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Libération BLD

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Created on May 12, 2024

Présentation des faits, des acteurs et ddes lieux de mémoire de la Libération de Baume-les-Dames

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Transcript

Document réalisé par des élèves volontaires de 4e et de 3e du collège René Cassin

Libération de Baume-les-Dames 80e anniversaire

80e anniversaire de la libération de Baume-les-Dames

La Libération de Baume les Dames : les faits

Le contexte national et régional

Les Lieux de mémoire de la libération de Baume les Dames

Les Acteurs de la libération de Baume les Dames

Le contexte national et régional

La libération du territoire national

La libération de la Franche-Comté

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La libération de Baume les Dames

Témoignage de soeur Marie Stéphane

Les faits

Témoignage de Mme Tascher Audio lu par une élève

La Libération vue à travers les bulletins paroissiaux

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Les acteurs de la libération de Baume-les-Dames

Les FFI

Spahis algériens

Michel Mairot

photographie

Alfred Hosatte

Georges Cachot

La Gendarmerie

Raymond Mauveaux

François Constant

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les lieux de mémoire de la libération de Baume-les-Dames

Monument aux morts

Plaque de la Gendarmerie

Plaque des Spahis algériens

Les deux plaques des FFI

Carte interactive

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Découvrez les lieux de mémoires en cliquant sur les repères dans la carte

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Sources

Les étapes de la libération du territoire français:
Les journaux intime de la libération : Libération de la Franche-Comté, 1944 :
Mémoire des hommes : Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale :
Retour sur l’été 1944, avant la libération :
La libération de la Franche-Comté : le contexte et les faits :

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Marion Francois CONSTANT est né le 24 Decembre 1902 à Levier dans le Doubs. Il exercait le metier de gendarme et fut affecté à la brigade de Baume les Dames, puis il entra dans la resistance Il est mort en action le 5 Septembre 1944 à Baume les Dames en tant que resistant des FFI.

La libération du territoire national : L'armistice est signée à Rethondes le 22 juin 1940. Après celle-ci le territoire français est morcelé et occupé par l’armée allemande, sauf pour une petite zone du sud-est qui elle, est occupée par l’armée italienne, avant de l’être entièrement à partir du 8 novembre 1942.La libération nationale se fit en plusieurs étapes . Le débarquement en Normandie qui permit la libération du nord-ouest du pays se déroula de juin à septembre 1944. Celui de Provence aida à l'ouverture vers la route de Bourgogne.Dans le Sud-Ouest de la France mais également dans le Massif Central, à partir du 17 août la retraite allemande permet aux résistants de libérer quelques villes sans l’intervention d'alliés . Par exemple Toulouse est évacuée le 19 août, Montpellier le 22 et Clermont-Ferrand le 25. Les trois quarts du pays sont libérés le 15 septembre 1944. Malgré cela, la bataille continue, notamment dans l’est de la France. La poche de Colmar sera réduite le 9 septembre 1945 .Pour les dernières poches allemandes, leurs libérations s'effectueront jusqu’au mois de mai de 1945.Le 25 août 1944, Paris est libérée par une troupe d' Américains et de Forces françaises de l’intérieur.Les derniers départements français à être libérés sont les Vosges et l'Alsace par des troupes françaises.

La libération de la Franche-Comté : Les Américains du 6e corps d’armée atteignent Besançon le 5 septembre 1944. Aidés par les Résistants bisontins, ils pénètrent dans la ville. Le 7, les Allemands détruisent les ponts Battant et Saint-Pierre. Besançon est réellement libérée le lendemain. Quatre jours de combats ont causé de nombreuses pertes : 80 Américains, vingt-huit FFI, 29 civils, et 250 soldats allemands tués, avec deux mille cinq cents Allemands faits prisonniers. Le 19 septembre, le général de Lattre de Tassigny a établi son poste de commandement à Besançon, où il a été visité par le général de Gaulle le 23. Une avant-garde américaine, guidée par les FFI, a pris le pont d’Avanne le 4 septembre, contournant la ville par l’ouest. Les Allemands ont détruit plusieurs ponts, et malgré la joie présente à Besançon, la Franche-Comté n’a pas été rapidement libérée. Les forces allemandes ont continué leur retraite vers l’Alsace tout en se réorganisant au nord de la région. Le 12 septembre, les alliés arrêtent leur progression, laissant une partie de la région occupée. Ils reprennent l’offensive le 14 novembre, libérant totalement la région après s’être réorganisés pour combler les pertes et remplacer les soldats souffrant du froid.

Maveaux Raymond Edouard est né le 21 février à Fesches le châtel. Il a été executé le 5 septembre à Baume les Dames. Il faisait partie de la résistance de Baume les Dames (FFI). Mauveaux était prisonnier de guerre et garde mobile. Il entra dans la résistance du Groupe Montagne. Les gendarmes participèrent peu de temps avant la bataille de Baume-les-Dames à une opération de sabotage consistant à voler 13 motocyclettes aux forces allemandes. Les Algériens et le groupe de FFI de Baume franchirent le pont sur le Doubs avec pour mission de contrôler le croisement routier Belfort-Besançon. Les Allemands capturèrent les soldats français et les FFI qui n’avaient pas pu se replier. D’autres résistants et des militaires réussirent cependant à s’échapper en traversant le Doubs À 9h30 les objectifs furent atteints empêchant les forces allemandes d’utiliser la route et la voie ferrée pour s'échaper. Cinq gendarmes furent fusillés dont Mauveaux. Du 15 au 21 août 1944, 14 gendarmes de la brigade de Baume-les-Dames rejoignirent les FFI. Mauveaux eut la récompense "mort pour la France" à la fin de la guerre .

Les deux plaques des F.F.I : Une des plaques de la F.F.I se trouve à la Fente De Babre. Les deux personnages sont Jean Bello et Léon Roy, deux chasseurs de la F.F.I, morts pour la France le 7 septembre 1944. Une seconde plaque rend honneur aux F.F.I. capturés et assassinés au cours des combats de la libération de Baume-Les-Dames du 5 au 9 Septembre 1944 sur les ordres du Hauptmann Grumbt de Breslau de la 11° division Panzer.Elle se trouve sur le mur de la place des F.F.I.

La plaque commémorative des Spahis algériens La plaque commémorative de la participation du 3ème régiment des Spahis algériens dans la libération de Baume les Dames du 5 Septembre 1944 est située au bord du Doubs, rue du 3e Spahis algériens. Les spahis et tirailleurs tombés durant ces combats sont inhumés au carré millitaire de Baume les Dames ,aux cotés de quatre autres spahis du 3° régiment de spahis marocains. Sur cette plaque on retrouve le nom de 9 morts et de 12 blessés.

Le role de la Gendarmerie dans la libération de Baume les DamesSept gendarmes y ont laissé la vie lorsque les Allemands menèrent une contre offensive par 3 chars de la 11 panzer et 4 canons qui ont repoussé les forces françaises. Le Maréchal des Logis Chef Claigironnet a laissé sa vie ainsi que les gendarmes Bourgon, Beauchet, Guichard, Mauveau et Sorrot. Le 7 septembre des batteries d'artilleries américaines bonbardent la ville. La préparation d'artilleries dure 48 heures. L'offensive terrestre est lancée dans la nuit du 8 au 9 septembre par les troupes américaines mais, ils entrent dans une ville vide, les Allemands ayant en effet évacués les lieux à l'insu des assailants. Du 15 au 21 août 1944, 14 gendarmes de la brigade de Baume-les-Dames rejoignirent les FFI. Cinq gendarmes furent fusillés.

Les Spahis algériens Le 3ᵉ régiment de Spahis algériens a été créé le 1er juillet 1834. Il faisait partie de l’armée terre ; c’était une troupe coloniale composée majoritairement "d’indigènes, c'est à dire d'hommes issus des populations colonisées par les Français. Ils étaient envoyés au front pour la France. Ils débarquèren à Saint-Tropez en août 1944. Ce sont les premiers à traverser le pont avec les FFI. Ils avaient pour mission de contrôler l’axe routier Belfort-Baume Les Dames. Deux soldats Spahis sont morts et six ont été blessés durant la libération.

MICHEL MAIROT Il est né le 16 septembre 1920 à Baume les Dames, membre des résistants des Forces Française de l’Intérieur (FFI).Il aide à la libération de Baume les Dames en participant à la bataille du 5 décembre 1944 qui commença ce jour même à 6 heures du matin.Son nom figure sur la plaque commémorative des FFI à Baume les Dames.

HOSATTE Alfred MarcelMarcel Hosatte était le fils d’Alfred Émilie, il s’est marié le 2 août 1930 a Baume-les-Dames avec Jeanne Victorine Gabrielle Six , Il était employé des lignes télégraphiques à Montbéliard où il était domicilié.Il entra dans la Résistance au groupe des Montagnes du Lomont, à Baume-les-Dames. La bataille pour la libération de Baume-les-Dames débuta le 5 septembre 1944 à six heuresLe 4e régiment d tirailleurs tunisiens, des éléments du 3e spahis algérien et le groupe de FFI de Baume franchirent le pont sur le Doubs avec pour mission de contrôler l’axe routier Belfort-Besançon.Appuyés par des canons de 75 du régiment de tirailleurs ils détruisirent deux chars et un convoi ferroviaire allemand. À 9h30 les objectifs furent atteints empêchant les forces allemandes d’utiliser la route et la voie ferrée.A 14 heures une contre-offensive allemande fut menée par trois chars Panther de la 11e panzer division.Les forces françaises et les FFI subirent l’assaut mais durent se retrancher sur la rive gauche du Doubs.Marcel Hosatte fut libéré que le 9 septembre après un bombardement d’artillerie de 48 heures par les Américains.Il est mort le 14 septembre 1944.

Le groupe des FFI en octobre 1914

Le témoignange de soeur Marie Stéphane : Sœur Marie Stéphane était présente lors de la liberation de Baume les Dames à l'aube du 5 septmbre 1944. Vers 6h débute une grande rafale de mitraillette ; elle se protège en allant dans un corridor ensuite un obus éclate dans la cusine de la maison oû elle se situait. Quelques heures plus tard, un obus défonce la fenètre de la pièce ou elle était mais il n'explose pas... miraculeusement . Ensuite la bataille prend un autre tournant car des chars arrivaient et les Allemands amènent des renforts depuis Belfort ; les combats durent depuis 4 jours et 4 nuits et des incendies font aussi rage. Vers 11 heures du soir le vendredi 8 septembre 1944 les Alliés rentrent dans la ville et vers 2h du matin Baumes les Dames est liberée et on apprend la mort de jeunes resistants.

Georges Cachot est né le 3 Septembre 1925 à Amancey (dans le Doubs) et est mort le 5 Septembre 1944 à Baume-les-Dames en action . Georges Cachot habitait à Baume-les-Dames. Il entra dans la Résistance au Groupe Montagne du Lomont et participa avec les FFI aux combats pour la libération Baume.La bataille pour la libération de Baume-les-Dames débuta le 5 septembre 1944 à 6 heures. Le 4ème régiment de tirailleurs tunisiens, des éléments du 3ème spahis algérien et le groupe de FFI de Baume franchirent le pont sur le Doubs avec pour mission de contrôler l’axe routier Belfort-Besançon.Baume-les-Dames ne fut libérée que le 9 septembre après un bombardement d’artillerie de 48 heures par les Américains. Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).Son nom figure sur le monument aux morts de 1939-1945, à Baume-les-Dames, sur le monument de la Libération à Besançon et sur le monument aux morts à Bretigney-Notre-Dame (Doubs). )

Résistants des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) Les FFI sont des résistants des Forces françaises de l’Intérieur créées le 1er juin 1944, les FFI rassemblent tous les groupes militaires combattants de la Résistance intérieure (dont les Francs-Tireurs et Partisans) sous la direction du général Dejussieu et participent à la libération de la France. La libération de Baume-les-Dames débuta le 5 septembre 1944 à six heures.Le 4ᵉ régiment de tirailleurs tunisiens, le 3ᵉ spahis algérien et le groupe de FFI de Baume-les-Dames franchirent le pont sur le Doubs. Ils avaient pour missions de contrôler l’axe routier. Ils détruisirent deux chars et un convoi ferroviaire. A 9h30 les objectifs furent atteints empêchant les forces allemandes d’utiliser la route et la voie ferrée. A 14 heures une contre-offensive allemande fut lancée par trois chars panther de la 11ᵉ division, trois compagnies de Panzer. Les FFI subirent l’assaut mais durent se retrancher . Les soldats français et les FFI qui n’avaient pu s’échapper furent capturés et assassinés sur les ordres du Hauptmann Grumpt fut exécuté le 7 septembre 1944. Les FFI obtiennent la mention « Mort pour la France » et furent homologués comme soldats des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de “Déporté et interné résistant” (DIR).

La plaque commémorative de la gendarmerieCette plaque commémore les gendarmes morts le 5 septembre 1944 à Baume les Dames. Le 5 septembre 1944 à 6 heures du matin les gendarmes se battent pour aider les FFI à la libération de Baume les Dames. Cette plaque rend hommage à 14 gendarmes engagés dans les FFI (Force Française de l’Intérieur) qui ont été chargés de dérober 13 motocyclettes aux forces allemandes. Ces véhicules étaient stockés dans l’ancienne gendarmerie de Baume les Dames. Après cet acte de bravoure ils ont été malheureusement fusillés par les forces allemandes !

Une grande fête s’est déroulée le 1 octobre 2018 pour honorer les gendarmes. La plaque est installée sur la grille de la gendarmerie pour rendre hommage aux 14 gendarmes morts au combat le 5 septembre 1944 !