Les révoltes dans les camps d'exterminations 2

Les révoltes dans les camps d'extermination

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Le camp d'extermination de Sobibor

I - La révolte des Sonderkommandos à Birkenau

Sommaire

Le camp d'Auschwitz-Birkenau

Qu'est-ce qu'un Sonderkommando ?

Où logeait-ils ?

La révolte des Sonderkommandos

Quelles sont les conséquences de ce soulevement ?

II - L'insurrection du camp de Sobibor

Révote à Sobibor

Sobibor après la révolte

Témoignages sur la révolte de Sobibor

Sources

I - La révolte des Sonderkommandos à Auschwitz-Birkenau

Le système concentrationnaire à AuschwitzCliquez sur l'image pour l'agrandir

Ce camp est l'un des trois présents sur la commune d'Auschwitz, en Pologne. Le camp d'Auschwitz comportait 3 camps différents:

• Auschwitz I qui est un camp de concentration
• Auschwitz-Birkenau qui est un centre de mise à mort : l'essentiel des déportés qui y étaient conduits étaient exterminés dans les heures suivant leur arrivéé, seul une minorité de déportés étaient maintenus en vie pour faire fonctionner le camp ( tri des vêtements dans le Kanada, déportés travaillant dans le Sonderkommando...) ou travaillaient dans différents Kommandos à l'intérieur ou à l'extérieur du camp
• Auschwitz-Monowitz qui est un camp de travail où les déportés de Birkenau sont mis à disposition d'industriels (comme dans les usines chimiques I.G. Farben)

Le camp d'Auschwitz-Birkenau

Dessin de David Olère

Autoportrait de David Olère, rescapé du Sonderkommando

C’était une tache très compliquée du fait qu’ils voyaient leur peuple mourir sous leurs yeux et qu’ils étaient obligés de participer au massacre malgré eux. Et surtout dès l’instant où ils étaient sélectionnés pour travailler, ils savaient qu’ils étaient condamnés à mort car ils « connaissaient le secret ».

Qu'est ce qu'un Sonderkommando ?

Les sonderkommandos, aussi appelés Krematoriumskommandos étaient des prisonniers qui étaient sélectionnés par les SS. Ces déportés étaient chargés de retirer les corps des chambres à gaz, de les achever s’ils n’étaient pas morts et de récupérer les dents en or sur les corps et des bijoux s’il en restait. Ils devaient ensuite mettre les corps dans les fours crématoires.

Plan d'Auschwitz-BirkenauCliquez sur l'image pour l'agrandir

Ils vivaient à l’écart des autres prisonniers. A Auschwitz-Birkenau, leurs baraquements se trouvaient à côté du secteur où travaillaient essentiellement les femmes : le "Kanada" ou "Mexique" (ce sont les entrepôts où étaient triés les bagages des déportés).

Où logeaient-ils ?

Photographie clandestine prise durant la crémation de corps

Les Sonderkommandos voulaient organiser une révolte avec le groupe de résistants du camp. Ils ont profité qu’ils étaient proches du secteur des femmes pour échanger des informations importantes. Cela leur a aussi permis d’obtenir des explosifs car certaines des femmes travaillaient au camp de munitions.

Quelques jours avant la révolte, des résistants entendent et préviennent les Sonderkommandos qu’ils vont être liquidés à leur tour dans les chambres à gaz. C’est alors que le 7 octobre 1944 un kapo allemand entend les discussions autour de la révolte prévue. Les Sonderkommandos n’ont donc plus le choix et se soulèvent. Ils attaquent les SS avec des armes improvisées comme des marteaux, des barres de fer…Et incendient le crématorium IV.

La révolte des Sonderkommandos

Crématoire IV détruit

Quelles sont les conséquences de ce soulevement ?

Cette révolte se solde par la mort de 3 gardes SS et près de 400 membres du Sonderkommando du crématoire IV. Les membres du Sonderkommando du crématoire II ont cru que c’était la révolte prévue et se sont enfuis et cachés dans une grange. Ils ont été traqués par les soldats nazis qui les ont retrouvés dans la grange à laquelle ils ont mis feu. Le crématoire IV a été incendié et détruit, les membres restant du Sonderkommando sont donc allés travailler dans d’autres crématoires comme n°II.Certaines des femmes qui avaient fourni les explosifs servant à la destruction du crématoire IV ont été tuées. Cependant, malgré le nombre de morts, cette révolte a sucité une victoire morale pour les déportés.

II - L'insurrection du camp de Sobibor

https://www.memoiresdeguerre.com/article-camp-d-extermination-de-sobibor-54047327.htmlCliquez sur l'image pour l''agrandir

• ouverture mars 1942
• camp d'extermination

• 250 000 juifs assassinés
• construit dans le cadre de l'Aktion Reinhardt
• détruit à la suite de la révolte en octobre 1943

Le camp d'extermination de Sobibor

LA REVOLTE DU CAMPS DE SOBIBOR DU 14 OCTOBRE 1943.

La révolte du camp de Sobibor

-À la fin du printemps 1943, création du mouvement de résistance -En septembre, aide d'anciens prisonniers de guerre juifs soviétiques venus du ghetto de Minsk-Le 14 octobre 1943, lancement de l'opération, onze gardes Allemands et quelques gardes de Trawniki morts-Après la révolte, démantalement du centre de mise à mort,t ous les prisonniers juifs retrouvés sont tués.-100 personnes sur 300 reprises. -une cinquantaine s'échappe -18 survivants-250 000 Juifs y sont morts durant la période d'existence du camp (mai 1942-automne 1943)

timesofisrael.com

Sobibor après la révolte

-À l'été 1943, transformation des lieux en : * prison pour femmes et enfants déportés de la Biélorussie * dépôt de munition -un petit détachement de gardes resta sur place au moins jusqu'à la fin mars 1944.-Sobibor fut ainsi le dernier des camps de l'Opération Reinhard à être liquidé. -on planta une forêt de pins.Aujourd'hui le site comprend un mémorial et un musée, dont les nouveaux bâtiments ont été inaugurés en 2022.

En cas de difficulté de lecture, cliquez sur ce lien pour lancer la vidéo : https://youtu.be/5qqjfL3PQxU

source : SHOFAR

Témoignages sur la révolte du camp de Sobibor

Sources

Pour Sobibor :

• Wikipédia
• https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/sobibor

• La Déportation - AMRDL 41 (musee-resistance41.fr), les rescapés de Sobibor de Jack Gold de 1987

• Cairn info
• Cercle Shoah
• The times of Israël
• Sonderkommando.info
• B&S éditions
• The Auschwitz Tours
• Shlomo Venezia, Sonderkommando, dans l'enfer des chambres à gaz, LE CLUB, 2007.