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LéaneInèsMaé

La Pharmacopée

Historiquement, une pharmacopée est un ouvrage encyclopédique recensant principalement des plantes à usage thérapeutique, mais également des substances d'origine animale ou minérale et, plus récemment, des substances chimiques. Depuis les temps anciens, les êtres humains ont cherché des moyens de guérir les maladies et de soulager la douleur. Au fil du temps, différentes civilisations ont développé leurs propres pratiques médicales. La pharmacopée est un domaine passionnant et très vaste qui concerne l’étude des médicaments et de leur utilisation. Elle explore les plantes médicinales, les substances actives et les méthodes de préparation des médicaments. C’est fascinant de découvrir comment les remèdes peuvent soulager nos maux et améliorer notre santé, nous avons donc fait des recherches poussées sur ce sujet et nous allons l’étudier de manière à voir la vision de différents pays/continents à différentes époques. Comment à évoluer la pharmacopée depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui dans les cultures et traditions en Grèce, Italie et Egypte ?

Introduction

Bibliographie

Aujourd'hui

Grèce Antique

Egypte Antique

Rome Antique

Index

Autres plantes

La médecine en Grèce remonte à plus de 2500 ans. Les Grecs considéraient la santé comme un équilibre entre le corps et l’esprit, et ils cherchaient à comprendre les causes des maladies. Vous connaissez sûrement son nom : Hippocrate est considéré comme le père de la médecine moderne, à jouer un rôle essentiel dans le développement de la médecine en Grèce. Les Grecs croyaient en l’influence des quatre humeurs (le sang, la bile jaune, la bile noire et le flegme) sur la santé. Selon eux, un déséquilibre de ces humeurs pouvait causer des maladies. Ils utilisaient des plantes médicinales spécifiques et des techniques de saignée pour rétablir l’équilibre. Les temples d’Asclépios, dieu de la médecine, étaient des lieux importants en Grèce. Les patients venaient y chercher des soins et des conseils médicaux.. La médecine grecque a jeté les bases de la médecine moderne, en mettant l’accent sur l’observation, la recherche et l’éthique médicale. Les travaux des médecins grecs ont été préservés et transmis, influençant ainsi le développement de la médecine d’autres cultures. Les Grecques avaient une conscience hygiénique malgré le fait qu’ils ne connaissaient pas les bactéries.La pharmacie hellénique quant à elle, se trouvait déjà relativement avancée. Depuis la période homérique, perdure une connaissance traditionnelle du médicament, acquise auprès des civilisations crétoises et mycéniennes. Par ailleurs, dans ses traités, Hippocrate fait mention de nombreuses formules très variées et souvent complexes issues de cet enrichissement progressif. II permettra ainsi à son école d’organiser et de construire la science médicale et pharmaceutique sur une solide base expérimentale.

Grèce Antique

Galien occupe sans conteste une place particulière chez les pharmaciens. Pharmacologue et thérapeute, mais aussi philosophe, physicien et astrologue, il fut un violent polémiste. Il a écrit sur tous les sujets et parmi eux le traité de la Composition des médicaments. La période du Moyen Age n’a pas conduit, comme on le pense souvent, à une croissance des connaissances médicales et pharmaceutiques, au contraire. A cause du triomphe de la religion chrétienne, le développement du mépris du monde charnel, où la maladie n’est que l’expression d’une colère divine ou d’une haine démoniaque, se fait ressentir sur le monde de la médecine. A l’époque les médecins étaient non pas réputés pour soigner mais pour être des beaux parleurs qui n’avaient aucune connaissance scientifique. Les églises, les couvents et les abbayes sauvèrent la tradition latine, assurant la survie d’une routine thérapeutique enrichie de la transmission d’un savoir empirique populaire. Tandis que la science grecque antique fut transmise aux occidentaux par les Arabes, grâce à la persistance d’échanges commerciaux avec l’Orient.

Rome Antique

La médecine à Rome a été grandement influencée par la médecine grecque. Au début, les Romains n’avaient pas de connaissances médicales avancées et faisaient souvent appel à des prêtres pour les soins de santé. Cependant, au fur et à mesure que l’Empire romain s’étendait, les connaissances médicales grecques ont commencé à être introduites à Rome. Les Romains ont adopté de nombreux concepts médicaux grecs, tels que les quatre humeurs et l’importance de l’hygiène. Ils ont également développé leurs propres méthodes de traitement, notamment l’utilisation des plantes médicinales et la pratique de la chirurgie. Ce qui est étonnant, c'est de voir qu'ils pratiquaient des opérations chirurgicales qui demande une précision extraordinaire avec des outils tout aussi précis comme, par exemple, l’opération de la cataracte. Leurs instruments chirurgicaux étaient très semblables à ceux utilisés de nos jours. Galien qui a vécu au IIème siècle après J-C. Ses travaux ont eu une influence majeure sur la médecine romaine et ont été étudiés pendant des siècles. Galien a écrit de nombreux ouvrages sur l’anatomie, la physiologie et les maladies et il a également pratiqué la dissection humaine pour mieux comprendre le corps humain. Les Romains ont également développé des infrastructures médicales, tels que des thermes et des aqueducs, qui ont permis d’améliorer l’hygiène et les soins de santé. Ils ont également créé des hôpitaux et des écoles de médecine. La médecine romaine a continué à se développer et à s’améliorer au fil du temps. Les médecins romains étaient connus pour leurs compétences en chirurgie et leurs connaissances approfondies en matière de pharmacologie.

*médicament à base de résine de consistance pâteuse qu'on applique sur la peau.

Par ailleurs, la pharmacopée jouait un rôle essentiel dans les soins de santé pour les romains, ils utilisaient une grande variété de plantes médicinales pour soigner les maladies. Ils croyaient en l’importance de la nature et de ses bienfaits sur la santé. Les herboristes, appelés « herbarii », étaient des experts dans l’identification et l'utilisations des plantes médicinales. Ils connaissaient les propriétés curatives de chaque plante et savaient comment les préparer pour en tirer le meilleur parti. Les Romains utilisaient ses plantes pour traiter une multitude de maladies, allant des problèmes digestifs aux infections respiratoires en passant par les blessures. Ils utilisaient également des extraits de plantes pour créer des onguents*, des sirops et des pommades. La pharmacopée était si importante dans la Rome antique que l’Empire Romain avait même un jardin spécialement dédié à la culture de plantes médicinales. Ce jardin, était appelé « hortus medicus », était un lieu où les herboristes pouvaient cultiver et étudier ces plantes. Les connaissances en pharmacopée étaient transmises de génération en génération, et les médecins romains étaient formés à l’utilisation des plantes médicinales.L’importance de la pharmacopée dans la Rome antique montre à quel point les romains valorisent les ressources naturelles pour la santé.

L’Egypte ancienne est considérée comme l’un des berceaux de la médecine. Les anciens Egyptiens avaient une connaissance approfondie des affections médicales et utilisaient une variété de méthodes pour traiter les maladies. L’utilisation des plantes médicinales a joué un rôle crucial dans l’essor de la médecine. Les anciens Egyptiens utilisaient des herbes et extrait de végétaux pour traiter diverses infections. D’ailleurs, les Egyptiens se trouvent être les plus avancés dans la connaissance de la nature et des propriétés du corps. Certains historiens attribuent l’origine du mot «Pharmacie» à l’Égypte ancienne : Pharmaki « qui procure la sécurité » et qui désignait le dieu Thôt. Le rôle considérable joué par les Egyptiens dans les origines des sciences médicales et pharmaceutiques commence seulement à être connu. Le papyrus d’Ebers, premier ouvrage médical égyptien, traduit en 1875, (complété par ceux de Berlin 1909 et d’E. Smith 1930) témoignent de l’étonnante richesse de la pharmacopée égyptienne. L’importance de la pharmacopée dans la culture égyptienne se reflète dans les hiéroglyphes et les papyrus médicaux qui ont été découverts. Ces documents décrivent les connaissances médicales et les recettes à base de plantes utilisées par les anciens Egyptiens.

Egypte Antique

L’arrivée aujourd’hui des biotechnologies consistant à produire des protéines pour élaborer des médicaments spécifiques comme des anticancéreux, antibiotiques, antidépresseurs...Le médicament est un objet scientifique de haute technologie mais aussi économique. L’histoire démontre que les pharmaciens, exercent et continueront d’exercer leur art dans l’élaboration, le contrôle et la dispensation du médicament. Leur objectif reste le même : soulager leurs contemporains en fonction de leurs connaissances et de leurs moyensAujourd'hui la technologie est une aide considérable dans la création des médicaments, traitements et remèdes pour divers pathologies. Mais n'oublions pas que nous utilisons toujours au quotidien les plantes pour nous soigner qui dates de l'antiquité et que maintenant nous appelons "remède de grand mère". Les plantes sont aussi très largement utilisées dans d'autres domaines que la santé, comme la cosmétique et la parfumerie.

Aujourd'hui

Autres plantes

  • collège des pharmaciens : https://cpcms.fr/guide-stage-initiation/knowledge-base/histoire-et-place-du-pharmacien/
  • Les plantes et leurs usages dans l'antiquité : https://etab.ac-poitiers.fr/coll-rouillac/sites/coll-rouillac/IMG/pdf/les_plantes_et_leurs_usages_dans_l_antiquite.pdf
  • L'histoire du miel : https://www.farouche.fr/content/6-l-histoire-du-miel-de-lantiquite-a-aujourdhui
  • Open édition : https://books.openedition.org/irdeditions/7201?lang=fr
  • Histoire du médicament : https://www.editions-ellipses.fr/PDF/9782729866563_extrait.pdf
  • Cuisine et médecine dans l'antiquité : https://sms.hypotheses.org/11012
  • La thérapeutique par les plantes : https://gallica.bnf.fr/blog/01012013/la-therapeutique-par-les-plantes-travers-les-ages-i?mode=desktop
  • Les plantes médicinales dans la mythologie grecque : https://www.herbiolys.fr/fr/blog/218_les-plantes-medicinales-dans-la-mythologie-grecque.html

Bibliographie

La lavande est utilisée en infusion comme antiseptique et comme bactéricide. Appliquée directement sur la peau, elle soulage les brûlures et les piqûres d'insectes, sur les tempes, elle soulage les douleurs migraineuses. Elle est aussi réputée pour ses propriétés purifiantes, anti-inflamatoires, et antalgiques.

La lavande

Un médicament est composé de substance ou composition possédant des propriétés curatives. Une synthèse chimique consiste à fabriquer une nouvelle molécule à partir d’une ou plusieurs réactions chimiques. L’enjeu d’une synthèse est de partir de molécules faciles à se procurer (peu chères), en ayant un rendement le plus élevé possible.

Médicament de synthèse

En plus d’être une offrande pour les dieux, le miel fut utilisé pour soigner les plaies et les maladies de l'intestin. Le miel servait aussi d’ingrédient de base pour des préparations médicinales et a joué un rôle essentiel dans la médecine ancienne, grâce à ses propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. Aujourd’hui, Avec l'essor de la nutrition consciente, le miel gagne en popularité en tant qu'alternative plus naturelle aux édulcorants synthétiques. Les recherches modernes confirment d’ailleurs les bienfaits nutritionnels du miel sur la santé, mettant en lumière ses antioxydants, ses vitamines et ses minéraux.

Le miel

L’armoise (Artemisia vulgaris) est une plante médicinale qui à forte dose, peut être toxique, mais elle combat la fièvre et aide à la digestion. On l'utilise aussi pour soigner les infections urinaires ou l'hypertensions. Dans l'Antiquité, cette plante est associée à la déesse Artémis. Or, Artémis est une déesse qui peut provoquer des épidémies ou au contraire les guérir.

L'armoise

La lavande est utilisée en infusion comme antiseptique et comme bactéricide. Appliquée directement sur la peau, elle soulage les brûlures et les piqûres d'insectes, sur les tempes, elle soulage les douleurs migraineuses. Elle est aussi réputée pour ses propriétés purifiantes, anti inflammatoires, et antalgiques (antidouleur).

La lavande

Les égyptiens utilisaient la belladone contre les spasmes, cette plante peut se révéler très toxique, ses baies noires contenant de l'atropine, substance active sur le système nerveux

La belladone

La myrrhe est utilisée aujourd'hui dans le traitement des ulcères de la bouche et des gencives. Elle est également utilisée dans le traitement de l'obésité et des maladies liées à l'accumulation de toxines. En médecine occidentale, on a recours à ses propriétés thérapeutiques dans le traitement des cancers du sein, de la prostate et du système digestif. Elle est présente dans plusieurs préparations cosmétiques et dermatologiques. Chez les Grecs, l'arbre à myrrhe est consacré à Aphrodite, déesse de la beauté. La gomme résine de la myrrhe a un effet cosmétique.

La myrrhe

Le pavot était utilisé dès l'Antiquité en infusion (les pétales) comme sédatif sur les voix respiratoires et, pour la digestion. Le pavot coquelicot est préféré en tisane pour ses vertus et son goût. Sec, et à dose égale, les graines possèdent la même capacité sédative (pour endormir) que les pétales. Il est aujourd'hui à la base de la morphine, une puissante drogue médicale découverte au début du 19è siècle. Les Égyptiens s'en servaient comme d'une drogue sacrée pour entrer en contact avec les dieux.

Le pavot

La pivoine, est connu comme la première plante médicinale utilisée, les racines de pivoines apaisent les douleurs du tube digestif et de l’estomac, aident à s’endormir et prolongent les cycles de sommeil.

La pivoine

Le marrube blanc était employé, dans l’Antiquité, dans la fabrication des remèdes contre la toux. Antonius Castor le connaissait et Pline l'Ancien indique de nombreuses préparations curatives utilisant le marrube.La médecine moderne a recours à cette plante dans de multiples emplois, notamment dans le traitement du système respiratoire, comme à l'Antiquité. Il est aussi contenu dans certains bonbons pour la toux.

Le marrube blanc