BTS ESF 1 - Méthodologie du questionnaire

Méthodologie du questionnaire

BTS ESF 1

01. Définition

Le questionnaire :

Qu'est-ce que c'est ?

A quoi ça sert ?

01. Définition

Le questionnaire :

A quoi ça sert ?

Qu'est-ce que c'est ?

Le questionnaire est un outil d’investigation. La technique du questionnaire consiste à poser une série de questions à une population. Ces questions doivent être précises, formulées par avance et donc rédigées pour recueillir différentes informations en vue d’expliquer et de comprendre des faits.

La méthode du questionnaire repose sur une démarche mathématique purement rationnelle qui va produire des chiffres. Ce sont ces données statistiques qu’il faudra analyser afin d’expliquer une situation, un phénomène, etc.La démarche est donc quantitative. Les objectifs d’un questionnaire en sciences sociales peuvent être : - D’estimer des grandeurs c’est à dire des valeurs, autrement dit mettre à plat des données ; - Décrire une population ou un phénomène ; - Vérifier des hypothèses : vérifier une approche autrement dit la confirmer ou l’infirmer.

02. Par où commencer ?

« Qu’est-ce que je cherche ? ». C’est la question à se poserPour le savoir, je dois faire le point sur les faits qui ont amené à vouloir mener une enquête quantitative. Pour cela je vais me demander : - Quels sont les constats initiaux dans cette situation ? - Quelles problématiques cela engendrent ? - Quelles hypothèses et arguments puis-je en déduire ? C’est là que l’enquête quantitative permettra de confirmer l’hypothèse et potentiellement d’apporter des réponses qui aideront dans la prise de décision pour résoudre le problème et/ou engager un projet d’action.

02. Par où commencer ?

Exemple :

Contexte : Une structure d'insertion par l'activité économiqueProblématique : Des difficultés pour les salariés en insertion dans le paiement des factures d'énergie Hypothèse : Une sensibilisation aux stratégies de réduction d'énergie pourrait favoriser des économies Objectifs du questionnaire : - Déterminer le niveau de connaissance des salariés en matière d'économie d'énergie - Savoir si les salariés sont désireux d'accéder à des informations et conseils utiles en la matière (éco-gestes, aides, dispositifs, ...).

02. Par où commencer ?

Méthodologie :

Il faut déterminer : - des constats ; - une problématique ; - une ou des hypothèses d'action. Grille d’aide à la réflexion

A partir de cela, la construction d’un questionnaire va consister à : - Confirmer ou infirmer les besoins identifiés - Valider ou non des pistes d’actions.

02. Par où commencer ?

Exercice pratique (exemple) :

Création d'un questionnaire centré sur la promotion de la formation BTS ESF.

02. Par où commencer ?

Exercice pratique :

Création d'un questionnaire centré sur la promotion de la formation BTS ESF.

03. L'échantillonnage

L'univers d'enquête :

On appelle l’univers de l’enquête l’ensemble du groupe humain concerné par les objectifs de l’enquête. L’univers est aussi appelé la « population cible » de l’enquête. Il s’agit de la déterminer en prenant soin de bien définir la population. Par exemple, si l’on souhaite enquêter auprès des adolescents = définir ce qu’est un adolescent car la représentation varie d’un auteur à l’autre. C’est dans cet univers que sera découpé un échantillon.

03. L'échantillonnage

L'échantillon et sa représentativité :

Par rapport à l’univers, l’enquête par questionnaire doit porter sur ce que l’on appelle un échantillon c’est à dire une mini-population représentative de ce grand nombre. Ainsi, les résultats obtenus sur l’échantillon vont ensuite être extrapolés à la population que l’on souhaite étudier. Ex : pour les sondages politiques, la population de base est celle des électeurs français et les échantillons utilisés sont composés généralement d’environ un millier d’électeurs. L'échantillonnage vise à obtenir une meilleure connaissance d'une population ou sous-populations par l'étude d’un échantillon jugé statistiquement représentatif.

03. L'échantillonnage

La taille de l'échantillon :

La taille de l'échantillon est un facteur déterminant pour obtenir des données fiables. On peut en retenir quelques règles simples pour estimer l'échantillon requis. La taille de l'échantillon est le nombre de personnes qui répondent effectivement au questionnaire. Ce nombre est déterminant pour permettre de généraliser les résultats du sondage à l'ensemble de la population ciblée. En général, plus il y a de personnes qui participent à l'enquête et plus votre marge d'erreur sera faible.

Calculateur de taille d’échantillon

03. L'échantillonnage

Les méthodes de construction de l'échantillon :

Un échantillon représentatif peut être obtenu par plusieurs méthodes : ● Aléatoire Les personnes questionnées sont toutes tirées au hasard

INCONVENIENT

Avantage

03. L'échantillonnage

Les méthodes de construction de l'échantillon :

● Systématique Chaque élément qui compose l'échantillon est choisi de façon régulière, selon un intervalle régulier, à l'intérieur de la population ciblée.

INCONVENIENT

Avantages

03. L'échantillonnage

Les méthodes de construction de l'échantillon :

● Par grappes En se basant sur la position géographique de la population ciblée, on la divise d'abord en grappes (sous-groupes de la population) pour ensuite en sélectionner un certain nombre de façon aléatoire afin de former l'échantillon.

INCONVENIENT

Avantage

03. L'échantillonnage

Les méthodes de construction de l'échantillon :

● Par quotas Constitution d'un échantillon ayant les mêmes caractéristiques que la population cible. On suppose que si l’échantillon reproduit fidèlement certaines caractéristiques de la population étudiée (et peut donc être considéré́ « représentatif »), alors il sera également à même de reproduire d’autres caractéristiques qui constituent l’objet même de l’enquête.

EXEMPLE

Si la population se compose de 50% d’hommes, on imposera à l’enquêteur chargé de réaliser 10 interviews un quota de 5 hommes pour 10 personnes enquêtées ... si la même population comporte 10% d’agriculteurs, il devra y avoir une et une seule interview d’agriculteur.

Avantage

03. L'échantillonnage

Les méthodes de construction de l'échantillon :

TEST

Avantage

03. L'échantillonnage

Exercice pratique :

Dans le cadre du questionnaire d'enquête relatif à la promotion de la formation BTS ESF, répondons aux questions suivantes : - Quel est l’univers d’enquête visé par le questionnaire ? - Quelle est la méthode pour constituer les échantillons ?

Avantage

04. La construction du questionnaire

Un questionnaire ne se construit pas rapidement. Une préparation rigoureuse et minutieuse est nécessaire. Aussi, la problématique du sujet doit être clairement posée préalablement. Les objectifs doivent être définis très précisément afin de savoir ce qu’il faut rechercher.

Les éléments constitutifs :

Il s’agit donc de définir d’abord précisément les éléments à rechercher par rubrique.

Avantage

04. La construction du questionnaire

Exercice pratique :

A partir du travail sur les constats, la problématique et les hypothèses d’action, quelles vont être les éléments à venir interroger ? Connaissance du BTS ESF Interrogations sur leur intérêt à connaitre le BTS ESF expérience en terme de contrats d'apprentissage Identification des structures et des professionnels Connaissances du contrat d'apprentissage + réflexion (financements/aides/ procédures, intérêts, motivation, bénéfices, freins, capacité d'accueil, coût)

03. La mise en place du questionnaire

Exercice pratique :

A partir du travail sur les constats, la problématique et les hypothèses d’action, quelles vont être les éléments à venir interroger ? - Critères à faire apparaitre dans la situation actuelle : - Eléments sur les vœux pour le futur :

04. La construction du questionnaire

Une introduction claire :

Tout questionnaire doit être introduit par des phrases explicatives qui doivent : - Présenter le cadre, c’est à dire le contexte de la recherche : nom de l’organisme qui réalise l’étude, à quel titre, … - Préciser les buts de l’étude en soulignant son importance - Montrer à la personne interrogée pourquoi on l’a choisi et la nécessité qu’elle a de répondre aux questions - Garantir l’anonymat et remercier l’enquêté des sacrifices de son temps L’introduction doit être brève, efficace.

04. La construction du questionnaire

Exercice introduction :

En binômes, rédiger une introduction.

05. La mise en place du questionnaire

Les déterminants sociaux :

Dans tout questionnaire il est primordial de poser des questions relatives à la connaissance du public interrogé. Par déterminants, on entend facteurs sociaux : sexe, âge, appartenance à un groupe social, professionnel, … Ces déterminants peuvent avoir une influence sur le phénomène étudié.

05. La mise en place du questionnaire

Les déterminants sociaux :

Ils vont être différents selon les variables à tester : - Le sexe : jusqu’ici, c’est une variable binaire : Homme/Femme. Mais avec la reconnaissance progressive du transgenre, on pourrait peut-être rajouter cet item. - L’âge : utiliser des classes d’âge. Par ex : o De 5 en 5 : 20-24 ans / 25-29 ans / 30-34 ans o De 10 ans 10 : 20-29 ans/ 30-39 ans / 40-49 ans Attention à ne pas mettre 2 âges identiques dans deux catégories car la personne ne pourra pas se positionner. - Les positions socioprofessionnelles : utiliser la nomenclature des Professions et catégories sociales de l’INSEE. C’est un déterminant utile car il renvoie à des différences de salaire, de culture, de mode de vie.

05. La mise en place du questionnaire

Les déterminants sociaux :

- Le capital scolaire : diplôme ou niveau d’étude le plus élevé - Les revenus : par revenu mensuel moyen (moins de 1000 euros, de 1000 à 3000 euros, plus de 3000 euros) - Les modes d’habitation : type de logement (appartement, maison, …), type d’occupation (locataire, propriétaire, hébergé...) - Les informations familiales : o Statut matrimonial : célibataire, marié, pacsé, vie maritale, divorcé, séparé, veuf,… ; o Nombre d’enfants et leurs âges ; o Le nombre de personnes par ménage (vivant sous le même toit)

05. La mise en place du questionnaire

La structuration par thématique :

- Regrouper les questions par thème et pour chaque thème, partir de la question la plus générale pour aller vers les questions les plus particulières et également les plus impliquantes (personnelles) ; Le regroupement par thèmes canalise l’attention de l’enquêté et rend le questionnaire cohérent. - Proposer beaucoup de questions fermées et semi-ouvertes et quelques questions ouvertes (2 à 3 suffisent). Commencer par des questions simples qui mettent l’enquêté en confiance. Terminer par les questions d’identification : sexe, CSP, etc... qui offrent un intérêt limité.

05. La mise en place du questionnaire

La structuration par thématique :

- La longueur du questionnaire détermine en grande partie le nombre de personnes qui accepteront d’y répondre. Il sera plus facile de trouver des personnes qui acceptent de répondre en 1/4 h plutôt qu’en 3/4h. Plus le questionnaire est long, plus la fatigue s’installe et moins bonne est la précision des réponses. Parfois, les personnes répondent très vites ou n’importe quoi, pour se débarrasser du questionnaire. Il faut donc prévoir 1 à 2 pages maximum.

05. La mise en place du questionnaire

Les différents types de questions :

Dans un questionnaire, il est essentiel de prendre soin des formulations de vos questions. Il existe plusieurs types de questions :

Questionsà choix multiples

Questionsà classement

Questionsfermées

Questionsouvertes

05. La mise en place du questionnaire

Les différents types de questions :

TEST

05. La mise en place du questionnaire

Exercice pratique :

En groupe de 3 à 4 étudiants, il s’agit de construire un questionnaire dont les caractéristiques sont les suivantes : - Finalité : promouvoir la formation du BTS ESF. - Objectifs : Identifier les connaissances des structures concernant la formation du BTS ESF Comprendre quels sont les freins à la signature de contrats d'apprentissage - Modalités de questionnaire : o Critères à faire apparaitre dans la situation actuelle : o Éléments sur les vœux pour le futur :

05. La mise en place du questionnaire

La mise en forme et mise en page :

Surveiller le langage utilisé (vocabulaire, style) selon le public ciblé. Il faut utiliser les mots du langage courant et éviter les mots trop techniques, abstraits, à équivoques. La mise en page est très importante : le choix des caractères, du papier, la mise en page, la disposition des questions ... sont autant d’éléments qui peuvent faciliter la passation des questions ou la freiner (gain ou perte de temps). Ces critères jouent également par rapport à la représentation que se fait l’enquêté de l’enquêteur et de l’étude.

05. La mise en place du questionnaire

La mise en forme et mise en page :

Exercice : Aller sur le site http://www.survio.com et créer un compte Entrer le questionnaire

05. La passation

Une fois votre questionnaire prêt, il va falloir envisager la passation. Il est recommandé, avant de faire passer le questionnaire, de le tester. Cela vous permettra de mettre à l’épreuve votre outil grâce à la coopération de quelques individus. C’est une première évaluation de l’outil afin : - D’évaluer la clarté et la précision des termes utilisés et des questions posées, la forme des questions, l’ordre des questions, l’efficacité de la mise en page, la longueur du questionnaire éventuellement jugé trop long, ennuyeux, indiscret, ..... - D’éliminer toutes les questions ambiguës, - De repérer si les questions sont efficientes À partir des données du pré-test, il faut alors élaborer la version qui sera soumis aux enquêtés.

La passation :

05. La passation

La base de données :

Pour faire la passation, vous allez devoir établir une base de données vous permettant d’avoir les coordonnées de la population interrogée (mails, téléphone…) Toutefois, le mode de passation que vous allez choisir peut aussi impliquer le non nécessité de recueillir ces données

05. La passation

Les modes de passation :

● En face à face L’enquêteur pose des questions et note les réponses de l’enquêté. Il peut faire passer soit en face à face physique, soit en face à face téléphonique. Le taux de réponse est en général élevé puisque dans le face-à-face avec un répondant, la présence même de l’enquêteur motive. Attention cependant : l’enquêteur ne doit pas faire de commentaire sur les réponses comme dans un entretien.

05. La passation

Les modes de passation :

● En auto-administré L’enquêté répond seul au questionnaire. Vous lui transmettez ce dernier par voie postale, par email, par logiciel de sondage, etc…. Il y répond et le renvoie. Cette méthode conduit à un taux de retour plus faible. De plus, l’enquêteur n’est pas assuré que les enquêtés répondent seuls et ne sont pas influencés. La meilleure solution consiste donc à leur envoyer un message d'invitation à répondre au questionnaire. Ce message remplit la même fonction que la présentation qui serait faite par un enquêteur en face à face ou par téléphone : expliquer, de manière concise, le contexte et la finalité de l’enquête ainsi que ses modalités.

05. La passation

Les modes de passation :

● En auto-administré Sur Internet, l'email d'invitation est le facteur clef pour inciter le destinataire à ouvrir le questionnaire. Rédigé de façon simple et professionnelle, il doit contenir des éléments de réassurance comme : o L’identité du commanditaire de l'enquête (votre entreprise ou organisation, son logo...) o La raison pour laquelle la personne a été sélectionnée pour cette enquête o L’objet de l’enquête (par exemple, pour une enquête de satisfaction : "améliorer le service et s’adapter aux attentes de la clientèle") et la manière dont les résultats seront exploités o La durée moyenne du questionnaire o La mention de l'anonymat des réponses. N'oubliez pas de remercier - par avance - pour les réponses apportées et de mettre en valeur s'il y a lieu les bénéfices que la personne pourrait tirer de sa participation à l’enquête. Selon le nombre de réponses obtenues, prévoyez une relance au bout de 3 à 7 jours, voire une deuxième relance ultérieure, mais (hors cas particulier), n'allez pas au-delà.

05. La passation

Exercice pratique :

Comment allez-vous transmettre ce questionnaire ? Sous quel délai ? Quelles relances, au bout de combien de temps ? Comment allez-vous récupérer les questionnaires ?

06. Le dépouillement

Une 1ère analyse doit porter sur le taux de réponses, c’est à dire le nombre de réponses rapporté au nombre de passation (en face à face ou en auto-administré). Le traitement manuel est utilisé pour un petit nombre de questionnaires. Le traitement informatique est utilisé pour un grand nombre de questionnaires à dépouiller. Dans ce cas, on peut utiliser un tableur ou des logiciels spécialisés.

La démarche est de construire la base de données soit en entrant les items proposés soit en codifiant les réponses. Chaque questionnaire est numéroté et fait l’objet d’un dépouillement individuel.

06. La base de données

Pour les questions fermées, le traitement est simple puisque les réponses prédéfinies font l’objet d’une comptabilisation.

Pour les questions ouvertes, un préalable va être indispensable, celui d’aller repérer dans les réponses des mots clés particuliers, révélateurs des opinions exprimées, lesquels seront ensuite comptabilisés. On parle alors d’analyse de contenus. Il s’agit de repérer de grandes catégories suffisamment représentées.

06. La base de données

Exercice pratique :

A l'aide du questionnaire transmis, réaliser le tableau de données sur Excel.

06. Le tri à plat

Chaque question est dépouillée et sa réponse est comptabilisée et transformée en pourcentage.

Le tri à plat va donner la répartition des réponses question par question. C’est un traitement statistique présenté sous forme de tableau ou de graphique, il permet d'avoir une première idée des résultats et constitue naturellement la base des rapports d'enquête.

06. Le tri à plat

Exercice pratique :

A l'aide du questionnaire transmis, réaliser le tri à plat de la question 5.

06. Le tri croisé

Par cette démarche, on met un ensemble de caractéristiques en relation avec un autre ensemble de caractéristiques.

Les tris croisés permettent principalement de montrer ou de vérifier les relations qui existent entre deux variables. Ils ont l'avantage de fournir des résultats simples.

06. Le tri à plat

Exercice pratique :

A l'aide du questionnaire transmis, réaliser le tri croisé des questions 5 et 6.

07. L'analyse des résultats

Cette étape est très importante. Un questionnaire qui fait l’objet d’analyses trop rapides se révèlera contreproductif et pourra mener sur de fausses pistes.

Une fois les résultats d’une investigation recueillis, on doit les mettre en perspective en les reliant au problème étudié et à l’hypothèse formulée au départ : c’est l’étape de l’analyse des résultats. Cette analyse permet notamment de faire apparaître l’influence de certaines variables ou de certains facteurs sur le phénomène étudié. La seconde étape sera ensuite d’interpréter ces résultats, c’est-à-dire faire le rapport entre l’analyse des données, la problématique et le champ d’investigation au sein duquel la recherche s’est développée.

07. L'analyse des résultats

L'analyse :

Analyser les résultats d’une recherche consiste à « faire parler » les données recueillies en vue de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse de recherche.

Pour cela, il importe que le chercheur examine longuement et minutieusement ses données et les présente sous forme de tableaux et/ou graphiques afin de mettre en évidence les chiffres qui ont une valeur significative ou les facteurs qui peuvent avoir un effet sur une action ou une opinion. Il ne s’agit pas de juxtaposer les données c’est-à-dire faire une description pure et simple mais les confronter les unes aux autres.

07. L'analyse des résultats

L'interprétation :

L’interprétation consiste à livrer le sens dans le contexte de la recherche des données recueillies c’est-à-dire à faire émerger des réponses ou au moins des hypothèses à la question de recherche et faire ressortir les pistes de recherche sur lesquelles les résultats nous amènent.

Faire parler les données, c’est les problématiser c’est-à-dire les questionner pour en donner des pistes d’interprétation ou de solutions.

07. L'analyse des résultats

Le rapport d'enquête :

La recherche va ensuite devoir faire l’objet d’un rapport écrit comportant : o Un descriptif de l’enquête :  Caractéristiques de l’enquête (institution à l’origine de l’enquête, durée, population interrogée)  Analyse de la situation (problème)  Objectifs de l’enquête  Outil de recueil (un exemplaire du questionnaire est joint au rapport)  Méthode de recueil  Partenaires éventuels o Les résultats de l’enquête :  Structurer les idées de façon logique, en fonction de leur pertinence ou de leur importance.  Recourir à des titres, à des sous-titres  Insérer des graphiques en complément du texte et des tableaux pour communiquer le message.  Commenter o Les conclusions : Résumé des observations les plus importantes  Propositions d’actions

Merci pour votre attention

Ex : Pourquoi ne sollicitez-vous pas d’aides ?