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STEPH DEB
Created on May 15, 2024
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Transcript
1. Qui est Stéphanie ? 2. Les modules : Neurosciences cognitives et apprentissages3. Conclusion
Qui est Stéphanie ?
Parcours professionnel
Présentation
Présentation par Caroline Fassin
Présentation par Céline Vienne
" Si l'on se met à douter qu'on peut voler, on devient incapable de voler. " Peter Pan dans les jardins de Kesington, J.M.Barrie
Pourquoi la formation ?
Mes attentes
Neurosciences cognitives et apprentissages
MODULE 1
Etude du système nerveux et développement du cerveau .
MODULE 4
Neurodidactique.
MODULE 5
Accompagner les transitions éducatives.
MODULE 2
Rôle des fonctions exécutives dans l'apprentissage.
Accompagner les transitions étives
MODULE 6
Méthodologie d'accompagnenent des NSC et l'innovation dans la classe
MODULE 6
MODULE 3
Neurosciences cognitives et sciences humaines.
Etude du système nerveux et développement du cerveau.
BIORYTHMICITE
PLASTICITE
GENETIQUE, EPIGENETIQUE
EPISTEMOLOGIE
NEUROMYTHE
Neuromythes
AVANT
APRES
PENDANT
- Ignorance des nombreux neuromythes qui influencent notre quotidien.
- Connaissance de certains neuromythes, plus perçus comme des stéréotypes contre lesquels j'imaginais qu'il était facile de lutter.
- Neuromythes qui se véhiculent aussi dans notre environnement professionnel : cerveau gauche(logique, rationnel ) / cerveau droit ( émotion, intuitif), profil visuel, auditif ou kinesthésique, les 8 types d'intelligences ( Gardner) ....
- Prise de conscience de mes propres neuromythes souvent basés sur ce que je pensais être des connaissances, comme les intelligences multiples ( j'ai fait une formation sur ce sujet)
- Mes collègues ont eux aussi leurs neuromythes qui sont souvent différents des miens.
- Les parents de mes élèves ont eux aussi leurs neuromythes : tout se joue avant 3 ans, les garçons ont le cerveau fait pour les maths, le cerveau c'est comme un muscle,...
- Il est difficile de lutter contre les neuromythes qui sont ancrés dans la société ( les neuromythes sont aussi culturels). Ils sont également véhiculés par une sorte de Neurophilie.
- Les neurosciences communiquent au travers de nombreux médias et donnent accès aux connaissances actuelles sur le fonctionnement de notre cerveau . Mais cela change -t-il leur ancrage ?
- Il faut que les éducateurs aient conscience de ces neuromythes et qu'ils aident leurs élèves à développer leur esprit critique.
Saynète pour lutter contre les stéréotypes
Définition stéréotype
Epistémologie
AVANT
APRES
PENDANT
- Epistémologie des neurosciences : aucune représentation au début de ce module.
- L'Epistémologie est la discipline qui étudie les connaissances scientifiques d'une autre discipline, ici les neurosciences.
- Nous allons donc nous intéresser à l'histoire des neurosciences et à l'évolution de ses connaissances.
- L'intelligence est multiple. Il ne faut pas la réduire à l'intelligence scolaire. On utilise des tests pour la quantifier.
- Tous les courants jusqu'au cognitivisme cherchent à comprendre comment l'homme apprend et à quantifier l'intelligence.
- On peut représenter schématiquement les grands courants jusqu'au cognitivisme :
- Les différents courants de psychologie influencent toujours le monde de l'enseignement.
- Les neurosciences tout en s'appuyant sur ces courants font évoluer les repésentations de l'apprentissage.
- Les neurosciences ne cherchent pas à quantifier l'intelligence mais à comprendre son fonctionnement.
Génétique, Epigénétique
AVANT
APRES
PENDANT
- La génétique concerne les gènes et leur expression, ce qui est transmis.
- Aucune idée de ce qu'est l'épigénétique. Jamais entendu parlé.
- La génétique va s'intéresser à l'ADN de nos cellules et aux mécanismes de transmission, d'expression de notre hérédité.
- L'épigénétique va s'intéresser à la manière dont l'expression de nos gènes peut être modifiée et comment cela va agir sur le développement de l'individu.
- L'environnement module en permanence notre génome et a autant d'importance que la génétique transmise.
- Nous sommes plus que nos gènes.
- Toute notre vie nous " subissons" l'influence de nombreux facteurs environnementaux qui vont modifier l'expression de nos gènes :
Plasticité cérébrale
AVANT
APRES
PENDANT
- La plasticité cérébrale était pour moi une manière d'expliquer que le cerveau se module et change au cours de la vie.
- Je savais que cette plasticité intervenait par exemple dans certains cas d'accidents cérébraux. La zone atteinte et en particulier la fonction qu'elle exerce va être reprise par une autre zone du cerveau quand cela est possible.
Notre travail de groupe BROCA, nous a permis d'échanger et de structurer nos connaissances sur ce domaine.
- La plasticité cérébrale est bien plus importante que je ne l'imaginais.
- Rien n'est jamais figé ou joué avant 3 ans.
- Nous apprenons tout au long de notre vie et nous modifions sans cesse les différentes connexions synaptiques.
- Le cerveau va toujours essayer de trouver une solution pour "compenser" une lésion dans la limite de ses possibilités.
Biorythmicité
AVANT
APRES
PENDANT
- Nous avons tous un biorythme qui nous est propre.
- Notre biorythme est lié à la veille/ sommeil ( expérience avec des spéléologues qui perdent les repères du temps qui passe.)
- Le sommeil est très important pour les apprentissages pendant toute l'enfance et l'adolescence et cela tout au long de notre vie.
- Importance de l'ennui. ( Je l'ai toujours entendu dire, mais pourquoi? )
- Nous sommes soumis à la biorythmicité c'est à dire au rythme de l'organisme biologique. Un rythme est une succession de cycles qui reviennent à intervalles réguliers. On distingue le rythme circadien,le rythme ultradien et le rythme saisonnier.
- La sieste reste d'une grande importance chez l'enfant de 5/6 ans. ( le rythme scolaire ne respecte pas ce besoin naturel)
- Le repos n'est pas de l'inactivité. Le réseau "mode par défaut"(DMN) est un réseau de régions cérébrales actives lorsque le cerveau est au repos.
- Ce réseau DMN joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de la mémoire, des émotions et des performances cognitives.
- Prise en compte des rythmes dans la programmation des activités : vigilance faible entre 14h et 16h, vigilance optimale de 10h à 14h et de 16h à 22h. ( attention il y a beaucoup de différences interindividuelles)
- En classe permettre à tous un temps de repos : temps calme.
- Ce temps individuel est à disposition de l'élève qui choisit son activité. La durée est d'environ 15 min en début d'après-midi ou juste avant la récréation.
- J'ai expérimenté des activités permettant de remobiliser l'attention comme les APQ ( Activités Pédagogiques Quoditiennes), les tabatas,....
- Co-projet de sensibilisation de l'importance du sommeil en EMC avec la classe de CM1-CM2 de Mme Vienne.
Rôle des fonctions exécutives dans l'apprentissage.
La flexibilité cognitive
Attention et inhibition
La mémoire
Algorythmicité cérébrale
Les fonctions exécutives
Les fonctions exécutives
AVANT
APRES
PENDANT
- Comment définir les fonctions exécutives ?
- On parle beaucoup de flexibilité mentale : En quoi est-elle nécessaire ? Est-elle indispensable aux apprentissages ?
- La mémoire fonctionne-t-elle de la même manière pour tous?
- Avons-nous tous les mêmes capacités mnésiques ? Ou est-ce seulement une question de connaissances du fonctionnement de la mémoire et de ses processus ?
- Le rôle de l'inhibition cognitive est valorisée à l'école, mais comment l'enseigner ?
- Les fonctions exécutives sont un ensemble de processus cognitifs qui permettent à chacun de planifier, organiser, résoudre des situations. Elles permettent de prendre des décisions, de contrôler son comportement et de s'adapter à des situations nouvelles ou complexes. Elles vont collaborer pour produire du raisonnement, de la pensée, de la conscience, de la créativité... Elles engagent l'adaptabilité.
- Les fonctions exécutives sont nécessaires pour contrôler, réguler nos pensées, nos émotions et nos actions.
- On distingue 3 fonctions exécutives :
- Les fonctions exécutives complètent et interagissent avec les fonctions cognitives.
- Les fonctions exécutives comme les fonctions cognitives et les fonctions émotionnelles se développent de manière non linéaires pendant de nombreuses années.
- Leur développement est dépendant des expériences et sera donc différent selon les individus.
- Plus l'enfant expérimente, plus il développe ses habiletés cognives et exécutives. Plus l'élève expérimente, plus il développe ses habiletés cognitives et exécutives. N'oublions pas qu'avant tout un élève est un enfant.
- Les situations de stress fragilisent le développement de ces compétences.
Algorythmicité cérébrale et apprentissage.
AVANT
APRES
PENDANT
- L'algorythmicité cérébrale : qu'est-ce que c'est ?
- L'intitulé "algorythme" évoque les algorythmes informatiques et donc la programmation.
- Quel lien entre les algorythmes et notre cerveau ?
- L'algorithmicité cérébrale, c'est la capacité du cerveau à traiter l'information et à résoudre des problèmes comme un algorithme informatique.
- Dès la naissance, l'enfant a la capacité de générer des prédictions et d'en vérifier la validité. Il s'appuie sur l'intuition de la plausibilité et la probabilité.Chaque fois que l'enfant fait une expérience répétitive comme faire tomber un objet, il explore les possibles : bruit ou pas, rebond ou pas,...
- Le cerveau cherche toujours à expliquer même quand il n'y a pas d'explication ( ex : vidéo rond et triangle- mouvement aléatoire)
- Le cerveau commet des erreurs. Il est soumis à des biais cognitifs c'est-à-dire à un processus de pensée automatique, souvent inconscient qui façonne notre jugement et notre perception. Ces mécanismes mentaux nous aident à prendre des décisions rapidement mais peuvent aussi nous induire en erreur.
- Le cerveau aime la nouveauté. Il est donc important de le garder en mémoire pour proposer des situations d'apprentissage variées. Une situation nouvelle induit une curiosité et du questionnement.
- Nous avons tous une manière différente de traiter l'information. Ce traitement de l'information est lié à notre culture, notre éducation, nos biais et nos fonctions exécutives et cognitives. Il est donc évident qu'on ne peut pas enseigner comme si nous étions tous identiques. La conception universelle des apprentissages prend tout son sens ici.
Le fonctionnement de la mémoire
AVANT
APRES
PENDANT
- Je sais qu'il n'existe pas une, mais des mémoires. Quand j'ai fait mes études de psycho, on distinguait la mémoire à long terme et la mémoire à court terme.
- Je connais la mémoire de travail, la mémoire épisodique, la mémoire procédurale.
- La mémoire n'est pas sans limite. Nous oublions les informations qui ne sont pas renforcées ou ne sont plus utilisées.
- La mémoire n'est pas un muscle qui s'entraine. Nous avons des capacités de mémorisation qui sont très différentes.
- Il est possible d'améliorer la mémorisation avec des exercices et des techniques de mémorisation.
- Les 3 mécanismes qui permettent le fonctionnement de la mémoire sont :
- La mémorisation est facilitée par l'attention, la concentration, la motivation, la valeur affective de l'information.
- On parlera plutôt de mémoire explicite ( mémoire sémantique et mémoire épisodique) et de mémoire implicite (mémoire procédurale et mémoire perceptive)
- La mémoire ancre notre personnalité. Elle n'est pas figée et nous définit dans le temps.
- La mémoire sémantique est très sollicitée dans les apprentissages scolaires ( toutes les connaissances que nous avons et que nous partageons avec les autres).
- La mémoire procédurale est utilisée à l'école dans les apprentissages par coeur ( comme marcher - on ne sait pas expliquer comment on fait.)
- L'enseignant doit faciliter l'encodage. ( situation motivante, qui questionne et facilite l'attention)
- La qualité de la restitution dépend de la qualité de l'encodage. L'encodage dépendra des conditions d'apprentissage et du contexte : des stimuli variés, des conditions variées, visualisation, organisation des informations, hiérarchisation des informations.
- La profondeur du traitement de l'information nous permet de la restituer plus facilement.
- Pour mémoriser (encodage), il faut manipuler l'information sous toutes ses formes : carte mentale, sketchnote, tableau à double entrée,...
- Pour mémoriser(stockage), il faut s'approprier l'information, la relier à d'autres connaissances, se donner des stratégies de mémorisation, et faire des répétitions fréquentes et régulières.
- Pour mémoriser (récupération), il faut avoir un projet de réutilisation, connaissance que l'on sait utile, lien avec les autres connaissances, gérer ses émotions ( trop de stress est néfaste). Une récupération régulière permet de consolider l'information.
- L'enseignant doit "outiller" ses élèves pour leur permettre de choisir les techniques qui correspondent à leur manière d'apprendre. ( nous avons une manière personnelle de mettre en oeuvre différents outils pour apprendre. Il faut apprendre à apprendre. )
L'attention et l'inhibition cognitive
AVANT
APRES
PENDANT
- Comment définir l'attention? En quoi est-elle différente de la concentration? Peut-on ne pas être attentif ?
- Qu'est-ce que l'inhibition cognitive? Est-ce le fait d'ignorer un stimulus ou une information dans notre environnement ?
- En quoi l'attention et l'inhibition cognitive sont-elles liées?
- L'attention et la concentration sont 2 concepts distincts, bien que souvent confondus. L'attention est un processus qui permet de répondre à des stimuli. Lorsque nous faisons attention, nous utilisons tous nos sens. C'est une action active. La concentration est le fait de se focaliser sur une seule tâche. C'est une activité intense et volontaire.
- Même si nous pensons pouvoir faire 2 choses en même temps, l'une est forcément moins bien gérée par nos capacités attentionnelles. (attention partagée)
- On ne parle pas de l'attention mais des attentions.
- L'inhibition cognitive est la capacité à filtrer les informations non pertinentes, à contrôler les impulsions et à éviter les distractions. ( inhibition de la réponse, inhibition de la mémoire, inhibition attentionnelle.)
- L'attention comme l'inhibition cognitive s'apprennent.
- L'attention est le premier pilier de l'apprentissage.
- Selon S. Dehaene, il y a 4 facteurs pour réussir un apprentissage : l'attention, l'engagement actif, le retour d'informations, la consolidation des acquis.
- L'attention pilote nos sens. Elle trie, sélectionne les informations.
- L'attention répond à un rythme. Nous ne sommes pas toujours attentifs de la même manière au cours de la journée, de la semaine, de la saison et de notre vie.
- Les capacités attentionnelles sont différentes d'un individu à l'autre.
- L'attention exécutive est recherchée à l'école. Elle peut être favorisée par l'environnement de la classe ( classe flexible), la pratique méditative, des temps calmes, des pauses actives ou des temps de lecture comme "silence, on lit".
- L'attention s'apprend, se développe et s'entretient.
- L'inattention a différentes origines : manque de sommeil, faim/soif, émotions, .... parfois on est même inattentif en focalisant son attention sur un élément : on parle de cécité inattentionnelle. ( test du gorille ou pub cluedo)
- Nous avons besoin de moment dans la journée où l'on ne pense à "rien", où l'on ne cherche pas à fixer son attention. C'est le réseau mode par défaut.
La flexibilité cognitive
AVANT
APRES
PENDANT
- Qu'est ce que la flexibilité cognitive ?
- Cela sous-entend une certaine souplesse dans le fonctionnement des fonctions cognitives.
- En quoi la flexibilité cognitive est-elle importante pour les apprentissages?
- Comment se manifeste la flexibilité cognitive dans notre quotidien?
- Peut-on la développer ? Comment développe-t-on cette flexibilité?
- La flexibilité cognitive ou flexibilité mentale se définit comme la capacité de notre cerveau à s'adapter à des situations nouvelles, changeantes ou inattendues.
- Cette compétence cognitive est essentielle dans l'apprentissage, la résolution de problèmes complexes. Elle permet de prendre en compte un autre point de vue.
- Cette capacité de flexibilité se développe avec l'expérience et les situations rencontrées.
- Elle est fragilisée par le manque de sommeil, le stress, la faim/la soif,...
- La flexibilité mentale est indispensable aux apprentissages. Elle permet d'envisager des opinions différentes ou des méthodes différentes de travail.
- Cette flexibilité nous permet de nous adapter à notre environnement qui est sans cesse en évolution.
Mener une réfléxion complexe transdisciplinaire, afin de penser les neurosciences cognitives en lien avec les sciences humaines.
Neuroéthique
Anthropologie culturelle
Sociologie de l'éducation
Sociologie de l'éducation.
AVANT
APRES
PENDANT
- J'avais des souvenirs lointains de sociologie et de psychosociologie comme "l'effet maitre".
- Je n'avais jamais envisagé le lien entre ces savoirs et mon métier d'enseignant.
- Selon moi, la sociologie de l'éducation est une branche de la sociologie qui se concentre sur l'étude de l'ensemble du système scolaire : élèves/enseignants mais aussi parents, personnel éducatif, institution....
- Selon Bourdieu, l'Habitus correspond aux comportements d'un groupe acquis par la socialisation et qui oriente les pratiques, les représentations (résultat du champ). Le champ correspond à l'espace social, familial, culurel et économique dans lequel nous évoluons.
- Tous les apprentissages passent par ce que je suis. Il faut prendre en compte les habitus et le champ des élèves.
- Cette partie m'a particulièrement chamboulée. Je me suis beaucoup questionnée sur ma propre identité (habitus et champ). Comment je la projette? Comment je perçois ou pas celui de mes élèves?
- La vidéo des "héritiers" a succcité de très nombreuses réflexions et questionnement sur mon regard, ma pratique. Elle m'a révélée comme "un aveuglement culturel".
- Nous sommes tous qui nous sommes à travers notre culture. (nos habitus)
- J'ai pris encore plus conscience de l'importance d'accueillir l'élève tel qu'il est. Difficile de ne pas se laisser aller à des raccourcis ou des jugements quand on à "la tête dans le guidon". On manque de recul. Chaque fois que je me surprends à le faire, je me rappelle qu'on est celui qu'on voit dans les yeux de l'autre.
- Bien que connaissant "l'Effet maitre", je n'imaginais pas la puissance de son effet avant d'avoir fait une rencontre récente. Celle d'une famille qui m'a racontée sa perception de mon enseignement sur la vie de leur fils. J'ai ressenti une grande gêne d'être remerciée pour avoir simplement fait mon travail. Je n'avais pas l'impression d'avoir eu un tel impact sur la vie de Julien.
Anthropologie culturelle.
AVANT
APRES
PENDANT
- L'anthropologie est l'ensemble des sciences consacré à l'étude de l'homme.
- Mais qu'est-ce que l'anthropologie culturelle ? Je suppose que c'est une science qui étudie l'homme à travers sa culture.
- Quels liens entre les neurosciences et l'anthropologie culturelle ? En quoi est-ce un enjeu majeur pour l'éducation d'aujourd'hui et de demain ?
- La place de l'homme dans l'univers est des plus insignifiantes. Il n'est qu'une minuscule partie de son monde. Il n'est pas le plus fort, ni le plus intelligent, ni le plus représenté. Il a su dompter et exploiter son environnement. Cela lui a donné l'illusion d'être unique et le centre du monde. Et pourtant, chaque minute, il détruit son habitat et se met en danger.
- L'école doit s'intéresser à l'être humain en tant qu'habitant de ce monde. Quel être humain formons-nous ? Qu'enseigner pour le préparer au monde de demain et à ses défis?
- Le défi que nous nous sommes imposés en maltraitant notre planète sera un défi qui ne pourra être relevé que collectivement. Comment dépasser l'individu pour créer une vision collective ? Quel sera le rôle de l'école dans cette transition?
- L' école se trouve au coeur d'un immense bouleversement et se doit de questionner l'homme de demain, la sociéte de demain.
- Nous sommes une unité humaine diverse à travers nos cultures et nos diversités.
- La place du numérique, le développement des IA (Intelligence Artificielle) et la temporalité sont à questionner dans notre société.
Neuroéthique.
AVANT
APRES
PENDANT
- La neuroéthique me semble être l'éthique liée aux neurosciences.
- En quoi les recherches en neurosciences nécessitent une réflexion sur l'éthique ?
- L'avancée des connaissances et de la compréhension de notre fonctionnement cérébral doit-il impliquer une mise en place de "règles" éthiques afin de protéger l'homme? La société ?
- La neuroéthique étudie les conséquences sociétales des avancées dans le domaine des neurosciences.
- Les recherches sur les déficits ou atteintes cérébrales permettent de chercher ou de trouver des remèdes. Ces nouvelles connaissances doivent-elles être utilisées pour améliorer les performances d'une personne dite "normale"?
- Notre cerveau est dans l'anticipation, il invente le monde plus qu'il ne le perçoit.
- La neuroéthique est donc la discipline qui essaie "d'anticiper" les problèmes que peuvent provoquer les constantes évolutions des connaissances en neurosciences : au niveau de la société, de l'humanité, de notre culture, de notre identité...
- Nous subissons de nombreux bouleversements (culturel, éducatif, mondial, environnemental,....) qui vont modifier notre sociéte et avoir un impact conséquent sur la culture humaine et la sociéte de demain.
- Les recherches en neurosciences et la meilleure compréhension de notre cerveau ainsi que l'essor de l'IA vont impacter la sociéte de demain.
- L'ensemble de ces élèments va succiter de nombreux questionnements. C'est là, que la neuroéthique va prendre toute son importance et permettre de faire évoluer notre société . Doit-on créer une version "améliorée de l'homme" grâce à ces nouvelles connaissances ? Comment utiliser ces connaissances à des fins thérapeutiques ? Peut-on les utiliser dans tous les domaines ? Doit-on avoir peur de ces changements?
- Dans un avenir très proche, la neuroéthique aura une place grandissante dans tous ces bouleversements.
La neurodidactique
Cerveau, IA et place de l'humain
pratiques méditatives
NSC et théorie de la psyché
Emotions et apprentissages
Neurodidactique et rapport aux savoirs
Neurodidactique et rapport aux savoirs.
AVANT
APRES
PENDANT
- Qu'est ce que la neurodidactique ? Une association entre les neurosciences et la didactique ?
- La didactique est la science qui étudie les méthodes d'enseignements et d'apprentissages. Elle s'intéresse à la manière dont les enseignants, les élèves et les connaissances interagissent.
- Les neurosciences sont l'ensemble des recherches et études scientifiques portant sur le système nerveux au niveau moléculaire, au niveau du cerveau et de l'ensemble de l'organisme.
- Comment définir la neurodidactique?
- "La neurodidactique s'intéresse aux mécanismes cérébraux liés à l'apprentissage et l'enseignement de disciplines scolaires. A titre d'exemple, la neurodidactique des langues s'intéresse à la façon dont le cerveau comprend et produit le langage afin de mieux cerner les meilleures méthodes d'enseignement. La neurodidactique des mathématiques s'intéresse pour sa part à la façon dont sont représentés les nombres dans le cerveau et aux façons dont le cerveau effectue des calculs."
- Pour apprendre, il faut être capable de changer de système de représentation.
- Nos représentations sont la manière dont tout individu mobilise ses connaissances antérieures et la manière dont il va traiter l'information.
- En classe, il faut permettre à l'élève d'exprimer ses représentations pour lui permettre à travers un dispositif didactique et pédagogique adapté de confronter ses représentations et de les modifier.
Séance sur les volumes sur le même modèle que la séance sur les masses.
Emotions et apprentissages.
AVANT
APRES
PENDANT
- Qu'est-ce que les émotions ? C'est un état de troubles et d'agitation aux causes multiples, qui survient de manière brusque, qui peut s'accompagner de troubles physiques, rougeurs, tremblement et de modifications physiologiques : accélération cardiaque, libération d'hormones...
- Il existe une grande variété d'émotions. L'émotion est subjective.
- Pour apprendre, il faut que l'élève soit dans une sorte d'équilibre émotionnel. Il est quasi impossible de maintenir cet équilibre sans que de nombreuses émotions viennent bouleverser l'élève au cours de la journée. Alors comment faire pour lui permettre d'apprendre au milieu de toutes ses émotions ?
- L'émotion s'exprime physiquement ( visage, voix,..) et au niveau du système nerveux sympathique.
- Faire du bien fait du bien : cela procure du bien-être à travers la libération d'hormones comme l'ocytocine .
- L'empathie est la capacité à pouvoir s'identifier à l'autre, à percevoir et partager ce qu'il ressent.
- L'élève ne peut nier ses émotions. Il doit apprendre à les reconnaitre, à les accepter et à les gérer. Ainsi il se sentira mieux dans son corps, dans sa tête et sera plus disponible pour les apprentissages.
- Il est indispensable de travailler les compétences socio- affectives et les compétences émotionnelles.
- L'enseignant est lui aussi soumis à des émotions qu'il gère dans la majorité des cas. Certaines situations peuvent le déstabiliser et l'empêcher de gérer ses émotions.
- L' émotion ne dure que quelques secondes mais elle aura un fort impact sur l'attention, la mémoire, ...
- Elles sont aussi culturelles.
- Les émotions sont fortement liées aux apprentissages : le plaisir va permettre une plus grande implication et l'envie d'atteindre l'objectif fixé (la place du jeu est importante) ou le plaisir ressenti par la réussite (fierté) va permettre à l'élève de se sentir plus compétent et de développer une meilleure estime de lui et de ses compétences.
- Les situations d'apprentissage proposées ne doivent pas créer un stress qui va empêcher l'entrée dans l'activité. Cela sera néfaste à l'apprentissage et faire douter l'élève de ses compétences.
- Apprendre à connaitre ses émotions est aussi important que les savoirs scolaires. Il faut donc développer les compétences émotionnelles.
- "Le cerveau humain est un cerveau émotionnel" Damasio. Il est impossible de dissocier émotion et cognition.
Neurosciences et théories de la psyché.
AVANT
APRES
PENDANT
- Je ne m'étais jamais questionnée sur la théorie de la psyché ni sur les liens qui peuvent exister avec les neurosciences.
- L'impact de l'enseignant sur l'élève est connu. Je n'avais jamais envisagé la relation enseignant/élève sous l'éclairage de la théorie de la psyché.
- Qu'est-ce que la psyché ? Comment la définir ?
- La psyché est l'ensemble des manifestations conscientes ou inconscientes chez un individu.
- Bien que leur objet d'étude soit différent, neurosciences et psychanalyse ne peuvent s'ignorer. Elles doivent s'enrichir et se compléter.
- Un élève est plus qu'un comportement : on essaie de comprendre, on questionne mais on n'interprète pas. Les solutions sont à trouver avec l'élève. Il ne faut pas oublier que le développement humain n'est pas linéaire, il faut faire attention à la temporalité.
- La difficulté d'apprentissage n'est pas forcément:
- L'enseignant doit garder en mémoire que face à lui se trouve une personne en construction ce qui la fragilise.
- Une remise en cause trop importante de ses convictions peut ébranler la consistance actuelle d'une personne, la rendre vulnérable et la mettre en danger.
- Nous travaillons à travers une rencontre où la subjectivité est un instrument de cette rencontre. Dans les métiers de l'humain, nous travaillons avec le hasard et une incompréhension chronique de l'autre.
- N'oublions pas que nous sommes partie prenante dans cette rencontre.
Cerveau et pratiques méditatives
AVANT
APRES
PENDANT
- J'ai déjà proposé des activités de relaxation tel que le yoga ou des temps de pause pour permettre aux élèves de remobiliser leur attention et leur permettre d'expérimenter le mode par défaut.
- J'ai pu tester la méthode "calme et attentif comme une grenouille".
- Je me suis interressée aux exercices de respiration et à la cohérence cardiaque.
- J'ai expérimenté le yoga sur moi en 2023. ( oui, je l'ai proposé à mes élèves sans jamais vraiment l'expérimenter en dehors d'une formation de 3h avec les éditions Bayard tournée vers l'élève. )
- Je me suis aperçue que j'ignorais complétement le fonctionnement des pratiques méditatives. Pour moi, il existait une "méditation" et je ne distinguais pas les différentes méditations comme par exemple celle de pleine conscience.
- J'ai pris conscience de l'impact de ces pratiques sur le cerveau, le bien être global ressenti. Se concentrer sur sa respiration et la posture à tenir libèrent les tensions. L'activité cérébrale se modifie.
- Ces pratiques vont impacter la plasticité cérébrale, l'attention et la physiologie de notre corps.
- Les pratiques de postures méditatives permettent de développer une attention endogène. (sur quoi je porte volontairement mon attention)
- J'ai pu tester en classe des postures de méditation comme se concentrer sur sa respiration, écouter les bruits environnementaux ou le silence de la classe.
- Dans un premier temps, ces activités semblent dérouter les élèves. Le silence semble les angoisser.
- Je souhaite proposer l'an prochain des séances de yoga qui me semblent correspondre plus au besoin de mouvements et de "non silence" des jeunes élèves.
Cerveau, intelligence artificielle et place de l'humain.
AVANT
APRES
PENDANT
- Qu'est -ce qu'on nomme l'Intelligence Artificielle ?
- Est-ce seulement des programmes tels que chatGPT?
- Quel lien entre Neurosciences et IA ?
- Quelle place pour l'IA dans notre quotidien et à l'école ?
- Cette partie m'a permis d'engager une vrai réflexion sur l'IA et sa place actuelle et à venir.
- Comment la définir ?
- J'ai pu tester l'utilisation de chatGPT.
- Les échanges avec Marine et les collègues m'ont fait envisager l'IA différemment. J'avais comme une réticence pour cette technologie qui me déstabilisait dans mes habitudes et mes certitudes.
- On ne peut ignorer l'IA et son développement dans nos pratiques futures.
- L'école devra "former" les élèves à une utilisation éthique et responsable de cette IA.
- Les enseignants devront se former, se questionner sur les usages et la place à donner à l'IA dans leur pratique.
- C'est un défi à relever qui va succiter : engouement, craintes, changements, et questionnements.
Accompagner les transitions éducatives
Neurosciences et connaissance de soi
Transitions éducatives, pédagogies coopératives, recherches collaboratives
Donner accès à toutes les formes numérisées du savoir et de l'apprentissage à l'école et en dehors
Transitions éducatives et éducation en Anthropocène
Transitions éducatives et éducation en Anthropocène
AVANT
APRES
PENDANT
- Qu'est-ce que l'Anthropocène ? Aucune idée. Je suppose qu'il y a un lien avec l'anthropologie donc avec l'étude de l'homme.
- Définition : c'est une nouvelle époque géologique caractérisée par la pression sans précédent que les humains exercent sur l'écosystème terrestre. L'espèce humaine est devenue un élément de transformation géologique de la planète.
- Ce module a amené beaucoup de réflexions :
- L'Anthropocène est un tournant important pour l'Humanité. Il n'y a que deux options : soit l'homme relève le défi de concilier les 3 sous-systèmes : climat, société humaine et biodiversité soit ce sera l'extinction de la vie humaine sur Terre.
- Greta Thunberg reprèsente en quelque sorte le défi que doit relever l'école. Nous devons envisager les apprentissages et ses savoirs fondamentaux comme des savoirs qui doivent permettre aux élèves d'envisager leur futur avec les données de changement climatique, de biodiversité menacée et d'Humanité en danger.
- L' école n'est pas encore prête à affronter le défi que lance à l'homme l'Anthropocène. Est-ce une raison pour ne pas agir ?
- Commençons à agir par des "petites activités ", à éduquer en associant nos élèves à nos réflexions. Ils sont partie prenante de ce défi qui pèse sur leur avenir. Exemple : défis environnementaux avec l'application Ma petite planète
Pour réfléchir à l'Anthropocène
Donner accès à toutes les formes numérisées du savoir et de l'apprentissage à l'école et en dehors
AVANT
APRES
PENDANT
- J'utilise le numérique dans ma classe dans la limite du matériel dont je dispose.
- J'ai des envies et des demandes auprès de ma cheffe d'Etablissement à ce niveau.
- Avant la formation, je ne me suis jamais interrogée sur les outils numériques que j'utilisais en classe et l'impact réel qu'ils avaient sur les élèves et sur leurs apprentissages. Je pensais que ce support était seulement motivant.
- J'utilisais différents outils pour créer mes leçons, mes exercices, des appli de jeux pour réviser, des genially,....
- En utilisant le numérique, je pensais permettre un meilleur apprentissage or la recherche montre que le recours au numérique n'a pas automatiquement un effet positif sur les apprentissages.
- C'est la manière dont le numérique est intégré à la séance d'apprentissage qui va rendre l'outil pertinent ou non.
- La recherche de Roussel et Tricot en 2014 a montré qu'un usage non guidé du numérique pouvait désavantager les élèves les plus fragiles.
- L'ensemble de cette partie et l'utilisation de PIX m'a aussi permis d'avoir un regard réflexif sur mes compétences et mes besoins de formations.
- L'usage du numérique et des IA envahissent notre quotidien.
- En fonction des établissements, le premier degré semble avoir un certain retard dans ce domaine face au second degré.
- Les seuls outils numériques mis à ma disposition sont un vidéoprojecteur interactif et un ordinateur avec une connexion internet. C'est déjà beaucoup comparé à d'autres mais ce matériel limite les activités proposées.
- Je ne sais pas encore comment l'école de demain interagira avec le numérique, l'IA et les familles mais il me faut y réfléchir et me former pour préparer cette inévitable transition.
Transitions éducatives, pédagogies coopératives, recherches collaboratives
AVANT
APRES
PENDANT
- Qu'est-ce que la pédagogie coopérative ? Je dirai qu'il faut coopérer pour apprendre et atteindre un même objectif.
- Est-ce que coopérer et collaborer sont la même chose ?
- Souvent les élèves apprécient de travailler en groupe mais cela reste quelque chose de difficile. Ils doivent apprendre à travailler ensemble et avoir un rôle précis dans ce groupe.
- Pour travailler en groupe, il faut être capable d'écouter l'autre et de prendre en compte son opinion sans la rejeter si elle ne correspond pas à celle que j'ai.
- La coopération et apprendre à coopérer sont des enjeux majeurs de notre société. L'entrée dans l'Anthropocène va nécessiter de coopérer et de collaborer pour relever les défis du futur.
- Les pratiques coopératives développent l'autonomie, l'investissement, l'engagement, la solidarité....cela renforce le sentiment de compétence de chacun.
- Chacun apporte quelque chose dans un travail de coopération. Personne ne sait rien et personne ne sait tout.
- Ce type de dispositif renforce l'estime de soi, le sentiment de compétences et donc le plaisir d'apprendre ainsi que la curiosité intellectuelle.
- L'école permet de mettre en place de nombreuses situations coopératives comme par exemple : le tutorat, l'entraide, les conseils coopératifs, les jeux coopératifs, les situations problèmes.....
- Apprendre à coopérer pour faire des choses qu'on ne sait pas faire seul est devenu une nécessité de société. Il faut développer d'autres formes d'intelligences avec des gens créatifs et innovants qui savent travailler en collectif.
- L'école a un grand rôle à jouer dans cet apprentissage.
- Plus on est formé à écouter et à prendre en compte les avis différents, plus on a de chance de créer ou produire des solutions différentes. Cela permet également de se questionner soi-même sur un problème et d'en chercher la solution.
- L'intelligence collective doit être canalisée pour être plus performante.
Neurosciences et connaissance de soi
AVANT
APRES
PENDANT
- Je ne me suis jamais questionnée sur l'importance de la connaissance de soi pour enseigner.
- En quoi, avoir une bonne connaissance de soi va -t-il influencer mes pratiques? Le fonctionnement de ma classe ? ou mes élèves?
- Cela renvoie pour moi au domaine de la psychologie et de ce qui peut se jouer dans la relation patient/professionnel.
- La conscience de soi est la capacité d'un individu à percevoir et réfléchir sur sa propre existence, ses pensées, ses émotions et ses actions.
- Nous n'arrêtons jamais de nous transformer et nous ne nous connaissons qu'à travers ce que nous percevons de nous dans le regard de l'autre. Nous n'avons jamais fini d'apprendre à nous connaitre.
- La conscience de soi est très limitée. Elle est liée à ce que les autres nous renvoient de ce que nous sommes.
- L'enseignant participe à cette construction de l'image de soi des élèves.
- Dans notre relation à l'autre, se joue un ensemble complexe fait de transferts, de projections, d'interprétations et de biais cognitifs.
- Que nous le voulions ou non, nous avons tous des préjugés. Il faut en avoir conscience.
- Comme pour le psychanalyste et son patient, la relation enseignant/élève est faite de transferts, contre-transferts.
- Rien n'est jamais joué pour personne. Il est nécessaire de comprendre que la manière dont s'est construit un individu pèse plus fort que la capacité d'apprendre.
- L'effet Pygmalion bien que remis en cause fait partie de la relation élève/enseignant. Nous avons le devoir de nous interroger sur nos projections.
- Nous évoluons à partir de la perception de ce qui fait conflit en nous. Accepter notre part de responsabilité pour évoluer dans sa relation aux autres, au monde et à soi-même.
Accompagner les transitions éducatives
Accompagnement des établissements/ Collaborations enseignants-chercheurs
- La place de la recherche dans nos classes ne m'a jamais vraiment questionner.
- Julien Mercier jugerait mon travail comme "un bidouillage". Il n'y a rien de scientifique juste un tâtonnement par essais et erreurs de ce qui marche ou pas avec mes élèves. Je me pose des questions et j'agis au mieux pour le bien-être de mes élèves.
- J'ai pour habitude de mettre à disposition pour tous, le matériel ou les outils de différenciation. Je pense que ce qui aide un élève peut en aider un autre.
- Pour apprendre, il faut connaitre son fonctionnement, ses besoins et accepter que les siens soient différents de celui de l'autre. Le climat de classe qui permet de tester, recommencer, se tromper, ajuster, persévérer, solliciter l'aide de ses pairs,... me semble indispensable.
- Les neurosciences et la recherche auront un rôle important à jouer dans la transition de l'école et l'innovation.
- Le partenariat enseignant/chercheur semble indispensable. Nous avons besoin l'un de l'autre pour résoudre les défis de demain.
En conclusion :
"J'ai la sensation d'avoir "grandi".
Mme Davignie, Cheffe d'établissement de l'école St Eloi Ste Isbergue
- La formation est la première étape de mon cheminement.
Remerciements :Merci à Pascale Toscani, Christian Philibert et toute l'équipe de la formation. Merci à mon groupe de travail BROCA. Merci à formiris Haut de France. Merci à Caroline Fassin, Christine Davignie et Céline Vienne mes cheffes d'établissements et collègues. Merci à Elisabeth pour sa disponibilité, sa patiente et son écoute. Merci à Valérie pour ses encouragements et sa confiance. Merci à mes proches qui ont supporté toutes mes émotions au cours de cette formation.