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Transcript

Concours National de la Résistance et de la Déportation

Résister à la déportation en France et en Europe

Résister par la culture dans les camps

S'évader pour échapper à la déportation

Charlotte Delbo et Hannus Hachemburg
Camp de Drancy
Dita Kraus

Sommaire: Résister à la déportation en France et en Europe

Résister dans les camps

Les lanceurs d'alerte

Walter Spitzer et Hermann Longbain
Victor-Martin
Marcel Paul
Witold Pilecki
Résister dans les centres de mise à mort

S'opposer à la déportation et résister en déportation

Actions contre la déportation génocidaire

André Trocmé
Marie-Claude Vaillant-Couturier
Pierre Piton
Germaine Tillion
Madelaine Dreyfus
Consigne : cliquer sur les différents titres pour découvrir les différents parcours

Madelaine DREYFUS

Elle quitte Paris clandestinement avec sa famille au début de la guerre, pour aller se réfugient à Lyon en 1941. A Lyon elle donne des consultations psychopédagogiques aux enfants parisiens réfugiés. Son but est surtout de protéger les enfants déportés. Elle devient institutrice pendant quelques mois puis elle va enseigner à un groupe d’enfants, elle prend contact avec la Sixième, l’organisation des Éclaireurs israélites et prend l’habitude de se balader avec des fausses cartes d’identités au fond de son sac.

Pierre Piton

Saint-jacques-d'Aliermont

chambon sur Lignon

Chambon sur Lignon

Chambon sur Lignon se trouve dans le département de la haute-loire en région Auverge-Rhone-Alpes.

  • /site:Encyclopédie multimédia de la Shoah/

/aides pour chambon sur lignon avec les juifs/

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Germaine Tillion

C'est elle qui se trouve refuge dans les année 1930, dans cette commune qui a servi de village d'accueil pour cacher et proteger les juifs pendant la seconde guerre mondiale.

°/site mémoire et Espoirs de la Résistance/

C.I.M.A.D.E et l'o.S.E

  • /les deux associations qui aiderons chambon sur Lignon/

La C.I.M.A.D.E aide les migrants en intervenant dans les camps d’internement afin de leur apporter une aide administrative (faux papier d’identités pour passer les juifs en suisse en terre neutre, etc.)

L’O.S.E œuvre au secours des enfants juifs. C’est une assistance médicale permettant de sauver plusieurs milliers d’enfants pendant la seconde guerre mondiale. Avant que l’O.S.E aide les enfants c’était essentiellement les médecins qui le faisait.

Pierre Piton

Il est né le 17 février 1925 à saint-jacques –d’Aliermont. Il arrive à Chambon-sur-lignon en septembre 1942. Sa rencontre avec Mireille Philip est essentielle dans l'organisation des passages des juifs à la frontière et pour la surveilleance des patrouilles allemandes. Mireille Philip est une femme de pasteur mariée à André Philip et mère de 5 enfants. Pierre Piton arrive à cacher des juifs en passant par les sites de montagne, en utilisant les refuges de Chambon sur Lignon pour les amener jusqu'à la frontière Suisse. Pour faire passer les enfants il les déguise en scouts. Grâce a leurs actions, ils arrivent à sauver plus d'une soixantaine de juifs entre septembre 1942 et mars 1943 de la déportation.

/stèle de Pierre Piton source:Le Progès/

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Les risques de ces opérations

Les risques sont extrêment importants, car ils peuvent se faire arrêter par les patrouilles allemandes si ils sont vu. Pierre Piton en a subi l'expérience en étant arreté à Collomges-sous-Salève par des italiens le 25 mars 1943. Il est emprisonné mais il sera libéré par la gendarmerie de Grenoble qui lui dit de cesser son activité de passeur de réfugiés.

/source:IntrasMuros/

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/source:expedia/

Après la Guerre

Pierre Piton reprend ensuite ses études et il obtient le diplôme de l'école pratique coloniale du Havre. Il mène une carrière d'ingénieur agromone dans plusieurs pays d'Afrique.

plaque commémorative rappelant le sauvetage des Juifs de la déportation à Chambon-sur-Lignon

André Trocmé

Marcel Paul

1946

Archives de la CMCAS Paris (EDF GDF)

Dita Kraus

En novembre 1942 la famille est déportée à Theresienstadt et Dita Kraus est séparée de ses parents. A 14 ans Dita se trouve dans le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz Birkenau en Pologne au sud-est de la ville de Tychy. Dita Kraus rejoint le « BIIB », partie du camp réservée aux familles juives Tchécoslovaques. Dita rejoint une école clandestine gérée par Fredy Hirsch, un ancien instituteur Tchécoslovaque. Celui-ci arrive à rassembler un atlas de géographie, un traité élémentaire de géométrie, Le comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas, un dictionnaire russe, un roman de Karel Capek, un autre roman de H.G Wells et les nouveaux chemins de la thérapie psychanalytique de Sigmund Freud. Avec Dita, il va cacher ses œuvres dans une bibliothèque clandestine.

(Edition illustré par G Staal et J.A Beaucé)

(S. I. Ozhegov)

Le 8 mars 1944, une partie des enfants du camp sont envoyés à la chambre à gaz. Deux mois plus tard, Dita est envoyée au camp de travail de Hambourg, par chance elle survit et est libérée à la fin de la guerre par les Alliés. À la fin de la guerre, elle rentre à Prague et épouse Otto Kraus puis elle devient Professeure d’Anglais.

Photo Pierre Billaux – 1953

Dita Kraus est une survivante du camp de concentration et d’extermination Auschwitz Birkenau née le 12 juillet 1929 à Prague en Tchécoslovaquie. Son père est chassé de son travail à cause de la nouvelle loi d’Hitler sur les Juifs. En 1939 la famille de Dita est expulsée de son logement. Sa famille est envoyée a la campagne mais les parents de Dita la font finalement revenir a Prague en 1940. En 1941, ils sont de nouveau expulsés de leur appartement qu’ils partagent avec leurs grands-parents et se retrouvent à partager un autre appartement avec une autre famille juive.

espanlaub millitaria

Germaine Tillon

Victor Martin

source : CEGESOMA

En Allemagne

Victor a été emmené à voyager dans plusieurs pays dont l’Allemagne pour ses études pendant une période incertaine où le fascisme grandit et la démocratie recule. De ce fait, il établit des liens avec l’Allemagne. Il rentre dans la résistance par patriotisme en automne 1942. Il se retrouve au Front de l’indépendance et adhère au parti communisme dans la même période. En octobre 1942, il est envoyé, par le comité de défense des juifs (groupement de résistance officiellement reconnu) en Silésie pour recueillir des renseignements sur le sort des juifs déportés de Belgique. Grâce à son profil universitaire, il obtient facilement un passeport et un visa pour se rendre légalement en Allemagne. Il reprend contact avec des professeurs de l’université où il a étudié, entre le 4 et le 20 février 1943. Il obtient les autorisations nécessaires sous couvert de ses recherches, de la part des services des étrangers de la police de Cologne pour se rendre à Francfort, Berlin et Breslau. Il réussit à acquérir les informations nécessaires.

A Bruxelles

Lors de son retour, il raconte tout ce qu’il a vu à quelques membres du front de l’indépendance et au comité de défense des juifs, ces informations sont divulguées à la presse. Il poursuit ses activités dans la résistance à Charleroi où il devient responsable de l’œuvre « Solidarité » du front de l’indépendance. Le 21 juillet 1943 il est une nouvelle fois arrêté dans la prison de Charleroi avant d’être transféré à Saint-Gilles, il n’est pas responsable du rapport d’ Auschwitz. Il réussit encore à s’échapper miraculeusement du camp de Vught aux Pays-Bas et à rentrer à Bruxelles.

(CegeSoma / Archives de l’état)

A Breslau

Victor Martin découvre que les enfants et les vieillards juifs déportés en Belgique sont tués et brûlés, il décide donc d’investiguer davantage. Pendant son investigation dans le rapport qu’il rédige il évoque l’arrivée de trains, les cris, des « wagons à gaz ».
Lorsqu’il retourne à Breslau il est arrêté le 10 février 1943 suite à la dénonciation d’un ouvrier français. Il est d’abord soupçonné d’espionnage industriel mais rien ne vient prouver cette accusation, il a finalement été condamné à rester sur place après avoir été transféré dans la prison de Katowice et il a été affecté comme interprète au camp de rééducation de Pattwitz où les conditions de vie sont extrêmement dures, en avril 1943. Au milieu du mois de mai il réussit à prendre la fuite en embarquant dans un train et passe la frontière pour rentrer à Bruxelles.
(CegeSoma / Archives de l’état)

Victor Martin

Né le 19 janvier 1912 à Blaton, dans la province de Hainaut. Il est issu d’une famille de la bourgeoisie industrielle. Il a étudié dans des établissements catholiques. En 1938, il finalise sa préparation d’une thèse de doctorat après avoir dû voyager dans des pays d’Europe dont la France et l’Allemagne. Il a aussi entamé un cursus en sociologie, une disciple nouvelle à l’époque.
(institution: Cegesoma/ Kesteloot Chantal )

Résister dans le camp de Drancy

La Déportation

Les participants au projet tunnel de Drancy sont arrêtés, interrogés et torturés cependant personne ne divulgue des informations. Ainsi le 20 novembre 1943 ils sont déportés dans le 62ᵉ convoi à Auschwitz mais 12 d’entre sautent du train en marche.

Le camp de Drancy

La ville de Drancy se situe au Nord-Est de Paris, au cœur de la Seine-Saint-Denis. Dans cette ville se trouve un camp d’internement, il sert à enfermer les prisonniers de guerre et les civils. En 1941, ce camp devient notamment un camp pour les juifs cela devient un camp de concentration et de travail forcé pour les personnes valides.

Wikipedia : Shoah en France
Memorial de la Shoah

Le tunnel

Les prisonniers du camp de Drancy décident de creuser un tunnel pour faire évader tous les condamnés. Il devait aboutir 1,50 mètres plus loin dans la tranchée qui bordait l’avenue Jean-Jaurès. Le tunnel devait partir de la cave située dans l’escalier 21 sous le bureau du doyen du camp Robert Blum. Il y a 40 à 60 participants pour le projet Tunnel Drancy. Les travaux commencent à partir de septembre 1943, ce tunnel mesure 38,50 mètres de long pour 1,30 mètres de haut et 60 à 80 centimètres de large. Le tunnel est boisé et éclairé. Les condamnés devaient sortir le 11 novembre 1943 car c’est un jour férié, de ce fait les nazis auraient fait l’appel des détenus une heure plus tard, cela aurait permis à un maximum de prisonniers de sortir. Le tunnel est découvert par les S.D (service de sécurité) des S.S (escadron de protection) juste avant la date prévue de l'évasion.

FranceTV
AFMD

Français libres

Robert Blum est l’un des prisonniers de ce camp et est le fils de Léon Blum. Il naît le 10 février 1902 à Paris. Il fait l’école d’ingénieur. Pendant la guerre il est officier mais est fait prisonnier jusqu’à la fin du conflit. Il fait partie du mouvement de résistance « Combat » crée par Henri Frenay en août 1940. Après la guerre il devient membre du comité directeur de la ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il en devient le président en 1970 jusqu’à sa mort en 1975.

Ulmo André (fils de Leopold André) fait aussi partie des prisonniers du camp de Drancy. Il naît le 22 février 1914 à Besançon. Il est surnommé « Mollet ». Avant son emprisonnement il est avocat puis il devient lui aussi résistant. Il est officier de réserve pendant la drôle de guerre et est emprisonné dans le camp de Drancy avec Robert Blum. Tout au long de sa vie, il diffuse de la presse clandestine, fabrique de faux papier de transport, des armes et organise des évasions vers l’Espagne.

INA éclaire l'actu
Un lanceur d'alertes : Witold Pilecki

Résister par la culture dans les camps

camp de mise a mort d'Auswitch BirkenauCharlotte Delbo

Ghetto de TerezinHanus Hachemburg

résumé

Hanus Hachemburg

HANUS HACHEMBURG est né le 12 juillet 1929 à Prague en Tchécoslovaquie, actuelle République Tchèque appartenant à l’Allemagne pendant la seconde guerre mondiale. Il a été enfermé dans le ghetto de Theresienstadt dans la ville forteresse de Térezin en Bohème où il écrit un journal clandestin du nom de Petr Ginz dans lequel sera diffusée sa pièce de théâtre qui s’intitule «On besoin d’un fantôme». Hanus sera ensuite déporté dans le camp de concentration et de mise a mort de Auswitch-Birkenau en Pologne. Il y sera assassiné la veille de ses quinze ans c’est-à-dire le 11 juillet 1943.Sa pièce a été retrouvée et éditée par la dramarturge Claire Audhuy en 2015.

La pièce du jeune Hanuš Hachenburg revient à Terezín où elle ...

Petr Ginz | Holocaust

Le ghetto de Theresienstadt

Charlotte Delbo

Charlotte Delbo est une femme française née le 10 août 1913 a Vigneux sur Seine, dans le département de la Seine et Oise, en France. Elle est d’origine italienne. Elle adhère aux jeunesses communistes, pacifistes et anti racistes en 1932. Elle n’a pas eu son baccalauréat, elle commence a écrire un journal qui s’intitule «Les cahiers de la jeunesse» qui est un journal communiste. Elle est à Buenos Aires (capitale de l’Argentine) quand elle rentre en résistance en septembre 1941. Elle est arrêtée un an après son entrée en résistance, le 2 mars 1942 par les brigades spéciales de la police française et est déportée à la Santé ou elle reverra une dernière fois son mari avant qu’il ne soit fusillé au mont Valérien le 23 mai. Durant sa déportation au camp de Auswitch-Birkenau, entre janvier 1944 et avril 1945, elle décide d’écrire un livre qui s’appellera « Aucun de nous ne reviendra » et qu'elle écrit en urgence dès sa libération du camp de concentration. Elle s’éteint a Paris le 1er mars 1985 d’un cancer.

Charlotte Delbo — Wikipédia

Delbo Charlotte | Mémoires des déportations 1939 - 1945

Résumé

La culture permet de résister dans les camps de mise à mort ou dans les ghettos car ils peuvent montrer leur désaccord dans leurs livres ou pièces de théatre, peuvent dénoncer le régime politique allemand et peuvent faire passer des messages codés.Comme le livre de Charlotte Delbo "Aucun de nous ne reviendra" ou la pièce de théatre de Hanus Hachemburg "On a besoin d'un fantome"

Exemples de résistance dans les centres de mises à mort

Birkenau

Source : Slate.fr Photo prise par : Annabelle Georgen Date : 21 juin 2016

Birkenau se situe au sud de la Pologne, à 70km de Cracovie. La révolte du sonderkommando de Birkenau se passe le samedi après-midi 7 octobre 1944, dans la cour du crématoire III par les déportés. Ils se jettent sur les gardes avec des marteaux et haches en blessèrent quelques-uns, frappent les autres avec tout ce qui leur tombe sous la main et finirent par les lapider.

Sobibor

Source : Wikipédia Date : été 1943

Sobibor se situe dans l’est de la Pologne près de Boug à la frontière de la Biélorussie et l’Ukraine. Le jeudi 14 octobre 1943 éclate une révolte dans le centre d’extermination de Sobibor, elle avait été planifiée plusieurs semaines avant. Durant l’après-midi des membres du mouvement clandestin de Sobibor tuent secrètement 11 des SS en service puis conduisent environ 300 prisonniers juifs hors du camp.

Durant ces révoltes, il y a beaucoup de morts, Sobibor devient un camp de concentration

Treblinka

Treblinka se situe en Pologne au nord-est de Varsovie. Le 2 août 1943 à 16h30, le camp n°1 donne le soulèvement, les chambres à gaz sont incendiées, plusieurs SS (protection d’Hitler) et Ukrainiens sont tués. Certains Ukrainiens lèvent les mains en l’air et on les désarme. Les barbelés des clôtures sont cisaillés pour que les déportés puissent s’enfuir mais de nombreuses personnes se cachent à l’intérieur en attendant. A cause des mitraillettes des assassins, plusieurs personnes meurent et n’arrivent pas à s’enfuir.

Source : Encyclopédie multimédia de la Shoah. Auteur : Kurt Franz.

Présentation Birkenau

Présentation Sobibor

Présentation Sobibor

Présentation Treblinka

Résister dans les camps: Walter Spitzer

Hermann Langbein

Marie-Claude Vaillant-Couturier

Témoignage lors des procès de Nuremberg: résister après la guerre en dénonçant.

Wilthold Pilecki apprend l’existence de camps de concentration notamment celui d’Auschwitz qui est perçu comme une grande prison où les prisonniers doivent exécuter du travail difficile. Il s’infiltre en se faisant passer pour un prisonnier pour regarder la vie à l’intérieur. Le plan est jugé d’abord trop risqué par ses supérieurs qui finalement le laisse faire. Il se fait arrêter en septembre 1940 et il vient jusqu’au camp en wagon à bestiaux. A l’intérieur du camp, il se fait appeler Tomasz Serafinski et il se fait tatouer le numéro de matricule 4859. A son entrée dans le camp, personne ne se doute de sa vraie identité. Il apprend l’existence des fours crématoires, des chambres à gaz et de la cible que représentent les juifs. Il délivre rapidement un premier rapport en mars 1941. Il confie ce premier rapport à l’oral à des complices : des civils ou des contremaîtres qui peuvent rentrer dans le camp. Dans le camp, il crée plusieurs cellules de cinq hommes qui ignorent chacune l’existence des autres. Elles doivent apporter un soutien moral et matériel aux détenus. Ces hommes volent de la nourriture et des médicaments. Des plans d’attaques sont préparés.

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Elle est victime d’une trahison, elle est arrêtée le 13 août 1942 pour avoir préparé l’évasion d’un agent secret français. Elle est incarcérée à la prison de la Santé puis à Fresnes. Le 21 octobre 1943 intégrée dans la catégorie Nacht und Nebel, Germaine Tillion est déportée sans jugement et emmenée avec 24 autres prisonnières de Fresnes au camp de concentration de Ravensbrück, à environ 80 km du nord de Berlin, par train de voyageurs (sans passer par le camp de Compiègne). Elle est prisonnière non affectée à un Commando de travail mais disponible pour les pires corvées, mais elle arrive à échapper à plusieurs mois de travail pénible. Sa mère, résistante comme elle, y est déportée en février 1944 et gazée en mars 1945, mais c’est à son arrivée que Germaine Tillion décida de s’échapper. Nacht und Nebel est une expression désignant, à compter de 1942, certains déportés politiques et résistants désignés à périr sans laisser de trace dans les camps d’extermination allemands. Elle observe les différences de conditions d’un bloc à l’autre et d’une ancienneté à l’autre. Elle étudie la reconstruction de la mécanique économique concentrationnaire pour l’expliquer aux autres déportés du camp. Durant cette période, elle écrit sur un cahier soigneusement caché, le Verfügbar aux Enfers pour raconter au monde les conditions de vie dans les camps de concentration. Germaine Tillion est libérée et retrouve ses libertés en mai 1945.

Bergen-Belsen
Bergen-Belsen est un camp de concentration crée en 1940 situé à environ au Nord de lAllemagne.

Villeurbanne est une commune française située dans le quart sud-est de la France.

Villeurbanne

Le 23/26 novembre 1943, Madelaine Dreyfus apprend que la rafle par la Gestapo est imminente à Villeurbanne. Elle décide donc de s’y rendre pour sauver un enfant Juif, mais la Gestapo était déjà arrivée, malheureusement elle se fait arrêter.

Pasteur André Trocmé

André Trocmé, né le 7 avril 1901 à Saint-Quentin.

Il a aidé Madelaine Dreyfus pendant la nuit de Vénissieux.

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Le Chambon-sur-Lignon

situé dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhônes-Alpes en France.

Elle emmène des enfants à Chambon sur Lignon pour les cacher. Elle y fait des va-et-vient et reste en contact avec les enfants.

Le Fort de Montluc

Madelaine est déportée au Fort de Montluc où elle reste 3 mois, elle est déclarée femme prisonnière de guerre.

https://www.memorial-montluc.fr/ressources/montluc-en-photos

Germaine Tillion est née le 30 mai 1907 et est décédée le 19 avril 2008. Elle est d’origine bourguignonne par son père et d’origine auvergnate par sa mère. Durant son enfance, elle vit principalement dans un milieu bourgeois catholique. Elle a été à l’école du Louvre où elle a étudié l’archéologie, la préhistoire, l’histoire des religions, l’égyptologie, le folklore français et celtique et l’ethnologie. L’ethnologie est l’étude descriptive des groupes humains, de leurs caractères anthropologiques (ensemble des sciences qui étudient l’homme en société) et sociaux. Elle a pratiqué différentes professions comme scénariste et ethnologue. En 1940, Germaine Tillion s’engage dans la Résistance et plus précisément dans le réseau du Musée de l’Homme, après avoir entendu le discours du Maréchal Pétain et l’appel du 18 juin du général de Gaulle. Elle rentre en Résistance avec Marcel Mauss. Dans ce réseau, elle vise à aider l’effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants puis la formation de maquis (les maquis sont des résistants portant le surnom de « complication inextricable »).