Etude de cas sur la région du Nil
Quentin Dantart
Created on March 21, 2024
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Transcript
Etude de cas sur la question du partage du Nil
B] L'exploitation de la ressource en eau et en énergie
C] Un partage de la ressource qui entraîne des tensions diplomatiques
A] Les conditions climatiques de la région
A] Les conditions climatiques de la région
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Pour lire ce document : - Ce document compare l'importance des pluies sur la durée d'un an en moyenne entre les différents pays de la région. - Plus la couleur est foncée, plus les pluies sont importantes.
Le delta du Nil (arabe : دلتا النيل) désigne la région d'Égypte où le Nil se jette dans la mer Méditerranée. C'est une région marécageuse qui depuis l'Antiquité a toujours été riche en faune et flore. Depuis près de 5 000 ans, le delta est une zone d'agriculture intensive. Il se situe au nord de l'Égypte et commence au nord de la ville du Caire, à quelque 150 km de la côte méditerranéenne.C'est une zone stratégique pour l'agriculture, qui depuis l'antiquité fait l'objet d'une gestion de l'eau visant à prévenir les crues trop importantes.
C’est l’un des trois deltas les plus menacés dans le monde par le changement climatique. En Égypte la montée du niveau de la mer commence à empoisonner une partie des terres du delta du Nil. Les infiltrations de sel menacent l’agriculture locale, le phénomène est alarmant.
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Retour: Les conditions climatiques de la région
B] L'exploitation de la ressource en eau et en énergie
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C] Un partage de la ressource qui entraîne des tensions diplomatiques
Le haut barrage d'Assouan, aussi appelé barrage d'Assouan, en arabe السد العالي, translittéré en as-Sad al-'Aly, est un barrage hydroélectrique construit entre 1960 et 1970, à sept kilomètres en amont de l'ancien barrage d'Assouan, et environ dix kilomètres de la ville d'Assouan, sur le Nil en Haute-Égypte.Considéré comme l'un des plus importants au monde1, sa capacité de retenue est 169 milliards de mètres cubes d'eau.
Le haut barrage d'Assouan
Le Grand barrage de la Renaissance (en amharique : ህዳሴ ግድብ) est un barrage en Éthiopie, dans l'État régional de Benishangul-Gumuz sur le Nil bleu, alimentant une centrale hydroélectrique dont la première des 13 turbines est mise en service le 20 février 2022.
Le Grand barrage de la Renaissance
L'impact environnemental des barrages, sous ses multiples formes, est un sujet abondamment discuté depuis le XXe siècle. Les avantages attendus des barrages sont notamment la régulation des crues et plus généralement des cours d'eau, l'alimentation en eau pour l'irrigation ou l'alimentation en eau potable, et depuis l'époque industrielle, la production d'énergie hydroélectrique. Toutefois, la construction et l'exploitation de ces ouvrages peuvent avoir des impacts indésirables sur le milieu physique, la faune et la flore et les populations humaines. Le bilan entre les avantages et les conséquences environnementales et sociales de leur construction fait l'objet de débats publics animés depuis plusieurs décennies. Ces débats sont d'autant plus intenses que les ouvrages sont importants.
La préoccupation la plus immédiate pour le Caire (capitale de l'egypte) concerne le moment où le réservoir géant du GERD commencera à être rempli et la durée de ce processus.Si le réservoir est rempli sur une période relativement courte – en moins de cinq ans –, l’écoulement de l’eau du Nil à travers l’Égypte pourrait baisser de 20 %, selon certains calculs.La réduction des flux du Nil entraînerait également des pénuries d’électricité pour l’Égypte, générant une forte chute de l’énergie produite par le barrage hydroélectrique d’Assouan.Le Caire souhaite donc un processus de remplissage très graduel, sur une période de dix à vingt ans, qui perturbera moins le débit de l’eau.
La position de l'Egypte sur la question du partage des ressources du Nil
Si le Soudan possède de nombreux points de divergence avec l’Ethiopie sur le GERD, le positionnement de ce pays est nettement plus ambivalent que celui de l’Egypte. S’il craint d’un côté le contrôle éthiopien sur le Nil, qui pourrait le laisser à la merci d’inondations et endommager ses propres infrastructures hydroélectriques, il voit aussi dans ce barrage une opportunité de se fournir en énergie peu chère - l’Ethiopie s’étant engagée à lui fournir de l’électricité à prix coûtant – et de voir le débit du Nil mieux maitrisé, limitant les inondations et permettant d’augmenter sa production agricole.Si Khartoum affirme vouloir dissocier cette question des négociations liées au barrage, ce territoire disputé de 250 km2 sur lequel de nombreux agriculteurs éthiopiens sont installés pourrait servir de moyen de pression.
La situation du Soudan par rapport au barrage Ethiopien
Pour l’Éthiopie, le GERD joue un rôle central dans le développement du pays et représente un symbole de renouveau national. L’objectif n’est pas seulement de fournir l’énergie nécessaire aux Éthiopiens, mais aussi de générer des recettes d’exportation essentielles en vendant de l’électricité aux pays voisins.« L’Égypte, en tant que puissance régionale, a toujours refusé la construction de barrages en amont du Nil », a indiqué Tobias Von Lossow, spécialiste des barrages à l’Institut néerlandais de relations internationales, qui a passé des années à étudier le GERD et la complexe politique de l’eau dans la région.« Puis est arrivée l’Éthiopie et, contre toute attente et malgré les nombreux doutes des observateurs, y compris des Égyptiens, le GERD a été construit.« Le Soudan, l’autre pays situé en aval, pense pouvoir tirer profit du GERD et soutient l’Éthiopie. L’Égypte a dès lors été contrainte de reconnaître une nouvelle réalité : elle doit négocier avec Addis-Abeba sur un pied d’égalité. »
La position politique de l'Ethiopie sur la construction de son barrage