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H4- La Résistance
chloe.arribas
Created on March 1, 2024
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Transcript
La Résistance
Sommaire
1. Découvrir des parcours de femmes résistantes
3. Boîte à outils
2. Réaliser un récit historique
La Résistance
1- Découvrir des parcours de femmes résistantesObjectifs :
- Etudier des documents historiques et les exploiter. - Compléter une fiche biographique
Femmes résistantes
Complète ta fiche d'activité en cliquant afin de découvrir les parcours de ces femmes résistantes:
Madeleine Riffaud
Germaine Tillion
Lucie Aubrac
Julia Pirotte
Germaine Tillion
- Déportée
- Ethnologue
- Résistante
- Membre du Réseau du Musée de l'Homme
+info
Julia Pirotte
- Polonaise, Juive et communiste
- Photographe et résistante
- Membre des FTP MOI
+info
Lucie et Raymond Aubrac
- Professeure
- Résistante
- Le mouvement Libération-Sud
+info
Madeleine Riffaud
- Enfance et adolescence durant la guerre
- Résistante
- Les FTP
+info
La Résistance
2. Réaliser un récit historiqueObjectifs :
- Etudier des documents historiques et les exploiter. - Rédiger un récit construit avec du vocabulaire historique sur un sujet donné.
Tu es un·e jeune français·e pendant la Seconde Guerre mondiale. Appelé·e au STO en 1943, tu préfères fuir et rejoindre un maquis de ta région, pour intégrer la Résistance. Tu écris clandestinement à tes parents afin de leur expliquer le sens de ton engagement et la situation que tu vis.
Ton récit doit suivre un plan précis :
› La première partie : pourquoi continuer la lutte selon toi, les raisons de ton engagement.
› La troisième partie : la vie quotidienne que tu mènes dans un maquis.
› La deuxième partie : l'organisation et les actions que tu mènes avec la Résistance.
A ta disposition : des documents pour chaque partie, des coups de pouce pour te guider et une boîte à outils.
› La première partie : pourquoi continuer la lutte selon toi, les raisons de ton engagement.
DOC. 1 : L'appel à la Résistance du général de Gaulle
› La première partie : pourquoi continuer la lutte selon toi, les raisons de ton engagement.
DOC. 2 : Le récit de Lucie Aubrac
"Mai 1940, la défaite, l'invasion nazie, mon jeune époux prisonnier de guerre, le discours de Pétain le 17 juin, l'appel du général de Gaulle depuis Londres le 18 juin. Pour moi, la guerre n'est pas finie. C'est ma guerre à moi qui commence. Me voilà mobilisée, conspiratrice, prête à me joindre à Jean Cavaillès et à Emmanuel d'Astier de la Vigerie. C'est vraiment la rupture avec le passé, un engagement volontaire lié à la désobésissance vis-à-vis de la collaboration franco-allemande. Seuls comptent la volonté de vaincre le régime de Pétain, le désir de chasser l'occupant, le souci d'informer une opinion anesthésiée, d'aider toutes celles et ceux qui sont les victimes de cette collaboration."D'après le témoignage de Lucie Aubrac, dans la lettre de la Fondation de la Résistance n°27, décembre 2001.
Coup de pouce partie 1
Commence ta lettre en expliquant les raisons de ton engagement. Inspire-toi de l'appel du 18 juin du général de Gaulle pour rédiger le début de ta lettre, ainsi que du témoignage de la résistance Lucie Aubrac.
Pose toi ce type de questions : - Quels sont les atouts de la France pour continuer la lutte ? - Quelles sont les raisons qui poussent Lucie Aubrac ou Madeleine Riffaud à résister ?
› La deuxième partie : l'organisation et les actions que tu mènes avec la Résistance.
DOC. 4 : Les mouvements de la Résistance
› Relève trois noms de mouvements de Résistance.
› Grâce à des recherches personnelles, retrouve l'identité de l'homme envoyé par De Gaulle depuis Londres pour unifier les mouvements de Résistance, à partir de 1941.
› Grâce à des recherches personnelles, explique ce qu'est le CNR.
› La deuxième partie : l'organisation et les actions que tu mènes avec la Résistance.
DOC. 5 : Les actions de la Résistance
Attentats contre des Allemands
Sabotages
Tracts clandestins
› La deuxième partie : l'organisation et les actions que tu mènes avec la Résistance.
DOC. 6 : Le chant des partisans
Coup de pouce partie 2
Continue ta lettre en décrivant l'organisation des mouvements de résistance. Décris également les actions principales de la Résistance pour nuire à l'ennemi.
Pose-toi ce type de questions : - Qu'est-ce qu'un mouvement de résistance ? - Quels sont les principaux mouvements de résistance et qui les unifie entre eux ? - Quelles sont les principales actions de la Résistance ?
› La troisième partie : la vie quotidienne que tu mènes dans un maquis.
DOC. 7 : Le maniement des armes
› Observe les personnes sur la photo (âge, sexe, attitude).
› Que tiennent-ils et que font-ils ?
› Grâce à des recherches personnelles, localise le maquis du Vercors. Pourquoi s'être installé dans ce type d'endroit selon toi ?
› La troisième partie : la vie quotidienne que tu mènes dans un maquis.
DOC. 8 : Les conditions de vie dans le maquis
Les zones forestières ou rurales constituent des lieux privilégiés pour les maquis (Vosges, Cévennes, Quercy, Causses, Cantal, Morvan). Les maquisards peuvent également utiliser des grottes ou des cavernes naturelles. D'autres maquisards prennent parfois plus de risques en installant tout ou partie de leurs hommes dans des hameaux prétendument isolés. La vie quotidienne au sein d'un maquis se structure autour d'un emploi du temps très strict. Les corvées quotidiennes (recherche d'eau potable et de bois de chauffe) alternent avec les exercices de préparation militaire. Des chants et des jeux sont également organisés pour rompre la monotonie de cet emploi du temps quotidien. Le ravitaillement est une des préoccupations journalières majeures au sein d'un maquis. Plusieurs sources d'approvisionnement sont possibles : à la chasse et la cueillette s'ajoute la possibilités d'être ravitaillés par les villageois (ce qui est très difficile au vu des réquisitions imposées par l'occupant). Dans tous les cas, la faim et les carences alimentaires affectent les organismes. Le tabac, le thé, le vin, qui peuvent apparaître comme superflus, constituent autant de sources de réconfort qui permettent aux maquisards de tenir. Jacques Canaud, Le temps des maquis, Edition De Borée, 2011
Coup de pouce partie 3
Termine ta lettre en racontant la vie quotidienne et les difficultés dans un maquis.
Pose-toi ce type de questions : - Quels sont les lieux priviliégiés par les "maquisards" ? - Quelles tâches doit-on accomplir lorsqu'on se cache dans un maquis ? - Quelles sont les principales difficultés que l'on doit surmonter ?
Boîte à outils
La France dans la Seconde Guerre mondiale : rappels chronologiques
Signature de l'armistice
De Gaulle lance son appel à la résistance
Mise en place du STO
Chute du régime de Vichy
Fin de la guerre en Europe
22 juin 1940
8 mai 1945
18 juin 1940
1944
1943
Boîte à outils
Quatre grandes figures de la Résistance :
Germaine Tillion
Jean Moulin
Charles De Gaulle
Cécile Rol-Tanguy
Boîte à outils
Quelques définitions :
- Partisan = ici, personne attaché à une cause qu'il défend.
- Maquis = Lieu retiré où se réunissaient les résistants au cours de la Seconde Guerre mondiale, durant l'occupation allemande.
- STO = Service du Travail Obligatoire. Instauré en 1943, il oblige les jeunes hommes français à partir travailler en Allemagne.
- Clandestin / clandestinement = en cachette, secrètement.
Germaine Tillion
Déportée "Nuit et Brouillard"
Le 23 octobre 1943, Germaine Tillion est déportée NN (Nacht und Nebel, Nuit et brouillard : personnes accusées de sabotage et de résistance représentant un danger pour l’armée allemande, condamnées à disparaître sans laisser de traces) à Ravensbrück et passe un an et demi en captivité.Insensible à la peur, l’ethnologue multiplie les actes de résistance dans le camp : mots passés secrètement par ses codétenues ou photographies des femmes victimes d’expériences pseudo médicales qu’elle réussit à sortir du camp.Elle y compose même une opérette, qui décrit la condition de Verfügbar, détenue « disponible » et « corvéable à merci ». Dans Le Verfügbar aux enfers, Germaine Tillion fait preuve d’un humour surprenant : « On m'a dit « il faut résister »... / J’ai dit oui presque sans y penser / C’est comme ça qu’dans un train de la ligne du Nord / J’eus ma place retenue à l’oeil et sans effort... ». Cette opérette inachevée, dont l’énergie et l’humour s’étiolent en même temps qu’augmente le nombre de jours passés dans le camp restera cachée plus de quarante ans.
Germaine Tillion
Ethnologue
Le parcours de Germaine Tillion démontre une très grande curiosité… Elle étudie l’archéologie, la préhistoire et l’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre, elle étudie les sciences humaines (les langues, la psychologie, l'ethnographie) à la Sorbonne et à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, au Collège de France et à l’Institut d’Ethnologie. Dans les années 1927 à 1934, elle participe à l’effervescence des étudiants classant et rangeant les collections ethnographiques dans l’ancien et vétuste Musée d’Ethnographie du Trocadéro, ancêtre du musée de l’Homme.En 1934, il lui est proposé une mission dans l’Aurès en Algérie, pour étudier l’ethnie berbère des Chaouias. L'ethnologie: l'étude des groupes humains.
Germaine Tillion
Résistante
L’ethnologue rentre en France en mai 1940 après sa seconde mission dans l’Aurès en Algérie. Ignorant à peu près tout de la situation en métropole, elle arrive à Paris au lendemain d’une capitulation qui la révolte. Patriote et républicaine, elle se rapproche du Colonel Paul Hauet, qui dirige une association d’aide aux soldats coloniaux, l’UNCC (Union nationale des combattants coloniaux). Son activité s’élargit ensuite à la collecte d’informations sur l’armée allemande, sur les mouvements des troupes et sur les camps de prisonniers Après l’arrestation des principaux résistants du réseau du Musée de l’Homme, début 1941, Germaine Tillion prend le relais de l'organisation du réseau.Suite à une trahison, elle est arrêtée à son tour le 13 août 1942.« Pour moi, la résistance consiste à dire non. Mais dire non, c’est une affirmation. C’est très positif, c’est dire non à l’assassinat, au crime. Il n’y a rien de plus créateur que de dire non à l’assassinat, à la cruauté, à la peine de mort. »
Lucie Aubrac
Professeure
Née en 1912 en Bourgogne, elle fait de brillantes études et devient professeure d'histoire-géographie en 1938. Elle milite alors aux Jeunesses Communistes. En 1939, elle épouse Raymond Samuel, jeune ingénieur. En 1941, ils s'installent à Lyon et participent à la fondation du mouvement Libération Sud, et prennent leur nom de résistant: Aubrac. En octobre 1943, Lucie organise l'évasion de son mari qui a été capturé par la Gestapo. Identifié et recherché par les Allemands, le couple erre ensuite de cachette en cachette dans l'attente d'un avion qui les emmènera finalement vers Londres avec leur jeune fils le 8 février 1944. Quarte jours plus tard, elle accouche d'une fille qu'elle nomme Catherine.
Lucie Aubrac
Résistante
"Mai 1940, la défaite, l'invasion nazie, mon jeune époux prisonnier de guerre, le discours de Pétain le 17 juin, l'appel du général de Gaulle depuis Londres le 18 juin. Pour moi la guerre n'est pas finie. C'est ma guerre à moi qui commence. Aider de grands élèves à rejoindre Londres, aider mon mari à s'évader [...], démarrer une opposition à Vichy et à l'occupation allemande. [...] Je suis en quelque sorte une femme double : une vie familiale, [...] une vie professionnelle au lycée de jeunes filles à Lyon. Mon double : les rendez-vous cachés, la recherche de complices pour notre propagande clandestine. [...] Je fais la connaissance de gens variés [...]. Seuls comptent, la volonté de vaincre le régime de Pétain, le désir de chasser l'occupant, le souci d'informer une opinion anesthésiée, d'aider tous celles et ceux qui sont les victimes de cette collaboration." Témoignage de Lucie Aubrac dans La Lettre de la Fondation de la Résistance, décembre 2001.
Julia Pirotte
photographe et résistante
Ses reportages témoignent des conditions de vie précaires des habitants du Vieux-Port, de la situation des femmes et des enfants juifs internés au camp de Bompard et des opérations des maquis. Elle rejoint très tôt la Résistance tout comme sa sœur Mindla. Agent de liaison pour les FTP-MOI, elle transporte des tracts, des armes et fabrique des faux-papiers. Le 21 août 1944, elle prend part à l’insurrection de Marseille et documente par ses photographies les différents moments de la journée.
Julia Pirotte
Polonaise, Juive et communiste
Julia Pirotte st née dans une famille polonaise pauvre. Adolescente, ayant erdu sa mère très jeunes, elle rejoint le Parti Communiste Polonais (KPP). Julia et son frère seront la cible du régime autoritaire mis en place par le maréchal Pilsudski, anticommuniste. Son frère trouve refuge en URSS et échappe à l’arrestation. Julia, qui n’a que 17 ans, est condamnée à quatre ans de prison pour activités communistes. En 1934, menacée une nouvelle fois d'arrestation, elle fuit la Pologne avec l'aide du Secours rouge international, et est accueillie en Belgique. Elle fait des ménages pour vivre. En 1935, elle épouse Jean Pirotte, militant syndical. La citoyenneté belge lui permet de participer pleinement à la vie syndicale et politique. Elle travaille dans une usine métallique à Ixelles. Son charisme et sa détermination l’amènent à diriger des manifestations lors des grèves et meetings ouvriers, nombreux en 1936. Le 10 mai 1940, lors de l'invasion de la Belgique par les Allemands, elle se joint à l'exode et gagne le Sud de la France où elle travaille d'abord dans une usine d'aviation puis devient photographe de plage.
Les FTP-MOI
Les FTP-MOI : Francs-tireurs et partisans - main-d'œuvre immigrée sont les unités de la résistance intérieure française communiste fondées en avril 1942 pour conduire la guérilla urbaine en France contre l'occupant nazi. Les plus célèbres d'entre eux sont notamment les vingt-trois résistants étrangers du groupe Manouchian-Boczov-Rayman, incluant les dix de l'Affiche rouge dont sept étaient juifs.
Le réseau du Musée de l'Homme
Le « réseau du Musée de l’Homme » est l’un des premiers organismes clandestins de résistance, né de manière spontanée dès l’appel du général de Gaulle et l’annonce de l’armistice par le Maréchal Pétain en juin 1940. L’histoire de ce réseau est intrinsèquement liée à l’engagement politique anti-pétainiste de Paul Rivet, fondateur du Musée de l’Homme en 1937, et de son équipe.
Libération-Sud
"Au début de la guerre, Libération-Sud était surtout un mouvement de propagande. Nous avions aussi nos propres imprimeries clandestines et avons créé le premier journal de résistance en zone sud: Libération. A cette époque, je recrutais pour notre mouvement. Je prenais le train et j'allais discuter avec des gens qu'on recrutait dans l'Isère, à Montpellier, Toulouse, Limoges... J'effectuais des missions d'information de mouvement en mouvement. Je m'occupais aussi de faux papiers. A partir de début 1943, je me suis occupée presque exclusivement d'évasions de résistants emprisonnés." D'après le témoignage de Lucie Aubrac, Vivre en France sous l'Occupation", mars 2003. Libération-Sud est un mouvement de Résistance de la période 1940-1944 créé dans la zone libre (zone sud). C'est l'un des huit mouvements de résistance qui constituent le Conseil national de la Résistance (CNR). Le journal du mouvement portait le même nom : Libération.
Madeleine Riffaud
Enfance et adolescence durant la guerre
Fille d'instituteurs, Madeleine Riffaud grandit en Picardie. Son père a fait la guerre de 14-18 comme engagé volontaire, y a été gravement blessé à la jambe puis a participé à une mutinerie. Ses parents passent leurs vacances dans la région d'origine de la famille, dans la Haute-Vienne, juste à côté du village d'Oradour-sur-Glane, dans une autre famille d'instituteurs, dont les deux parents seront massacrés en 1944, parmi les 643 victimes du massacre d'Oradour-sur-Glane.
Madeleine Riffaud
Résistante
Encore mineure quand elle arrive à Paris, Madeleine Riffaud rallie un groupe de résistants étudiants. En 1942, elle entre dans un réseau de résistance à Paris. En 1944, elle rejoint la lutte armée auprès des FTP. Elle obéit au mot d'ordre d'intensifier les actions armées en vue du soulèvement parisien d'août 1944 : le 23 juillet 1944, elle abat en plein jour de deux balles dans la tête un officier de l'armée d'occupation sur le pont de Solférino. Prenant la fuite à vélo, elle est rattrapée et renversée par la voiture du chef de la milice de Versailles. Arrêtée, torturée et plusieurs fois condamnée à mort, elle est de retour à temps pour se battre aux côtés de ses hommes et libérer la capitale. Après la Libération, elle devient poétesse et écrivaine, elle entame une carrière de journaliste, part en Indochine, en Algérie puis au Vietnam pour dénoncer le colonialisme, témoigner de l’esprit de résistance et raconter la lutte pour la liberté.
FTP
Les Francs-tireurs et partisans français (FTPF), également appelés Francs-tireurs et partisans (FTP), est le nom du mouvement de résistance intérieure française créé à la fin de 1941 et officiellement fondé en 1942 par la direction du Parti communiste français. Il regroupe les trois organisations armées communistes, indépendantes l'une de l'autre jusqu'en novembre 1941, l'« Organisation spéciale », les Bataillons de la jeunesse et les « groupes spéciaux » de la Main-d'œuvre immigrée (MOI).