Dnb Blanc corrigé Aragon

Corrigé

brevet blanc 2

Mme Serain

Introduction

En autonomie, vous allez reprendre chaque question du brevet blanc et allez observer votre copie. Le code couleur vous permet de voir ce qui est attendu. Vous prendrez des notes de correction, complèterez vos réponses sur votre copie ou sur une copie dédiée. Vous aurez des "trucs et astuces" pour éviter les erreurs de lecture de consignes ou pour rédiger correctement vos réponses, selon les attendus d'examens.

index

Image

Texte

Dictée

Grammaire et compétences linguistiques

Compréhension et compétences d’interprétation

"Trucs et astuces"

A. Texte littéraire En décembre 1940, un homme est mêlé involontairement à une bousculade au cours de laquelle un soldat allemand est frappé. Arrêté et refusant de dénoncer ses camarades, il est le premier fusillé à Paris sous l’Occupation allemande. Le poète Aragon évoque cet homme, sans savoir de qui il s’agit précisément, et les personnes qui lui ont rendu hommage.

Lors de la découverte du texte, il est primordial d'observer le paratexte : titre, auteur, texte d'encadrement qui est généralement en italique, notes...

A. Texte littéraire En décembre 1940, un homme est mêlé involontairement à une bousculade au cours de laquelle un soldat allemand est frappé. Arrêté et refusant de dénoncer ses camarades, il est le premier fusillé à Paris sous l’Occupation allemande. Le poète Aragon évoque cet homme, sans savoir de qui il s’agit précisément, et les personnes qui lui ont rendu hommage.

Lors de la découverte du texte, il est primordial d'observer le paratexte : titre, auteur, texte d'encadrement qui est généralement en italique, notes...

Surlignez les éléments importants, certains vous aideront à interpréter correctement le texte. Faites des hypothèses de lecture :

A. Texte littéraire En décembre 1940, un homme est mêlé involontairement à une bousculade au cours de laquelle un soldat allemand est frappé. Arrêté et refusant de dénoncer ses camarades, il est le premier fusillé à Paris sous l’Occupation allemande. Le poète Aragon évoque cet homme, sans savoir de qui il s’agit précisément, et les personnes qui lui ont rendu hommage.

Lors de la découverte du texte, il est primordial d'observer le paratexte : titre, auteur, texte d'encadrement qui est généralement en italique, notes...

Surlignez les éléments importants, certains vous aideront à interpréter correctement le texte. Faites des hypothèses de lecture : - décembre 1940 : début de la seconde guerre mondiale (on réactive les cours d'histoire) - involontairement : il n'a pas choisi d'être mêlé à cette bousculade ! - refus de dénoncer : c'est héroïque - Premier fusillé : cela ouvre les vagues d'exécutions, il y en aura beaucoup d'autres par la suite. - Aragon : auteur engagé français. - Titre : X... Français : on va parler d'un anonyme français, pas allemand... ATTENTION : ce n'est pas parce qu'on parle de la guerre que l'homme est un soldat. Ce n'est pas parce qu'on parle d'un soldat allemand que le poème lui est dédié.

A. Texte littéraire En décembre 1940, un homme est mêlé involontairement à une bousculade au cours de laquelle un soldat allemand est frappé. Arrêté et refusant de dénoncer ses camarades, il est le premier fusillé à Paris sous l’Occupation allemande. Le poète Aragon évoque cet homme, sans savoir de qui il s’agit précisément, et les personnes qui lui ont rendu hommage.

Ensuite, on lit attentivement le texte et on commence à faire du lien avec le paratexte et les notions littéraire. SURLIGNEZ tout ce qui vous paraît intéressant ou important ! - Thème (de quoi parle le texte ?)- Champs lexicaux ( ici : banalité, simplicité...)- Figures de style (anaphore, comparaisons, métaphores, personnifications...)- Points de vue (omniscient, externe, interne ?) - Temps verbaux utilisés (présent, passé composé, imparfait, passé simple, futur... ?)- Registre de langue (familier, courant ou soutenu ?)- Genre littéraire - Analyse grammaticale rapide : quels sont les pronoms utilisés ? Déterminants définis ou indéfinis ? Groupes nominaux... Pourquoi ? - ... et tout ce qui vous semble pertinent.

Observez bien ici également le paratexte et construisez du sens avec les informations données et la photographie. Surlignez les éléments importants.

Le visage inconnu, Historial de la Grande Guerre, 2018.

Ce visage du soldat inconnu a été élaboré grâce à la superposition de dizaines de milliers de photographies d'hommes et de femmes, originaires de tous les pays ayant participé à la Première Guerre mondiale. Cette image a été réalisée à l'occasion du centenaire de l'armistice de la Grande Guerre.

Observez bien ici également le paratexte et construisez du sens avec les informations données et la photographie. Surlignez les éléments importants.

Le visage inconnu, Historial de la Grande Guerre, 2018.

Ce visage du soldat inconnu a été élaboré grâce à la superposition de dizaines de milliers de photographies d'hommes et de femmes, originaires de tous les pays ayant participé à la Première Guerre mondiale. Cette image a été réalisée à l'occasion du centenaire de l'armistice de la Grande Guerre.

Ce qui ressort des informations et de l'image : - Première guerre mondiale : Attention, on ne parle pas de la même guerre, mais il y a forcément du lien à faire. - Visage/soldat inconnu : on ne sait pas à qui est ce visage, il a été "fabriqué" grâce à des dizaines de milliers de photographies. Il représente tout le monde et personne à la fois (hommes, femmes, jeunes, moins jeunes, soldats, civils...). Nous n'avons pas connaissance d'un nom. - La photographie est floue : on ne connait pas les contours du visage. Cela renforce l'idée d'un visage inconnu. - Centenaire : 1918 -> 2018 : la photo n'a pas été "prise" en 2018... mais c'est la date de "création" pour célébrer les 100 ans. C'est un hommage.

Compréhension et compétences d’interprétation

Cette partie s'assure de votre bonne compréhension du texte et de votre capacité à interpréter, à faire du sens. Les questions font appel à vos connaissances littéraires, mais aussi parfois historiques. Vous devez prendre appui sur le texte et citer avec des guillemets. Sans ça, ce n'est pas une citation. Pour chaque question, les éléments importants doivent être repérés. Il s'agit de mettre en relief ce qui est demandé précisément. Il peut y avoir plusieurs demandes dans un seul énoncé.

1- A quel genre littéraire appartient ce texte ? Justifiez votre réponse en donnant des caractéristiques de ce genre et en vous appuyant de manière précise sur le texte. (2 points)

Ce texte est un poème. En effet, nous pouvons observer des rimes croisées dans les six strophes, telles que "coupure" et "pure" aux vers 1 et 3. Chaque strophe est construite avec quatre vers, ce sont des quatrains qui sont composé en alexandrins (douze syllabes). Il est à remarquer également que le texte possède un titre ("X... Français") et qu'il appartient au recueil de poésie "En étrange pays dans mon pays lui-même". De plus, il n'y a pas de ponctuation, ce qui est une des caractéristiques de la poésie, et chaque vers commence par une majuscule : "Un nom banal comme le sang d'une coupure" (vers 1).On retrouve une forme fixe, structurée : six strophes de quatre vers, chaque vers en alexandrin et pour finir, uniquement des rimes croisées.

Dans cet énoncé, il y a plusieurs demandes. Pensez à bien vérifier que vous avez tout traité dans votre réponse.

• Il s'agit de déterminer le genre littéraire :

- si c'est un roman ou une nouvelle : est-ce fantastisque, réaliste, merveilleux, autobiographique, journalistique, épistolaire... ? - si ce n'est pas un roman ou une nouvelle : est-ce de la poésie ?du théâtre ? une fable ?

• Vous devez donner plusieurs caractéristiques afin de valider votre réponse. Attention, le nom de l'auteur peut vous aider, mais ce n'est pas une science pure : Maupassant par exemple a écrit aussi bien des contes réalistes que fantastiques. Aragon a écrit des poèmes, mais aussi des romans... L'auteur ne peut à lui seul définir le genre.

• Vous devez vous appuyer sur des exemples précis : cela veut dire que vous devez citer le texte entre guillemets.

2- a) Quel procédé littéraire (ou figure de style) (autre que la comparaison) est présent dans la première strophe et que l’on retrouve tout au long du poème ? (1 point)

La figure de style présente tout au long du poème est l'anaphore, avec la répétion du groupe nominal "un nom".

• Pour cette question, on attend le nom précis d'une figure de style, et pas seulement son fonctionnement. Si vous aviez repéré que c'était une figure de répétition, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant. Il faut la nommer : il existe en effet de nombreuses figures de répétion. Les autres figures de style ne sont présentes qu'une fois ou deux et pas dans l'ensemble du poème.

b) Que veut montrer l’auteur par l’utilisation de ce procédé littéraire ? (2 points)

En utilisant l'anaphore, c'est-à-dire en répétant le groupe nominal "un nom" en début de vers, l’auteur veut montrer que personne ne connaît le nom de l'homme dont le poète parle, mais qu’il est important de se souvenir de cet homme fusillé, même s’il est inconnu. La répétition marque l'insistance, la mise en avant de cette personne inconnue : il faut parler de lui, s'en souvenir malgré son anonymat.

Ce type de question prend appui sur vos connaissances littéraires, sur des notions accessibles travaillées durant le cycle 4. Il fait aussi appel à de la déduction, à de l'interprétation en vous aidant du texte. Il y aura une question de ce type au brevet. C'est une notion à travailler.

3- Expliquez le titre "X... Français"(3 points)

La lettre "X" représente l'inconnu, celui dont on connait pas le nom. L'état civil est inconnu, il peut s'agir de n'importe qui : un frère, un oncle, un père... Les points de suspension, marquent un temps d'arrêt, une pause, comme un temps suspendu. C'est un civil, dont on connait la nationalité grâce au terme "français".

• Il faut ici prendre en compte chaque élément et lui donner du sens, soit séparément, soit ensemble.

4- a) Qui est désigné par le pronom « il » au vers 13 ? (1 point)

Le pronom "il" désigne l’inconnu dont on ne connait pas le nom.

• Ici, il n'est pas question d'un soldat. Si ça avait été le cas, nous connaitrions son nom, il serait dans les registres de l'armée. Il est dit dans le paratexte que c'est un homme, donc un civil.
• Il n'est pas allemand. En effet, dans la même strophe, on parle de ses bourreaux (les nazis) et du fait que c'est un héros. Le poète français n'aurait pas glorifié un soldat allemand.

b) Relevez dans la quatrième strophe les trois groupes de mots qui désignent le personnage évoqué. (3 points)

Les termes qui désignent cet homme sont : « un enfant comme nous tous hier » (v. 13), « Celui qui regarda dans l'aube ses bourreaux » (v. 14) et « un héros » (v. 16). (On acceptait également "les femmes ce nom balbutièrent")

• Pour citer, vous devez prendre les éléments en entier, et surtout qui désignent le personnage évoqué. Les réponse du type : "celui", "celui qui" ne donnent aucune information exploitable.
• Il ne faut pas non plus chercher dans d'autres strophes.
• Ici, on ne demande pas d'explication, simplement un relevé de citations avec les guillemets.

c) Quelles étapes de la vie du personnage sont ainsi retracées ? (3 points)

On retrouve dans cette strophe son enfance, sa vie d' adulte , ainsi que sa mort.

• Il ne faut pas chercher dans une autre strophe. En effet, le mot "ainsi" vous indique que vous devez vous aider des éléments de la question 4 (a et b), qui portent tous sur cette quatrième strophe.

Lorsque dans une question il y a des a, b, c... les questions suivent un ordre logique pour vous amener à déduire une réponse en vous servant de tous les éléments.

5- « Ce nom banal […] est aujourd’hui sacré pour les gens de chez nous » (vers 17-18). Pour quelles raisons l’adjectif « sacré » est-il employé ici ? Vous justifierez votre réponse en vous appuyant sur deux passages précis du texte. (4 points)

Aragon utilise l'adjectif « sacré » parce qu'il veut montrer que c'est le nom d’un héros auquel les Français et les Françaises vouent un culte. Les gens font des offrandes en l’honneur de ce nom : « Sur l'asphalte on a mis des fleurs sous les affiches » (v. 19). C'est comme une commémoration. On ne laisse pas des offrandes à n'importe qui. Les gens viennent dire des prières pour ce nom : « Et les dames en noir y priaient à genoux » . Le "sacré" a une forte connotation religieuse : les gens prient pour lui et lui laissent des offrandes.

• L'idée religieuse est primordiale ici. La "prière" évoquée doit vous mettre sur la piste.
• "Les dames en noirs" ne sont pas des religieuses, mais la couleur de leurs vêtements évoque le deuil qu'elles portent. Ici encore, il y a l'idée de la religion. Seule les personnes pieuses portent plusieurs jours, voire semaines cette couleur pour marquer le deuil.
• Il faut citer deux passages, deux extraits. On peut se douter que les réponses seront dans la strophe ou assez rapprochées.

6- En vous appuyant sur le titre du poème « X... Français » et l’ensemble de vos réponses, expliquez pour quelles raisons le personnage est qualifié de « héros ». Développez votre réponse. (5 points)

La lettre « X » est utilisée pour désigner une personne anonyme. En ce sens, elle représente bien ce que le poète propose. L’homme dont il parle est inconnu. Il est seulement désigné par le groupe « un nom », répété dans toute la première strophe pour montrer qu’il s’agit d’une personne indéfinie. Le déterminant indéfini "un" confirme cette idée. De plus, ce nom est dit « banal », presque invisible. En fait, le caractère anonyme montre qu’il peut s’agir de n’importe qui. Comme nous tous, il a été un enfant et un adulte, mais il est mort trop jeune et sans réel motif. C’est un hommage à tous les « héros » de l’ombre, dont on ne connaît pas l’identité : ils font preuve de courage sans vouloir en tirer de la gloire. . L’adjectif « français » est utilisé pour montrer que l’inconnu est un héros national. Dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, l’individu représente la résistance française contre l’occupation allemande : il a été fusillé par les nazis. Cela le rend "sacré" aux yeux des français. C’est pourquoi, même s’il est anonyme, il devient l’objet d’un culte pour la population française.

• N'oubliez pas le titre dans votre réponse. Si on vous le demande, c'est qu'il présente un intérêt certain ! Pensez aux expressions que vous connaissez pour faire du lien : "né sous x", une personne x ou y", pour x raisons", en mathématiques : "l'inconnue x"...
• C'est une question sur 5 points : vous ne pouvez pas répondre en deux lignes ou deux phrases. Il faut DÉVELOPPER !
• Toutes vos réponses doivent vous aider : relisez votre copie et au brouillon, notez rapidement les éléments clés. Si vous n'êtes pas sûr(e)s de vos réponses, relisez les questions, elles orienteront votre réponse à cette question.
• Il y a toujours une question à développer pour laquelle vous devez vous aidez de votre travail prédédent.
• Utilisez les connecteurs logiques.

7- Quels liens pouvez-vous établir entre le poème et l’image ? Développez votre réponse en vous appuyant sur des éléments précis extraits du texte et de l’image. Aidez-vous de la légende en dessous de l’image. (5 points)

Il existe de nombreux liens entre cette photographie et le texte d'Aragon. Pour commencer, nous pouvons voir que l'idée d'inconnu prédomine dans les deux documents. Dans le poème, Aragon utilise le terme "X", qui indique que l'on ne sait pas qui est cet homme. On le désigne d'ailleurs toujours sous le groupe nominal "Un nom", ou avec des adjectifs tels que "banal", "silencieux". Sur l'image, le titre "visage inconnu" y fait écho. Dans le paratexte du document B, on parle d'un "soldat inconnu". Même si dans le poème il n'est pas fait mention d'un soldat, on parle tout de même de la guerre. Aragon écrit son poème en 1941, tandis que l'image célèbre le centenaire de la première guerre mondiale. La notion de guerre est donc présente dans les deux documents. De plus, l'image est floue, elle est créée à partir de la "superposition de dizaines de milliers de photographies d'hommes et de femmes" qui ont vécu cette guerre : des anonymes, soldats et civils : cela représente tout à la fois personne et tout le monde. Tout comme l'inconnu d'Aragon. Il a "un nom" comme celui de tous les français, il a été "un enfant", puis un adulte, il a un "nom qui ne ferait se retourner personne". Ce pourrait être un cousin, un ami, un père, un frère. Ces deux documents insistent sur les anonymes qui pourtant ont vécu dans leur chair la guerre, qui ont subi ses ravages, qui sont morts ou ont perdu quelqu'un de cher à cause de conflits mondiaux.

• Vous aurez une question de ce type. Ici, il s'agit de mettre en lien une image avec le texte travaillé. Lors de la découverte de l'image, notez tout de suite à côté ou au brouillon ce que vous inspire cette image. Reportez vous aux commentaires que j'ai fait ici :

Vous devrez citer le texte précisément (donc avec des guillemets) et choisir des éléments de l'image à traiter. Vous direz ensuite ce qui réunit les deux documents. Un seul élément de texte et d'image n'est pas suffisant. Il y aura forcément des différences, mais vous pouvez toujours lier : le texte parle de la Seconde guerre mondiale et l'image est une commémoration de la Pemière guerre. Certes, ce ne sont pas les mêmes guerres, mais ce sont deux conflits mondiaux dans lesquels la France a été impliquée.

• Utilisez les connecteurs logiques.

Grammaire et compétences linguistiques

Cette partie s'assure de votre bonne connaissance de la langue française et de votre capacité à l'analyser. Les questions font appel à vos connaissances grammaticales. Vous devez prendre appui sur vos connaissances et observer les mots dans leur contexte. Pour chaque question, les éléments importants doivent être repérés. Il s'agit de mettre en relief ce qui est demandé précisément. Il peut y avoir plusieurs demandes dans un seul énoncé.

8- Précisez la classe grammaticale (nature) et la fonction des deux expansions du nom suivantes : « qui ne ferait se retourner personne » v.7 « silencieux » v.23 (2 points)

La classe grammaticale de l'expansion du nom « qui ne ferait se retourner personne » v.7 est une proposition subordonnée relative. Sa fonction est épithète (ou complément de l'antécédent). La classe grammaticale de l'expansion du nom « silencieux » v.23 est un adjectif qualificatif. Sa fonction est épithète.

• Pour l'expansion du nom « qui ne ferait se retourner personne », il faut prendre en compte l'ensemble, pas seulement le pronom "qui". Vous pouvez vous aider de la nature du mot subordonnant pour déterminer la nature de l'ensemble de la proposition. Si c'est un pronom relatif comme ici, alors, la nature du groupe est proposition subordonnée relative.
• Il faut faire attention à la rédaction de la réponse. Il faut impérativmeent faire des phrases et distinguer les deux demandes. Il y a deux expansions du nom, on rédige une réponse pour chacune.
• Cette notion peut vous faire gagner des points facilement, c'est donc un point à revoir et à maîtriser.

9- a) Relevez les verbes de la cinquième strophe (vers 17 à 20). Identifiez le temps et le mode de chacun. (3 points)

Les verbes de la cinquième strophe sont : "est", "a mis" et "priaient". Les verbe "est" est au présent de l'indicatif, le verbe "a mis" est au passé composé de l'indicatif et le verbe "priaient" est à l'imparfait de l'indicatif.

• Attention, on ne vous demande pas le genre et le nombre. Il n'est donc pas nécessaire de préciser les pronoms au singulier ou au pluriel. Cela alourdit votre réponse et vous a parfois fait oublier d'indiquer le mode.
• "est sacré " n'est pas le verbe "sacrer". Dans les questions de compréhension, il était indiqué que "sacré" est un adjectif, au même titre que content, heureux... Cet adjectif n'avait donc pas sa place dans la réponse. Il ne fait pas partie du verbe.
• "a mis" : il ne faut pas oublier l'auxiliaire avoir. Ici, il faut le mettre dans la réponse, sinon, la déduction de temps n'est pas valable.
• N'oubliez pas de préciser le mode.

b) Indiquez la valeur du temps du dernier de ces verbes. (1 point)

Le verbe "priaient" à une valeur de description. Nous pouvions accepter également une valeur durative.

Il vous faut connaître les valeurs des différents temps, principalement du présent, de l'imparfait et du passé simple, qui sont les plus demandées.

10- « inconnus » (vers 4) a) Expliquer la formation de ce mot. (1 point)

Le mot "inconnus" est formé du préfixe in- qui marque une idée de négation ou de contraire et du radical -connus, qui provient du verbe connaître.Autre réponse acceptée et plus correcte : Le mot "inconnus" est formé du préfixe in- qui marque une idée de négation ou de contraire, du radical -connu- qui provient du verbe connaître, et du suffixe de pluriel -s.

• Pour la formation des mots, vous devez rédiger une phrase de réponse. Il n'est pas acceptable de faire un schéma ou un découpage.
• Le correcteur doit trouver un vocabulaire spécifique : préfixe, radical et suffixe. Sans cela, vous n'aurez pas l'ensemble des points.
• Si vous le pouvez, indiquer le sens des éléments.

b) Donnez la classe grammaticale (ou nature) et la fonction de ce mot. (2 points)

Le mot "inconnus" est un nom commun et sa fonction est complément d'objet indirect (COI).

• Ne pas confondre nature et fonction.
• Écrivez en entier la fonction : Pas de CCL, CCT, CCM, COI, COD...
• Parfois, comme c'est le cas ici, un mot peut avoir une nature différente en fonction du contexte. Le mot "inconnu" peut être soit un nom commun comme ici (nous pouvons le remplacer par un autre nom commun comme "gens") soit un adjectif qualificatif. Ici, on ne peut pas le remplacer par un autre adjectif...

11- De quel type de vers est composé le poème ? (1 point)

Le type de vers utilisé dans le poème est l'alexandrin.

• Attention à ne pas confondre vers et strophe. Beaucoup ont répondu : un quatrain.

Un quatrain est une strophe de quatre vers.

• Lorsque l'on vous questionne sur les vers, on attend comme réponse : octosyllabe, décasyllabe, alexandrin...
• Lorsque l'on vous questionne sur les strophes, on attend comme réponse : distique, tercet, quatrain, quintil...

12) Réécriture (10 points) Réécrivez cette strophe en remplaçant « il » par « ils » et en mettant le mot « nom » au pluriel. Vous mettrez les verbes à l’imparfait. Vous ferez toutes les modifications nécessaires.

Car il fut un enfant comme nous tous hier Celui qui regarda dans l’aube ses bourreaux Et les femmes aussi ce nom balbutièrent Sans savoir que ce serait celui d'un héros

Car ils étaient des enfants comme nous tous hier Ceux qui regardaient dans l’aube leurs bourreaux Et les femmes aussi ces noms balbutiaient Sans savoir que c’était ceux de/des héros (on accepte aussi les deux)

• Les erreurs de copie peuvent être sanctionnées ainsi que les oublis de mots.
• C'est un travail qui vous permet de gagner des points sur la partie grammaire. Ne le négligez pas !

DICTÉE Quand cette lettre te parviendra, je serai mort fusillé. [...] J'ai profité d'un moment de bousculade pour m'échapper des mains des Allemands. J'ai suivi mes camarades, et ensuite, j'ai été accusé d'abandon de poste en présence de l'ennemi. Nous sommes passés vingt-quatre hier soir au Conseil de Guerre. Six ont été condamnés à mort dont moi. Je ne suis pas plus coupable que les autres, mais il faut un exemple. [...] Je meurs innocent du crime d'abandon de poste qui m'est reproché. Si au lieu de m'échapper des Allemands, j'étais resté prisonnier, j'aurais encore la vie sauve. C'est la fatalité. Extrait d'une lettre d'H. Floch du 30 mai 1917, recueillie par J.-P. Guéno dans Paroles de Poilus, lettres et carnets du Front (1914-1918), 1998.

Trucs et Astuces

• Citez avec des guillemets. Vous n'êtes pas l'auteur des mots du texte !
• Prenez des notes lors de votre première lecture du texte et de l'image. Fluos de rigueur !
• Faites un brouillon : cela vous fait gagner du temps, même si vous pensez le contraire :)
• Attention à votre orthographe. Il n'est pas normal de voir dans 4 copies sur 5 le mot "héros" mal orthographié alors qu'on le trouve dans le texte et dans les questions !
• Numérotez clairement les questions.
• Sautez des lignes entre chaque question.
• Si vous avez une question en deux ou trois temps (a, b, c), distinguez-les dans votre réponse. Ne répondez pas d'un seul bloc. Tous ceux qui ont regroupé les différents éléments ont oublié des "bouts" de réponse.
• Ne répondez qu'à ce qui vous est demandé.
• Faites des phrases simples : sujet + verbe + complément. Phrases courtes et ponctuées : réponse efficace.
• Vérifiez que vous avez répondu à toutes les demandes d'un énoncé.

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