Le monde entier vient au Questel

La classe des CE1 de l'école du Questel présente :

Le monde entier vient au Questel !

CONCOURS « Enquête en classe » - Edition 2023-2024« Migrations : déracinement, enracinement »

Pour y répondre, nous avons mené l'enquête. Nous avons cherché et interrogé des personnes qui habitent ici (à proximité de l’école du Questel) depuis plus d’un an mais qui ne sont pas nées ici (et qui ont grandi ailleurs, dans une autre région de France ou dans un autre pays, en Europe ou beaucoup plus loin).Au total, nous avons interviewé 19 personnes issues de nos familles, de nos proches ou d'autres classes de l'école.Voici ce que nous en avons retenu.

Notre question de départ :Y-a-t-il des migrants autour de nous ?

Nous avons trouvé des migrants venant d'autres régions de France :

Tous les textes surlignés en gris ont été dictés par les élèves.Les autres textes ont été rédigés par le professeur.

• Nicolas est venu de Lannion pour son travail.
• Carlos est venu d’Annecy pour son travail.
• Anne est venue de Reims pour son travail.
• Charly est venu de Marseille par amour.
• Magalie est venue de Montreuil quand ses parents ont changé de travail.
• Eloïse est venue de Normandie pour suivre son mari.
• Samsidine est venu de Mayotte (dans l'océan indien) pour ses études.
• Salomé est venue de la Réunion (dans l'océan indien).

Nous avons aussi trouvé des migrants venant d'autres pays d'Europe :

• Meghan est venue d’Angleterre quand ses parents ont déménagé en France.
• Nicola est venue d’Angleterre par attirance pour le mode de vie des français.
• Fadin est venu du Kosovo pour fuir la guerre.
• Yaroslava est venue d’Ukraine pour faire ses études.

Et nous avons trouvé des migrants venant d'autres continents :

• Gala est venue d’Argentine quand ses parents ont fuit la crise économique.
• Mohamed est venu du Maroc pour ses études puis est resté ici.
• Chahid est venu du Maroc pour fuir la chaleur et trouver un climat plus tempéré.
• Bariza est venue d’Algérie pour voyager puis a choisi de rester ici.
• Ikram est venue d’Algérie pour rejoindre son mari.

• Samsidine est venu de Mayotte (en France) pour ses études
• Fazla est venue de Madagascar pour rejoindre sa mère.
• Salomé est venue de la Réunion (en France).
• Virin est venu de Thaïlande après avoir été adopté.

(ou plus exactement : des gens des quatre coins du monde viennent à Brest).

Alors nous pouvons dire que OUI :

Cela nous a permis de mieux comprendre les migrations humaines.Nous avons remarqué que en général, les gens décident de changer de région ou de pays :

• pour trouver un travail ou faire des études,
• pour rejoindre un proche (pour suivre leur mari ou leur femme),
• pour fuir un pays en guerre ou d’autres dangers (une inondation, un tremblement de terre, le changement climatique, etc.),
• pour échapper à la pauvreté,
• ou parce qu’ils ont été adoptés.

En réalisant cette enquête, nous avons eu un aperçu de la culture de nombreuses régions ou pays.Par exemple, nous avons appris quelques mots dans de nombreuses langues, comme BONJOUR, MERCI et BIENVENUE :

Source : humanium.org

Grâce à Joëlle, bénévole à , nous avons aussi compris que les droits des humains et des enfants ne sont pas toujours respectés dans beaucoup de pays, surtout en Afrique. Par exemple, beaucoup d'enfants n'ont pas le droit d'aller à l'école ou doivent travailler (surtout les filles).

Pour découvrir notre album coup de coeur sur le thème des migrants, cliquez ici !

En lisant des albums de littérature jeunesse, nous nous sommes aussi questionnés sur l'accueil des migrants.Dans ces histoires, nous constatons que ce n'est pas très facile pour les migrants de trouver une terre d'accueil et que les gens ne se sont pas toujours d'accord pour les accueillir.Nous observons que si certains personnages ne sont pas accueillants au début, c'est parce que :

• ils veulent rester tranquilles ("ils ont la flemme" ou ils ne veulent pas partager).
• ils ne les connaissent pas et ils ont peur parce qu'ils ne sont pas comme eux.

Mais à la fin de ces 3 albums, quand les personnages ont appris à se connaître, ça se termine bien.