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FMPA CATE

SDIS 43

Created on February 20, 2024

contenu de la formation de maintien des acquis des CATE

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Transcript

FMPA CATE

OBJECTIFS

2024-2025-2026

QUESTIONNAIRE ?

MARCHE GENERALE DES OPERATIONS

la MGO de lutte contre l’incendie correspond à l’approche que doivent avoir les équipes d’intervenants et en particulier le COS. Ces phases ne sont pas toujours chronologiques, en fonction de l’opération et de son contexte.

RECONNAISSANCES

Collecter les informations de la zone d’intervention, liées au sinistre et aux personnes et biens menacés en tenant compte des axes de propagation potentiels. Afin de déterminer les MISSIONS appropriées à la situation. L'évolution de la situation et l’efficacité des actions doivent faire l’objet d’un CR systématique et régulier vers son supérieur ou le CODIS Le premier CA effectuera une reconnaissance afin de réaliser les réactions immédiates. Toutefois le CA qui sait que les moyens se limiteront pendant quelques temps à ceux dont Il dispose (son agrès) devra effectuer une reconnaissance plus approfondie, d'autant que le renseignement et la demande de renfort éventuelle lui incombent. Les reconnaissances du COS mobilisent ses connaissances sur le système feu et de son comportement selon la nature des volumes (type de locaux) et de l’activité qui y est exercée (principes de la prévention appliquée a l’opération PAO).

Reco cubique

Exercice 1 Tickets de départ

La décision Les responsabilités du COS l’amènent à décider seul en intégrant à sa réflexion la balance « bénéfice-risque ». Le COS s’appuie sur son équipe. La bonne décision provient plus de la qualité de partage des informations par le collectif que par les strictes compétences individuelles. Le COS favorisera une « posture horizontale » pour l’analyse et la proposition. Il adoptera une « posture verticale » et décidera des conduites à tenir, qu’il formalisera à travers des ordres. L’anticipation réflexe est conduite par tous les COS, et leur permet d’envisager une évolution de la situation à court terme. Elle doit concerner les enjeux prioritaires analysés sur l’opération.

MSP 1

MSP 2

MSP 3

OBJECTIFS DE SECURITE : • assurer la sécurité des personnels (sapeurs-pompiers, agents d’autres services, etc.) ; • limiter au strict minimum l’engagement des personnels, notamment si les actions à accomplir sont difficiles voire dangereuses ; • définir les EPI et faire vérifier le port des EPI ; • définir les règles de sécurité et vérifier leur bonne exécution ; • mettre à disposition une zone de réhabilitation des personnels ; • prévoir le soutien sanitaire si besoin; • prévoir la relève des personnels. Le port des EPI peut entrainer des contraintes (stress thermique, réduction du champ de vision, épuisement, etc.) à prendre en compte.

Questionnaire

NOTICE BER

NOTICE TPH 900

MSP 1

La remontée d’information sauvetage –mise en sécurité – biens préservés - point de transit Les messages ont pour vocation d’informer l’autorité sur la situation, les actions engagées mais aussi des difficultés rencontrées. Le type de message varie en fonction de l’intervention, de son déroulement, des besoins du terrain. Le message d’ambiance : Transmis le plus tôt possible, il a pour objectif de décrire la situation au CODIS et de demander les renforts nécessaires. Le message de compte-rendu : il permet d’informer l’autorité de la situation en cours, de ses possibles évolutions, des actions entreprises et des besoins supplémentaires

MSP 2

MSP 3

DETRESSE

Procédure radio

Cas 2

Cas 3

Cas 1

LE ZONAGE Afin d’assurer la protection du public et des intervenants, mettre en place un zonage opérationnel adapté. Au plus tôt, un ou plusieurs périmètres de sécurité « a priori » permettent de limiter les risques pour les tiers, les impliqués et les intervenants Au cours de l’intervention, ce périmètre s’affine selon le principe suivant : • une zone d’exclusion dite rouge ; • une zone contrôlée dite orange ; • une zone de soutien dite verte. Ce zonage peut nécessiter un ou des points d’accès et de contrôle (équivalent du sas utilisé en risques technologiques), car il(s) permet(tent) : • de gestion des entrées et sorties des intervenants ; • de gestion des matériels souillés ; • de contrôle des actions menées.

il est utile de qualifier le résultat des actions engagées pour lutter contre le sinistre. :

  • Feu circonscrit : le feu ne peut plus se propager en dehors d’un volume donné. Que ce soit grâce aux dispositifs constructifs existants (éléments coupe-feu, clapets dans les conduits et/ou gaines, …), ou grâce aux actions de secours réalisées (moyens hydrauliques, ventilation, rideaux stop-fumées, …).
  • Maitre du feu : les moyens mis en œuvre aboutissent a la réduction de la production d’énergie par le feu. Il rentre ainsi en phase de décroissance ;
  • Feu éteint : afin d’éviter les incompréhensions et les enjeux associes en termes de responsabilité, cette notion doit être considérée comme l’objectif final a rechercher par le COS concernant le feu. C’est la fin des opérations de lutte.

TRANSMISSIONS

CODE RFGI :

Identité du portatif ex 430292298

RESEAU DE BASE :

Accéder au réseau départemental

Mise en situation 1

Feu d’habitation R+2 et plus 2 rue Jean MERMOZ, le Puy-en-Velay

  1. Par binôme, rédiger un SMES

Mise en situation 1

Feu d’habitation R+2 et plus 2 rue Jean MERMOZ, le Puy-en-Velay

  1. Rédiger le message d’ambiance
  2. Rédiger le message de compte-rendu
EXERCICE : transmission des messages par radio en respectant la procédure

Façade – Accès rue Jean Mermoz

Entrée – Accès rue Jean Mermoz

Il y a un feu dans le local à poubelle !!! La personne tousse énormément

Vue à votre arrivée – T + 05

Accès rue Saint Exupéry

Vue à votre arrivée – T + 05

Façade – Accès rue Saint Exupéry

La porte est ouverte.

Rue Saint Exupéry

Accès Local Poubelle

Vue à votre arrivée – T + 05

TRANS

Mise en situation 2

Feu de cage d’escalier 11, rue du DOLAIZON, le Puy-en-Velay

  1. Par binôme, rédiger un SMES

Mise en situation 2

Feu de cage d’escalier 11, rue du DOLAIZON, le Puy-en-Velay

  1. Rédiger le message d’ambiance
  2. Rédiger le message de compte-rendu
EXERCICE : transmission des messages par radio en respectant la procédure

Vue à votre arrivée – T + 05

Façade – Accès rue Dolaizon

11

La porte est ouverte.

Vue à votre arrivée – T + 05

Façade – Accès rue Dolaizon

Façade – Accès rue Dolaizon

Cage Escalier – Accès rue Dolaizon

Face arrière – Accès rue Cadelade

TRANS

Face arrière – Accès rue Cadelade

Vue à votre arrivée – T + 05

Mise en situation 3

Feu de VL dans un parking souterrain 9, rue André LAPLACE, Le Puy-en-Velay

  1. Par binôme, rédiger un SMES

Mise en situation 3

Feu de VL dans un parking souterrain 9, rue André LAPLACE, Le Puy-en-Velay

  1. Rédiger le message d’ambiance
  2. Rédiger le message de compte-rendu
EXERCICE : transmission des messages par radio en respectant la procédure

Mon véhicule a pris feu!! Dans le 4ème box à gauche !

Vue à votre arrivée – T + 05

Entrée Parking R-1 – Accès rue A.Laplace

Entrée Parking – Accès rue A.Laplace

Vue à votre arrivée – T + 05

Entrée Packing – Accès rue A.Laplace

Vue à votre arrivée – T + 05

Entrée Packing – Accès rue A.Laplace

Vue à votre arrivée – T + 05

Entrée Parking R+1 – Accès par rue A.Laplace

Vue à votre arrivée – T + 05

Angle rue L.Jouvet et rue A.Laplace

n°6 rue Louis Jouvet

TRANS

n°6 rue Louis Jouvet

Questionnaire

1/ La ligne d’attaque est en règle générale un établissement composée d’une lance et de 2 à 3 tuyaux souples de diamètre 45 réalisée avec :

  1. Des tuyaux en couronne ;
  2. Des tuyaux en écheveau ;
  3. Des tuyaux pré-connectes en coffre ;
  4. Des tuyaux pré-connectes sur un dévidoir

2/ Qui doit s’assurer de l’existence, de la suffisance et de la disponibilité des ressources en eau pour la lutte contre l’incendie, au regard des risques à défendre ?

  1. Le Maire
  2. Le PCASDIS
  3. Le DDSIS

3/ Quels sont les catégories de risques qui permettent de dimensionner la DECI ?

  1. Risque courant ;
  2. Risque particulier ;
  3. Risque exceptionnel.

4/ Un point d’eau incendie sera considéré en emploi restreint dès lors que :

  1. Son accès ou son utilisation sont impossibles ;
  2. Son débit est inférieur à 30m3/h ;
  3. Ses caractéristiques hydrauliques sont inconnues.

5/ A quoi correspond un PI de couleur bleu ?

  1. Un poteau surpressé ;
  2. Un poteau d’aspiration ;
  3. Poteau relais

6/ Les différents ordres pour la réalisation des manœuvres sont :

  1. Les ordres préparatoires ;
  2. L’ordre initial ;
  3. L’ordre d’exécution ;

7/ Un ordre pour un établissement doit comporter :

  1. La nature du moyen hydraulique : « ce que je veux »
  2. L’emplacement : « à quel endroit »
  3. Le cheminement : « par où »
  4. La mission : « pour quelle mission »
  5. Les conditions de sécurité

8/ Donnez Les différents établissements de la ligne d’attaque :

  1. Etablissement d’une lance sur l’engin
  2. Etablissement d’une lance sur une division d’alimentation
  3. Etablissement d’une lance sur une colonne sèche ou humide
  4. Etablissement d’une lance sur une division d’attaque

9/ Quelle distance, entre deux bâtiments correspond à un coupe-feu 2heures ?

  1. 8m
  2. 12m
  3. 15m

10/ Quels sont les différents jets d’une lance à main ?

  1. Jet droit
  2. Jet brisé
  3. Jet diffusé d’attaque
  4. Jet diffusé de Protection
  5. Jet purge (grosses gouttes)
  6. Jet de secours

11/ Quel est le domaine d’application du jet brisé ?

  1. Atteindre une cible à distance (atténuation ; attaque massive ; ricochet ; …). Atteindre les matériaux fibreux (tissus, bois, …). D’une manière générale, le mouillage et le refroidissement des matériaux en feu.
  2. Envoi d’une masse d’eau sur des surfaces combustibles en limitant l’effet cinétique du jet droit.
  3. Refroidissement des fumées et gaz chauds et attaque massive. Générer une ventilation favorisant la progression du binôme ou pour ventiler un volume

12/ Quels sont les principes de maitrise et d’extinction du feu ?

  1. Contrôler l’arrivée d’air ;
  2. Agir sur les fumées et gaz chauds ;
  3. Agir sur le combustible ;
13/ La mise en place d’un binôme de sécurité pour assurer la sécurité d’un binôme engagé est
  1. Systématique avant l’engagement ;
  2. Dès que possible.
14/ Quel jet est utilisé pour une attaque d’atténuation ?
  1. Jet droit
  2. Jet brisé
  3. Jet diffusé d’attaque
15/ Dans un message de détresse à la radio de type NELAR, quel est la signification de l’acronyme ?

  1. N :
  2. E :
  3. L :
  4. A :
  5. R :

16/ Compléter le tableau des pertes de charge ci-dessous :

17/ Lors d’opérations en bâtiment avec étages, dans quel ordre s’effectuent généralement les reconnaissances ?

18/ Que signifie le marquage ci-dessous ?

  • Reconnaissance en cours ;
  • Reconnaissance effectué ;
  • Reconnaissance non réalisée.

19/ L’itinéraire de repli est : Le chemin d’accès normal qu’ont emprunté les binômes pour pénétrer dans le bâtiment ; Un chemin d’accès différent de celui qu’ont emprunté les binômes pour pénétrer dans le bâtiment

20/ Quel est la signification du moyen mnémotechnique “AAALEERTER” .

21/ En incendie pour un sauvetage, quelle est l’autonomie moyenne du porteur de l’ARI équipé de la bouteille 7l à 300 bar :

  1. 20 min
  2. 30min
  3. 35min

22/ En cas de fuite sur une bouteille de butane ou de propane le gaz s’accumule en :

  • 1 Partie haute
  • 2 Partie basse

23/ Interpréter ces deux photos

24/ quels sont les signes précurseurs de l’explosion de fumée ?

PLACEMENT DES ENGINS

Le positionnement des engins sur les lieux de l'incendie doit tenir compte de plusieurs objectifs :

  • La sécurité : les engins doivent être a l’abri des risques génères par l’intervention (expansion, chute de matériaux, écoulement de fluide…) ;
  • L’accessibilité : en tenant compte des limitations de charge de la voierie en particulier sur dalle (de parking par exemple).
  • La prise en compte des conditions astro-méteorologiques permet d’éviter de se retrouver dans la plume de propagation de la fumée ;
  • La préservation des accès pour les renforts (en particulier les moyens aeriens) ;
  • La bonne gestion des ressources hydrauliques ;
  • La rapidité de mise en œuvre des actions en lien avec la MGO (sauvetages et mises en sécurité notamment).
Il convient donc d’analyser les risques a couvrir, pour déterminer le positionnement des engins en tenant compte notamment :
  • Des risques ;
  • De l’évolution potentielle du sinistre ;
  • Du temps d’acheminement des moyens ;
  • De la disponibilité des points d’eau ;
  • De la capacité des engins-pompe ;
  • De la performance des matériels disponibles ;
  • Des ressources humaines.
Le moyen élévateur aérien est un engin particulier qui réclame un positionnement approprié. Il est judicieux qu’un contact soit établi entre le chef d’agrès et le COS pour préciser l’emplacement de ce moyen (surtout s’il est différent de celui de l’adresse indiquée sur l’ordre de départ). Certains plans ETARE prévoient un pré-positionnent des moyens ou la prédétermination de leurs accès pour des questions de gabarit par exemple. A l’arrivée des secours, un stationnement des engins avec vitres et ventilations fermées doit être privilégié même en dehors de la zone d’exposition aux fumées.

SAUVETAGE ET MISE EN SECURITE

La priorité des SP est de préserver les vies, les autres objectifs étant de préserver les animaux, les biens et l'environnement. Le sauvetage : soustraire une personne d’un danger imminent qui sans aide extérieure serait vouée à une mort certaine. Le sauvetage est réalisé en utilisant de préférence les communications existantes (voies les plus rapides, les plus commodes et les plus sûres). Lorsqu’elles sont impraticables, le sauvetage se fait par l’extérieur au moyen de MEA, échelles à coulisse, à crochets, de lots de sauvetage ou de tout autre matériel adapté. C'est la balance bénéfice/risque qui guidera le choix du COS. La réalisation de sauvetages peut nécessiter une action préalable d'extinction ou de maîtrise du feu. Les sauvetages en exploration imposent d’accéder aux victimes par l'intérieur des structures par un itinéraire hostile (fumées, chaleurs, effondrements...). Dans ces situations, les sauveteurs disposent d’un moyen hydraulique adapté mais aussi d’une ligne de vie (moyen hydraulique, commande, ligne guide, …). L'extraction de la victime pourra se faire soit par l'itinéraire d’accès soit par un autre itinéraire jugé plus aisé ou plus sur. La protection respiratoire de la victime doit être recherchée. La mise en sécurité : Vise à protéger une personne d’une menace plus ou moins différée, elle consiste en priorité à un déplacement commandé et accompagné vers une zone sécurisée, ou à défaut à un confinement. La prise en charge de personnes dépendantes (personnes à mobilité réduite, victimes psychologiquement faibles, etc.) est toujours délicate car très consommatrice en délai et en personnels d’accompagnement. AIDES : Accéder, Isoler, Désenfumer, Explorer, Sauver (ou Sortir) Cette technique consiste en l'exploration pièces par pièces depuis l'extérieur (on ressort a l’extérieur du bâtiment entre chaque exploration) des locaux dans lesquels on suspecte la présence de victime. Le sauveteur est exposé a un risque raisonnable qui peut devenir majeur si l'isolement du feu par fermeture de la porte du volume donnant dans la circulation intérieure n'est pas réalisée rapidement. Elle est réservée a l’exploration de pièces de surfaces modérées comme des chambres à coucher par exemple. Les mises en sécurité doivent être réalisées dans les meilleures conditions de sécurité, il conviendra de choisir les tactiques les plus adaptées pour cela, comme par exemple une évacuation différée après ventilation des circulations, ou encore le confinement.

L’évacuation doit être cadrée et accompagnée afin d’éviter le déclenchement d’un phénomène de panique. Elle s’appuie dans certaines configurations sur des dispositions réglementaires prévues dans les règlements de sécurité (ex : transfert horizontal dans les ERP de type J / U, principe d’évacuation au seul compartiment sinistré en IGH). Lors des feux de forêts et d’espaces naturels, le confinement doit demeurer la règle pour les structures en dur et l’évacuation limitée et accompagnée rester l’exception.

ATTAQUES

D.E.C.I

ETABLISSEMENTS

Le choix des tuyaux et les méthodes d’établissements sont adaptés en fonction de la situation et de ses enjeux, mais aussi des habitudes locales. Ces choix reposent sur les principes suivants :

  • Acheminer l’agent extincteur le plus approprié ;
  • Le faire dans les temps compatibles avec la vitesse d'évolution de l’opération ;
  • Préserver le potentiel physique des équipes pour favoriser la phase de lutte ;
  • Anticiper l’évolution possible du sinistre et par conséquent les prolongements ou compléments a faire.
L’établissement idéal est celui qui répond au besoin, rapide et en sécurité, avec une économie de personnels et d’efforts. Il existe une grande variété de méthodes et techniques d’établissements qu’il convient de choisir en fonction de la nature des risques à couvrir, mais aussi des contraintes de mise en œuvre. Les modes de conditionnement (tuyaux en couronne, écheveaux, en "O", en sac, sur dévidoir...) et les modalités afférentes, permettent de réaliser des établissements plus rapidement, avec moins de fatigue, tout en évitant la dissociation du binôme et en réduisant son temps de présence sans eau en zone d’exposition aux risques (au point d'attaque notamment).

LES MISSIONS Les binômes et le conducteur Les BAT établissent la ou les lignes d’attaque, les BAL alimentent les prises d’eau et/ou l’engin pompe. Un BAL après avoir effectué une mission d’alimentation peut se voir attribuer une nouvelle mission BAT. Le conducteur :

  • alimente seul son engin a moins de 20 mètres ou avec l’aide du BAL pour une alimentation avec le dévidoir ou en aspiration ;
  • garantit l’alimentation en eau dans l’éts d’attaque ;
  • prévient le CA de tout disfonctionnement.

LES COMMANDEMENTS Les ordres doivent :

  • être précis en restant concis ;
  • correspondre à une seule action. A l’issue, les binômes rendent compte de leur action et peuvent se voir affecter une autre mission.
Ordres préparatoires Pendant le trajet, le CA précise les fonctions des binômes et les consignes particulières. Sur les lieux, si le CA souhaite que les binômes fassent la reconnaissance il donnera un ordre préparatoire « ...en reconnaissance. ». Cet ordre précisera le matériel. Exemple : « Pour l’établissement d’une LDV 500 sur division d’alimentation, avec le dévidoir mobile, en reconnaissance ». Ordre d’exécution L’ordre d’exécution de l’établissement se termine par « ...établissez » Exemple : « Vous réalisez l’extinction du feu en accédant par les communications existantes. Le point d’attaque est l’entrée de l’appartement, le point d’eau le fourgon. Vous pénétrez dans l’appartement sur ordre…. Etablissez ! ». Un ordre pour un établissement doit en principe comporter
  • La nature du moyen hydraulique : « ce que je veux »
  • L’emplacement : « a quel endroit »
  • le cheminement, éventuellement le sens d’établissement : « par ou »
  • La mission : « pour quelle mission »
  • Les conditions de sécurité

VENTILATION

DESEMFUMAGE : Permettre l’évacuation des fumées. NATUREL ou MECANIQUE il peut être réalisé à partir de dispositifs prévus dans la construction, mais aussi par la création d’ouvertures par les SP. Leur déclenchement peut être manuel ou automatique par fusibles ou asservi à une détection automatique d’incendie. La maitrise des flux gazeux et thermiques présente un intérêt pour la sécurité́ des intervenants, mais aussi pour l’efficacité opérationnelle. Les actions de ventilation peuvent porter : • sur la source : le foyer lui-même ; • sur le flux : fumées, particules ou chaleur dégagées ; • sur les cibles : personnes, structure en elle-même.

OBJECTIFS : • protéger (empêcher les fumées de venir dans un volume) ; • désenfumer (évacuer les fumées d’un local sans lien direct avec le local en feu) ; • attaquer (agir sur les fumées et le foyer ; canaliser leur propagation).

APPLICATION : "Ventiler pour protéger" afin de réaliser une autre action. Le RECLOISONNEMENT peut être considéré́ comme une tactique défensive de première intention, dans la mesure où, même si elle nécessite un engagement à l’intérieur de la structure, elle vise à sécuriser plus qu’à lutter contre le feu, en limite du volume siège du feu.

Ventilation avec les lances Pour retrouver de la visibilité en fin d’extinction, ou pour repousser les gaz chauds. La lance en jet diffusé projette vers l’avant des gouttelettes d’eau afin de pousser l’air devant elles. Cette accélération de l’air entraîne l’air avoisinant ce qui amplifie le débit. Le porte-lance se place à environ un mètre d’une fenêtre, sa lance au débit maximum en jet diffusé (l’angle d’ouverture permettant à la totalité du jet de franchir la fenêtre). Une dépression est créée dans le volume qui bien sûr, doit posséder par ailleurs un entrant. Les fumées présentes sont ainsi refoulées vers l’extérieur. Elle comporte néanmoins deux inconvénients : • elle n’est pas utilisable pendant l’attaque, en effet l’aspiration créée met le porte-lance sur le trajet des fumées ; • elle nécessite de projeter l’eau par les fenêtres ce qui peut poser parfois des problèmes en milieu urbain.

PROTECTION

Permet d’éviter d’autres conséquences que celles liées à l’incendie (conséquences économiques par l’arrêt d’une activité et psychologiques par la perte potentielle d’un élément de mémoire collective ou privée). Protéger de quoi ? Les biens des effets directs du feu et des fumées mais aussi des dégâts des eaux et les éventuelles conséquences de la coupure de fluides (électricité, …). La protection de l’Environnement se fait en deux temps :

  • Au cours de l’opération visant a canaliser les flux liquides et gazeux :
  • La gestion des eaux d’extinction par le confinement, voire la récupération en fonction du sinistre et des polluants concernes ;
  • La gestion des effluents gazeux potentiellement toxiques par la mise en place par exemple, de rideaux d’eau (générant de nouveaux effluents liquides potentiellement polluants) ;
  • Les mesures permettant de vérifier la présence ou non de polluants liquides ou gazeux ;
  • Dans les heures et jours qui suivent l’opération, en lien avec les services partenaires, des actions de mesure de pollution des sols et de l’atmosphère. La encore les actions portent sur la cible (déplacement de biens, isolement des points de captage d’eau potable, …), sur le flux (bâchage, endiguement, assèchement, mais aussi protection des fumées par la ventilation des les premières phases de l’intervention).
Protéger quand ? La question de la protection se pose COS dès le début de l’intervention (œuvres d’art).

SURVEILLANCE

La surveillance permet de s'assurer de l'absence de reprise de feux et aussi de s'assurer que des tiers ne viennent pas s'exposer aux risques avant que les sinistres ou les services municipaux n'aient pu mettre en place les protections physiques et avertissements adaptes. Le gardiennage des lieux n'est pas une mission des SDIS mais les COS se doivent d’éclairer les sinistrés, a défaut l’autorité locale sur les mesures qu'il convient de prendre pour éviter des accidents. La surveillance doit être effectuée en continu sur le site, avec les moyens permettant de répondre a toute évolution défavorable de la situation. En situation courante, l’absence de point chaud vérifiée pendant 2 heures peut permettre au COS de considérer le feu comme totalement éteint. Il est indispensable de ne pas sous-estimer le risque d’exposition a l’accident (chute, blessure, brulure, …) ou aux toxiques (polluants de l’air et des surfaces souillees) pendant cette phase opérationnelle.

DEBLAI

Les déblais permettent de faciliter l'extinction et d’éliminer les risques de reprise du feu. Des déblais trop poussés rendent très difficile l'expertise judiciaire mais aussi celle des causes et circonstances de l'incendie. C'est pourquoi les opérations de déblais sont entreprises après un échange entre le COS, les FO, le propriétaire, l'assureur... Les SDIS ont vocation à orienter selon les circonstances locales les phases post extinction soit sur des déblais soit sur des déblais modères et une surveillance accrue. Le déblai est une phase accidentogène, les risques présents sur le site d’intervention persistent (ambiance toxique, effondrement de structure, risque électrique, risque de blessures…) alors que le niveau de vigilance des intervenants diminue (fatigue, baisse de vigilance, difficulté a porter et faire porter l’ARI désengagement d’une partie des moyens). Des mesures de toxiques et polluants gazeux peuvent être réalisées ponctuellement ou en continu avec des appareils individuels ou collectifs. Le dispositif de protection des intervenants doit être évalué et maintenu durant cette phase. Si l’objectif du déblai est d’atteindre l’extinction définitive du feu, la connaissance des matériaux et modes de construction est fondamentale pour orienter les choix méthodologiques et techniques. La recherche peut être complétée par l’utilisation de détecteurs conventionnels tels que le détecteur CO pour les gaz de combustion.

REMISE EN CONDITION DES HOMMES ET DU MATERIEL

LA REFLEXIVITE, retour à chaud, permet de réaliser les premiers réajustements techniques possibles et/ou d’envisager pour le futur les actions complémentaires impliquant l’utilisation et la réutilisation de mises en situations professionnelles spécifiques ou d’ateliers pédagogiques personnalisés Analyser une intervention, afin d’utiliser les situations réelles pour voir, revoir, instruire des bons usages, faire, refaire, corriger et partager rapidement les connaissances, semble un axe de progression et d’amélioration à cultiver. La réflexivité est une forme de compagnonnage qui permet un partage du savoir entre les générations LE RECONDITIONNEMENT DU MATERIEL ses actions commencent sur les lieux et se poursuivent au CIS : « Un nettoyage maximum des EPI et matériels sur les lieux des opérations, afin de limiter tout transfert dans le véhicule et exposition des sapeurs-pompiers. Le COS doit envisager une adaptation du mode de nettoyage selon les 4 options possibles :

  • Le nettoyage n’est pas nécessaire ;
  • Le degré de souillure est superficiel : un nettoyage par brossage léger à sec est à réaliser et complété si besoin par un rinçage léger en jet diffusé à débit minimum avec la lance du dévidoir tournant ;
  • Le degré de souillure est important et présence de dépôts gras : dans ce cas, le brossage léger est réalisé avec de l’eau savonneuse, complété par un rinçage léger comme décrit au point précédent. Le nettoyage des différents matériels sera réalisé selon le même protocole ;
  • Si le niveau de souillure est trop élevé, si les conditions climatiques ne le permettent pas, ou si le COS fait le choix de ne pas nettoyer sur place, les matériels et EPI sont emballés avant de rejoindre la zone de soutien préalablement au retour vers le lieu chargé du nettoyage et de l’entretien.
Le déshabillage des personnels ayant des tenues et équipements souillés doit être réalisé en amont de la zone de soutien par des sapeurs-pompiers disposant d’une protection respiratoire (FFP3, masque à cartouche filtrante ou ARI), oculaire et cutanée adaptée au niveau de souillure et des gants à usage unique. Un lavage systématique des mains et des effets chaussants doit être effectué avant de réintégrer le véhicule. »

VSI

Note LOG

Note LOG

PRESERVATION DES TRACES ET INDICES

LES SCENES DE CRIME La priorité des secours peut polluer une potentielle scène de crime et rendre ainsi délicat le travail d’enquête des forces de sécurité. Le COS doit garder cette notion à l’esprit, en particulier lorsque le contexte de l’opération est singulier. La règle demeure de porter secours en priorité. À ce titre, le COS doit veiller à :

  • identifier un cheminement unique pour traiter la problématique ;
  • protéger la zone par un balisage ;
  • engager le personnel strictement nécessaire pour ne pas encombrer la zone ;
  • se rappeler de l’état des accès à l’arrivée des secours (porte forcée, ouverte…) ;
  • prendre des photos si cela s’avère nécessaire.
Certaines pratiques sont proscrites comme :
  • fumer, boire, manger, se gratter les cheveux, cracher, jeter tout objet ou papier ;
  • toucher ou déplacer une personne en décès manifeste avant l’arrivée des enquêteurs ;
  • toucher ou déplacer des objets ;
  • encombrer la zone avec des personnes inutiles ;
  • aérer les locaux

Fiche OPS

Secret PRO

Note secret PRO

Les sapeurs-pompiers peuvent découvrir des situations particulières pouvant : • mettre en péril sans dénonciation, des vies humaines, (maltraitance, signes de radicalisation, etc.) ; • être répréhensible par la justice (travail dissimulé, culture de produit illicite, etc.). Il est notamment rappelé que, conformément à l’article 40 du code de procédure pénale, « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ». Le COS demandera l’intervention des FO et/ou renseignera le SAMU, sans perdre de vue la priorité initiale de la mission.

TROIS OBJECTIFS

  • Faciliter l’identification du départ et de la propagation du feu afin de permettre au sinistre et aux potentielles victimes de revenir plus rapidement a une situation acceptable ;
  • Identifier les comportements ou les équipements à risques (améliorer l’éducation des populations et participer a l’évolution des technologies) ;
  • Alimenter le retour d’expérience et l’amélioration continue des pratiques. Dans le domaine judiciaire, l’avancée de la science et des technologies a permis d’accorder toute l’importance qu’elle mérite a la preuve technique ou scientifique, c’est-a-dire celle déduite de l’analyse des traces et indices. Dans le domaine de l’incendie, la situation est similaire : l’émission d’une hypothèse de cause et de circonstances d’un départ de feu résulte en particulier de l’observation, de l’analyse et de l’interprétation des traces et indices. La préservation des traces et indices (PTI) a pour objectif de limiter l’altération d’une scène d’incendie ainsi que sa contamination. Le déblai temporisé et/ou le déblai adapté. Elle est d’autant plus efficace qu’elle est pratiquée de façon précoce par le COS et les équipes engagées qui doivent veiller a préserver, dans la mesure ou cela ne nuit pas a la qualité de l’opération de secours, tout ce qui peut faciliter le travail d’analyse post-opération.
Toutefois, si les circonstances ne permettent pas de préserver ces éléments, parce que le déblai est nécessaire à la parfaite extinction du feu, les équipes doivent veiller, dans le mesure du possible, à les recueillir en amont. Enfin, l’analyse des activités des équipes (avec ou sans sapeurs-pompiers investigateurs) et grâce a la protection des traces et indices, permettra de contribuer efficacement au retour d’expérience. Elle participe au maintien et au développement des compétences des équipes, mais aussi de manière plus générale, a la démarche d’amélioration continue de la gestion du risque incendie.

Risque courant ; Risque particulier ;

Le chemin d’accès normal qu’ont emprunté les binômes pour pénétrer dans le bâtiment ;

Un poteau d’aspiration ; Poteau relais

Jet droit Jet brisé Jet diffusé d’attaque Jet diffusé de Protection Jet purge (grosses gouttes)

Dès que possible.

8m

Le MAIRE

Contrôler l’arrivée d’air ; Agir sur les fumées et gaz chauds ; Agir sur le combustible ;

Dès que possible.

Etablissement d’une lance sur l’engin Etablissement d’une lance sur une division d’alimentation Etablissement d’une lance sur une colonne sèche ou humide Etablissement d’une lance sur une division d’attaque

Envoi d’une masse d’eau sur des surfaces combustibles en limitant l’effet cinétique du jet droit.

20 min

Reconnaissance en cours ;

Jet droit

Partie basse

Son accès ou son utilisation sont impossibles ; Son débit est inférieur à 30m3/h ; Ses caractéristiques hydrauliques sont inconnues.

  1. N :NOM
  2. E : ENGIN
  3. L : LOCALISATION
  4. A : AIR
  5. R : RENFORT

La nature du moyen hydraulique : « ce que je veux » L’emplacement : « à quel endroit » Le cheminement : « par où » La mission : « pour quelle mission » Les conditions de sécurité

Les ordres préparatoires ; L’ordre d’exécution ;

Des tuyaux en couronne ; Des tuyaux en écheveau ; Des tuyaux pré-connectes en coffre ; Des tuyaux pré-connectes sur un dévidoir

Le MAIRE