Génially L'étranger d'Albert Camus

Albert camus

L'étranger

"J'avais eu raison, j'avais encore raison, j'avais toujours raison."

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albert camus

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Enregistrement lecture passage choisi

composition de l'oeuvre

ALBERT CAMUS

Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain pied noir, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il a développé dans ses oeuvres très diverses un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine.

REPERE CHRONOLOGIQUE

naissance d'Albert Camus à Mondovi, en Algérie

7 novembre 1913

étudiant à la faculté d'Alger, il se lie avec René Poirier et Jean Grenier

1933

Seconde Guerre Mondiale

1939-1945

travaille à Paris comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. Épouse Francine Faure

1940

publication de L'Étranger puis du Mythe de Sisyphe

1942

après la libération de Paris, devient rédacteur en chef de Combat

1944

abandonne la direction de Combat. Publication de La Peste

1947

voyage en Algérie. Représentation de L'État de siège à Paris

1948

début de la guerre d'Algérie

1954

à Alger, lance un appel à la trêve

1956

prix Nobel de littérature

1957

mort accidentelle d'Albert Camus près de Montereau (Yonne)

4 janvier 1960

Mes citation préférées

COMPOSITION DE L'OEUVRE

L'oeuvre se compose de 2 parties. La première est divisée en 6 chapitres ; elle se concentre sur Meursault, le personnage principal, sur sa vie en général jusqu'au meurtre de l'arabe Quant à la seconde, elle est divisée en 5 chapitres. Elle commence après le meurtre de l'arabe puis son procès jusqu'à sa condamnation.

MES IMPRESSIONS DE LECTEUR

L'étranger d'Albert Camus est un roman captivant qui explore les thèmes de l'absurdité de la vie et de l'aliénation sociale. L'histoire de Meursault, le protagoniste, suscite des réfléxions profondes sur la condition humaine et la nature de l'existence. Les descriptions détaillées et l'écriture épurée de Camus créent une atmosphère saisissante qui nous prolonge dans l'esprit du personnage. Ce roman ne nous laisse pas indifférent et mérite d'en être discuté...

ENREGISTREMENT LECTURE PASSAGE CHOISI

Extrait du chapitre 5 (2ème partie) “Excipit” : la mort comme révélation de l’homme à lui-même

Lui parti, j’ai retrouvé le calme. J’étais épuisé et je me suis jeté sur ma couchette. Je crois que j’ai dormi parce que je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage. Des bruits de campagne montaient jusqu’à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraîchissaient mes tempes. La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée. A ce moment, et à la limite de la nuit, des sirènes ont hurlé. Elles annonçaient des départs pour un monde qui maintenant m’était à jamais indifférent. Pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai pensé à maman. Il m’a semblé que je comprenais pourquoi à la fin d’une vie elle avait pris un «fiancé», pourquoi elle avait joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s’éteignaient, le soir était comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s’y sentir libérée et prête à tout revivre. Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cettegrande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir, devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine