Résister à la déportation
Baptiste Rosart
Created on March 19, 2024
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Transcript
Rosart Baptiste Rincheval Romain Francois Louise Bara Juliette Proust Romane
Résister à la déportation
En France et en Europe
Direction Barlin !!
Le square du Train de Loos
Comment ces hommes ont réussi à résister à la déportation et à échapper à l'enfer des camps ?
Le bureau du Maire
Les dossiers des barlinois
Les dossiers des déportés vu sur internet
Le journal du maire
L'article de journalRobert Ménard
Les dossiers de la journaliste
Les autres dossiers
Voici quelques villes importantes pour nos déportés.
Nous pouvons désormais répondre à notre problématique. Ces hommes ont réussi à résister à la déportation et donc à l'enfer des camps notamment grâce à leur courage mais aussi grâce à leur résilience et parfois grâce à leur chance. Ils ont fait face à l'occupant de façon héroïque, avec détermination, parfois même au péril de leur vie. Sur les quais, 872 personnes sont montées à bord du train de Loos, seul une vingtaine ont réussi à s'échapper et seulement 284 personnes rentreront des camps aprés la chute du régime nazis. Sur les 872 personnes qui sont montées dans ce train environ 570 personnes sont mortes ou disparues en déportation.
Le Debrief
Aux professeurs qui nous ont encadrésainsi qu'a la Coupole d'Helfaut-Wizernes qui nous a fourni les dossiers et un espace où travailler
Les élèves du lycée Blaise PascalLonguenesse du projet Concours National de la Résistance et de la Déportation
Merci !
Coeugniet Omer
Les survivants
Omer Coeugniet est né le 13.1.1922 à Wattrelos (Nord), dans la résistance, il fait du Sabotage mais il se fait arrêter le 18.6.1944 à Orchies (Nord) par la Gestapo. Il est envoyé en Allemagne le 1.9.1944 par le Train de Loos mais s'évade entre Courtrai et Waereghem. Puis, il rejoint le front de Dunkerque. Il sera démobilisé le 15.5.1946.
Les évadés
Druon Ernest
Ernest Druon est né le 14 janvier 1910 à Hersin Coupigny et est de nationalité française. Il est mineur, il se marie le 23 septembre 1935 avec Mariussette Deplanque et ont 2 enfants ensemble. Il rentre dans la résistance en 1943 dans le mouvement FTPF, il fait aussi parti des FFI sous le pseudonyme « Nénesse ». Il est arrêté le 6 mars 1944 à la gare d’Amiens par la Gestapo. Il est emprisonné à la Citadelle d’Amiens avant d’être transféré à Cuincy mi-mai 1944. Il reste à Cuincy jusqu’en août avant d’être transféré à la prison de Loos. Le 1er septembre il monte dans le train de Loos pour les camps en Allemagne. Il s’évade du train le 2 septembre vers 2 h du matin en Belgique. Il est accompagné d’André Pigache, d’André Barrois, de Pierre Rousseau, de Pierre Holuigue et surement d’autre mais il ne sait plus leurs noms. Il rejoint la ville de Mouscron en Belgique où il est hébergé durant quelques jours avant de revenir en France le 6 septembre à Hersin Coupigny. Il décède le 10 septembre 1958.
Les déserteurs allemands
Muller Hans et Gunther Raoul
Mais dans le Train de Loos, il n’y a pas que des résistants français, il y a aussi des déserteurs allemands qui eux résiste à la déportation en refusant de se battre. Mais s’ils sont retrouvés, ils finissent dans les camps également. En effet dans nos dossiers nous retrouvons les noms de Gunther Raoul et Muller Hans, tous deux sont des déserteurs allemands de la Wehrmacht. Nous avons très peu d’informations sur eux. Hans Muller a été arrêté à Amiens et se serait évadé du train avec Guerrard Albert à Saint Eloi le 2 septembre 1944.
Guerard Albert, fils
Les survivants
Albert Guerard fils est né le 20 juin 1924, il est arrêté le 28 août 1944 par la Gestapo avec son père Albert Guerard. Ils sont ensuite envoyés à la prison de Loos. Le 1er septembre Albert Guerard fils monte dans le train de Loos vers l’Allemagne. Il s’évade du train le même jour avec son père, Robert Ménard, Viktor Jakubiak et un allemand déserteur Hans Muller. Il décède à Beuvry le 21 février 1981. Vu dans le dossier 16 P 274 514 .
Jakubiak Viktor
Les survivants
Jakubiak Viktor est né le 22 décembre 1925 à Sains-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, il est polonais et n’a pas la nationalité française, quand le 25 aout 1944, alors qu’il a 28 ans qu’il est mineur et qu’il est marié, il se fait arrêter ainsi que d’autres jeunes du village par une patrouille allemande. Il a été dénoncé par un résistant arrêté quelques jours avant lui, faisant parti du réseau des Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF), auquel Viktor Jakubiak appartenait également. Il est d’abord interné à Béthune, où il a été torturé pour communiquer des informations sur les activités du réseau FTPF, mais il résistât à cette torture. Puis le 1er septembre 1944, il est envoyé en Allemagne par le train de Loos. Mais durant le trajet, Menard Robert troua le wagon dans lequel il se trouvait, à Saint Eloi, en Belgique. Il s’est donc évadé avec et il est rentré à son domicile après cela, par la suite, il obtiendra la nationalité française grâce à son action dans la résistance. Vu dans le dossier 21 P 575 516.
Ménard Robert
Les survivants
Robert menard est né le 11.11.1927 à Saint-Amant les eaux (59), en 1942 son pére est prisonnier en Allemagne alors il décide de s’engager dans la résistance, il commence par faire de faux papier mais il se fait démasquer il est alors arrêté par la Gestapo.Il prend la direction de la prison de Loos, puis de la gare de Tourcoing. Il est alors envoyé en Allemagne par le dernier Train de Loos. Mais dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944 il s’échappe du wagon par un trou qu’ils ont fait avec quelques camarades. Il reste en belgique pendant quelques jours et à la libération de son village, il retourne dans son village où il va travailler pour Outinord. Il obtiendra la légion d'honneur. Il meurt le 2.9.2019 à Saint Amant les eaux.
Billoir Norbert
Les survivants
Norbert Billoir est né le 5.2.1911 à Aulnoy-lez-Valenciennes, il est marié et a 3 enfants lorsqu’il rejoint le mouvement FTPF le 1.1.1942 principalement pour faire du sabotage de voies de chemins de fer. Il est arrêté le : 17.6.1944 par les gendarmes allemands.Il est ensuite emprisonné avec Wieillot et Vienot Alexandre. Il est envoyé en Allemagne par le Train de Loos le 1er septembre 1944, mais il s'évade avec René Lecocq vers Courtrai. Puis, il rejoint les résistants belges jusqu'au 7.9.44.
Barrois André
Les survivants de Barlin
André Barrois est né le 10 juin 1924 à Sains-en-Gohelle, il est de nationalité française. Durant l’Occupation il exerce sa profession d’ouvrier mineur mais il est également Résistant. Il fait partie des F.F.I secteur de Nœux-les-Mines, des Francs-Tireurs et Partisans Français (F.T.P.F). Il est arrêté le 07 mai 1944 à son domicile au 21 rue Corneille à Barlin. Il est impliqué dans la même affaire que Wavlet Noël, Résistant du même réseau. Il est arrêté par la Gestapo sur dénonciation, la charge retenue contre lui est : appartenance au groupe F.T.P.F. Il est interné à la prison de Cuincy du 07 mai au 19 juillet 1944 et Loos-lès-Lille du 19 juillet 1944 au 1er septembre 1944. Il part pour les camps de concentration en Allemagne de la gare de Tourcoing mais il arrive à s'évader dans la nuit du 1er au 2 septembre aux environs de Gand en compagnie de Pierre Rousseau, Ernest Druon, Pierre Holuigue et André Pigache. Le commissaire de la ville de Mouscron certifie que André Barrois s’est évadé et qu’il a été hébergé à Mouscron. Il est rentré chez lui après son évasion et il a été décoré à nombreuses reprises : Médaille des évadés, 3 janvier 1969, Croix de Guerre 1939-1945, Croix du Combattant 1939-1945, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, Interné-Résistant, 6 février 1953, Déporté-Résistant, 22 décembre 1988. Vu dans le dossier 21P 703 110.
René Lecocq
Les survivants
René Lecocq est né le 30.6.1924 à Valenciennes, il a rejoint les Abiliees Patriotique en février 1942, il est alors affilié à la 1ere Compagnie du 8eme Bataillon FTPF. Il est arrêté le 26 Août 1944 à la suite d'un sabotage de la ligne téléphonique de Valenciennes-Aubroye.Il est envoyé en Allemagne par Le dernier Train de Loos le 1.9.1944. Mais il arrive à s’évadé du train le soir vers Courtrai, avec Billoir Norbert. Puis, il a rejoint l'armée blanche en Belgique. Seulement, après la fin de la guerre, il rentre chez lui.
Guerard Albert
Les survivants
Albert Guerard est né le 6 novembre 1903 à Beuvry dans le Pas-de-Calais, il est de nationalité française et est garde siphon et maçon. Il se marie le 7 mars 1925 avec Germaine Mansel avec qui il a 8 enfants. Il entre dans la résistance en 1942 dans le mouvement FTPF sous les ordres de Dupont Louis. Il distribue des tracts anti-allemand, sabote des voies ferrées et des lignes téléphoniques. Il est arrêté le 6 avril 1943 à Beuvry par la Gestapo pour activité communiste. Il est condamné à 1 an de prison à la prison de Cuincy Douai. Il est ensuite transféré à Loos avant d’aller au camp de Pithiviers. Il obtient une permission de sortir car sa femme est très souffrante en mai 1944. Il ne reviendra pas au camp. Il est arrêté une seconde fois le 28 août 1944 avec son fils Albert qui a 20 ans. Ils sont internés à Loos avant de monter dans le train de Loos le 1er septembre 1944. Il saute du train le 1er septembre en Belgique avec son fils et 3 hommes Robert Ménard, Viktor Jakubiak et un allemand déserteur Hans Muller. Il décède le 11 juin 1954. Vu dans le dossier 21 P 620 809.
Holuigue Pierre
Les survivants de Barlin
Holuigue Pierre est né le 12 septembre 1924 à Barlin dans le Pas-de-Calais, il est électricien dans ce village, est marié, a 2 enfants et fait partie du réseau FTPF depuis ses 18 ans, matricule 1572. Il est arrêté le 7 mai 1944 par la Gestapo à Barlin, à la suite de l’arrestation de son chef de réseau qui a communiqué ces informations aux allemands. Il est d’abord interné à la prison de Tourcoing, et en mi-juillet, il est amené à la prison de Loos. Et le 1er septembre 1944, il est envoyé en Allemagne dans le Train de Loos. Mais, il saute du train en marche avec Barrois André, Pigache André, Rousseau Pierre et Druon Ernest à l'environ de Gand, en Belgique. Après cela, il rentre chez lui et cesse ses activités dans la résistance. Il s’engage dans la seconde guerre mondiale et meurt à 50 ans, le 25 aout 1975 à Barlin.
Vienot Alexandre
Les survivants
Alexandre Vienot est né le 07 octobre 1910 à Paris (XIVème), il est de nationalité française. Durant l’Occupation, il fait partie du réseau F.F.I Nord du 01 janvier 1943 au 26 mai 1944 et Région A du 01 septembre au 07 septembre 1944. Il est chef liquidateur départemental des A.C F.F. I F.T.P.F et commandant de compagnie. Il est arrêté le 25 mai 1944 à Aulnoy-lez-Valenciennes au cours de son arrestation il est blessé à la main droite et au poumon droit. Il est impliqué dans la même affaire que Cardon Roland, Tison Robert et Wilnot Victor, Résistants du même réseau. Il est arrêté par la Gestapo et la Feldgendarmerie à la suite d'une dénonciation du sieur Van Pottalsberg (exécuté par les F.F.I en juin 1944), la charge retenue contre lui est : Commandant militaire de la Résistance. Il est hospitalisé à l’hôpital de Calmette sous contrôle allemand, il est ensuite interné à la kommandantur de Valenciennes. Il part pour les camps de concentration en Allemagne de la gare de Tourcoing mais il arrive à s'évader dans la nuit du 1er au 2 septembre près de Courtrai. Après son évasion, il se réengage dans la Résistance dans le groupe Région A. Il a été décoré par la Médaille des évadés le 10 décembre 1949, par la croix de Guerre 1939-1945 et du titre d’Interné-Résistant, 14 novembre 1955. Vu dans le dossier 21 P 732 491.
Pigache André
Les survivants de Barlin
André René Pigache est né le 23 mars 1924 à Hersin Coupigny et il est mort le 20 novembre 1990. Il est marié avec Clémence Garin. Avant la guerre André est ouvrier à la cimenterie "La Loïsne" à Barlin. Il fait partie d'un groupe FTPF de la région Barlin où il distribuer des tracts avec Wavelet, Barrois, Bocquet et Holluigue. Il est arrêté par la Gestapo de Douai dans la nuit du 7 mai 1944 pour détention d'armes et d'explosifs, sabotage de voix de chemin de fer et mine de nœud numéro 7 à Barlin. Il est transféré à Cuincy jusqu'au 17 juillet 1944 puis transférer à Loos Les Lilles jusqu'au 31 août 1944.Il est déporté en Allemagne par le dernier train de Loos le 1er septembre 1944, André réussi à ouvrir la porte du wagon de marchandise et à sauter du train avec d'autres détenus pendant cette nuit, à ce stade le train était dans le nord de la Belgique. Après la guerre il est gérant de magasin et habite au 14 route d'Isbergues Manqueville à Lillers. Le titre de déporté résistant lui a été attribué. Vu dans le dossier 21 p 661 165.
Les évadés
Rousseau Pierre
Pierre Rousseau est né le 03 novembre 1921 à Lucenay-le-Duc (Côte-d’Or), il est de nationalité française. Durant l’Occupation il exerce sa profession de mécanicien à la laiterie Reneau à Cuincy mais il est également Résistant. Il fait partie du réseau “Missions” Action B.O.A, il est également membre du Front National communiste. Il est arrêté le 17 mai 1944 sur son lieu de travail. Il est impliqué dans la même affaire que Robert Sarre, Jean Lagouche et Louis Delbone. Résistants du même réseau. Il est arrêté par la Gestapo à la suite d'une attaque à main armée et détention d’armes, les charges retenues contre lui sont : Service de la Résistance. Transports d’armes et d’explosifs, distributions de tracts et journaux clandestins “Vaincre” du Front National communiste. Formations et instructions groupes de combat. Il est interné à la prison de Cuincy du 17 mai au 12 juillet 1944 et Loos-lès-Lille du 12 juillet 1944 au 1er septembre 1944. Il part pour les camps de concentration en Allemagne de la gare de Tourcoing mais il arrive à s'évader dans la nuit du 1er au 2 septembre à environ 40 km de Courtrai en compagnie de André Barrois, Ernest Druon, Pierre Holuigue et André Pigache. Après son évasion, il se réengage dans la Résistance et devient sous-officier (maréchal des logis-chef) sur un navire. Il a été décoré par la Médaille des évadés et du titre d’Interné-Résistant, 14 novembre 1955. Vu dans le dossier 21 P 667 123.
Morel Maurice
Les survivants
Morel Maurice est né le 9 septembre 1923 à Anzin dans la Nord, il est marié lorsqu’à 19 ans, il s’engage dans le réseau de résistants FTPF. Il est arrêté le 9 juillet 1944 par la Feldgendarmerie dans la forêt de Raismes. Il est d’abord incarcéré à Valenciennes, puis transféré le 14 août 1944 à la prison de Loos. Il est envoyé en Allemagne dans le “dernier Train de Loos” le 1er septembre 1944, mais il a réussi à sauter du Train à Leuze non loin de Tournai en Belgique avec Odon Halluin. Après cela, il est rentré chez lui. Il est décédé le 6 juillet 1997 à Escaudain. Vu dans le dossier LA 6527.