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TDAH CAPPEI Appro GDS1
Faure Cyril
Created on April 1, 2024
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Transcript
TDA/ H
CAPPEI Module Approfondissement GDS1 Cyril FAURE Avril 2024
Sources Florian GATTO, Psychologue en Thérapie Cognitive Comportementale & Neuropsychologue - Centre de Psychiatrie Ambulatoire - Cabinet Libéral HAS DSM-5
TDA/H
Partie 1 DEFINITIONS
Partie 2 REPONSES PEDAGOGIQUES
DEFINITIONS
Causes et symptômes
Critères et diagnostics
Impacts sur la scolarité
https://digistorm.app/p/1429571
dpud
Le TDAH est souvent réduit à l’expression « hyperactivité » induisant qu’il ne s’agit que d’enfants agités ou turbulents. Il s’agit au contraire d’un trouble qui associe 3 symptômes dont l’intensité et les manifestations varient selon la personne :
le déficit de l'attention
l'hyperactivité motrice
l'impulsivité
Définition
DSM-5 Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) consiste en une faible attention ou une attention de courte durée et/ou en une activité excessive ainsi qu’une impulsivité inappropriée à l’âge de l’enfant qui affecte ses fonctions ou son développement.
Causes du TDAH
Le TDAH n’a pas de cause unique et spécifique connue, mais on observe souvent la présence de facteurs génétiques (hérédité). De récentes recherches montrent que le TDAH implique probablement des anomalies au niveau des neurotransmetteurs (substances qui transmettent les impulsions nerveuses dans le cerveau).
Effets sur la scolarité
Problèmes liés à l’inattention
A du mal à maintenir son attention
Affecte + les filles.
Manque d’anticipation
Manque de souci des détails
Effets sur la scolarité
Remue souvent les mains et les pieds ou se tortille. Quitte souvent sa place en classe ou ailleurs. Court tout le temps ou grimpe partout. A des difficultés à jouer ou à entreprendre des activités de loisir tranquillement. Bouge sans cesse ou agit comme s’il/elle était « propulsé(e) par un moteur ». Parle souvent de manière excessive. Répond souvent aux questions avant que l’on finisse de les formuler. A souvent des difficultés à attendre son tour. Interrompt ou fait souvent irruption parmi les autres.
Vers le diagnostic
Son diagnostic repose sur un faisceau d’indices cliniques. Le trouble débute avant l’âge de 12 ans : les enfants concernés ont du mal à rester concentrés et sont facilement distraits − plus que les autres. Ils s’interrompent sans cesse dans leurs activités et interrompent les autres. Ils ont beaucoup de mal à rester assis (ou même debout) sans remuer, ou encore à réfréner une envie, une action, une parole… Ces comportements persistent depuis au moins six mois, se produisent dans plusieurs environnements (à l’école, mais aussi à la maison ou dans le cadre de leurs loisirs) et altèrent leur qualité de vie au quotidien.
REPONSES PEDAGOGIQUES
Maintenir l'attention
Contenir l'impulsivité et l'agitation
Faciliter l'entrée dans la tâche
Maîtriser le temps
Aider à mémoriser
Evaluer
Maintenir l'attention
Simplifier la présentation des documents de travail
Pour faciliter l’attention sélective lors des interactions avec la classe
Maintenir l'attention
CONTENIR L’IMPULSIVITÉ ET L’AGITATION
Réguler la prise de parole
En classe, il ne vaut donc mieux pas exiger l’immobilité complète
FACILITER L’ENTRÉE DANS LA TÂCHE
Pour soutenir le besoin de compétence
Pour soutenir le besoin d’autonomie
Pour soutenir le besoin d’affiliation sociale
Rendre l’activité plus attrayante
MAITRISER LE TEMPS
L’élève avec TDA/H présente un trouble de la perception du temps
Apprendre à gérer le temps
AIDER À MÉMORISER
• Les élèves avec TDA/H ont souvent plus de difficultés à mémoriser que les autres. • Cela peut être lié à une fragilité de la mémoire de travail, ainsi qu’à d’autres aspects de leur fonctionnement : distractibilité, manque de motivation… • Il est intéressant d’expliquer aux élèves les différents types de mémoire et de présenter différentes stratégies d’apprentissage avec leurs avantages et leurs inconvénients.
AIDER À MÉMORISER
• Surligner. • Rédaction de résumés. • Questionnement élaboration (se poser des questions sur l’information au cours de la mémorisation). • Apprentissage distribué (espacé dans le temps). • La formation d’images mentales pendant la lecture des informations. • Lecture et relecture. • Auto-explication (mise en évidence des liens entre l’information nouvelle et celles déjà stockées en mémoire). • Pratique de tests de rappel. • Apprentissage intercalé (mélanger les opérations cognitives différentes). • Apprentissage par mots-clés.
AIDER À MÉMORISER
• Veiller à réduire les éléments pouvant contaminer la mémoire de travail. • Présenter l’information en la reliant à des notions déjà acquises. • Varier la présentation pour faciliter l’encodage (ex : stimuli sonores et visuels). • Réactiver les informations vues au cours des semaines précédentes en début de séance (quiz, interrogation orale, etc.) et faire de fréquents retours en arrière, promouvoir l’utilisation des cartes de mémorisation. • S’efforcer de reformuler ou de faire reformuler les questions, écrire les mots importants au tableau, laisser un délai suffisant pour que les élèves plus lents puissent récupérer toutes les informations en mémoire. • Favoriser l’automatisation de certaines procédures afin de faciliter l’apprentissage. • Présenter ce que l’on souhaite enseigner comme la réponse à une question ou comme un problème à résoudre permet d’être clair sur les objectifs et de donner du sens aux apprentissages.
EVALUER
• Le stress scolaire est frequent chez les élèves, encore plus chez les TDA/H. • De mauvais résultats en évaluation peuvent créer un découragement voire un évitement. • Il est donc essentiel de structurer les évaluations avec des objectifs précis : • Valoriser ce qui a été fait ou compris, au lieu d’insister sur les points perdus. • Eviter la comparaison sociale avec le groupe, en insistant sur les progrès personnels et les efforts de l’élève avec TDA/H. • Proposer des évaluations plus fréquentes qui permettent de diluer l’impact des évaluations ratées. • Permettre des jokers pour les évaluations ratées, ou des occasions de regagner des points avec les corrections. • Ne pas non plus proposer des évaluations trop faciles, ni gonfler la noter de façon automatique dans le cadre du PAP. • Rappeler aux élèves que l’erreur est une étape necessaire. • S’appuyer sur des exemples de personnalités ou de modèles ayant eu des parcours scolaires chaotiques.
ZOÉ Zoé abordait la 6º plutôt confiante: sa sœur aînée parlait avec enthousiasme du collège, elle l'avait rassurée et lui en avait bien expliqué le fonctionnement. De plus, Zoé se retrouvait dans la même classe que ses deux meilleures amies. Puis tout s'est dégradé assez vite. En classe, elle n'avait plus le droit de se lever comme au primaire, mais rester assise était trop difficile alors elle s'est mise à demander à aller aux toilettes ou s'est tellement déplacée à la poubelle pour tailler ses crayons qu'il n'en restait plus rien. Ses camarades ont commencé à se plaindre parce qu'elle prenait toute la place sur le bureau, tapait avec son pied sur la chaise de devant, gribouillait sur le cahier ou le bras de son voisin, se retournait pour se servir dans la trousse de derrière sans demander, s'imposait dans les discussions des groupes de travail et leur faisait perdre du temps alors qu'elle n'avait pas fait la préparation à la maison, interrompait les professeurs dans leurs explications par des remarques sans rapport. A chaque cours elle était rappelée à l'ordre, il fallait qu'elle se calme! Pour son anniversaire, elle a enfin eu un smartphone. Et les événements se sont précipités. Elle a continué à dire tout ce qui lui venait à l'esprit, mais sur les réseaux! Elle a aussi posté des photos sans permission. Résultat: elle est sans cesse convoquée chez le CPE pour des disputes, ses anciennes amies lui tournent le dos, les autres parents sont mécontents et certains menacent de porter plainte. Zoé est complètement dépassée par la situation, elle se sent victime, elle ne comprend pas ce qui lui est reproché, elle voulait juste garder une relation d'exclusivité avec ses amies et se sent trahie. Malgré les tentatives des adultes pour régler les conflits et favoriser l’intégration de Zoé, ses camarades restent méfiants et gardent leurs distances. Il lui est devenu très pénible de venir au collège. A la fin du trimestre, un changement de classe est décidé pour qu’elle puisse repartir sur de bonnes bases.
Oublie activités, cours (pb au collège où on demande + d’autonomie)
Souvent réprimandé ou puni car ne fait pas jusqu’au bout ce qu’on attend de lui (ses devoirs), est qualifié de fainéant, faisant preuve de mauvaise volonté, bâcle la fin de ses devoirs, de ses dessins… → diminution de la confiance en soi, sentiment d’injustice.
Semble peu intéressé par ce qui est expliqué, décroche à cause d’une attraction trop forte de son attention par : - Stimuli exogènes - Stimuli endogènes (pensées) → attitude de rêveur, peut sembler peu respectueux, mais sans comportement d’opposition. L’oubli récurrent de ses affaires pour ses activités scolaires ou parascolaires le fait remarquer, agace → il se marginalise.
• Problèmes d’anticipation. • De planification. • Mauvaise estimation des durées. • Incapacité à prioriser. • De façon générale, les élèves avec un TDA/H vont avoir tendance à être plus lents dans l’execution des tâches scolaires, et vouloir terminer plus rapidement, ce qui nuit à la qualité de leur travail.
Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental. Bien que les enfants qui ont un TDAH se comportent souvent de manière hyperactive et impulsive, le TDAH n’est pas un trouble du comportement. Bien qu’il existe un vif débat concernant le nombre d’enfants affectés, on estime que le TDAH affecte entre 5 et 15 % des enfants et qu’il est diagnostiqué deux fois plus souvent chez les garçons que chez les filles. Beaucoup de caractéristiques du TDAH sont souvent remarquées avant l’âge de 4 ans et avant l’âge de 12 ans invariablement, mais elles n’affectent pas de manière significative les résultats scolaires et l’interaction sociale avant le niveau scolaire intermédiaire.
Diagnostiquer un TDAH est complexe car il n’existe pas de signes neurologiques ou physiques propre au trouble. L’expression du TDAH est en outre variable d’un individu à l’autre: les 3 symptômes vont se manifester de manière très différente selon l’âge et parfois selon le contexte de vie, mais c’est leurs présences dans plusieurs environnements et leur persistance dans le temps qui caractérise le TDAH. De plus, les signes évocateurs du TDAH peuvent être semblables à ceux d’autres troubles, ce qui complique encore davantage le diagnostic. C’est par exemple le cas des troubles des apprentissages, du comportement, de la précocité intellectuelle, des troubles anxieux, de la dépression, de la maltraitance, des troubles du spectre autistique,…
Semble brouillon, approximatif. Erreurs d’identification des lettres d’un mot → contresens, apparentes difficultés à lire qui n’est pas un trouble primaire.
• Utiliser des repères visuels (time-timer, calendriers, plannings). • Travailler en routines. • Fragmenter les tâches en différentes parties assorties d’échéances. • Demander fréquemment à l’enseignant des rétroactions sur le travail qui a été effectué. • Cibler le travail important et urgent : viser la qualité à défaut de parvenir à effectuer la totalité du travail.
- se manifeste par l’impatience, - paroles et actes réalisés sans apparente prise en compte des conséquences
Le médecin spécialiste du TDAH est un professionnel ayant acquis une compétence dans le diagnostic et la prise en charge de ce trouble ; il peut s’agir d’un médecin psychiatre, pédopsychiatre, pédiatre, neuro-pédiatre ou neurologue... C’est lui qui a la tâche de : - confirmer ou non le pré-diagnostic du médecin de premier recours, - élaborer une prise en charge adaptée à l’enfant, - accompagner l’enfant et la famille.
- difficultés de concentration - importante distractibilité - difficulté à maintenir longuement l’attention malgré la motivation
• Filles TDAH moins diagnostiquées que les garçons TDAH, car les symptômes liés à l’inattention seraient moins dérangeants.
Semble peu intéressé par ce qui est expliqué, décroche à cause d’une attraction trop forte de son attention par : - Stimuli exogènes - Stimuli endogènes (pensées) → attitude de rêveur, peut sembler peu respectueux, mais sans comportement d’opposition. L’oubli récurrent de ses affaires pour ses activités scolaires ou parascolaires le fait remarquer, agace → il se marginalise.