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genially-PDF La défiance vis-à-vis de l’information et de la science

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Transcript

La défiance vis-à-vis de l’informationet de la science

Doit-on mieux encadrer la liberté d'expression pour protéger la qualité de l'information ?

La question du débat :

Équipe

La surinformation menace-t-elle la qualité de l'information ?

La question des experts :

La multiplication des informations et des idées
Là où les médias dits « traditionnels » agissaient comme un filtre en fonction de leurs lignes éditoriales et de la qualité des contenus proposés, Internet a permis l’émergence de plateformes numériques hébergeant, sans aucun contrôle a priori, toutes sortes de contenus émanant de personnes qui ne sont plus des professionnels de la diffusion d’opinion, mais de simples particuliers. Sur Facebook ou Twitter, mais aussi sur des sites qu’il a lui-même créés, chaque individu peut s’exprimer, diffuser des informations ou émettre des opinions et des critiques. Cette « conversation mondiale sans fin » ne favorise pas seulement la liberté d’opinion ; elle facilite également l’exercice de la liberté, contenue dans la liberté d’expression, de recevoir et d’accéder à des informations ou des idées.
D’après conseil-etat.fr, le 28 avril 2017.
Des milliards de pages web
L’infobésité en chiffres
On parlait déjà surcharge informationnelle dans les années 1960, mais la tendance va en s’accélérant comme en témoignent ces chiffres sur l’infobésité : “L’humanité a produit au cours des 30 dernières années plus d’informations qu’en 2000 ans d’histoire et ce volume d’informations double tous les 4 ans.” (source : P. Aron et C. Petit) Dans les années 2000, il existait moins de 100000 blogs dans le monde, aujourd’hui on en compte plus de 600 millions, soit 6000 fois plus (source : Growth Badger) Chaque jour, on reçoit 88 emails en moyenne (source : Radicati Group) et 94 messages (sms, Whatsapp, Messengers). 500 heures de vidéo sont uploadés sur YouTube chaque minute. (source : Statista) 2,2 millions de livres sont publiés chaque année (source : UNESCO) La quantité d’information produite par l’humanité a donc explosé ces dernières années. Et ce n’est que le début.
Environ 20 700 000 résultats pour "guerre en Ukraine" sur le moteur de recherche Google le 16 juillet 2022.
D’après everlaab.com, juin 2021.
Je complète mon étude en recherchant un document dont je précise la source

Que dit la loi ?

« Article 19. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » D’après la Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948.
« Art. L. 163-2.-I.-Pendant les trois mois précédant le premier jour du mois d'élections générales et jusqu'à la date du tour de scrutin où celles-ci sont acquises, lorsque des allégations ou imputations inexactes ou trompeuses d'un fait de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir sont diffusées de manière délibérée, artificielle ou automatisée et massive par le biais d'un service de communication au public en ligne, le juge des référés peut, à la demande du ministère public, de tout candidat, de tout parti ou groupement politique ou de toute personne ayant intérêt à agir, et sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire aux personnes physiques ou morales mentionnées au 2 du I de l'article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1 du même I toutes mesures proportionnées et nécessaires pour faire cesser cette diffusion. » LOI n° 2018-1202 du 22 décembre 2018 relative à la lutte contre la manipulation de l'information

La défiance vis-à-vis de l’informationet de la science

Doit-on mieux encadrer la liberté d'expression pour protéger la qualité de l'information ?

La question du débat :

Équipe

La difficulté à trier l'information menace-t-elle la qualité de l'information ?

La question des experts :

Qu’est-ce qu’une source d’information ?
Par « source », on entend tout simplement l’origine de l’information. On peut distinguer deux types de sources : les sources primaires et les sources secondaires : La source primaire est un élément direct : un témoin d’événement, un participant à une réunion, un enregistrement vidéo, une photographie, un document écrit... Les sources secondaires font appel à un ou plusieurs intermédiaire(s) : cela peut être le récit d’un média ou d’un livre d’histoire, une anecdote racontée par quelqu’un qui n’était pas présent au moment où elle a eu lieu mais qui raconte ce qu’on lui en a dit, etc. Parfois, les journalistes donnent la parole à des personnes sous couvert d’anonymat, pour les protéger. Certains y ont recours plus régulièrement que d’autres, que ce soit dans le domaine de l’investigation ou dans celui du politique. On peut par exemple lire « un proche de Madame Dupont dit que… » lorsque la personne en question ne souhaite pas être associée à ses déclarations. Face à une source anonyme, on peut attendre d’un média sérieux qu’il vérifie ses affirmations et ne se base pas sur un seul avis. Toute source a ses limites. Les journalistes essaient de multiplier les sources, en faisant en sorte qu’elles soient le plus directes possibles, pour vérifier les informations. Il est important de le faire car plusieurs sources, même primaires, peuvent donner des éléments contradictoires et des précisions sur un même événement. Elles y ont d’ailleurs parfois intérêt : demandez à quelqu’un s’il est coupable, il le reconnaîtra rarement... On peut donc accorder d’autant plus d’importance à une information si elle vient de sources variées et identifiées.
D’après lemonde.fr/les-decodeurs, 3 février 2017.
Quelle différence entre fait et fake news ?
Vérifier une information
https://citizenevidence.amnestyusa.org/

Youtube dataviewer permet de savoir si la video a été utilisée ailleurs, par qui et comment.

https://youtu.be/aucXrgMKvsI
Je complète mon étude en recherchant un document dont je précise la source

Que dit la loi ?

« Article 19. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » D’après la Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948.
« Art. L. 163-2.-I.-Pendant les trois mois précédant le premier jour du mois d'élections générales et jusqu'à la date du tour de scrutin où celles-ci sont acquises, lorsque des allégations ou imputations inexactes ou trompeuses d'un fait de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir sont diffusées de manière délibérée, artificielle ou automatisée et massive par le biais d'un service de communication au public en ligne, le juge des référés peut, à la demande du ministère public, de tout candidat, de tout parti ou groupement politique ou de toute personne ayant intérêt à agir, et sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire aux personnes physiques ou morales mentionnées au 2 du I de l'article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1 du même I toutes mesures proportionnées et nécessaires pour faire cesser cette diffusion. » LOI n° 2018-1202 du 22 décembre 2018 relative à la lutte contre la manipulation de l'information

La défiance vis-à-vis de l’informationet de la science

Doit-on mieux encadrer la liberté d'expression pour protéger la qualité de l'information ?

La question du débat :

Équipe

Les théories du complot menacent-elles la qualité de l'information ?

La question des experts :

Comment reconnaître une théorie complotiste ?
Comment reconnaître une théorie complotiste ? Il existe plusieurs définitions de ce qu’est une théorie conspirationniste. D’une manière générale, l’expression désigne les thèses qui affirment qu’un groupe plus ou moins occulte manipule le monde ou au moins certains grands événements (élections, attentats…) dans le plus grand secret. Voici quelques signes qui permettent de déceler les théories conspirationnistes : -Un groupe obscur qui tire les ficelles. On retrouve souvent dans les thèses complotistes l’idée selon laquelle tout serait cousu de fil rouge, manigancé à l’avance et dans le secret par un groupuscule qui domine le monde (les Juifs, les Illuminatis, les Reptiliens etc.), sans en avancer la moindre preuve. Les théories du complot sont séduisantes car elles offrent souvent une réponse simple et toute faite à des problèmes complexes. -Le détail présenté comme une preuve absolue. En principe, plus une information est surprenante ou plus une accusation est grave, plus il est nécessaire de l’étayer. Par exemple, tout le monde (ou presque) s’accorde à dire depuis des siècles, preuves à l’appui, que la Terre tourne autour du Soleil. Pour affirmer l’inverse, il faudrait donc disposer de preuves solides. Le discours conspirationnistes fait exactement l’inverse : il remet en cause des discours argumentés et bâtis sur de nombreux faits à partir de quelques vagues observations. -Les coïncidences qui deviennent des preuves. Une autre grosse ficelle consiste à utiliser des éléments a priori sans incidence comme autant de preuves que tout est manipulé.
D’après lemonde.fr/les-decodeurs, 3 février 2017.
Comment se créent les théories du complot ?
Le Covid-19 et les théories du complot
Financé par des cagnottes en ligne, « Hold-Up » a été massivement partagé. Le succès du film s’explique d’abord par une réalisation qui reprend tous les codes du documentaire d’investigation avec musique angoissante et convocation d’experts. « Mais ici, il n’y a qu’un seul objectif : faire passer l’idée qu’il existe un vaste complot mondial », analyse S. Delouvée, chercheur en psychologie sociale. L’habileté de « Hold-Up » consiste à mélanger interrogations légitimes et insinuations fantaisistes, à empiler des arguments pour donner l’impression d’un ensemble cohérent, sans laisser le temps à son interlocuteur de réfléchir.
D’après G. Sauvage, extrait de « Covid-19 et théories du complot : comment expliquer le succès du documentaire «Hold-Up » ? », france24.com, 17 novembre 2020.
D’après lumni.fr.
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Que dit la loi ?

« Article 19. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » D’après la Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948.
« Art. L. 163-2.-I.-Pendant les trois mois précédant le premier jour du mois d'élections générales et jusqu'à la date du tour de scrutin où celles-ci sont acquises, lorsque des allégations ou imputations inexactes ou trompeuses d'un fait de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir sont diffusées de manière délibérée, artificielle ou automatisée et massive par le biais d'un service de communication au public en ligne, le juge des référés peut, à la demande du ministère public, de tout candidat, de tout parti ou groupement politique ou de toute personne ayant intérêt à agir, et sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire aux personnes physiques ou morales mentionnées au 2 du I de l'article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1 du même I toutes mesures proportionnées et nécessaires pour faire cesser cette diffusion. » LOI n° 2018-1202 du 22 décembre 2018 relative à la lutte contre la manipulation de l'information

La défiance vis-à-vis de l’informationet de la science

Doit-on mieux encadrer la liberté d'expression pour protéger la qualité de l'information ?

La question du débat :

Équipe

Les opinions individuelles menacent-elles la qualité de l'information ?

La question des experts :

Qu’est-ce qu’une information ?
Le mot désigne des faits portés à la connaissance d’un public. Mais pour être considérée comme telle, une « info » doit répondre à au moins trois critères : 1. Une information amène quelque chose qui doit concerner le public à qui elle est destinée. Par exemple, une agence de presse va raconter un séisme en Italie ou un journal d’information va révéler un document prouvant un scandale. 2. Elle doit être appuyée sur un fait. Une information n’est pas un avis. Par exemple, dire que l’on préfère le footballeur Cristiano Ronaldo à Lionel Messi est simplement une opinion, car votre voisin pourrait tout à fait dire l’inverse. En revanche, dire que le premier a fait une meilleure saison en 2016, en remportant notamment plus de grandes compétitions internationales et en étant sacré meilleur joueur de l’année, c’est une information, car cela s’appuie sur des faits. 3. Elle doit être vérifiée. Une rumeur se base sur des « on dit que... », sans que l’on puisse savoir quelle est l’origine de l’affirmation. Au contraire, une information se base sur des faits réels et, dans la mesure du possible, vérifiables par tous. Par exemple, « le niveau de la Seine a dépassé les 6 mètres le 3 juin 2016, selon Vigiecrues ». Un des principes du journalisme consiste à ne pas donner une information sans qu’elle ait été au préalable vérifiée auprès, selon le cas, des personnes directement concernées, de plusieurs témoins, d’experts, etc.
D’après lemonde.fr/les-decodeurs, 3 février 2017.
Décodex
Opinion Vs information
lemonde.fr/verification/
D’après lemonde.fr/les-decodeurs, 3 février 2017.
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Que dit la loi ?

« Article 19. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » D’après la Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948.
« Art. L. 163-2.-I.-Pendant les trois mois précédant le premier jour du mois d'élections générales et jusqu'à la date du tour de scrutin où celles-ci sont acquises, lorsque des allégations ou imputations inexactes ou trompeuses d'un fait de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir sont diffusées de manière délibérée, artificielle ou automatisée et massive par le biais d'un service de communication au public en ligne, le juge des référés peut, à la demande du ministère public, de tout candidat, de tout parti ou groupement politique ou de toute personne ayant intérêt à agir, et sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire aux personnes physiques ou morales mentionnées au 2 du I de l'article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1 du même I toutes mesures proportionnées et nécessaires pour faire cesser cette diffusion. » LOI n° 2018-1202 du 22 décembre 2018 relative à la lutte contre la manipulation de l'information

La défiance vis-à-vis de l’informationet de la science

Doit-on mieux encadrer la liberté d'expression pour protéger la qualité de l'information ?

La question du débat :

Équipe

Les fausses informations menacent-elles la qualité de l'information ?

La question des experts :

Pourquoi il est important de vérifier une information avant de la partager ?
Facebook a été accusé d’avoir influencé l’issue de l’élection américaine de novembre 2016, en laissant proliférer les fausses informations. C’est à cette occasion que s’est popularisée l’expression « fake news », qui désigne les informations volontairement trompeuses empruntant les codes et la présentation de la presse traditionnelle. Un ennemi difficile à combattre, puisqu’une analyse ne sera jamais autant diffusée que le mensonge d’origine. Cela nous est arrivé à tous : nous voyons une information circuler sur Facebook, sur Twitter ou un autre réseau social, elle nous fait réagir et nous voulons tout de suite la partager. Rien de plus normal, mais attention ! En participant à la diffusion de ces informations, nous avons donc autant le pouvoir de faire connaître un sujet qui nous tient à cœur… que celui de « piéger » involontairement notre entourage si l’information est fausse. Ce qui peut dans certains cas avoir des conséquences dommageables : diffuser une fausse rumeur d’attentat peut contribuer à créer une panique pour rien. Partager une fausse information sur une personne peut nuire à sa réputation et l’exposer à des insultes, voire pire. On peut donc considérer que nous sommes en partie responsable des informations que nous partageons. D’où l’importance d’apprendre à ne pas se faire piéger soi-même, pour éviter de piéger nos contacts à notre tour.
D’après lemonde.fr/les-decodeurs, 3 février 2017.
La propagation de fausses informations sur les réseaux
« What the FAKE », une chaine Youtube contre la manipulation en ligne
https://youtu.be/YwYdeCx1w5w

Capture d’écran de la vidéo Youtube « Coronavirus, gare aux fake news ? », le 24 mars 2020.

D'après csa.fr.
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Que dit la loi ?

« Article 19. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » D’après la Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948.
« Art. L. 163-2.-I.-Pendant les trois mois précédant le premier jour du mois d'élections générales et jusqu'à la date du tour de scrutin où celles-ci sont acquises, lorsque des allégations ou imputations inexactes ou trompeuses d'un fait de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir sont diffusées de manière délibérée, artificielle ou automatisée et massive par le biais d'un service de communication au public en ligne, le juge des référés peut, à la demande du ministère public, de tout candidat, de tout parti ou groupement politique ou de toute personne ayant intérêt à agir, et sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire aux personnes physiques ou morales mentionnées au 2 du I de l'article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1 du même I toutes mesures proportionnées et nécessaires pour faire cesser cette diffusion. » LOI n° 2018-1202 du 22 décembre 2018 relative à la lutte contre la manipulation de l'information

La défiance vis-à-vis de l’informationet de la science

Doit-on mieux encadrer la liberté d'expression pour protéger la qualité de l'information ?

La question du débat :

Équipe

La défiance envers les médias et la science menace-t-elle la qualité de l'information ?

La question des experts :

La défiance envers les médias
Selon le Digital News Report 2019 du Reuters Institute for the Study of Journalism, l’usage des réseaux sociaux pour s’informer est en croissance en France et atteint 42 % de la population. Les Français s’informent désormais quasiment autant en ligne (69 %), en incluant les réseaux sociaux, que via la télévision (71 %). Selon ce même rapport, à l’usage important des réseaux sociaux dans l’accès à l’information s’ajoute une défiance croissante envers les médias. Ainsi, la confiance accordée par les Français dans les informations entendues au sens large est désormais la plus basse d’Europe, à 24 % (en baisse de 11 points par rapport au précédent rapport).
D'après csa.fr, "La propagation des fausses informations sur les réseaux sociaux - étude du service Twitter", nov.embre 2020.
Peut-on encore avoir confiance en la science ?
Des fake news sur le Covid-19
N'importe qui ne peut pas remettre une théorie en question. Seul celui qui a prouvé qu'il fait partie d'un champ, ou qu’il a un rapport avec ce champ, peut légitimement remettre une théorie en doute. Cette idée de norme, de savoir qui peut douter de quoi, est très importante. Vous avez des philosophes qui doutent de l'existence du monde, c'est leur métier, c'est leur boulot de philosophe. Mais s’ils se rendent dans un colloque d'histoire sur Clovis pour dire qu'il n'a jamais existé au prétexte que le monde n'existe pas, ça n'a évidemment aucune valeur. Les gens qui doutent de manière scientifique, ce sont des gens qui ont été éduqués dans l’apprentissage de cette théorie, qui savent la faire fonctionner et qui donc cherchent une alternative pour une raison compréhensible par la communauté des pairs. Ça n’a rien à voir avec des gens qui disent “je pense que le Covid ça n’est pas vrai, c’est juste une grippe”. Pour comprendre ce qu'est le doute scientifique, il faut comprendre comment marche vraiment la science. Il faut qu'il y ait des choses dont vous ne doutiez pas pour pouvoir douter correctement. Et ces choses dont vous ne doutez pas sont prescrites par les normes des disciplines dont je parlais.
Des publications partagées plusieurs milliers de fois en moins d'une semaine présentent une liste de symptômes du Covid-19 ainsi que des conseils pour guérir de la maladie. Or, plusieurs de ces affirmations sont fausses ou approximatives. D’après une capture d'écran réalisée sur Facebook le 28 octobre 2020.
D’après Philippe Humenan, radiofrance.fr, le 22 mars 2021.
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Que dit la loi ?

« Article 19. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » D’après la Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948.
« Art. L. 163-2.-I.-Pendant les trois mois précédant le premier jour du mois d'élections générales et jusqu'à la date du tour de scrutin où celles-ci sont acquises, lorsque des allégations ou imputations inexactes ou trompeuses d'un fait de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir sont diffusées de manière délibérée, artificielle ou automatisée et massive par le biais d'un service de communication au public en ligne, le juge des référés peut, à la demande du ministère public, de tout candidat, de tout parti ou groupement politique ou de toute personne ayant intérêt à agir, et sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire aux personnes physiques ou morales mentionnées au 2 du I de l'article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1 du même I toutes mesures proportionnées et nécessaires pour faire cesser cette diffusion. » LOI n° 2018-1202 du 22 décembre 2018 relative à la lutte contre la manipulation de l'information