Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
Totalitarismes
Louise de Lapeyrière
Created on March 8, 2024
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
Transcript
Les régimes totalitaires stalinien et nazi dans l'entre deux guerres
L'Allemagne nazie d'Hitler
L'URSS de Staline
Je me repère pour continuer ma visite...
Revenir à la page précédente
Prenez une feuille à carreaux pour répondre aux questions en faisant des phrases. Ce n'est pas la peine de recopier les différentes questions.
Faire apparaître les questions
Aller à la page suivante
Avoir des informations complémentaires
Interagir avec le document
Lexique
Paris, 1937
A- Le régime totalitaire stalinien : installation et caractéristiques
Rappel historique : La Première Guerre mondiale
1. De Lénine à Staline : l'installation du régime stalinien
L’idéologie de Lénine
L’abolition (suppression) de la propriété privée L’accroissement de richesse provenant du travail en commun des ouvriers profite à la classe des capitalistes, et les ouvriers restent des prolétaires qui manquent de tout. Il n’existe qu’un moyen pour mettre fin à l’exploitation du travail par le capital : Abolir (supprimer) la propriété privée des instruments de travail, remettre aux mains de la société toutes les usines et les mines ainsi que tous les grands domaines. Lénine, Projet de programme du Parti social-démocrate, 1896 . La dictature du prolétariat La dictature du prolétariat apporte une série de limites à la liberté pour les exploiteurs, les capitalistes. Ceux-là, nous devons les mater (écraser) afin de libérer l’humanité de l’esclavage salarié ; il faut briser leur résistance par la force ; et il est évident que, là où il y a répression, il y a violence, il n’y a pas de liberté, il n’y a pas de démocratie. Lénine, L’Etat et la révolution, août 1917
Gorki, 1922
Moscou, 1924
2. Un contrôle économique : de la collectivisation des terres au développement de l'industrie
Un champ en URSS, 1933
Ukraine, 1933
Cliquez sur la jeune fille pour lire son témoignage
3. Un contrôle politique et social : une société contrôlée par un chef unique dans un climat de peur
URSS, 1929-1930
Hergé est ici proche de la réalité. Des élections avaient réellement lieu en URSS comme les élections législatives de 1929. Seulement il n'était en réalité possible de voter que pour un seul parti, le parti communiste dirigé par Staline.
Moscou, 13 juin 1935
Kadiïvka, 30 août 1935
Goulag du canal de la mer blanche, entre 1931 et 1933
Cliquez sur Staline pour lire le document
B- Le régime totalitaire nazi : installation et caractéristiques
Rappel historique : La Première Guerre mondiale
1. L'arrivée au pouvoir d'Hitler : du coup d'Etat au passage aux urnes
Munich, 8 novembre 1923
Allemagne, 1932
Allemagne, 30 janvier 1933 : Hitler obtient le pouvoir légalement
Berlin, 27 février 1933
2. Un contrôle économique, politique et social, un chef glorifié tourné vers la guerre
Berlin, avril 1939
Cliquez sur le portrait d'Hitler pour accéder au document
Nuremberg, 1938
Nuremberg, septembre 1934
Dachau, 1934
3. Un régime raciste et antisémite : Hitler et la haine des Juifs
Steinhöring, 1936
Berlin, 1933
Berlin, 4 août 1936
Régime totalitaire : Régime politique à parti unique qui fait régner une terreur de masse et qui contrôle l’ensemble de la société.
Le tableau suivant (donné par le professeur) est à compléter. S'il n'est pas terminé à la fin de l'heure, une date pour le rendre sera fixée.
Félicitations, vous avez terminé l'activité...
Petit bonus... Charlie Chaplin, déguisé en Hitler, se moque du dirigeant nazi dans le film Le dictateur de 1940
Entre 1922 et 1991, l'URSS a rassemblé de très nombreuses républiques socialistes dont celle d'Arménie, d’Azerbaïdjan, de Biélorussie, d'Estonie, de Géorgie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de Lettonie, de Lituanie, de Moldavie, d’Ouzbékistan, de Russie de Tadjikistan, du Turkménistan et d'Ukraine.
Carte de l'URSS en 1922
Gorki est une ville soviétique où Lénine a passé les dernières années de sa vie. Elle se situe à quelques kilomètres au sud de Moscou.
Lénine parlant aux ouvriers de l'usine Poutilov à Petrograd en mai 1917Détail d'une peinture d'Isaak Brodsky en 1929.
Pavillon soviétique, 1937
Les procès de Moscou De 1936 à 1938, des milliers de procès truqués sont organisés afin d'éliminer les opposants à Staline. Au cours de ce procès, il a été prouvé que les droitiers (personnes opposées au régime communiste), trotskystes (partisans de Trotsky, un opposant de Staline assassiné en 1940), bourgeois et leurs pareils ne sont qu'une bande d'assassins, d'espions, de terroritstes sans idéal ni principe, un tas puant de fumier humain, de criminels vendus aux services secrets ennemis. Réquisitoire du procureur général Vichinsky lors du troisième procès de Moscou, le 11 mars 1938 Les opposants sont alors tués ou alors déportés dans des goulags pour effectuer des travaux forcés.
Le testament de Lénine (1923) En 1923, Lénine avait alerté le comité central du Parti communiste russe du danger de confier le pouvoir à Staline "Le camarade Staline, devenu Secrétaire généralal du Parti, a maintenant un énorme pouvoir entre ses mains et je ne suis pas certain qu'il sache user de ce pouvoir avec assez de prudence [...] Staline est trop brutal. [...] Je propose donc aux camarades d'étudier un moyen pour démettre (enlever) Staline de ce poste et pour nommer à sa place un autre homme qui serait plus tolérant, plus loyal, plus poli, etc."
Pavillon allemand, 1937
L'exposition universelle de 1937 a lieu à Paris du 25 mai au 25 novembre. Elle s'établie juste devant la Tour Eiffel dans le palais de Chaillot construit pour l'occasion. Au total 44 pays y participent dont l'URSS de Staline et l'Allemagne nazie d'Hitler. Les photographies de l'époque sont en noir et blanc. Voici une image colorisée de que pouvait être la vue à l'époque.
Cette photographie est restée comme le symbole de ces Jeux de Berlin. Elle prouvait à elle seule le rapprochement entre un aryen et un coloured man en dépit de l'idéologie raciste nazie. L'amitié entre l'Allemand et le noir-Américain émanait des qualifications du matin. Après deux échecs à ses deux premières tentatives, le recordman du monde Jesse Owens risquait l'élimination. Juste avant son ultime saut, Luz Long vint conseiller son concurrent afin que celui-ci raccourcisse ses marques. Jesse Owens retomba à 7 mètres 15. Il fut qualifié au millième près. « Cet épisode scella le début de notre amitié qui dura, par voie épistolaire, jusqu'à l'invasion de la Pologne par Hitler. Quelques années plus tard, j'eus la tristesse d'apprendre que Luz Long, enrôlé dans la Wehrmacht, était tombé à la guerre. Un de mes plus beaux souvenirs berlinois fut l'amitié d'un compagnon sportif qui m'aida à remporter un titre olympique, sans penser à ses propres intérêts. » L'après midi, Jesse Owens remporta le concours sur son avant dernier essai en effectuant 7,97 mètres soit 7 centimètres de mieux que son concurrent et désormais ami Luz Long. Furieux, Adolf Hitler, quitta le stade et ne put suivre le dernier saut de l'Américain qui retomba à 8,06 mètres. Après ce saut, Long vint féliciter chaleureusement Owens et tous deux allèrent immortaliser l'instant devant les photographes. Julien Ferrand, La presse française face aux Jeux Olympiques de Berlin, mémoire de recherche, 2011