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Carte mentale interactive SVT

Janelle Leleu

Created on February 22, 2024

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Transcript

le cerveau

un organe fragile à préserver

bilan

dépendance

Comment la consommation de substances exogènes peut perturber les messages nerveux au sein de l'encéphale ?

circuit de la récompense

THC

caféine

cocaïne

nicotine

alcool

les récepteurs protéines-canaux

Lorsque l'acétylecholine est fixée sur son récepteur, celui-ci laisse pénétrer des ions Na+ à travers la membrane, ce qui mène à une légère dépolarisation. Ces récepteurs sont des protéines-canaux car l'ouverture des canaux est provoquée par le rapprochement de deux acides aminés, Cys et Trp, des chaînes peptidiques du récepteur. Plus les deux acides aminés sont proches, plus il y aura de Na+ libéré. Nous savons que l'acétylecholine sur son récepteur provoque une légère dépolarisation. Or, nous pouvons remarquer que lorsque la nicotine est sur le récepteur, les acides aminés sont plus proches donc nous pouvons en déduire que la nicotine provoque une dépolarisation plus importante que l'acétylecholine.

Une modification des voies nerveuses

Un fumeur régulier provoque des modifications au niveau des ses voies nerveuses cérébrales impliquant certains récepteurs à l’acétylcholine et c’est à cause de ces modifications que les fumeurs ont des épisodes d’humeur, d’agitation ou encore d’anxiété: c’est ce que l’on appelle l’état de manque. D'après une étude, les anciens fumeurs récupèrent un état de leurs voies nerveuses cérébrales similaire à des non fumeurs en 3 semaines et une autre étude complète la précédente en démontrant qu’en quelques semaines, le symptôme du manque disparaît. Certains fumeurs attribuent les symptômes du “cycle de l’état de manque” au stress ou à leur propre fragilité, et en concluent que la cigarette les aide à améliorer leur état psychique alors que finalement c’est à cause de la cigarette qu’ils sont dans cet état.

Une surproduction de neurotransmetteurs

Il faut savoir que les récepteurs nicotiniques sont présents sur la membrane postsynaptique des synapses à acétylcholine mais aussi sur la membrane présynaptique libérant d’autres neurotransmetteurs tels que la dopamine, le GABA, etc. Cela provoque donc une surproduction de neurotransmetteurs étant donné que lorsque la nicotine se fixe sur le récepteur cela libère plus de Na+ donc une dépolarisation plus importante ce qui mène à une libération de calcium considérable et par conséquent provoque une augmentation de l’exocytose donc plus de neurotransmetteurs libérés.

La caféine

Premier exemple de substance exogène: la caféine. La caféine est une molécule capable de se lier aux mêmes récepteurs que l'adénosine: molécule intervenant dans la régulation du sommeil. Lorsque l'adénosine se fixe sur ses récepteurs, cela bloque le message nerveux et cela provoque donc la somnolence mais lorsqu'un individu consomme de la caféine, celle-ci va se fixer sur les mêmes récepteurs et va bloquer l'action de l'adénosine, c'est-à-dire qu'il y aura un retard d'endormissement ou en tout cas un dérèglement.

LA cocaïne

La cocaïne se fixe sur les transporteurs membranaires une fois que la dopamine est libérée et il n’y a pas de recapture possible donc la cocaine provoque l'activation du circuit de récompense avec beaucoup de dopamine.

les récépteurs protéines-canaux

une modification des voies nerveuses

La nicotine

une surproduction de neurotransmetteurs

Bilan

La consommation de substances exogènes peut perturber les messages nerveux en ayant des similitudes avec des neurotransmetteurs (exemple: nicotine et acétylcholine) ou avec des molécules ayant une activité sur des neurotransmetteurs (exemple: caféine et adénosine) leur permettant de se fixer sur leurs récepteurs ce qui par conséquent influence le circuit de la récompense étant donné qu'ils vont libérer de la dopamine (évolution différente en fonction des substances consommées). Ils n'ont cependant pas les bienfaits des substances endogènes ce qui peut mener à une dépendance qui engendre d'autres perturbations au niveau de l'encéphale mais également dans la vie de tous les jours.

un état physique et/ou psychologique s'exprimant par un besoin immédiat et répété de consommer une substance psychoactive (ex: alcool)

est défini comme

- besoin immédiat de consommer - une grande partie du temps consacré à la recherche de substance - devient de + en + tolérant à la substance - présente un syndrome de sevrage lors d'un arrêt partiel ou total - consommation même s'il y a des risques - réduction des activités dans le but de consommer - poursuite de la consommation malgré les dommages physiques/psychologiques

un individu est considéré comme dépendant si

entraine une conduite à risque et un repli sur soi donc lourdes conséquences sur la vie en général

les conséquences

le circuit de la récompense

Ce circuit est actif lorsque vous vivez un moment de satisfaction comme cet homme.Si vous cliquez sur son cerveau vous pourrez apercevoir les différentes aires du circuit comme par exemple l'amygdale (formation des émotions) ou l'hippocampe (stockage de la mémoire). Pour former un circuit, ces aires sont reliées grâce aux neurones dits dopaminergiques: provenant de l'aire tegmentale, ils font des synapses libérant de la dopamine (neurotransmetteur). Nous verrons par la suite que lorsqu'un individu est dépendant d'une substance, celle-ci peut jouer un rôle dans le circuit de la récompense.

Le THC

L'anandamide (molécule endogène) et le THC (molécule contenue dans le cannabis) se fixent sur les récepteurs aux cannabinoïdes, présents un peu partout dans le cerveau. Les neurones à dopamine, qui activent les circuits de la récompense, sont, en temps normal, inhibés par les neurones à GABA jusqu'a ce qu'un ligand (anandamide ou THC) se fixe sur les récepteurs aux cannabinoïdes étant placés sur les neurones à gaba, lève cette inhibition et active les circuits de la récompense, générant une sensation de plaisir. Une grande partie des deux molécules est commune: elles sont agonistes (action similaire). Sauf que le THC est présent plus longtemps, à haute dose et possède une meilleure affinité avec les récepteurs: des facteurs nuisibles pour la santé d'un consommateur. Cela provoque une addiction parce que l'on a envie de retrouver des sensations aussi fortes donc on consomme. D'après le témoignage d'un dépendant, un état de manque se manifeste (comme avec la nicotine) mais également un repli sur soi car sa vie s'est tournée autour de cette substance.

l'alcool

Un second exemple de substance exogène: l'alcool. L'alcool va engendrer une hyperpolarisation plus importante que la normale. En effet, celle-ci est très complémentaire avec le récepteur au gaba, neurotransmetteur inhibiteur. le gaba en se fixant sur son récepteur, va diminuer l'intensité du message nerveux au niveau du neurone post-synaptique en libérant des ions chlorure et lorsqu'un individu consomme de l'alcool, la molécule va se fixer sur le récepteur du gaba et cela va libérer plus d'ions chlorure c'est-à-dire que le neurone sera encore moins excitable que si l'alcool n'était pas présent donc finalement le mouvement sera moins précis d'où le fait qu'un individu ayant consommé trop d'alcool puisse avoir des pertes d'équilibre ou encore un effet sédatif pouvant aller jusqu'au coma éthylique.