SOUTENANCE BLANCHE

Soutenance Blanche

BAILLET Romane, BROGGI Emmanuelle, LAPOINTE Marion, NEIRA Ilona, PINNA Margot, RONGVAUX Amandine, VERVIN Charlène, TISER Fabrice

INTRODUCTION

SÉDATION PROFONDE & CONTINUE

Cadre Contextuel :

Loi Leonetti-Clayes Comité Consultatif National d'Éthique Didier Canepeel

Violette MORALES

Catherine MARIN

Société Française d'Accompagnement et de Soins Palliatifs

DIFFÉRENTES CITATIONS

MÉTHODES ET OUTILS

Entretien

Choix du public

Enquête qualitative

QUESTIONS AUX PROFESSIONNELS

1. Connaissez-vous la loi Leonetti/Clayes du 2 février 2016 concernant la sédation terminale ? Qu’en pensez-vous ?

2. Quelle distinction faites-vous entre la sédation profonde et continue et l’Euthanasie ?

3. Pensez-vous que l’application d’une sédation terminale à domicile puisse représenter un fardeau émotionnel pour le soignant? En cela, comment appréhendez-vous la réalisation de ce soin et quels sont selon vous les moyens permettant de pallier à cette limite ?

QUESTIONS AUX PROFESSIONNELS

4. Avez-vous déjà pu assister ou réaliser cet acte de soin ? Si oui, quels ont été vos ressentis ?

5. Selon vous, votre champ d’intervention à domicile peut-il être différent de celui en milieu hospitalier pour la réalisation du même soin ?

DISCUSSIONS

La loi Leonetti/Claeys de 2016 est bien connue des soignants et constitue une partie importante de la législation médicale, mais son interprétation varie. Elle vise à prendre en compte la souffrance des patients et est mise en œuvre par les médecins. La différence entre la sédation et l'euthanasie est clairement définie, mais certains infirmiers estiment que la sédation est plus acceptable. L'application de la sédation terminale à domicile est jugée difficile en raison de l'émotion impliquée, et la plupart des infirmiers ont déjà été confrontés à des soins stressants. Les interventions entre le domicile et l'hôpital suscitent une charge émotionnelle forte, mais le lien de confiance est perçu comme plus fort à domicile.

CONCLUSION

La réalisation d’une sédation profonde et continue à domicile n’est pas vécue comme un fardeau émotionnel pour le soignant administrateur puisqu’il fait partie de la continuité du soin, comme une finalité. La difficulté d’exécution du soin est plutôt perçue comme une charge émotionnelle plus forte à domicile car il ne s'agit pas d’un lieu neutre mais le milieu de vie de la personne. Celle-ci reprend son humanité et le soignant fait face à son histoire de vie, son environnement, ses proches…Garder une distance professionnelle est plus complexe. Un fardeau est considéré comme une chose pesante qu'il faut lever ou transporter. Ici on parle plutôt de savoir garder sa pudeur ou non en termes d’implication émotionnelle.

Alors, en quoi notre implication émotionnelle en tant qu’infirmier impacte la mise en sédation d’un patient?

Merci de votre attention

PLACE AUX QUESTIONS ?

FIN

Infirmière 1 : pense que c'est difficile et qu'il ne faut pas rester seul. Infirmière 2 : pense qu'il est difficile de garder une distance. Infirmière 3 : pense que l'émotion est présente dès la demande.

Infirmière A : charge émotionnelle énorme, neutralité dans la pensée et dans l’attitude Infirmière B : relation de confiance à domicile mais difficile de garder ses distances Infirmière C : vécu difficile à domicile car seul avec les proches, part d’éducation des proches importante Infirmière D : complexe en terme de gestion à domicile, seul avec les proches, lieu non neutre

Infirmière A : a connaissance de la loi Leonetti, mais elle trouve dommage que ce soit terminale sans retour en arrière.

Infirmière 2 : a connaissance de la loi Leonetti et trouve que c’est bien de prendre en compte la souffrance. Infirmière 3 : a connaissance mais elle pense que c'est un peu dérisoire sur le fait que le médecin puisse refuser l'accés à. la demande

Infirmière A : elle définit la sédation profonde par un sommeil profond, et concernant l'euthanasie, elle le définit par létalité. Infirmière B : L'infirmière définit la sédation comme acceptable contrairement à l'euthanasie, qui pour elle, n'est pas acceptable. Infirmière 3 : La sédation ressemble à un endormissement, tandis que l'euthanasie comme une injection létale.

En quoi la réalisation d'une sédation profonde et continue à domicile peut-elle être vécue comme un fardeau émotionnel pour le soignant administrateur ?

Infirmière A : déjà réalisé, a eu beaucoup d'angoisse Infirmière B : jamais assisté et jamais réalisé mais soulagement de voir que c’est réalisable Infirmière C : déjà réalisé, ne pas faire intervenir son propre ressenti Infirmière D : déjà réalisé, grand moment d’émotion compassion forte