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Enquête en Classe 402
Mary Battais
Created on April 15, 2024
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Transcript
Sentiment d'appartenance :
Comment les jeunes le vivent-ils ?
Nous sommes les élèves de la classe de 402 qui avons organisé les interviews. Pour ce faire, nous avons créé quatre groupes de deux. Dans ces binômes, l’un posait des questions préparées au préalable sur la migration de l’autre autour du sentiment d’appartenance, l’autre y répondait par la suite. Pour préparer les questions, nous nous sommes regroupés et avons réfléchi aux sujets les plus intéressants à aborder, puis nous avons noté toutes nos idées. Nous avons ensuite enregistré et rédigé les dialogues sur nos téléphones dans une salle isolée du bruit. Voici nos interviews : Réunion : Sentiment d’un pays à part ou d’un département d’outre mer ? (Lyana) Roumanie : Migration économique. (Marius) Angola : Migration familiale, à quel prix ? (Vanilda) Géorgie : Migration en France regrettée ? (Elené) Pour découvrir nos autres interviews, allez directement sur la carte du monde
Enquête en classe :
"Enracinement et déracinement" au sein des familles d'une classe de 4e
Khrystina, la biélorusse
Elene en Géorgie
Patrick à Ibiza
Les migrations sous contraine : Patrick, Khrystina et Nestor
Marius en Roumanie
Persépolis et l'Iran, une critique littéraire
Europe (carte)
Iran
Afrique (carte)
Younès et Youssef, l'histoire de leurs pères
Eldorado de Laurent Gaudé, un abécédaire littéraire
Sarah et ses nombreuses migrations
Nestor, l'argentin
- Une classe de 4e
- 28 élèves
- 28 "enquêteurs"
- Des récits de migrations à partager
Hiba, Sarah et Sawsane et leurs grands-pères
Amérique du Sud
Hiba et son oncle
Taki et l'hôpital en France
Jean-Yves et une veste
Vanilda en Angola
Lyana et son île, la Réunion
Cliquez et découvrez les récits de migrations vécus par nos élèves et leurs familles, classés par continents
Cliquez sur l'avion et partez en voyage
Ibiza
Mes trajets dans d'autres pays
par Marius P. (402)
Je suis parti de la Roumanie à mes 7 ans. Nous somme partis tôt le matin (environ 6h du matin ), j’étais fatigué mais en même temps content d’aller voir mon cousin. On est parti en avion et, dans l’avion, j’avais trop mal aux oreilles. J’étais en train de pleurer à cause de l’altitude de l’avion car c’était la première fois dans un avion pour moi et ma sœur pleurait aussi car pour elle c’était la premiere fois aussi. Quand on est arrivé, mon oncle avec ma tante du côté de mon père sont venus. Ils nous avaient trouvé une maison avant qu’on soit arrivé, c’était la maison d’un pote à eux qui était parti pendant un an mais nous on est resté environ 3-4 mois et on est parti car ma sœur n’aimait pas l’école de là-bas et on est rentré en car. Puis 2 ans après, mon père est parti en France, en 2018. Il est resté un an et il a trouvé une maison à Bourgbarré qui avait 3 chambres, 2 salles de bain, un grand salon et une grande cuisine. Seulement ma mère et moi sommes venus car ma sœur était en terminale et elle est restée en Roumanie encore un an. Quand on est parti avec ma mère, on est parti en car avec un de mes cousins qui avait 23-24 ans, quand on est parti en 2019. Le trajet a duré 3 jours. Les 3 jours étaient bien, on n’a rien fait de spécial sauf que j’ai dormi au milieu du car par terre.
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Les migrations sous contraintes
La migration sous contrainte(s) est l’un des plus fréquents types de migrations dans le monde. Il y a plusieurs causes générales telles que les conflits (armés), les catastrophes climatiques, la persécution, la pauvreté mais aussi pour des raisons ethniques ou bien religieuses. Beaucoup de pays du monde sont concernés, que ce soit pour des départs ou des arrivées, mais ce sont en partie des pays sous forte pression politique qui comptent le plus de départs. => Comment se sentent les migrants après leur parcours ? => Quelle est leur nationalité dans leur cœur ?
Nous constatons que certaines personnes arrivent à totalement accepter leur migration et leur nouvelle vie tandis que certains n’y arriveront jamais. Mais notons que malheureusement la plupart n’arriveront même pas au bout du voyage. Il y a et il y aura toujours des migrants et c’est eux qui font la richesse du monde.
Voici plusieurs témoignages de migrants ayant vécu des migrations sous différentes contraintes :
Persépolis et l'Iran
Patrick, forcé de quitter la France dans les années 70
Khrystina, biélorusse devenur belge
Nestor Ponce, de l'Argentine à la France
Être homosexuel en France entre 1970 et 2005 : poussé vers la sortie
par Maelys S. (402)
Patrick Saussereau, mon grand-père, a quitté la France pour Ibiza. Voici son histoire : Il est né en France en 1949 et s'est marié avec ma grand-mère en 1971. Ils ont eu un fils, mon père, en 1973. Malheureusement, ils ont divorcé en 1974 car mon grand-père aimait les hommes. Toute sa famille a très mal accueilli la nouvelle et il n'était plus heureux avec eux. Il est vrai que jusqu'en 1981, l'homosexualité était punie par la loi car on pensait que ces personnes étaient malades et qu'elles devaient aller se faire soigner.
Mais même après que l'homosexualité soit légalisée, encore énormément de personnes étaient contre et les homosexuels connaissaient beaucoup de violences et de discriminations. Il travaillait comme architecte décorateur dans une grande entreprise de meubles, et il a un jour eu l'immense occasion de pouvoir travailler avec le Prince d'Arabie Saoudite. Il a donc mis beaucoup d’argent de côté et a pu, en 1976 partir pour la première fois à Ibiza pendant trois semaines avec des amis. L’île lui a alors beaucoup plu car « il y avait moins de stress et moins de jugements qu'en France », m’a-t-il raconté. Il y est donc retourné régulièrement pendant ses vacances. En 1981, il a eu l'occasion d'aller travailler à Vancouver. L'envie lui est alors venue de visiter le monde et il a commencé par toute la côte ouest de l'Amérique. En 1989, changement de vie. Il a décidé de s'installer à Ibiza avec son copain car c'était une île en pleine évolution de tourisme. Il a monté avec son conjoint un petit bistrot avec cuisine française. Les débuts ont été difficiles pour lui qui ne parlait que le français. La deuxième saison, ils ont monté un spectacle de « travestis », qui étaient rares à cette époque. Ce bistrot a été bien revendu et mon grand-père est retourné à ses origines dans l’art... il s’est mis à peindre des tableaux sur le thème de l’île qui ont eu beaucoup de succès . Après le décès de son compagnon en 2002, il a créé jusqu’à ce jour une société immobilière. Il faut savoir que là-bas, avant 1995, il n'y avait pas d'eau douce au robinet : obligé d'acheter des bouteilles pour boire et de se laver ainsi que le linge à l'eau salée et les constructions n’étaient pas solides du tout. En parallèle de ça, il y régnait et y règne toujours la fête, la bonne humeur, le soleil, la plage et les touristes mondiaux. Les gens étaient aussi bien plus tolérants, raison pour laquelle beaucoup de gens différents y cohabitaient. Il a été très bien accueilli sur cette petite île et s’est fait beaucoup d'amis. Il dit que c'est sa « famille de cœur ». Il ne regrette pas du tout la France et est très heureux de sa vie.
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Khrystina, biélorusse devenue belge de cœur .
Continuons avec Khrystina Zhura, 38 ans, une amie de ma famille ayant quitté la Biélorussie pour la Belgique. Avant de commencer, il faut noter que la Biélorussie a fait longtemps partie de l’URSS et est donc encore aujourd’hui sous dépendance Russe. Elle a donc un système politique très proche du leur, très dur et dictatorial.
Khrystina est née dans la ville de Gomel, le 14 octobre 1986. Mais, quelques mois plus tôt, Il y a eu la grosse catastrophe nucléaire de Tchernobyl, une des plus importantes du monde. Elle a fait plus de 20000 morts et a créé en plus de ça une importante crise économique. Ça a donc été très compliqué pour les habitants de Biélorussie. Compliqué car, ils ne pouvaient pas « faire leurs courses normalement ». Khrystina nous raconte qu’elle se revoit encore en train de découper les tickets de rationnement distribués par l’État, s’ils se pressaient, ils pouvaient profiter de légumes frais, mais sinon, il s’agissait de boîtes de conserve.
d’accueil « sa deuxième famille ». Elle y a passé tous les étés de son enfance. Elle a donc grandi entre ces deux pays, deux cultures et eut très tôt son propre avis sur la liberté. Quelques années plus tard, en Biélorussie, la politique était toujours aussi dure et dictatoriale, ce qui n’était pas du tout de l’avis de Khrystina. Elle a donc décidé de partir faire ses études en Belgique, car là-bas, elle pouvait « être ce qu’elle voulait », libre de ses choix. Ses parents étaient très ouverts d’esprit et lui avaient toujours dit qu’elle construirait sa vie en Belgique, ils ne se sont donc pas opposés à cette idée. Elle était certes très triste de quitter sa famille mais heureuse de partir construire sa propre vie. Quant à « sa deuxième famille » ils étaient ravis de l’accueillir plus longtemps que d’habitude. Elle eut quelques problèmes administratifs pour migrer mais elle a tout de même réussi et a alors pu intégrer l’école de ses rêves. Khrystina Zhura est alors devenue esthéticienne, et a fondé sa propre famille. Aujourd’hui, Khrystina se sent comme une biélorusse avec un cœur de belge.
Mais rappelez-vous de Tchernobyl : après ça, l’air était très pollué et donc, chaque année, les enfants de sa génération étaient envoyés passer l’été à l’étranger afin de libérer leurs toxines. Khrystina, elle, fut envoyée en Belgique. Là-bas, elle a été accueillie dans une famille
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Nestor Ponce
par Léna P. (402)
IL naît en Argentine, à la Plata (une ville proche de Buenos Aires). A se moment là, Isabel Perón était au pouvoir, c’était une démocratie. Pendant son service militaire obligatoire le pays était en crise, il y avait beaucoup de manifestations. Les militaires considéraient que c’était un manque de civilisation, ils voulait « remettre de l’ordre » alors ils prirent le pouvoir par un coup d’État et ils firent emprisonner Isabel Perón. Nestor et sa fiancée, ayant affiché leur opinion politique, ont été menacés par les militaires, Nestor vivait sous un faux nom et sa fiancée a été séquestrée et torturée pour savoir où il se trouvait . Nestor ne sachant pas si elle avait parlé ou non, quitta l’Argentine. Pour partir, il utilisa le nom de : Carlos Rubén Gutiérrez. Il quitta la Plata pour aller à Buenos Aires où il prit un train pour Chaco, il traversa le fleuve Paraguay en barque, à la frontière du Paraguay, il fut récupéré par des amis à cheval puis a passé la nuit dans un village proche. Nestor prit un bus de Asunción jusqu’à la frontière du Brésil qu’il traversa à pied. Il traversa tout le Brésil en bus jusqu’à São Paulo, où il alla voir un archevêque qui lui donna une adresse d’exilé politique (carias), une organisation solidaire de l’église. Il partit vivre à Rio de Janeiro,en tant que réfugié politique Acnur (au Commissionna des réfugiés des Nation unidas), pendant un an. Mais une dictature fut installée au Brésil et il risquait d’avoir des droits d’extraditions pour les exilés argentins/es et brésiliens/nes. Nestor a donc bénéficié du droit d’asile en France, il arriva le 22 février à 24 ans.
Interview d'Elene Lelouachvili par Noah Rouault
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Interview de Lyana par Emy sur son trajet de migration depuis la Réunion
La veste :« Je fus jeté dans un relais. Un jour, un migrant me récupéra et me mit sur son dos pour pouvoir passer inaperçu devant les policiers car sans moi les policiers auraient su que c’était un migrant et l’auraient arrêté. Ensuite, il (ce migrant) est allé en France, à Rennes et il me garda et je lui servis pour d’autres occasions. »
par Jean-Yves
Le rôle des objets dans la migration
Les migrants ont souvent, apporté avec eux un ou des objets pour renforcer leur sentiment d’appartenance et emporté avec eux leur culture, leurs origines, leur façon de penser et « prendre une partie » du pays d’où ils ont émigré. Les objets de l’exil sont pour certains un « artefact » qui propose de définir une culture matérielle de l’exil et peuvent représenter une identité. La veste du père de Jean-Yves, élève de la classe, a aidé Ibrahim SOUNTARA à traverser la Méditerranée pour passer les frontières françaises.
Le livre Le père de Jean-Yves a aussi écrit un livre s’intitulant « Le rêve brisé » qui raconte son parcours de migrant à travers l’Afrique et l’Europe.
Le parcours de la veste à travers le continent Européen
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Interview de Vanilda par Mamadou sur son trajet de migration depuis l'Angola
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Une interview croisée entre Younès et Youssef sur l'histoire de leurs pères
Deux types de migrations France -> Maghreb
Bonjour, aujourd’hui, Younès et moi, nous allons discuter de l’histoire de nos pères.Younès : Pourquoi ton père est venu en France ? Youssef : Mon père est venu en France car il avait une maladie rare, urticaire chronique : 1 personne sur 5 est touchée. Younès : Il est venu quand et à quel âge ? Youssef : il est venu en 1976, à l’âge de 5 ans. Il ne parlait pas français. Youssef : Il est venu parce qu’il avait une maladie, car en Algérie il n’y avait pas de traitement pour sa maladie. Le docteur leur à conseillé d’aller se faire guérir en France. Youssef : Il est resté en France avec son père, dans la ville de Cherbourg. Toute sa famille en Algérie est venue en France dans sa ville. Il a grandi toute son enfance à Cherbourg jusqu’à 16 ans et ensuite il est allé travailler jusqu’à ses 29 ans. Puis il s’est marié à ses 29 ans, et a eu 4 enfants puis a vécu en France. Youssef : Il est venu quand ? A quel âge ? Pourquoi ? Younès : Mon père est venu en France avec ses parents parce qu’il recherchait du travail et voulait vivre en France, il est venu en France en 2001, il avait 19 ans. Il a travaillé 14 ans chez Keroler (entreprise de création de gâteaux) il s’est marié en 2005 : il avait 22 ans, et il a eu 5 enfants. Aujourd’hui il a 41 ans .
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Le voyage miraculeux de Taki
par Taki et Younnes
Bonjour, je m’appelle Taki Eddine Draidia, j’ai 13 ans. Je suis élève de 4e à Dolto, Pacé. Je vais vous présenter mon histoire. Un matin quand j'avais 5 ans et quand j'étais très malade en Algérie, ma mère m'a réveillé et m'a vu en train de trembler. Nous sommes allés à l'hôpital pour me soigner mais il n'y avait pas de médicament. Donc, nous avons dû aller en France : Nous avons tout laissé ; nous sommes partis à la minute . Heureusement que mon père avait la nationalité française. Par conséquent, nous nous sommes installés chez mes grands- parents à Marseille. Je suis arrivé a Marseille en 2015 ou 16. A l’hôpital, on trouvé ma maladie et on m'a soigné. Par la suite, je suis allé à l’école de Marseille et enfin courant 2016, nous avons déménagé à Rennes, dans le village de Vezin.
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La migration de Sarah.... Par Sarah
Je m’appelle Sarah. Je suis française d’origine tunisienne et j’ai immigré à l’âge de 6 ans au Maroc . Aujourd’hui je vais vous raconter mon parcours, mon histoire : Née en Ile de France à Argenteuil, j’ai habité en région parisienne durant six ans ( de ma naissance à mes 6 ans ) j’ai donc fait ma maternelle là-bas. Lorsque j'ai eu 6 ans, ma mère a été expatriée au Maroc ( à Casablanca ) pour son travail . Quand j’ai eu 13 ans,ma mère a préféré revenir en France car cela ne se passait pas très bien pour elle d’un point de vue professionnel et surtout parce que j’ai rencontré de gros problèmes à l’école avec un camarade et l’Etat na pas pu garantir ma sécurité. Je vais vous parler un peu de ma famille : ma mère est tunisienne des deux côtés et elle est née en France ( à Gennevilliers ). Mon père est aussi tunisien des deux côtés et est né en Tunisie ( à Tunis ). Mes grands-parents maternels sont tous les deux nés en Tunisie, ma grand-mère était mère au foyer et mon grand-père est parti de la Tunisie pour immigrer en France pour trouver un travail. Du côté de mon père , ils sont tous les deux aussi nés en Tunisie ; à l’heure actuelle, ils habitent encore en Tunisie.
TUNISIE
FRANCE
TUNISIE
FRANCE
MAROC
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RELATION FRANCE - MAROC : l'immigration
par Hiba, Sarah et Sawsane
Nous allons parler des relations franco-marocaine, entre les années 70 et 80. Nos histoires se croisent par rapport à nos grands-parents, car ils ont émigré du Maroc vers la France pour le travail, pour avoir une meilleure condition de vie matérielle, financière et une meilleure éducation pour leurs enfants après la décolonisation de la France .
Sarah : histoire de son grand-père paternel Mon grand-père, Ahmed Bouyagayzen a immigré du Maroc en 1969 à Marseille. Il est venu en France pour le travail. Il a crée sa société de ravalement en 1982, il a fait des chantiers pour l’Etat français comme la prison de Vezin, le métro de Rennes et il a aussi participé à la construction de la mosquée de Vezin. Il a la nationalité française depuis 2000. France 3 a fait un reportage sur lui.
Hiba : histoire de son grand-père paternel Mon grand-père paternel Mohamed Oulasri a étudié au Maroc jusqu’à avoir eu son bac. Puis il a est venu immigrer en France dans les année 70 et 80, où il trouvera un poste dans les bureau du port de Dunkerque. Il a ramené ses enfants en 1992 .
Hiba : Histoire de son grand-père maternel Mon grand-père maternel Lhsen Baladi est arrivé en France en 1965 . Il va travailler tout sa vie en France , il va d’abord travailler à Rouen dans une usine de charbon .Puis il va déménager à Dunkerque où il va travailler en tant qu’ouvrier dans le bâtiment . Il a fait le choix de ne pas ramener ses enfant en France car pour lui, ils allaient devenir « comme des français . Mais il avait cette mentalité que fille ou garçon avaientt le droit à l’enseignement que s’il devait leur payer les meilleures école du Maroc il le ferait . En fait il est juste parti en France pour le plan financier et pour offrir un meilleur avenir à ses enfant même au Maroc et que pour lui, on pouvait devenir le meilleur même dans un pays africain .
(Suite page suivante)
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RELATION FRANCE - MAROC : l'immigration (suite)
par Hiba, Sarah et Sawsane
Sawsane: histoire de son grand-père maternel Mon grand-père,Hamo Aalami a émigré du Maroc pour aller en France dans les années 80 car ses conditions de vie (et celle de sa famille) n’était pas très bonnes. Il a six filles et seulement deux d’entre elles se levaient tôt, faisaient le ménage, à manger, allaient chercher de l’eau au puits allaient laver les vêtements à la rivière, car il n’y avait pas d’eau courante, qui étaient loin de chez eux.
La France cherchait des employés pour leurs entreprises alors mon grand-père a décidé de partir pour des raisons de confort. A cette époque, ce n’était pas difficile pour se déplacer. Une fois arrivé en France, il est allé directement Rennes car c’est là bas où il avait trouvé du travail . Je ne sais pas où il a d’abord travaillé en arrivant en France mais je sais qu’il a été président de la mosquée d’Italie à Rennes. C’est comme un peu le président d’une association .
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MOHAMED / HIBA : LES CITOYENS DU MONDE
Hiba Oulasri élève de 402 , j’ai interviewé mon oncle Mohamed qui a aujourd’hui l’âge de 56 ans qui est arrivé en France en 1980 à l’age de 11 ans . Il possède la double nationalité ( franco-marocaine).
INTERVIEW:
Quelles étaient les circonstances qui vous ont poussé à quitter votre pays? - Pour des raisons familiales , car mon père vivait déjà en France. Comment s’est déroulé votre voyage vers votre nouveau pays ? - Le voyage « tu pars vers l’inconnu ». Chaque personne a une image de l’Europe. Quels ont été les défis auxquels vous avez été confronté en arrivant dans votre pays d’accueil ? - Le premier problème fut la langue et la culture. le travail à l’école ou tout autre travail. Quels aspects de votre culture d’origine avez-vous conservé et lequel avez-vous adopté de votre nouveau pays ? - (silence ) La culture se rajoute , c’est un enrichissement personnel en apprenant d’autres cultures. On ajoute une autre culture à la sienne . Avez- vous rencontré des obstacles légaux ou d’administratifs dans votre processus d’immigration ? - Entre 1960 et 1980 , il n’y avait aucun obstacle pour les immigrés . Car ce fut la France qui est partie chercher les immigrés chez eux . Avec des critère exigeants. Exemple : une personne étant myope ne pouvait pas être prise .
Quels sont vos espoirs et vos projet pour l’avenir tant sur le plan personnel que professionnel ? - Les espoirs son accomplis, notamment avoir une intégration complète à la société française . (silence ) Au niveau professionnel, c’est réussi ( chef de chantier). Et au niveau personnel, (silence ) ce fut d’avoir une famille. Y a t il des histoires ou des expériences de votre parcours d’immigration que vous aimeriez partager ?
- (silence ) Un immigré doit travailler plus que les autres .Faire des effort plus que les autres si’l veut réussir pour se faire une place dans la société . Comment percevez-vous votre identité maintenant, en tant qu’immigrant dans votre pays d’accueil ? - Mon identité est , et restera tout jour bi- nationale. « Je suis citoyen du monde », de mon pays d’origine et de mon pays d’accueil. « En tant qu'immigré, notre travail n'est pas considéré à égalité avec celui d'un français. Le travail de celui-ci sera toujours mieux considéré. » Mohamed (56 ans)
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La migration dans la littérature
Persépolis, critique littéraire d’Alice HUGBART DA SILVA, élève de 402
Il y a également beaucoup de livres traitant des migrations sous contraintes, dont Persépolis, dont voici une critique :
Genre : Roman graphique autobiographique Autrice : Marjane Satrapi Marjane Satrapi est une autrice de bande dessinée et réalisatrice franco-iranienne née le 22 novembre 1969 à Racht (Iran). Synopsis : Ce roman graphique nous raconte la vie de Marjane Satrapi, une iranienne qui fuit son pays seule à l’âge de 14 ans à cause de la guerre pour s’installer en Autriche.
En 1988, elle revient dans son pays natal et fait des études d’art, pour finalement migrer en France en 1994 et faire des études à l’École Supérieure des arts décoratifs de Strasbourg.
Nombre de parties/volumes : 4
1er tome : histoire de l’Iran et de son enfance avant la guerre 2e tome : récit de son adolescence pendant la guerre Iran/Irak 3e tome : vie adulte de Marjane en Autriche sans ses parents après qu’elle ait fui la guerre 4e tome : retour de Marjane en Iran et mariage puis divorce avant sa migration en France.
Suite page suivante
La migration dans la littérature (suite)
Persépolis, critique littéraire d’Alice HUGBART DA SILVA, élève de 402
Mon avis personnel : J’ai beaucoup apprécié cette autobiographie, l’histoire est passionnante et simple à comprendre. Les changements et humeurs de Marjane tout au long du roman se ressentent à travers le papier. Beaucoup de scènes m’ont marqué : par exemple quand Marjane, enfant, sort en ville et retrouve son quartier détruit par les bombardements. À ce moment-là, elle ne veut pas accepter la possible mort de ses parents. Elle finit par les retrouver, et se sent extrêmement soulagée. Je me sentais soulagée également, ne pouvant pas accepter non plus cette mort. Ou alors, lors de son séjour en Autriche, quand elle a crié sur des filles se moquant de sa nationalité : « Vous allez vous taire ou c’est moi qui vais vous la fermer ! Je suis Iranienne et fière de l’être !! », un moment très marquant qui montre l’acceptation de son origine. Ça a été une de mes meilleures découvertes. Un très bel exemple de migration sous contrainte.
Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
A comme... Angelo
Portrait physique et moral d’Angelo par Emy
Angelo est un vieil homme d’environ soixante ans. Il a un corps maigre et il est petit. Il a un visage racé, des yeux bleus et ses cheveux sont blancs. Tous ces éléments lui donnent un air de marin alors qu’il n’a jamais pris la mer. Ancien constructeur de routes vendant désormais journaux dans sa boutique, il est le meilleur ami du commandant Piracci. Il est toujours à l’écoute de celui-ci et curieux de savoir la suite de ses récits. Il est également compréhensif des choix de ce dernier, même s’il n’est pas constamment d’accord avec lui. Angelo n’essaie pas de s’imposer dans les choix Piracci : quand il lui a dit qu’il voulait quitter l’île, le vieil homme l’a laissé faire. En revanche, il a préféré faire penser à son ami que la femme du Vittoria était probablement morte, qu’il fallait penser de cette façon, pour le protéger de cette histoire. L’auteur a choisi le prénom Angelo signifiant « messager ». Ce prénom a le caractère d’intelligent, réfléchi et observateur. Angelo dispose de toutes les facultés nécessaires pour accomplir de grandes choses. Ce prénom est donc très bien choisi pour notre personnage. Angelo est donc, malgré son petit corps, une personne avec un grand cœur, toujours présent et à l’écoute de ses amis. Le commandant Piracci pourra toujours compter sur lui.
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
B comme... Boubakar
Boubakar est un homme de nationalité africaine, âgé de trente-cinq ans. Il est mince et de petite taille. Il a une jambe tordue et il boite à cause de son problème à la jambe gauche, cela ne lui permet pas de courir. Il est musclé et à de la force dans les bras. Depuis sept ans, il n’a plus de chez lui car il veut atteindre son objectif d’aller en Europe, ce qui montre sa détermination. Il est intelligent car il comprend les enjeux des pays et revoit ses plans pour passer par l’Espagne a fin de rejoindre l’Europe plutôt que de vouloir s’obstiner a passe par la Libye. Boubakar est convaincant, comme au moment où Soleiman est arrivé à l’embarcadère en direction de la Libye et qu’il a convaincu de rester avec lui. Il est généreux avec tous les personnage de l’histoire mais surtout avec Soleiman, qu’il a pris sous son aile en payant, par exemple, le premier camion car il savait que Soleiman n’avait pas d’argent. Il est altruiste envers son compagnon comme quand ils étaient à la frontière du Maroc et de l’Espagne et que Soleiman était sous les barbelés et qu’il était bloqué dessous. Boubakar est venu l’aider en le tirant vers lui, il l’a fait sans hésiter. Il est discret et échange peu avec les autres. Boubakar est conscient de ses limites physique en demandant à Soleiman de ne pas l’attendre au moment de courir. Il est malin et futé car il trouve les solutions pour pouvoir arriver en Espagne comme conserver son argent dans son pantalon et trouver les camions qui pourront l’amener a destination.
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
E comme... Eldorado
par Maëlys S.
L'expression « eldorado » vient de l'espagnol « el rey dorado » ou « el dorado » (=le roi doré) et serait une contrée mythique d'Amérique du Sud supposée regorger d'or et de pierres précieuses. La légende raconte qu'il existait un lieu au nord-est de la Colombie où vivait un roi tellement riche qu'il se faisait entièrement recouvrir le corps de poudre d'or avant de prendre son bain dans un lac mystérieux caché au cœur de forêts profondes. Au 16è siècle, les conquistadors espagnols espéraient y trouver multitude de trésors, qui leur rendraient la vie facile. Cette expression désigne aujourd'hui un lieu imaginaire ou idéal, souvent associé à la richesse, à la prospérité et au bonheur. C'est un endroit où l'on espère trouver la perfection et la satisfaction de tous ses désirs. Dans le roman Eldorado de Laurent Gaudé, l'eldorado représente l'Europe, l'endroit tant espéré des migrants africains. A la ligne 394 de la page 113du livre, un homme décrit l'eldorado : « L'herbe sera grasse, et les arbres chargés de fruits. De l'or coulera du fond des ruisseaux, et des carrières de diamants à ciel ouvert réverbéreront les rayons du soleil. Les forêts frémiront de gibier et les lacs seront poissonneux. Tout sera doux là-bas. Et la vie passera comme une caresse. ». Mais en réalité, l'Eldorado n'existe-t-il pas que dans l'esprit de chacun ? Peut-on vraiment le décrire sachant que chacun d'entre-nous l'imagine à sa façon ? Soleiman et tant d'autres migrants ne seront-ils donc pas déçus à l'arrivée ?
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
G comme... Ghardaïa
par Gabriel L.
Population : La population de Guardaïa est d’ environ 140 000 habitants. Etymologie : L’étymologie du mot Ghardaïa serait « Grotte de Daïa » Selon la légende une jeune fille vivait dans une grotte.Le cheïkh Sidi Bou Gdemma passait près de cette grotte. Il vit la jeune fille et tomba sous le charme. Ils décidèrent de se marier et ils fondèrent la ville de Ghardaïa. Description du lieu : Ghardaïa est une ville fortifiée avec des maisons blanches ,en son centre se dresse une mosquée.
Photo issue du site expedia.co.jp
Dans les livres Dans le roman Eldorado de Laurent Gaudé c’est la ville où le commandant Salvatore Piracci et Soleïman se sont rencontrés et ou Soleïman avait donné son collier en offrande au commandant car il pensait qu’il était une ombre de Massanbalo le dieu des émigrés on peut le lire a la page 205 « Massambalo ? Le jeune homme venait de poser sa question pour la troisième fois.Il sembla a Salvatore Piracci qu’il n’était parti de Sicile que pour cet instant.Sans le savoir,c’est vers cela qu’il était allé. Lentement sans dire un mot, il acquiesça de la tête ». Cet écrit synthétise la rencontre du commandant Piracci et de Soleïman et montre la détermination des migrants à aller au bout de leur quête.
photo issue du site RFI (Radio France Internationale)
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
J comme... Jamal
par Léna P.
Jamal et Soleiman, deux frères Soudanais, voulaient quitter leur pays pour aller en Europe, dans l’espoir d’une vie meilleure. Lorsque Soleiman et Jamal arrivèrent à la frontière de la Syrie, Soleiman était excité mais avait aussi peur de ce qui les attendaient. Passer la frontière était moins impressionnant que dans leur imagination, il n’y avait rien, seulement un panneau indiquant que l’on changeait de pays. Ils s’arrêtèrent juste avant de passer cette frontière, c’est à ce moment que Jamal avoua a Soleiman qu’il était malade. Il lui dit qu’il ne pourrait jamais aller au bout de ce voyage mais qu’il voulait voir cette frontière au moins une fois dans sa vie et se dire que si la vie lui en avait laisser le temps il aurait fait ce voyage. Jamal lui dit aussi que même si il le souhaitait, il n’avait pas assez d’argent pour partir tout les deux. Jamal savait que donner cet argent à son frère le condamnerait mais il ne voulait pas que son frère finisse sa vie au Soudan dans la pauvreté et qu’il rate cette chance à cause de sa maladie. Alors il supplia son frère de partir sans lui. Il lui donna l’argent et le regarda partir dans une voiture avec un chauffeur qu’il lui avait payé avec l’argent qui le condamnait.
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
L comme... Lampedusa
Lampedusa,un phénomème migratoire
par Baptiste B.
« Eldorado », de Laurent GAUDÉ, présente plusieurs cas de migration à travers la Méditerranée. Cependant dans le livre, Lampedusa, une petite île en Italie, est présentée comme le principal point d’arrivée des migrants, intéressons-nous à ce lieu et son histoire.
Les Migrants : Même si le nombre de migrants est assez important, cela ne change pas vraiment le quotidien des Italiens, les « Turcs » (surnom des migrants) sont très discrets. Cette discrétion est due à la redoutable efficacité du système d’accueil. Ces personnes sont prises en charge au large puis amenées au port pour une première visite médicale puis sont transportées par de bus jusqu’au centre de rétention ( permet de maintenir dans un lieu fermé un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé ).
RTBF Actus-Archive Alberto PIZZOLI« cimetière à ciel ouvert à Lampedusa
Les Drames : Laurent GAUDÉ explique dans son livre que de nombreux migrants ont été abandonnés au large et ont été retrouvés, dérivant près des côtes de Lampedusa, ce qui a fait des milliers de victimes. Comme nous pouvons le voir à droite, des cimetières ont été construits pour les migrants morts en essayant de rejoindre l’Europe. Pour près de 230 000 victimes (RTBF Actus)
Ouest-France,l’un des bateaux de migrants arrivés à Lampedusa le dimanche 9 mai 2021
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
M comme... Massambalo
par Noah R.
Ce nom apparaît dans Eldorado, roman de Laurent Gaudé. Massambalo, encore dénommé Hamassala ou El-Rasthu, dieu des émigrés, semble être un personnage fictif, une création de l’auteur. La légende de Massambalo est racontée par un Ivoirien qui parle français, dans un campement. Ce dieu vit quelque part en Afrique, « terré dans un trou dont il ne sort jamais » Massambalo est le dieu des émigrés. Il ne peut pas se déplacer donc il a des esprits qui voyagent pour lui, que l’on nomme les ombres de Massambalo. Ces « Ombres » apparaissent sous différentes formes (femme, enfant, homme…). Chaque personne ne peut la voir qu’une fois dans sa vie. Une ombre ne parle pas, donc pour savoir si ç’en est une ou pas, il faut d’abord s’approcher doucement avec respect, puis poser cette question : « Massambalo ? ». Si l’ombre acquiesce, alors on peut lui faire une offrande. L’ombre la prend et la conserve pour annoncer que le trajet se passera bien. Salvatore Piracci le découvrit en partant pour Ghardaïa dans un car. Le car s’arrêta bien plus tard à un arrêt et les voyageurs devaient verser une nouvelle somme d’argent pour poursuivre leur voyage, mais Salvatore Piracci, qui n'avait plus d'argent, se fit éjecter du car.
Il aperçut un campement et décida de s’y incruster. Dans le campement, un homme qui avait l’air d’être ivoirien ou malien, et qui parlait français, raconta la légende de Massambalo. Le lendemain, au marché de Ghardaïa, Soleiman se dirige vers Salvatore Piracci sans le connaitre : il croyait que ce dernier était une ombre de Massambalo malgré son piteux état. Il prononça le nom du dieu trois fois puis lui donna son collier. Puis Soleiman, après lui avoir dit son nom, s’éloigna d’un pas décidé et courageux, avec l’espoir d’arriver en Europe, un jour. Cela redonna aussi envie à l’ancien commandant de vivre. Cette rencontre des deux personnages montre que Massambalo est aussi une figure qui représente l’espoir d’une vie meilleure, la joie de vivre.
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
R comme... Rêve d'Europe
par Jean-Yves
Le rêve meurtrier de l’eldorado européen
Chaque année, un nombre croissant de migrants venus d’Afrique meurent en tentant de traverser la mer Méditerranée pour rejoindre l’Europe, en quoi ils voient leur Eldorado.
L’Eldorado est une contrée imaginaire d’Amérique du sud qui est censée regorger d’or. On désigne l’eldorado comme un endroit où richesses et plaisirs sont supposés abonder. Or pour les migrants africains, l’Eldorado est l’Europe là où : « l’herbe est grasse, les arbres chargés de fruits. Où l’or coulent au fond des ruisseaux ……… » Mais ce rêve d’Eldorado est meurtrier : « c’est le cimetière de l’eldorado » que Salvatore Pirraci traverse à Lampedusa. La force de se battre pour son destin anime les migrants de ce roman, dont chacun part car « il enrage que rien ne soit possible chez lui ». Soleiman et Pirraci, même s’il s’opposent , représentent l’homme prêt à tout pour « quitter sa vie », jugée médiocre et absurde, vers un plus haut destin.
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
T comme... Tombes
par Mattéo
Tombe du grec «Tymbos» qui signifie une butte de terre, suite au creusement d’un trou pour enterrer un corps, c’est un acte funéraire.les premières tombes ont été découvertes au proche Orient elles dateraient d’au moins cent mille ans, a cette époque il n’y avait pas de pierres tombales, une simple butte de terre. Aujourd’hui, les tombes sont rassemblées dans des cimetières avec des pierres tombales, des décorations et des fleurs pour rendre hommage aux personnes décédées. Dans le roman, quand on parle de tombe pour les migrants, comme au début dans les cimetières de Lampedusa ou il y avait les tombes des tous premiers immigrants « il était face à un petit groupe de stèles serrées les unes contre les autre. C’était des petits monticules de terre surmontés de croix en bois, plantés un peu en biais. Les croix ne portaient aucun nom, simplement une date. Celles des premiers immigrants ». Mais malheureusement, trop de migrants décèdent donc l’État prit en charge les cadavres et on ne revit plus jamais d’immigrants arriver au cimetières de Lampedusa. A la recherche de l’Eldorado (une meilleure vie dans un autre pays ), certains migrants perdent la vie a cause de passeurs peu scrupuleux : L’Europe est donc la tombe de nombreux migrants bien loin de l’idée qu’ils se faisait au départ de l’Eldorado...
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
W comme... Welcome
par Sawsane
Dans le chapitre 1 du roman Eldorado, une femme et son nourrisson de onze mois ont pris place dans un bateau clandestin avec pour objectif d'arriver en Europe,plus précisément en Italie . Puis un jour , en pleine nuit ,les deux passeurs qui conduisaient le bateau se sont éclipsés et ont laissé les clandestins tout seuls . Ils ont fait cela car leur supérieur, Hussein Marouk,ne voulait pas emmener des étrangers en Europe, il voulait les tuer. Et cela a fonctionné : beaucoup sont morts, parmi eux le bébé de la femme, dont parle le début du roman , cette femme qui, par la suite, a voulu se venger. Les clandestins de ce bateau ne sont pas les bienvenus mais , la femme du Vittoria a finalement été acceptée par la Sicile. Dans le chapitre 5, le commandant Salvatore Piracci fut interpellé par les autoirités car des bateaux de clandestins étaient quelque part dans la mer. Il les retrouva et les sauva mais un des clandestins est venu le voir pour lui demander de le cacher dans sa cabine. Le commandant Salvatore piracci a refusé puis il l'a vite regretté. Les clandestins voulaient à tout pris atteindre l'Europe sans se faire prendre, mais ils ont pas été accueillis comme ils le voulaient. Dans le chapitre 4 ,Soleiman arriva devant la frontière vers la Lybie avec son frère Jamal (et leur guide) , mais il n'y avait aucun policier ou gardien pour surveiller la frontière qui n'était même pas visible. Soleiman dit exactement : "la fontière est là. Sans aucun signe distinctif." Dans le chapitre 6, Soleiman voulu prendre son bateau pour aller en Europe mais deux passeurs lui ont tout volé et l'ont frappé . Ils ne voulait pas que Soleiman aille en Europe. Ils n'était pas le bienvenu sur le bateau. Dans le chapitre 8, Soleiman et Boubakar sont arrivés à Ghardaia, en Algérie. Personne ne leur a posé de questions et aucun policier n’était en vue. Ils ont été bien accueillis. Dans le chapitre 9, Salvator piracci se fait menacer par une riche dame laide . Il veut s'enfuir en camion et c'est alors qu'un chauffeur lui a proposé de monter dans le sien.Le chauffeur l'a bien accueilli. Dans le chapitre 10 , Soleiman et Boubakar ne sont pas les bienvenus à Oujda, au Maroc car on peut lire : « non seulement les Marocains ne donnent rien, mais ils s'énervent de notre nombre." Ils ne sont pas bien accueillis par les Marocains .
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Abécédaire littéraire d'Eldorado de Laurent Gaudé
Z comme... Zelfana
par Elisa
Portrait d’Ahmed, habitant de Zelfana
Ahmed est un Algérien, il est marchand, et pourtant, il a des mains de paysan et sent le bétail. C’est un homme d’âge moyen Il rentre chez lui à Zelfana après avoir fait des affaires. Ahmed semble heureux et très satisfait.Cet homme est affable, parle avec volubilité est n'est absolument pas timide, mais si vous lui parlez, vous trouverez qu'il parle beaucoup pour ne rien dire.
Agression d’un marchand Zélfanais
Dans le monde, beaucoup de gens ont prêts à quitter leur pays afin de changer de vie. Cela se passe partout et tout le temps. Et que se soit pour des raisons politiques, économiques ou tout simplement par choix, les gens sont amenés à migrer en faisant des choses inscencés sur leur chemin. Il y à quelques semaines, un homme l'a apprit à ses dépens. Nommé Ahmed, le marchand Zelfanais a été retrouvé blessé et détroussé au Nord est de l'Algérie dans la ville d'Ourgala. Il rentrait chez lui dans un de ces camions qui transportent migrants, marchands ou simples voyageurs. L'homme a raconté avoir discuté avec un jeune homme au cours du trajet. Pendant un arrêt du camion, à l'abri des regards, il a été attaqué et frappé violemment au visage par le jeune homme Africain. Et pendant qu'il gisait au sol, le malfaiteur lui a dérobé tout son argent, caché sous ses vêtements. Ahmed nous assure qu'il s'agissait d'une grosse somme.
L'agresseur, était mal habillé et portait un collier de perles vertes. Il a le visage maigre et le regard fuyant. Cet Africain est toujours en fuite.Un appel à témoin est lancé.
Malheureusement, ce genre de fait est courant sur la route des migrants car eux aussi subissent vols, violence et agressions tout au long de leur voyage et doivent aussi trouver le moyen de survivre.La violence semble engendre la violence.