFSA (European Food Safety Authority) sur un échantillon de pêches vendues en Europe, et 84 sur un échantillon de fraises. Si des labels se targuent de garantir « zéro résidus de pesticides » dans leurs aliments, la promesse se révèle trompeuse. En effet, pour détecter des résidus de pesticides, il faudrait procéder à un biocontrôle bien plus complet et chercher l’ensemble des substances biocides d’une trop longue liste. Les pesticides provoquent un déclin rapide de la faune et la flore Les pesticides font partie des principaux responsables de l’érosion de la biodiversité, qui s’avère bien mise à mal : un tiers des oiseaux des milieux agricoles et près de 80 % des insectes ont disparu en moins de 30 ans, et 38 % des populations de chauve-souris en 10 ans. Pour les plantes associées aux milieux agricoles cultivés (bleuets, coquelicots, etc.), les chiffres ne sont pas plus rassurants : 51% sont considérées en situation précaire et 7% ont disparu selon les informations fournies par le plan national d’actions en faveur des plantes messicoles. Les produits phytopharmaceutiques dans leur ensemble ont leur part de responsabilité dans cette hécatombe, de manière directe ou indirecte. Quelle que soit la durée de l’exposition, courte ou prolongée, celle-ci aura un impact sanitaire à long terme pour les eaux, les végétaux et notre consommation globale. Des impacts tout au long de la chaîne alimentaire Un rapport de l’agence de l’EFSA a montré que les néonicotinoïdes augmentent la mortalité des abeilles. A date, de nombreuses études ont prouvé ce fait. Pourtant, la France continue d’utiliser les biocides dans lesquels cette molécule nocive est présente alors que l’on connaît le rôle majeur des abeilles dans le développement de la biodiversité au travers de la pollinisation. De façon plus indirecte, les pesticides peuvent causer des pathologies, diminuer la fertilité, perturber le système immunitaire… Plus simplement, ils peuvent faire disparaître les proies d’autres espèces, qui auront alors bien plus de mal à se nourrir. Amphibiens, mammifères, oiseaux, poissons et reptiles : tous les acteurs de la chaîne alimentaire voient leur espérance de vie et leur état de santé se dégrader, dans les eaux comme sur les sols. Une surveillance accrue du niveau de risque sanitaire a été mise en place ces dernières années, mais les actions de biocontrôle ne suivent pas la cadence. A date, tous les écosystèmes, du sol à l’eau en passant par les espaces naturels ou les terres arables, sont fragilisés.
Les abeilles et autres insectes pollinisateurs, à l’origine de 35 % de notre alimentation, étant menacés par cette agriculture industrielle, il faut, notamment au niveau européen, une mesure contraignante et globale d’interdiction des pesticides chimiques les plus dangereux pour les abeilles. Greenpeace en a identifié sept qu’il faut immédiatement interdire : l’imidaclopride, le thiaméthoxame, la clothianidine, le fipronil, le chlorpyriphos, la cyperméthrine et la deltaméthrine. Il faut également favoriser la biodiversité et le maintien des écosystèmes naturels, dont les insectes pollinisateurs ont besoin pour vivre. COMMENT ARRÊTER D’UTILISER DES PESTICIDES ? En matière d’agriculture, il est indispensable de passer d’un modèle agricole productiviste industriel à l’agroécologie. Issu de l’interaction entre l’agronomie et l’écologie, ce modèle agricole propose de s’appuyer sur la restauration des équilibres des écosystèmes pour obtenir des cultures plus résilientes. Plutôt que de tuer tous les insectes, elle vise par exemple à créer les conditions pour que les populations s’autorégulent. Il s’agit de recréer les conditions optimales de pousse des plantes et de vie des animaux. Comment ? En restaurant de la diversité dans les cultures ; En diminuant la taille des parcelles pour instaurer des couloirs de déplacement pour les animaux et insectes auxiliaires ; En remettant les ruminants (vaches, chèvres, brebis) dans les prés pour pâturer ; En préservant les prairies naturelles et la richesse de leur flore, En replantant des haies en bordure de champ et surtout des fossés et cours d’eau, voire des arbres dans les cultures (agroforesterie). ET MOI, COMMENT JE PEUX AIDER À SORTIR DES PESTICIDES ? Privilégier une nourriture bio, c’est œuvrer à la sortie des pesticides. Dans votre consommation de tous les jours, faites attention aux labels trompeurs tels que Zéro résidus de pesticides, Haute Valeur Environnementale… Soutenir la mise en œuvre d’un affichage environnemental clair comme le Planet Score. Cette évaluation comprend un critère basé sur l’utilisation de pesticides dans la production des aliments que vous achetez et consommez au quotidien. Jardiner sans pesticides. Limitez ainsi votre exposition aux résidus chimiques. De nombreuses associations locales du mouvement France Nature Environnement proposent des formations et conseils pratiques pour jardiner sans pesticides. Rapprochez-vous d’une association du mouvement. Vous pourrez agir auprès des élus : projet alimentaire territorial, plan climat air énergie territorial etc. Des outils tels que Sentinelles de la Nature vous permettront de signaler une dégradation ou au contraire une initiative favorable à l’environnement près de chez vous. Faire un don à France Nature Environnement : grâce à vos dons, nous préservons l’indépendance de notre mouvement et sommes capables de continuer à mener des actions en justice au service de l’intérêt général. En somme, de nombreuses solutions et initiatives existent. Elles se créent sur mesure, s’adaptent aux territoires et répondent à l’urgence écologique, au fléau sanitaire mais aussi à la crise agricole. France Nature Environnement s’attache à valoriser, diffuser et essaimer cette belle exemplarité et le dialogue pour faire de ce monde, un monde vivable.
L’agroécologie, terme désignant les pratiques agricoles qui lient l’agronomie (science de l’agriculture) et l’écologie (science de l’environnement) emprunte cette voie. AGROÉCOLOGIE : RÉDUIRE L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE ET TENIR COMPTE DE LA BIODIVERSITÉ Développer une démarche agro-écologique, c’est adopter des pratiques qui tiennent compte des équilibres de la nature et des services qu’elle rend. Comment ? En réduisant les intrants, c’est-à-dire l’ensemble des ressources externes utilisées par l’exploitant·e : pesticides, engrais, antibiotiques mais aussi carburants, eau d’irrigation, aliments pour le bétail… En moyenne pour un agriculteur ou une agricultrice, ces intrants représentent une dépense de 50 à 60 % de son chiffre d’affaires. Un coût économique qui s’ajoute à un impact environnemental désastreux : certains intrants sont à l’origine d’une part importante de la pollution de l’air, des eaux et des sols, causent des dommages sur la santé des agriculteurs·rices et des consommateurs·rices, contribuent au changement climatique, nuisent ou détruisent la biodiversité locale… Antoine, cultivateur de région parisienne a réduit son usage de pesticides en découpant une de ses parcelles de 36 hectares en quatre grâce à des haies. Ces dernières attirent des espèces qui se nourrissent de pucerons et autres ravageurs de plantes. Cette segmentation du terrain a également permis d’allonger la rotation de ses cultures, c’est-à-dire que chaque année, les cultures passent d’une parcelle à l’autre pour revenir à la première au bout de 5 voire 7 ans. Ces changements de place préviennent l’installation durable de maladies, de ravageurs et d’herbes entrant en concurrence avec la culture. À l’opposé des monocultures pratiquées par l’agriculture industrielle, la rotation des cultures permet donc de réduire l’utilisation des pesticides. De plus, Antoine a arrêté de labourer ses 160 hectares de terres. Ce labour est à l’origine de l’érosion des sols et s’avère être une des dépenses énergétiques majeures pour son exploitation. Avec l’apport de matière organique au sol (pailles de céréales, compost, excréments des animaux d’élevage…), les vers de terre sont revenus dans les champs. Ils ont ainsi pu assurer l’aération des sols de façon naturelle et gratuite. L’eau reste plus longtemps sur la parcelle à disposition des cultures. Un gain de temps, d’énergie et d’argent pour l’agriculteur mais également un gain pour la biodiversité de sa ferme et pour la résilience de son système agricole. Patrick a intégré 7 nouvelles races plus rustiques (Abondance, Tarine,…). Elles ont rendu le troupeau plus résistant aux maladies et le lait est plus riche. Elles ont permis aussi une meilleure valorisation de la qualité bouchère de la viande avec des races dites « mixtes » comme les Simmentales. Une production de meilleure qualité à destination d’un marché local. Le lait est également meilleur grâce à une alimentation plus saine. Exit le soja OGM importé. Si les vaches mangent encore du maïs, elles se nourrissent principalement de foin et d’herbes broutées dans les prairies. Le couple complète avec des aliments de culture de leur exploitation ce qui réduit, là encore, la part d’intrants. Leur exploitation est ainsi plus ancrée à l’échelle locale et moins dépendante des cours du marché. D’ailleurs, ils transforment dans leur atelier une partie du lait en fromage blanc et yaourt. Le couple vend sa production dans une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) de 12 agriculteurs·ices. Cette AMAP nourrit une partie du voisinage, dans un magasin de producteurs·ices et en vente directe. La diversification de leurs débouchés a permis à leur ferme d’être plus stable financièrement d’une année sur l’autre. Les agriculteurs et agricultrices gagnent plus en produisant moins mais mieux. C’est une démarche au long cours, qui s’avère plus durable. Les sols s’épuisent moins et la richesse de la biodiversité arme mieux les exploitations face aux aléas sanitaires et climatiques. Elles sont plus résilientes et mieux adaptées au contexte local. Cette meilleure prise en compte de la nature évite une dangereuse escalade de réponses artificielles à des problèmes introduits par l’Homme lui-même.
Zoya la tortue de mer
Les plastiques Intro I L'importance de leur utilisation emballages, contenant, objets... II Les conséquences microplastique océan, nanoplastiques corps, 6e continent... III Les solutions Conclusion
→ Pourquoi dois-je limiter l'usage du plastique ?
C’est aujourd’hui le troisième matériau le plus fabriqué au monde, après le ciment et l’acier. Très utilisé dans le secteur de l’emballage, son utilisation est éphémère : 81 % des plastiques mis en circulation deviennent des déchets au bout d’une année, finissant en décharge, incinérés ou dans la nature. La production de plastiques a plus que doublé en 20 ans d’après l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE): elle atteint aujourd’hui près d’un demi-milliard de tonnes par an. Les plastiques se dégradent dès leur production et tout au long de leur vie en se fragmentant en micro et nanoplastiques (des particules de respectivement moins de 5 millimètres et un micromètre) qui absorbent quantité de polluants sur leur passage avant de s’accumuler pour des siècles dans les sols, les océans, l’air qu’on respire et jusque dans les organismes vivants. Les déchets plastiques présents dans les milieux aquatiques devraient tripler d’ici à 2060. « Les impacts environnementaux et sanitaires de la pollution plastique devraient s’aggraver considérablement »
Moins de plastique dans nos vies ! 15 % sont rejetés sur les plages par la mer, 15 % flottent en surface ou dans la colonne d’eau et 70 % coulent sur les fonds marins. Les déchets plastiques se fragmentent progressivement et deviennent des micro-déchets qui peuvent intégrer la chaîne alimentaire. (source : L’environnement en France – édition 2019)Les déchets plastiques les plus fréquents que l’on observe dans les océans et dans les cours d’eau douce sont des déchets de produits en plastique à usage unique, tels que les emballages et les produits de la vie quotidienne. Les observations sur les plages montrent également une grande contribution des objets de la vie quotidienne et des emballages (50 % des plastiques sont des plastiques à usage unique)Les rejets de plastiques dans l’environnement peuvent également provenir d’une gestion maîtrisée des déchets, ce qui est le cas pour les eaux usées. Ces dernières peuvent contenir des microbilles de plastiques, issues entre autres des produits cosmétiques, des fibres issues du lavage de vêtements synthétiques ou des résidus issus de la dégradation de pneus lessivés par les eaux pluviales. Un autre rejet possible est le déversement accidentel par la mauvaise manipulation des granulés plastiques industriels Il est impératif et urgent de réduire nos déchets plastiques à la source. Aux industriels de trouver des solutions pour se passer de cette matière ou diminuer son utilisation grâce à l’éco-conception. À nous, consommateurs, de privilégier des alternatives plus durables grâce à ces quelques conseils. Pensez au vrac. Le marché est florissant et se diversifie. Très largement pratiqué pour les fruits et légumes, il devient aussi de plus en plus répandu en ce qui concerne les céréales, légumineuses, biscuits… et l’offre de produits de droguerie-parfumerie-hygiène augmente. Mais attention, c’est une pratique vertueuse pour l’environnement à condition d‘acheter la quantité dont vous avez réellement besoin, ni plus ni moins. En effet, les produits que nous achetons (alimentaire, d’hygiène…) ont également un impact environnemental. Il reste donc nécessaire d’éviter tout gaspillage. Privilégiez les produits non suremballés, dans un emballage recyclable, dont la taille est ajustée au produit. Vous pouvez aussi choisir des emballages recyclables que vous pourrez utiliser plusieurs fois par la suite comme les bocaux en verre. Fini la bouteille plastique. Les alternatives existent. Les gourdes métalliques par exemple. Dans la salle de bains et pour l’entretien de la maison, utilisez des produits solides ou à diluer, comme le savon noir. Il existe même des pains de savon spéciaux pour faire la vaisselle. Dans la cuisine, mangez moins de produits transformés et vendus dans des emballages multiples au profit de plats cuisinés par vos soins (avec des aliments bruts). Pour les courses, n’oubliez pas votre sac en tissu réutilisable ou votre cabas (sans plastique !). Boîtes de rangement en carton, bouteilles et bocaux en verre, ustensiles de cuisine en bois, moules en pyrex, bouilloire en inox, poubelle métallique... Toutes ces matières sont des alternatives au plastique et rendent les mêmes services. Côté penderie, choisissez des vêtements solides, de préférence non synthétiques pour éviter qu’ils relâchent à chaque lavage des microplastiques dans les eaux usées. Retrouvez le plaisir d’offrir des jouets en bois aux enfants. Ou encore des poupées et doudous en tissu et ouatine plutôt qu’en plastique. Enfin, retardez autant que faire se peut la fin de vie de vos objets : appareils électroniques et électroménagers, mobiliers de jardin, caisses de rangement… En prenant soin d’eux et en respectant leurs conditions d’utilisation. Et, si vous n’avez plus besoin d’un objet, pensez au don (à des proches ou à des entreprises solidaires), à la revente ou encore au troc plutôt que de le jeter à la poubelle.
La solution ? Moins de plastique dans nos vies ! Il est impératif et urgent de réduire nos déchets plastiques à la source. Aux industriels de trouver des solutions pour se passer de cette matière ou diminuer son utilisation grâce à l’éco-conception. À nous, consommateurs, de privilégier des alternatives plus durables grâce à ces quelques conseils. Pensez au vrac. Le marché est florissant et se diversifie. Très largement pratiqué pour les fruits et légumes, il devient aussi de plus en plus répandu en ce qui concerne les céréales, légumineuses, biscuits… et l’offre de produits de droguerie-parfumerie-hygiène augmente. Mais attention, c’est une pratique vertueuse pour l’environnement à condition d‘acheter la quantité dont vous avez réellement besoin, ni plus ni moins. En effet, les produits que nous achetons (alimentaire, d’hygiène…) ont également un impact environnemental. Il reste donc nécessaire d’éviter tout gaspillage. Privilégiez les produits non suremballés, dans un emballage recyclable, dont la taille est ajustée au produit. Vous pouvez aussi choisir des emballages recyclables que vous pourrez utiliser plusieurs fois par la suite comme les bocaux en verre. Fini la bouteille plastique. Les alternatives existent. Les gourdes métalliques par exemple. Dans la salle de bains et pour l’entretien de la maison, utilisez des produits solides ou à diluer, comme le savon noir. Il existe même des pains de savon spéciaux pour faire la vaisselle. Dans la cuisine, mangez moins de produits transformés et vendus dans des emballages multiples au profit de plats cuisinés par vos soins (avec des aliments bruts). Pour les courses, n’oubliez pas votre sac en tissu réutilisable ou votre cabas (sans plastique !). Boîtes de rangement en carton, bouteilles et bocaux en verre, ustensiles de cuisine en bois, moules en pyrex, bouilloire en inox, poubelle métallique... Toutes ces matières sont des alternatives au plastique et rendent les mêmes services. Côté penderie, choisissez des vêtements solides, de préférence non synthétiques pour éviter qu’ils relâchent à chaque lavage des microplastiques dans les eaux usées. Retrouvez le plaisir d’offrir des jouets en bois aux enfants. Ou encore des poupées et doudous en tissu et ouatine plutôt qu’en plastique. Enfin, retardez autant que faire se peut la fin de vie de vos objets : appareils électroniques et électroménagers, mobiliers de jardin, caisses de rangement… En prenant soin d’eux et en respectant leurs conditions d’utilisation. Et, si vous n’avez plus besoin d’un objet, pensez au don (à des proches ou à des entreprises solidaires), à la revente ou encore au troc plutôt que de le jeter à la poubelle.
Mara la Fraise
La production locale et saisonnière → Pourquoi dois-je privilégier les productions locales Intro I La production mondiale Mondialisation : fruits, légumes, viandes, nourriture bétail importés prix bas II Les conséquences GES, pesticides, sociales III Solutions : la production locale Conclusion
Le transport des aliments ne se limite pas aux échanges entre des campagnes productrices et des villes consommatrices ; nous nous approvisionnons également en nourriture venant du monde entier. En effet, nous raffolons de certains produits comme le café, le thé, chocolat, les fruits tropicaux ou encore les épices que nous ne pouvons produire sous notre climat tempéré. Ce phénomène est appelé « mondialisation alimentaire » et remonte à la fin du XVe siècle, au temps des conquêtes des navigateurs espagnols et portugais. La recherche de nouvelles routes pour atteindre les Indes était déjà motivée à l’époque par l’acquisition des épices qui ne se trouvaient pas en Europe. La découverte de l’Amérique a d’ailleurs permis de rapporter en Europe des aliments jusqu’alors inconnus, comme la tomate ou la pomme de terre. De nos jours, quoi de plus simple que d’acheter des épices venues d’Amérique Latine ou des produits importés d’Asie ? Les progrès technologiques dans les transports (notamment l’invention du conteneur à la fin des années 1950) ainsi que les nouveaux moyens de communication (Internet, communication satellites) ont progressivement fait tomber les frontières et permis que nos étales soient fournies de produits venus des cinq continents. Aujourd’hui, nos aliments voyagent en moyenne 2500 à 5000 kilomètres avant d’arriver dans nos assiettes ! Ce chiffre peut être bien plus important quand il s’agit de plats préparés : un pot de yaourt à la fraise peut parcourir plus de 9000 km si l’on prend en compte le trajet parcouru par chacune des matières premières. Le transport des biens et des personnes entraîne l’émission d‘importantes quantités de gaz à effet de serre (environ 28 % des émissions en France), notamment du fait de la combustion d’énergies fossiles comme le pétrole. Près de 30 % de ces émissions concernent uniquement le transport des marchandises agricoles ou alimentaires. Cependant, les différents transports n’ont pas tous le même impact sur l’environnement. Les cinq principaux modes de transports utilisés pour acheminer des marchandises sont les transports routier, ferroviaire, maritime, fluvial et aérien. C’est le transport aérien qui émet le plus de gaz à effet de serre, mais en raison de son prix, il est très peu utilisé pour le transport de denrées alimentaires. Par exemple, les fruits et légumes importés par avion ne représentent qu’1 % des quantités de fruits et légumes importés en France, mais près d’1/4 des émissions de gaz à effet de serre liées au transport des fruits et légumes. Le transport routier émet quant à lui 9 fois plus de gaz à effet de serre que le ferroviaire, et 3 fois plus que le fluvial. Mais l’impact des transports ne s’arrête pas là : ils contribuent également aux émissions de polluants atmosphériques (oxyde d’azote, etc.) ou encore aux pollutions marines (déchets, marées noires, etc.).
Vu d’avion, c’est un parterre interminable de serres en plastique à perte de vue. La région de Doñana au Sud de l’Espagne est depuis les années 1960 le royaume de la fraise. 4500 à 6000 hectares sont réservés à cette culture et donnent chaque année 40 à 50 tonnes de fraises par hectare. A elle seule, la région assure 60 % de la production de fraises espagnoles dont 100 000 tonnes sont exportées chaque années, et 35 % vers la France. Problème : pour assurer cette production de masse, la culture de fraise fait appel à des méthodes intensives désastreuses pour l’environnement. D’ailleurs les producteurs ne se gênent pas pour étendre encore leur territoire, quitte à empiéter en toute illégalité sur le parc national : 450 hectares faisant partie de cette zone protégée ont déjà été colonisés par la fraise espagnole. Des nappes phréatiques siphonnées La production de fraises dans la région de Doñana pompe à elle seule 20 millions de mètres cubes d’eau par an, ce qui représente un tiers des réserves en eau de la région. Conséquence : le niveau des nappes phréatiques diminue de façon alarmante et certaines réserves d’eau sont déjà asséchées. Les conséquences sur l’équilibre écologique de la région ne se font pas attendre et l’association WWF (World Wild Fondation) dénonce une menace sur la biodiversité. La végétation qui a besoin d’humidité a déjà fait les frais de la sécheresse provoquée par la culture des fraises et commence à disparaitre. Le plastique, pas fantastique Pour pouvoir produire des fraises quasiment toute l’année les producteurs utilisent des bâches de plastique à la saison froide. Au total, ce sont près de 4500 tonnes de plastique qui sont utilisées chaque année. Des déchets qui sont censés être collectés et recyclés mais qui se retrouvent parfois inopportunément dans la nature… Des fraises riches en pesticides mais pauvres en goût Le mode de production hors-sol favorise les moisissures, d’où l’utilisation généreuse de fongicides, mais aussi d’insecticides. En France, l’analyse en 2005 de 112 échantillons par la Direction G énérale de la Concurrence, la Consommation et la Répression des Fraudes a révélé des traces de pesticides dans 76% des barquettes, dont 16% au-dessus des limites autorisées. Mais en réalité, des résidus sont retrouvés dans la quasi-totalité des fraises espagnoles, au total 105 molécules différentes, selon une étude allemande. La moitié des détections porte sur 5 d’entre elles : le cyprodinil, le fludioxonil, le fenhexamide, le tolylfluanide et l’azoxystrobine. Quelles conséquences sur la santé ? Ces pesticides sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens et d’avoir des effets sur la reproduction humaine et le développement fœtal. Tout ça pour quoi ? Pour des fruits la plupart du temps dépourvus de goût. Cela en vaut-il vraiment la peine ? Une main d’œuvre précaire et sous payée Les fruits provenant de cette région sont récoltés par des ouvriers agricoles maghrébins, certains entrés illégalement, qui reçoivent un salaire de misère et vivent dans des conditions déplorables. Depuis 2000, la région est périodiquement le théâtre d’actes racistes et même, de véritables «ratonnades » comme en octobre 2005, quand un groupe d'Espagnols cagoulés et armés de pistolets a investi une petite exploitation agricole dans la localité de Nijar. Bilan : trois blessés dont un par balle. En février 2000, une véritable chasse à l'homme avait été menée pendant 3 jours contre les travailleurs marocains, et s’était soldée par une soixantaine de blessés, la destruction de logements et d'une mosquée. En août 2003, des hommes circulant la nuit en voiture armés de battes de base-ball ou de barres de fer s’en étaient pris à des ouvriers agricoles. L’exposition aux pesticides n’est pas sans risque pour ces travailleurs et Claude-Marie Vadrot dénonçait dans Politis l’explosion de maladies pulmonaires et d’affections de la peau chez ces saisonniers sous-payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique. Et tout ça, pour un salaire moyen de 36 euros par jour…
1- Consommer local pour être en meilleure santé Les produits locaux sont fabriqués dans des régions limitrophes, dans votre région ou encore même dans votre village. Cette proximité facilite la vérification des techniques et méthodes de production ainsi que de la composition précise des produits. Par rapport aux produits importés, avec lesquels il est plus difficile d’effectuer de telles vérifications et de certifier de leur composition. Il n’est pas rare d’apprendre que ces produits importés contiennent des substances toxiques et nuisibles pour la santé. En consommant des produits locaux, on évite tout simplement de potentiels risques sanitaires dûs à la consommation de produits importés bas de gamme. Quand on sait d’où le produit vient, dans quelles conditions et avec quelles substances il est fabriqué, on fait un choix plus éclairé pour sa santé. Le produit local de par sa proximité facilite la collecte de ces informations pour tout consommateur. 2- Consommer local pour un meilleur lien social L’accessibilité de ces informations est correlée avec le lien social. La consommation de produits locaux favorise la création d’un meilleur lien social entre le consommateur et le producteur. Vous pouvez discuter des techniques de production, de la qualité du produit et faire plus facilement part de votre ressenti suite à sa consommation. Ce qui est plus difficile quand le producteur se trouve à l’autre bout du monde et qu’il n’en a cure de votre feedback suite à l’usage de son produit, quoique les réseaux sociaux atténuent ce problème. 3- Consommer local pour protéger l’environnement Un produit importé a une empreinte carbonne plus importante qu’un produit transformé localement. En plus des émissions de gazs et de toute la pollution qui accompagne la production classique, s’ajoute la pollution liée au transport de la marchandise surtout par voie maritime. « Un navire génère autant de pollution aux particules ultra fines qu’un million de voitures ». En réduisant la consommation de ces produits importés, on réduit par la même la pollution qui s’accomode de leur transport. De plus, les produits locaux sont encore aujourd’hui pour beaucoup produits suivant des méthodes respectueuses de l’environnement, vu que la production est encore embryonnaire. Les consommer est aussi une manière d’encourager ces méthodes et de protéger la planète. 4- Consommer local, la base d’un cercle économique vertueux S’il y a un avantage que procure le fait de consommer des produits locaux, c’est de favoriser une croissance. La croissance est tout simplement l’augmentation de la production des biens et des services. En consommant plus de produits locaux, les consommateurs pérenisent la demande de ces biens ou services locaux. Plus la demande est forte, plus les producteurs devront accroître l’offre pour satisfaire cette demande. De ce fait, de nouveaux emplois sont créés pour produire plus. La forte consommation favorise un cercle vertueux de croissance. Preuve en est que dans la plupart de pays à fort taux de croissance, l’accroissement de la production des biens et services locaux soutend ces forts taux. Il y a là un enjeux lié au développement qui relève de la consommation de biens et de services locaux.
Aïcha et Abou, les enfants
Les réfugiés climatiques Intro I Les causes Réchauffement climatiques : sécheresse, inondation, cyclones, canicules II Les conséquences déserification, famine, "guerre de l'eau", réfugiés III Solutions Conclusion
Une crise des politiques migratoires Aujourd’hui, plus de 82 millions de personnes dans le monde ont dû quitter leur foyer pour fuir la guerre, les persécutions ou les conflits, presque la moitié sont des enfants. Un quart d’entre eux ont dû quitter leurs pays pour devenir réfugiés dans d’autres pays. Plus de 30 millions ont fui les conséquences du changement climatique en 2020, et le nombre de personnes déplacées ne cesse d’augmenter chaque année. Les pays les plus pauvres accueillent le plus de réfugiés Ce sont les pays les plus pauvres qui accueillent le plus de personnes réfugiées. Actuellement, 86% des personnes déracinées vivent dans des pays en développement, l’Allemagne étant le seul pays européen parmi les principaux états en accueil de réfugiés. L’Union européenne et ses états membres, loin d’une position solidaire, ont préféré de bloquer l’arrivée de migrants à tout prix en détriment des droits des personnes déplacées. Qu’est-ce qu’un réfugié climatique ? Actuellement, le statut de réfugié tel que défini par la Convention de Genève ne s’applique pas aux déplacements forcés causés par les effets des changements climatiques. Ainsi, le terme de « réfugié climatique » peut être considéré comme un abus de langage, et certains préfèrent donc parler de « déplacés environnementaux » ou « déplacés climatiques » pour désigner ces populations contraintes de fuir ne bénéficiant pas du statut de réfugié. Le statut de « réfugié climatique » n’est ainsi pas encore reconnu, même si dans le monde le nombre de personnes qui doivent se déplacer à cause des effets des changements climatiques augmente chaque année et risque de s’accentuer au cours des prochaines décennies. On manque aujourd’hui de données et de suivi pour connaître le nombre total de personnes contraintes de fuir à causes des changements climatiques à l’échelle internationale, du fait du manque d’organisations consacrées à ce sujet, de la multiplicité des causes et des types de déplacements. En revanche, le Centre de Surveillance des Déplacements Internes (l’IDMC) qui suit les déplacements de population internes au sein des pays a enregistré presque 25 millions de nouveaux déplacements internes dû aux catastrophes climatiques en 2019, contre 17 millions en 2018, et 18 millions en 2017. Les perspectives à long terme ne sont pas particulièrement encourageantes. Les estimations partagées par l’OIM ou le IPCC tablent sur environ 200 millions de déplacées environnementaux à l’horizon 2050, tandis que d’autres organisations vont jusqu’à parler d’un milliard.
Au Bangladesh, la mer engloutit les terres à un rythme parmi les plus rapides au monde. Abdul Aziz avait dû abandonner sa maison de la côte bangladaise, le voici désormais qui pêche dans les eaux qui la recouvrent, la faute au niveau de la mer qui s'élève à un rythme parmi les plus effrénés au monde, révèle une étude. Dans les zones côtières densément peuplées du pays d'Asie du Sud, "plus d'un million de personnes pourraient devoir être déplacées" d'ici 2050, au rythme actuel, selon ces travaux publiés le mois dernier. Après un cyclone dévastateur en 2007, M. Aziz, un pêcheur, est parti s'installer à un demi-kilomètre de son logement détruit, dans les terres, pour se protéger des marées de tempête. Une année plus tard, la mer a englouti le quartier de son ancien domicile. Ces dernières décennies, l'élévation du niveau de la mer sur la côte bangladaise a été de 4,2 à 5,8 mm par an, contre 3,7 mm par an en moyenne sur la planète, relève ce membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). L'étude donne "un message clair", selon le chercheur: les décideurs politiques doivent se préparer à limiter les conséquences du phénomène et à s'y adapter. Les zones côtières bangladaises ont en général une altitude d'un ou deux mètres seulement. Les tempêtes contribuent à faire pénétrer l'eau de mer dans les terres, qui s'engouffre ensuite dans les puits et les lacs et détruit les cultures. "Lorsque la hausse est plus importante, l'eau de mer s'infiltre dans nos maisons et nos terres", raconte Ismail Howladar, un agriculteur de 65 ans cultivant riz, piments, patates douces et tournesols. "Cela ne nous apporte que des pertes." Shahjalal Mia est propriétaire d'un restaurant et voit la mer "gagner du terrain" chaque année. Or "s'il n'y a plus de plage, il n'y aura pas de touristes", prédit-il. Au Bangladesh, les menaces s'amplifient. Outre le niveau de la mer, les cyclones, qui ont tué des centaines de milliers de personnes ces dernières décennies, deviennent de plus en plus fréquents, violents et persistants en raison du changement climatique, selon des experts. Les vagues de chaleur se renforcent également. A 63 ans, M. Mia affirme avoir vu les cyclones empirer, avec "deux, trois, voire quatre" occurrences de ce phénomène chaque année. Quant aux températures lors des vagues de chaleur, conduisant le thermomètre à dépasser parfois 40 degrés Celsius, "nos corps ne peuvent pas supporter cela". Le Bangladesh est l'un des Etats les plus vulnérables au changement climatique, selon l'indice mondial des risques climatiques (IRC). En avril, le pays de quelque 170 millions d'habitants a subi le mois le plus chaud de son histoire. Puis en mai, un cyclone, parmi les plus persistants et rapides à s'être formés sur tous ceux observés au Bangladesh, a tué au moins 17 personnes et détruit 35.000 logements, selon l'agence météorologique gouvernementale. Ainun Nishat, spécialiste du changement climatique à l'Université Brac de Dacca déplore que les plus pauvres paient le prix des émissions de carbone des pays les plus riches. "Nous ne pouvons rien faire pour le Bangladesh si d'autres nations, en particulier les pays riches, ne font rien pour combattre les émissions", estime M. Nishat.