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Un piéton dans le Paris du XIXème siècle
CONTAMIN Julie
Created on February 9, 2024
Marie, Maël et Julie - 4ème4
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Transcript
Un piéton dans le Paris du XIXème avec Marie BALDO, Maël CÉRESANI et Julie CONTAMIN
Bienvenu au Paris de XIXème
Bienvenue à Paris au XIXème siècle
Un piéton dans le Paris du XIXème siècle
Décembre 1851 - J’ai rendez-vous à Paris avec mon mentor et maître spirituel : Victor Hugo. Son discours sur la misère prononcé devant l’Assemblée constituante a éveillé ma flamme combative. Je me présente : Charles Livrière, issu de la bourgeoisie bordelaise, rentier et journaliste engagé indépendant à mes heures perdues. Ma magnifique épouse, Anastasia, a quitté ce monde en 1849 des suites du choléra. Inconsolable, je me suis juré de remuer Ciel et Terre pour contenir ce fléau qui décime par milliers la population. Après quelques années d’accalmie, l’épidémie est revenue en force en 1849 et sévit à nouveau : débris immondes et pestilentiels, conditions insalubres, cloaque des villes laissant libre cours à la propagation de la maladie. Je dis que ces choses-là ne doivent pas être. Grâce à Victor Hugo qui guidera ma plume, je dénoncerai et ferai évoluer cet état de fait. Mes affaires emballées, je me rends rapidement à la gare de Bordeaux pour rejoindre Paris.
Après un long périple, me voici enfin à Paris ! Je dispose de deux jours pour préparer mon entrevue. Tandis que je hèle un fiacre devant la gare Montparnasse, je constate la perte d’un de mes boutons de manchette. Il est inconvenable de se rendre ainsi devant un homme d’un tel prestige. Je prie donc le cocher de m'amener au magasin le plus proche. Nous arrivons devant un ensemble gigantesque, comportant trois bâtiments sur six étages, aux imposantes colonnes de marbre, aux arabesques folles courant sur les fines poutres, aux grands rideaux de brocards rouges majestualisant la composition… Les vitrines laissent entrevoir une kyrielle de produits alignés et entassés : les rideaux côtoient les nappes, les châles laissent place à la mercerie, et les parures, finement brodées, tapissent un mur, au pied d’un assortiment de bas. Des escaliers joliment alambiqués m’émerveillent. Je pousse la porte de cette entrée monumentale et pénètre dans ce temple du commerce, quelle effervescence ce grand magasin! Je suis stupéfait par le contraste des couleurs devant une telle pléthore de marchandises. Le comptoir large et profond des foulards m’enthousiasme par sa démesure, me donnant l’impression de baguenauder en pleine forêt : en voilà des bruns en soie noble et légère, des ocres en coton, des vert émeraude en lin doux et résistant, des bleu azur en chanvre. Les mises en scène audacieuses éveillent en moi un désir ardent d’acheter. Je m’émeus en voyant une telle myriade de vestes rubigineuses en peau de daim, douces au toucher, ornées de plumes de faisans cuivrées, dorées, parfois cérulées, très souvent moirées et irisées, décorées de fines bandes de fourrure soyeuse et fauve de visons ; cela aurait fait tant plaisir à ma douce Anastasia… Des affiches publicitaires, telles de véritables oeuvres d’art, vantent les bienfaits d’une prodigalité de produits de qualité. De la mercerie aux ronds de serviette, les rayonnages foisonnent. Je me sens perdu au milieu de cette luxuriance, tout en étant comblé : une vendeuse m’offre une boisson que je sirote dans un salon de lecture. Le jour commence à baisser et malgré la multitude de lustres dorés et argentés, je me dis que je reviendrai le lendemain lorsque, tout à coup, un monsieur d’une vingtaine d’années fait irruption devant moi. Son costume de soie noir, délicatement coupé, lui sied merveilleusement. Il me guide et me conseille parmi une avalanche de complets qui m'enchantent : des modèles d’une douceur infinie en laine de mohair, d’autres plus épais à la coupe impeccable en velours côtelé, des cotonnades plus rêches parées de motifs colorés. Je choisis un ensemble délicatement bleuté mettant en valeur mes cheveux bruns. Je repars, très content de mon achat, en me promettant d’y revenir un jour.
Je souris béatement, heureux de mon achat. Les claquements des sabots des chevaux noirs de jaie me rappellent mes balades quotidiennes avec Anastasia. Si seulement la maladie ne l’avait pas emportée… Devant nous, s’ouvre une avenue bordée de tilleuls, semblant étendre leurs imposants bras, comme l’aurait fait une mère sur sa progéniture. Étant journaliste, je m'étais promis de réaliser plusieurs articles sur cette ville en pleine mutation architecturale. Paris, comme toutes nos villes actuelles, est une ville insalubre,aux rues étroites et peu éclairées. Les travaux entrepris par le Baron Haussmann permettent enfin à l’air de circuler “Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie”. Ma chère ville de Bordeaux se doit de s’inspirer de cet esthétisme rationnel, ce qui limitera grandement la propagation du choléra. Je crie au cocher d'arrêter le véhicule et saute par dessus mon siège. Je suis ébloui et saisi par l’homogénéité esthétique de l’architecture : les immeubles sont impressionnants, immenses, et identiques. Un hôtel particulier retient mon attention. Sa toiture de zinc brille sous l’or du ciel, et sa façade en pierre de taille beige, finement ornée de deux anges tenant une couronne en marbre représentant des feuilles de lierre, se dresse devant moi. Tandis que je contemple cet immeuble si haut qu’il semble effleurer le bleu du ciel, ma plume glisse sur mon carnet de croquis. C’est un ensemble allégorique imposant où tout est symétrique : les balcons filants du deuxième, troisième et quatrième étages mais également l'alignement des fenêtres. L’architecte semble obsédé par la ligne droite : j’en suis abasourdi. Les heures de travail nécessaires à la réalisation du détail de la fresque ornant le haut du deuxième étage me rendent pantois. Je remarque que le premier étage est réservé aux magasins. Celui que je contemple porte l'enseigne “Chez Tinette”. J’aurais tant aimé apercevoir l’intérieur, mais de grands et nobles rideaux empêchent tous regards indiscrets. Avant de remonter dans mon fiacre, je constate avec stupeur la présence d’un éclairage public au gaz. Quelle ingéniosité et quelle merveille!
Quinze années auparavant, depuis Bordeaux, les articles de mes confrères journalistes m’ont fait rêver, je les ai enviés de pouvoir couvrir un tel évènement. J’avais suivi chaque étape jusqu’à son arrivée en grande pompe sur la place de la Concorde, après un transport des plus rocambolesques, dont un épisode dévastateur de choléra auprès de l’équipage, nécessitant plus de sept années de voyage. Quand je pense que cet obélisque, vieux de plus de trois millénaires, est finalement le monument le plus ancien de Paris, antérieur à la fondation de la capitale. Je suis fasciné par la beauté de son architecture, son imposante et élancée hauteur de syénite et ses tendances rayonnantes. On dirait une de ces femmes pures, au rire délicat… Le cocher me permet de descendre devant l'immense structure. La finesse des gravures m’impressionne et les hiéroglyphes me rendent pensif. Le soleil joue sur la pierre, délicatement rosée, étincelante par endroit, révélant des gravures admirablement conservées sur chacune de ses faces. La colonne a la forme d’une immense aiguille quadrangulaire avec un sommet effilé, pointant la voûte céleste. Les travaux d’aménagement de cette place, où la mort avait régné, où les affrontements avaient été particulièrement sauvages, l’ont doté d’une décoration somptueuse : deux fontaines majestueuses, des lampadaires de grande dimension, et des colonnes ornées de sculptures rappelant les proues des anciens navires. Des statues fastueuses, en fonte de fer, ornent ces fontaines. Je suis heureux de pouvoir contempler ce trésor provenant du temple d’Amon de Louxor, sur cette place : symbole extraordinaire de paix.
Un léger bruit signifiant le désagrément de mon estomac me rappelle que je n’ai pas mangé depuis mon périple. En montant dans le fiacre, je demande au cocher de m’amener à la découverte du “Louvre du peuple” : Les Halles, dont les travaux en cours ont été mentionnés à de nombreuses reprises dans les journaux. Le fiacre s’arrête devant un corps de plusieurs bâtiments, dont les trottoirs sont couverts, ne laissant plus de place à la vente à l’air libre, visant à la commodité des vendeurs mais également à l’amélioration des conditions d’hygiène. Malgré la foule dense se bousculant, pour livrer, pour achalander les étalages, pour marchander, pour acheter, pour discuter, pour manger, ou pour se promener, je me dis que Paris est résolument une ville tournée vers la modernité. Je côtoie une foule de domestiques, des Bourgeois, des gentes plus modestes, mais également la misère. Je suis bousculé, ballotté, comme emporté par un vent puissant au milieu de cette vie foisonnante. Impressionné, je me rends devant un pavillon où une dizaine de personnes attendent leur tour, impatientes. Des carcasses de bœuf s'amassent et se recouvrent peu à peu de volatiles indésirables. Un peu plus loin, installés sur des planches en bois posées sur de hauts paniers en osier : des oies bien grasses, des gigots d’agneau entrelardés, des morceaux de chevreau assaisonnés au miel, des gibiers marinés, sont entassés, créant un amoncellement. J’assiste à un véritable ballet de caisses et de paniers de toutes formes, un flot de coltins en cuir jaune domine la danse complexe de l’échange humain parmi un véritable encombrement de marchandises convoitées. Au plafond, suspendus grâce à de grandes perches métalliques, se trouvent des saucissons dodus, emmaillotés, certains fumés, dégageant des arômes envoûtants. Des jambons, également suspendus, tels des trophées gastronomiques, ornent une devanture. Mes déambulations m’amènent vers d’autres pavillons. La nourriture est omniprésente, les saveurs exquises et les odeurs alléchantes. Le tableau visuel qu’offre le pavillon des fruits attire particulièrement mon attention, une véritable polychromie : des pêches blanches et jaunes avec un liseret écarlate, des fraises rubis délicates, des melons verts tendres striés de jaune pâle - j’en entends presque les cigales - des pommes et des poires empilées avec une régularité d’architecture, tantôt d’un rouge ardent, tantôt d’un vert foncé, contrastant avec les raisins tantôt rosés tantôt d’un blanc immaculé, s’ensuit une pyramide de prunes couleur améthyste, si pure. Cette myriade de nourriture me fait penser au jardin d’Eden. Je laisse courir mes doigts le long de l’étalage de pêches et de nectarines : leur velouté et leur douceur au toucher me donnent envie de poursuivre mon expérimentation, jusqu’à ce que mes doigts frôlent les kiwis, présentant une peau rugueuse, épaisse, brune et velue, d’aspect peu engageant, mettant fin à mes rêveries. Je me dirige vers un des restaurants attenants. Je me laisse tenter par une préparation réputée de la cuisine des pauvres, et pourtant emblématique de ce lieu, au même titre que la gratinée : un succulent plat de pied de cochon. Mes papilles en sont toutes émoustillées par ce mets savoureux, dégageant une délicieuse saveur sucrée et une agréable consistance veloutée. Je quitte les Halles, époustouflé par cette parenthèse olfactive et sensorielle.
Comment résister à l’envie de côtoyer le “Tout-Paris” au sein du plus vieux café de France? Le Procope a acquis ses lettres de noblesse, qualifié de plus grand café littéraire du monde, fréquenté par toutes les personnes portant un nom, ou souhaitant s’en faire un. Je me rends donc gaiement auprès d’une de ces communautés incontournables appelées “clubs” en espérant glaner des informations qui feront des pépites pour mes futurs articles. Avant de faire mon entrée dans ce lieu d’un pas résolu, mon regard se promène le long du bâtiment : le toit ainsi que les balcons en fer forgé de la devanture sont l’antithèse des immeubles Haussmanniens. Murs rouge pompéien, lustres en cristal, portraits ovales de personnages célèbres, piano, grands miroirs, tapisseries précieuses, tables en marbre : un décor dans la plus pure tradition vénitienne. Un des murs est recouvert d’un papier peint affichant fièrement “Liberté, Égalité”. Sur un autre, est rédigé en fines lettres d’or la Déclaration Française des Droits de l’Homme et du Citoyen. De l’élégance, du raffiné, où s’asseoir pour refaire le monde, comme l’ont fait Diderot, Voltaire, et Montesquieu, philosophes en quête du bonheur. A la carte, le meilleur café de la capitale, des liqueurs originales, de succulents fruits confits, des eaux de gelée aux couleurs pastel et des glaces aux fruits à se damner. Que penser des brioches chaudes sortant tout juste du four, des petits fours formant une pyramide bigarrée sur les dessertes, des marrons glacés délicatement enrobés, des nougats tendres, et de la limonade finement pétillante. En contournant le poêle central je constate que la presse du jour a été affichée tout autour : quelle idée de génie, quelle avancée majeure permettant le lancement des débats et la diffusion de l’information. Avant de quitter ce haut lieu mythique, j’ai pu saisir des bribes de conversation concernant un projet de création par une femme de bien : une maison de travail dans l’arrière-boutique, permettant d’employer de jeunes garçons sans ouvrage et sans ressource pour de menus travaux en échange de nourriture et de logement. Je suis séduit par cette idée, je la note consciencieusement dans mon carnet de notes en vue de mon prochain article.
Décidément, Paris est une ville merveilleuse ! Je suis ébloui par mon séjour. En sortant du café Procope, je flâne en errant d’une rue à l’autre, le long de grandes allées bordées de chênes centenaires. Je marche au gré du vent et de mes envies, sans objectif particulier, si ce n’est de profiter d’une plaisante promenade. Au fur et à mesure de mes déambulations, je m’éloigne du centre sans m’en rendre compte. Les rues deviennent ruelles, particulièrement étroites et sombres : ne devrais-je pas retourner sur mes pas? Mon regard est attiré par un petit garçon habillé de guenilles déchirées, malpropre, vraisemblablement orphelin, comme tant d’autres, et occupé à poursuivre un rat. Il attrape victorieusement cette bestiole, je décide de le suivre. Me voici dans le Paris caché, le Paris des pauvres hères, avec son lot de caniveaux débordants, d’armées de rats, de maladies ravageuses, quel spectacle! L’odeur de l’ordure envahit les rues. Je m’arrête au croisement d’une rue, et contemple la scène : une rue bordée de maisons basses délabrées, mal alignées, de un à trois étages, certaines avec des portes cochères donnant sur des cours intérieures fangeuses. La rue est étroite, tortueuse, le jour n’y pénètre pas à cause des avancées de toit. Elle est remplie d’obstacles mouvants : des miséreux traînant leurs sabots, des enfants loqueteux, des vieillards indigents et des rats, nuisibles grouillants. Il n’y a pas un seul monument à contempler, tout n’est qu’un amas confus de vieux taudis mal construits, sans goût, sans agrément et dont les communications ne sont assurées que par une foule de vilaines rues sales et exiguës. Le petit garçon avec son rat se faufile sous une planche couverte de boue et de détritus : il est certes orphelin, mais également chiffonnier. Dans ces lieux insalubres, véritables foyers d’infection, entre ses murs décrépis, des vies misérables tentent de survivre. Je blêmis en voyant un groupe d'enfants, vêtus de nippes, le ventre gonflé par la faim, les yeux, globuleux, débordant de tristesse. Je quitte ce quartier délabré, peu rassuré je dois l’avouer, et affligé : le Paris des grands travaux m’a fait nager dans un océan de bonheur et de modernité, voilant les conditions immuablement déplorables du Paris misérable.
Voici désormais deux jours que j'attends avec impatience cette rencontre avec Monsieur Hugo, personnalité politique et intellectuelle vivement engagée. Je suis révolté que cette personne, particulièrement attachée à la paix, à la liberté et sensible à la misère humaine, s’exprimant en faveur de nombreuses avancées sociales, soit désormais considérée comme un opposant au pouvoir. Je descends prestement du fiacre et aperçois un homme, aux cheveux poivre et sel, dûment apprêté, quoique élégant serait un terme plus approprié, alerte, énergique, mais un brin nerveux, faisant les cent pas sous l’alcôve d’une porte cochère, au pied de l’immense entrepôt qu’est le grenier de réserve. Je suis ébahi par les dimensions de ce dépôt public de vivres, acquis par la ville de Paris, ayant servi d’hôpital temporaire pour faire face à l’afflux des malades du choléra quelques années auparavant. Notre lieu de rencontre, symbolique, faisant référence à notre combat, souligne le côté clandestin de celle-ci. En effet, il craint être, sous peu, l’objet d’une expulsion du territoire français, comme soixante-six autres anciens représentants à l’Assemblée législative. Notre temps étant compté, nous en venons directement à l’objet de notre entrevue, révoltés devant tant d’injustice réservée aux journalistes, notamment lorsqu’il aborde le sujet de son fils Charles, condamné à six mois de prison suite à la publication de son article contre la peine de mort. Je commence par évoquer l’infâmie liée au manque d’hygiène, les turpitudes découlant de la misère, la propagation du choléra, à deux reprises sur ma ville de Bordeaux, ainsi que le décès de ma bien-aimée. La narration des révoltes soulevées dans les quartiers pauvres de Bordeaux, suite aux réprimandes promulguées par le conseil municipal déclarant officiellement le vagabondage comme étant officiellement une des causes principales de la transmission de la maladie, l’Homme Océan, communément surnommé, en reste stupéfait et outré. Sa répartie restera gravée en moi : “Auparavant, j’étais seul, si seul que l’on m’a soustrait à la nation. Maintenant, nous sommes deux. C’est pour cette raison que j’ai accepté ce rendez-vous clandestin contre la misère.” Mes descriptions font écho à son discours sur la misère prononcé en 1840. Nous discutons longuement, échangeant nos points de vue, élaborant une stratégie journalistique pour dénoncer, pour faire évoluer l’opinion publique mais également celle de nos gouvernants. J’aurais voulu rester plus longtemps mais il faut que je regagne la gare afin de rentrer à Bordeaux. Je me sens le plus heureux des hommes d’avoir eu la grâce de pouvoir côtoyer ce grand homme à l'œuvre multiple : poèmes, romans, discours politiques, récits de voyages, commentaires littéraires,... Ce personnage emblématique ne peut se résumer à son immense œuvre littéraire, nous avons même pu échanger au sujet de dessins à l’encre qu’il prend plaisir à réaliser. Grâce à Monsieur Hugo, j’ai pu établir une liste non exhaustive d’actions à entreprendre telles que créer une exposition à but caritatif au profit des indigents, soumettre des mesures draconiennes d’assainissement des quartiers insalubres, ainsi que de développement du réseau d'égouts. Ma mie Anastasia n’est malheureusement plus de ce monde mais je me dois de mener le combat pour les libertés et pour l’éradication de la misère, liée aux sordides conditions de vie du peuple