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Classification des sous-titres

Julieta Alvarado Olivares

Created on February 11, 2024

Elaborado por Julieta Alvarado Olivares para Doblaje y subtitulación del francés 2024A

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Transcript

Lavaur, J., & Şerban, A. (2008). La traduction audiovisuelle : approche interdisciplinaire du sous-titrage. https://lib.ugent.be/en/catalog/rug01:002028016

Le sous-titrage en temps que mode de traduction connait, depuis les années 1990, un intérêt bien mérité grâce a l’augmentation de la diffusion des programmes audiovisuels dans notre société.

Classification des sous-titres

Julieta Alvarado Olivares

COMMENTAIRE

Définition

+ Info

  • Le sous-titrage peut être défini comme une pratique de traduction qui consiste à présenter en général sur la partie inférieure de l’écran, mais pas toujours un texte écrit qui s’attache à restituer,
  • Les programmes sous-titrés sont constitués de trois éléments importants : le discours (dialogues), l’image et les sous-titres. L’interaction entre ces trois éléments, la capacité du spectateur à lire le texte écrit à une vitesse donnée ainsi que la taille de l’écran où sont diffusées les images déterminent les caractéristiques de base su support audiovisuel.
  • Le sous-titrage n’est pas considéré comme une véritable traduction en raison des nombreux paramètres spatio-temporels imposés par le support qui limitent considérablement le résultat final. C’est une adaptation plutôt que de traduction. Mais l’utilisation du terme « traduction audiovisuelle » (TAV) s’est généralisée depuis quelques années et devient rapidement l’appellation standard pour représenter l’ensemble des formes de traduction qui se produisent sur les écrans.
  • Formes innovantes de traduction comme le sous-titrage pour les sourds et les malentendants ou l’audiodescription pour aveugles et mal voyants et ces techniques ont pris tout leur place au sein de la traduction audiovisuelle.

Classification des sous-titres.

Les surtitres.

L’établissement de différentes typologies de sous-titres doit prendre en compte le fait que le sous-titrage est intimement lié à la technologie audiovisuelle dont les développements sont très rapides.

Ils ont été développés par la « Canadian Opera Company » à Toronto. Ils représentent la traduction des mots chantés et pourraient être apparentés aux sous-titres du cinéma. Ils suivent la plupart des conventions utilisées en sous-titrage et sont exposées par un afficheur à diodes électroluminescentes.

La classification des sous-titres se fonde sur la dimension linguistique

+ Info

  • Les sous-titres intralinguistiques.
  • Les sous-titres interlinguistiques.
  • Les sous-titres bilingies.

Les intertitres.

En observant les sous-titres du point de vue de leur préparation

Ils sont définis comme un texte imprimé et filmé qui apparait entre les scènes. Ils étaient la clef de voûte des films muets. Si on les traduit pour un public en notre temps, il y a généralement un sous-titre ou une voix off.

  • Les sous-titres préparés à l'avance (en différé).
  • Les sous-titres en direct ou en temps réel.

D’un point de vue technique.

  • Les sous-titres ouverts.
  • Les sous-titres codés.

Selon le critère représente en effet un excursus à travers l’histoire du sous-titrage.

Les fansub.

  • Le sous-titrage mécanique et thermique.
  • Le sous-titrage photochimique.
  • Le sous-titrage optique.
  • Le sous-titrage laser.
  • Le sous-titrage électronique.

Les traductions sont effectuées bénévolement par des « aficionados » de ces programmes et mises en ligne sur Internet afin que toute personne intéressée puisse les regarder.

En fonction du support utilisé pour la distribution du programme.

+ Info

  • Le cinéma.
  • La télevision,
  • La vidéo/la VHS.
  • Internet (streaming).
  • La technologie portable.

Le sous-titres

  • Le dialogue original des locuteurs, qu’ils soient ou non à l’écran.
  • Les éléments discursifs qui apparaissent à l’image.
  • D’autres éléments discursifs qui font partie de la bande son, comme les chansons, les voix émanant de postes de télévision, de radios, ou d’ordinateurs, etc.

Les programmes audiovisuels se caractérisent par l’utilisation simultanée de deux codes, l’image et le son. Le sous-titrage doit respecter la synchronisation de ces nouveaux paramètres de traduction et sont soumis à un certain temps de permanence sur l’écran. Les sous-titres doivent s’accommoder de la largeur de l’écran. Les chiffres soient variables suivant les pays, un sous-titre est constitué d’un maximum de deux lignes, chaque ligne comportant entre 32 et 41 caractères. Le doublage et le sous-titrage sont les procédés les plus répandus dans la profession et les plus connus du publique, mais il en existe beaucoup d’autres comme les voix off, le doublage partiel, la narration, et l’interprétation en langue des signes.

La traduction de représentations en direct a été intégré par la suite à cette longue liste. L’objectif du procédé de traduction est exactement le même : faciliter l’accès à une source d’information ou de divertissement qui, sans cela, aurait été inaccessible.

Les sous-titres ouverts.

Ils sont gravés ou projetés sur l’image et ne peuvent être ôtés ou supprimés.

Les sous-titres codés.

Ils sont cachés et ne peuvent être vus qu’au moyen d’un décodeur approprié (DVD).

Les sous-titres intralinguistiques

Cela implique un passage de l’oral à l’écrit tout en restant au sein d’une même langue.

  • Pour les sourds et les malentendants : Un accès plus démocratique aux programmes audiovisuels.
  • Dans un objectif didactique : Destinés à enseigner des langues et des cultures étrangères.
  • Pour le karaoké : Il est généralement utilisé pour des chansons ou des comédies musicales afin de permettre au public de chanter en même temps que les personnages à l’écran.
  • Pour les dialectes d’une même langue : Emissions ou films où les dialogues sont échangés entre des personnes qui ont un accent difficile à comprendre pour un public qui, en principe, partage la même langue qu’eux.
  • Pour les notifications et les annonces : Sur les écrans de contrôle des stations de métro u dans d’autres lieux publics où les sous-titres sont utilisés pour diffuser les dernières informations.
Les sous-titres interlinguistiques

Il implique la traduction d’une langue source vers une langue cible. « Diagonal subtitling » car il implique le passage d’une langue à une autre mais également un changement de mode, de l’oral à l’écrit.

  • Pour les entendants : les sous-titres interlinguistiques sont plus dirigés à eux.
  • Pour les sourds et les malentendants : il était difficile pour eux d’avoir accès à l’information contenue dans programmes qui valorisent le doublage et ils devaient se contenter des quelques programmes étrangers sous-titrés.
Les sous-titres bilingues

Ils sont utilisés dans les zones géographiques où l’on parle deux langues.

  • Afin d’éviter une pollution excessive de l’image, la tendance est à utiliser seulement deux lignes, même s’il arrive de rencontrer des sous-titres bilingues de quatre lignes.
Les sous-titres laser

Introduit dans les années 1980. Les sous-titres font partie intégrante du film et, à chaque projection ils apparaitront à l’écran.

Les sous-titres électronique

Son plus grand avantage réside dans le fait que les sous-titres sont superposés à l’écran au lieu d’être gravés sur l’image.

Les sous-titres préparés à l’avance (en différée)

Ils sont écrits après le tournage du programme, quelque temps avant sa diffusion ou sa sortie, ce que laisse aux traducteurs le temps d’incruster les sous-titres.

  • Condensés : utilisée pour la traduction de programmes comme les informations pour lesquels on ne retient que les idées jugées pertinentes pour la compréhension du public.
  • Composés de phrases complètes : Celui qu’on utilise le plus souvent.
Les sous-titres en direct ou en temps réel

Les traducteurs d’émissions en direct travaillent en temps réel, c’est-à-dire au moment même du passage à l’antenne ou de la diffusion du programme original.

  • Réalisés par une personne humaine : une équipe comprenant un interprète professionnel qui traduit le message de manière condensée devant un micro relié aux écouteurs d’une sténographe ou d’un dactylographe.
  • En sténographie : sans l’intervention d’un interprète, un sténographe ou un dactylographe est chargé d’écrire les sous-titres à l’aide de claviers et de systèmes.
  • Par la reconnaissance vocale : c’est un procédé assez simple où une personne dicte le discours par l’intermédiaire d’un micro relié à un ordinateur doté d’un programme de reconnaissance vocale qui transforme le discours en texte écrit.
  • Réalisés à l’aide d’un système de traduction automatique : cette forme de traduction instantanée en plusieurs langues nécessite du matériel qui est déjà disponible pour la langue anglaise.
Le cinéma

On peut utiliser jusqu’à 40 ou 41 caractères en raison de la meilleure définition et la plus grande dimension de l’écran, le profil culturel des spectateurs et la plus grande concentration du public lorsqu’il est au cinéma.

La télévision

« La règle des 6 secondes » fait référence au temps que met un lecteur moyen à lire et à assimiler une formation contenue dans deux lignes de sous titres lorsque chaque ligne contient entre 35 et 37 caractères. Le lecteur moyen est donc capable de lire entre 70 et 74 caractères en 6 seconds.

La vidéo/la VHS

On a également tendance à utiliser ces lingues lignes de sous-titre pour les DVD car les spectateurs ont toujours la possibilité de repasser le film.