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L'organisation du camp d'Auschwitz Birkenau

Les conditions de survie

Auschwitz Birkenau Aujourd'hui

Les prisonniers

L'arrivée dans les camps

lv Les conditions de survie

1) Dès leur arrivée dans les camps comme Auschwitz, les nazis ont mis en œuvre un processus de déshumanisation des prisonniers dès les premiers instants. Voici quelques exemples de cette déshumanisation : Dépouillement des biens personnels : Dès leur arrivée, les prisonniers étaient dépouillés de leurs biens personnels, y compris leurs vêtements, leurs bijoux et toute autre possession de valeur. Cela les privait non seulement de leurs biens matériels, mais aussi de leur identité et de leur dignité. Tatouage des numéros : Les prisonniers se voyaient tatouer un numéro sur leur bras, les réduisant à de simples numéros dans le système concentrationnaire. Ils étaient ainsi dépossédés de leur nom et de leur identité individuelle, devenant des éléments anonymes d'une machine meurtrière. Brutalité des gardiens : Dès leur arrivée, les prisonniers étaient souvent confrontés à la brutalité des gardiens nazis, qui les traitaient avec mépris et violence, les humiliant et les maltraitant physiquement et psychologiquement. Cette violence contribuait à les réduire à l'état de simples objets, dépourvus de toute valeur humaine aux yeux de leurs geôliers. Processus de sélection : À leur arrivée, les prisonniers étaient soumis à un processus de sélection, où les nazis décidaient qui était apte au travail et qui devait être immédiatement envoyé aux chambres à gaz. Ce processus de sélection arbitraire réduisait les individus à leur seule capacité de travail, les déshumanisant en tant qu'êtres humains dignes de considération et de respect. Dans l'ensemble, dès leur arrivée dans les camps de concentration nazis, les prisonniers étaient soumis à un processus de déshumanisation implacable, les privant de leur identité, de leur dignité et de leur humanité, les réduisant à l'état de victimes impuissantes face à la cruauté sans limites du régime nazi. 2)Les prisonniers dans les camps de concentration nazis étaient affectés à une variété de tâches forcées et souvent dangereuses. Voici quelques exemples d'affectations pour le travail données aux prisonniers : 1.Travail dans les kommandos de travail : Les prisonniers étaient souvent assignés à des kommandos de travail, des unités de travail forcées où ils étaient employés dans des industries telles que la construction, l'exploitation minière, la fabrication d'armements, l'agriculture, les travaux routiers, etc. 2.Travail dans les usines : Certains prisonniers étaient envoyés travailler dans des usines appartenant à des entreprises allemandes, où ils étaient exploités comme main-d'œuvre bon marché pour soutenir l'effort de guerre nazi. 3. Travail de terrassement : Les prisonniers étaient souvent contraints de réaliser des travaux de terrassement, comme creuser des tranchées, construire des routes, des ponts ou des fortifications. 4.Travail dans les camps eux-mêmes : Certains prisonniers étaient affectés à des tâches liées au fonctionnement quotidien des camps, comme le nettoyage, la cuisine, la maintenance des installations ou la distribution de la nourriture. 5.Travail médical : Certains prisonniers, souvent des médecins ou infirmiers forcés, étaient contraints de travailler dans les blocs médicaux des camps, fournissant des soins rudimentaires à d'autres détenus dans des conditions souvent désastreuses. 6.Travail de tri : Dans les camps où des victimes arrivaient en grand nombre, certains prisonniers étaient forcés de trier les effets personnels des déportés, les vêtements et les possessions confisqués avant leur extermination ou leur assignation à un travail forcé. Ces affectations pour le travail étaient souvent accompagnées de conditions de vie inhumaines, de malnutrition, de maladies, de brutalités et de mauvais traitements, faisant du travail forcé dans les camps de concentration une expérience terriblement éprouvante pour les prisonniers. 3) Les conditions de survie dans les camps de concentration étaient extrêmement difficiles et souvent inhumaines. Voici une description des différentes aspects de la vie quotidienne dans ces camps : Alimentation: Les rations alimentaires étaient extrêmement limitées et souvent insuffisantes pour répondre aux besoins nutritionnels de base. Les prisonniers recevaient souvent une maigre portion de pain et une soupe à base de chou ou de rutabaga, parfois agrémentée de petits morceaux de viande ou de pommes de terre. La sous-alimentation était généralisée, entraînant une malnutrition sévère et une faiblesse physique. Soins médicaux : Les soins médicaux dans les camps étaient rudimentaires et souvent inexistants. Les prisonniers malades ou blessés étaient souvent négligés ou laissés sans traitement adéquat, ce qui entraînait la propagation rapide des maladies et des infections. Les médecins des camps étaient parfois contraints de participer aux expérimentations médicales inhumaines menées par les nazis. Habitat : Les prisonniers étaient logés dans des baraquements surpeuplés et insalubres, généralement dépourvus de chauffage adéquat, d'isolation et d'équipements sanitaires. Les conditions de vie étaient extrêmement précaires, avec souvent plusieurs détenus contraints de partager un lit de fortune ou un espace très réduit. Hygiène : Les installations sanitaires étaient insuffisantes et souvent insalubres. Les prisonniers avaient rarement accès à des installations de lavage ou de bain adéquates, ce qui entraînait une accumulation de saleté et de maladies cutanées. Les conditions d'hygiène précaires favorisaient également la propagation des maladies infectieuses. Repos : Le repos était rare et souvent interrompu par les travaux forcés, les appels, les brutalités des gardiens ou les conditions de vie difficiles. Les prisonniers étaient souvent épuisés physiquement et mentalement en raison du surmenage, du manque de sommeil et du stress constant. Dans l'ensemble, les conditions de survie dans les camps de concentration étaient extrêmement hostiles et dégradantes, avec peu d'espoir et une lutte quotidienne pour la vie dans un environnement marqué par la brutalité, la souffrance et la mort.

1 L'organisation du camp d'Auschwitz-Birkenau

1) Les trois espaces qui composent le camp sont Auschwitz l , Aushwitz ll-Birkenau et Auschwitz lll-Monowtiz . 2)Auschwitz l servait comme camp principale , Auschwitz ll etait le plus grand ensemble des camps. On s'en servait pour l'extermination des personnes juive avec des champs à gaz. Et pour finir Auschwitz lll servait de sous camp au départ, mais il a été transformé en camp autonome où les prisonniers pouvaient travailler grâce à l'usine de caoutchouc situé à côté du camp. 3)Rudolf Höss était un officier nazi allemand et le commandant d'Auschwitz, le plus grand complexe de camps de concentration et d'extermination établi par les nazis pendant l'Holocauste. Voici une présentation de son rôle et de son impact dans le camp : Commandant d'Auschwitz : Rudolf Höss a été nommé commandant du camp de concentration d'Auschwitz en mai 1940. Sous sa direction, Auschwitz est devenu le symbole même de l'horreur et de l'inhumanité du régime nazi, avec la mise en place systématique de l'extermination de masse des Juifs, des Roms, des Polonais, des prisonniers politiques et d'autres groupes persécutés. Implémentation de l'extermination :Höss a joué un rôle central dans la mise en œuvre de l'extermination à grande échelle à Auschwitz. Il a supervisé la construction et l'expansion des installations de mise à mort, y compris les chambres à gaz et les crématoires, et a organisé les opérations pour exterminer des centaines de milliers de personnes. Conditions inhumaines : Sous la direction de Höss, les conditions de vie à Auschwitz étaient extrêmement brutales et inhumaines. Les prisonniers étaient soumis à des travaux forcés épuisants, à la sous-alimentation, aux maladies, aux mauvais traitements et à la torture. Responsable de la mort de millions de personnes : Pendant son mandat à Auschwitz, Höss était directement responsable de la mort de millions de personnes, principalement des Juifs, mais aussi des membres d'autres groupes persécutés.

  • Photo de Rudolph Hoess

3)Les personnes arrivées à Auschwitz pour le travail étaient généralement séparées en deux groupes : ceux considérés comme capables de travailler et ceux jugés inaptes au travail. Ceux considérés capables étaient souvent soumis à des conditions de travail extrêmement difficiles et étaient exploités jusqu'à l'épuisement, souvent mourant de malnutrition, de maladies ou de mauvais traitements. Ceux jugés inaptes au travail étaient généralement envoyés directement aux chambres à gaz pour être exterminés. Les conditions de vie et de travail à Auschwitz étaient inhumaines et cruelles, constituant l'une des pages les plus sombres de l'histoire de l'humanité. 4) L'expression "mort industrielle" fait référence à la façon dont les nazis ont systématisé et industrialisé le processus d'extermination des détenus dans les camps de concentration comme Auschwitz. Dans ces camps, les nazis ont mis en place des installations telles que des chambres à gaz et des crématoires, ainsi qu'une logistique efficace pour transporter, sélectionner et tuer un grand nombre de personnes de manière méthodique et rapide. Ce processus était caractérisé par une déshumanisation totale des victimes, traitées comme de simples produits à éliminer en masse. L'expression "mort industrielle" souligne la dimension industrielle, planifiée et rationalisée de l'extermination, reflétant l'horreur et l'ampleur de la machine de mort nazie.

lll L'arrivée dans les camps

1) Je me suis réveillé à cause du mouvement et de l'agitation. Dehors, le soleil brillait déjà de tous ses feux. Le train roulait de nouveau. J'ai demandé aux gars où on était, ils m'ont dit qu'on était toujours au même endroit, qu'on venait tout juste de repartir : visiblement, c'était la secousse qui m'avait réveillé. Mais il n'y a pas de doute, ont-ils ajouté, on peut voir devant nous des usines, des espèces de bâtiments. Un instant plus tard, ceux qui étaient à la fenêtre ont annoncé, et moi aussi j'avais remarqué une modification passagère de la luminosité, qu'on était passés sous la voûte d'une sorte de portail. Encore un instant plus tard, le train s'arrêtait, et alors ils ont annoncé fébrilement que c'était une gare, qu'ils voyaient des soldats, des gens. Beaucoup se sont mis à ramasser leurs affaires, à se reboutonner, certains, surtout parmi les femmes, ont commencé à se nettoyer à la va-vite, à se coiffer, se refaire une beauté. À l'extérieur, j'entendais des coups secs se rapprocher, le fracas des portières, la clameur des gens qui se ruaient hors du train, et il fallait bien me rendre à l'évidence, cela ne faisait plus de doute, nous étions effectivement arrivés à destination. J'étais tout naturellement content, mais autrement, me semblait-il, que j'aurais pu l'être la veille, disons, ou d'autant plus deux jours plus tôt. Ensuite, un outil a heurté notre wagon, et puis un homme, ou plutôt plusieurs ont fait rouler la lourde portière. D'abord j'ai entendu leurs voix. Ils parlaient en allemand ou dans une langue qui y ressemblait beaucoup, qui sonnait pareil, tous en même temps. Pour autant que j'aie pu comprendre, ils souhaitaient qu'on descende. Mais au lieu de cela, il me semblait que c'était eux qui se pressaient au milieu de nous ; pour l'instant, je ne voyais rien. Ensuite, comme c'était expliqué, traduit et passé de bouche à oreille autour de moi tout le monde pourrait récupérer son bien, cela va de soi, mais d'abord les objets devaient passer à la désinfection, et nous, à la douche, c'était aussi mon avis. Ensuite, quand ils se sont affairés plus près de moi, j'ai enfin vu les gens d'ici. J'étais vraiment très surpris, car en fin de compte c'était la première fois de ma vie que je voyais - du moins d'aussi près - de véritables détenus, avec la tenue à rayures, la tête rasée et la casquette ronde des malfaiteurs . Être sans destin, Imre Kertesz, 10-18 Domaine étranger, p.107 2) La selection devait choisir les différentes personnes capables de travailler ou pas sinon il ne servais a rien dans le camp et devais se faire exterminer

ll Les prisonniers

1) Les prisonniers sont principalement issu d'Hongrie et de Pologne mais ausssi de France , Pays bas , Grèce , Tchéquie , Moravie , Slovaquie , Belgique , Allemagne , Autriche ,Yougoslovaquie , Italie , Lettonie , et Norvége. 2)La veille du départ, les détenus désignés pour la déportation étaient parqués dans une partie du camp réservée aux partants. Dans les escaliers, avant de partir, beaucoup inscrivaient des graffitis sur les murs ou écrivaient une dernière lettre à leurs proches . Les convois quittaient généralement la gare de Bobigny le matin. Ils commençaient par rejoindre la grande ceinture pour prendre la direction du nœud ferroviaire de Noisy-le-Sec et de la voie de l'Est.Le trajet vers Auschwitz durait près de cinquante-cinq heures. Enfermés dans les wagons, les déportés n'étaient que rarement approvisionnés en eau. Selon les saisons, ils souffraient aussi du froid ou de la chaleur étouffante. Le vaste complexe d'Auschwitz-Birkenau, constitué de trois camps s'étendant sur plusieurs kilomètres, est en 1943, au moment où les convois arrivent de Bobigny, le principal centre d'extermination des Juifs d'Europe. Il dispose depuis peu de quatre nouvelles installations de gazage perfectionnées, intégrant des crématoires éliminant immédiatement les cadavres : des usines modernes de meurtre pouvant gazer jusqu'à 2 000 personnes en même temps et brûler 4 800 corps. À partir de mai 1944, un embranchement ferroviaire permet aux convois d'arriver directement à Birkenau.

Auschwitz Birkenau aujourd'hui

Pourquoi est-ce problématique ?:Commercialisation et banalisation : Le tourisme de masse peut parfois entraîner une commercialisation excessive des sites historiques, risquant de banaliser ou de déformer la gravité des événements qui s'y sont déroulés. Les souvenirs et les objets vendus sur place peuvent sembler inappropriés dans un contexte aussi chargé émotionnellement. Impact sur le site : Un afflux massif de visiteurs peut avoir un impact négatif sur la préservation du site lui-même. Les infrastructures touristiques, telles que les chemins, les bâtiments et les expositions, doivent être gérées avec soin pour préserver l'intégrité historique du lieu. Respect et dignité : Il est essentiel que les visiteurs abordent ces sites avec respect et dignité, reconnaissant la gravité des événements qui s'y sont déroulés. Cela inclut le respect des règles et des protocoles établis pour préserver la mémoire des victimes et honorer leur souvenir. En résumé, bien que le tourisme de masse à des sites comme Auschwitz soit important pour l'éducation et la sensibilisation, il comporte également des défis en termes de préservation, de respect et de commémoration appropriée. Il est donc crucial de gérer ce tourisme de manière responsable et respectueuse.

Le tourisme de masse à des sites historiques tels qu'Auschwitz est à la fois nécessaire et problématique pour plusieurs raisons : L’éducation et la sensibilisation : Le tourisme permet d'éduquer les gens sur les atrocités commises pendant l'Holocauste et de sensibiliser les générations actuelles et futures à l'importance de préserver la mémoire de ces événements. En visitant des lieux comme Auschwitz, les visiteurs peuvent mieux comprendre l'ampleur de l'Holocauste et ses implications historiques et morales. Les survivants: Pour de nombreux survivants de l'Holocauste, il est crucial que les générations futures visitent ces lieux pour entendre directement leurs témoignages et perpétuer leur mémoire. Le tourisme offre une plateforme pour partager ces histoires et pour que les survivants puissent transmettre leur expérience directe aux visiteurs.