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TD cours + Paludisme Microorganismes pathogènes

Isabelle FERREIRA

Created on February 8, 2024

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Transcript

les microorganismes pathogènes

Réalisation Pierre-André Mauriange sur une idée originale de S.Tirmarche - Juin 2021 -

ou comment apparaissent et se propagent les maladies infectieuses ...

Un micro-organisme ou microorganisme, autrefois appelé microbe, est un organisme vivant, invisible à l'œil nu, qui ne peut être observé qu'à l'aide d'un microscope.

Les micro-organismes sont représentés par diverses formes de vie, qu'elles soient procaryotes, comme les bactéries, ou eucaryotes comme les champignons microscopiques, les algues ou le zooplancton.

Lorsqu'apparait ce bouton, cliquer dessus afin de découvrir la définition du mot qui y est associée

Certains microbiologistes y ajoutent les virus alors que d'autres ne les considèrent pas comme des êtres vivants à part entière. Quoi qu'il en soit, le monde vivant sur Terre est essentiellement microbien.

Sélectionnez une lame en cliquant dessus puis glissez-la sur la platine du microscope afin de pouvoir l'observer

Quelques observations microscopiques sur le monde des procaryotes et des eucaryotes

Microorganismes procaryotes et eucaryotes

Sélectionnez une lame en cliquant dessus puis glissez-la sur la platine du microscope afin de pouvoir l'observer

Quelques observations microscopiques sur le monde des procaryotes et des eucaryotes

Microorganismes procaryotes et eucaryotes

Bactéries (Lactobacilles et streptocoques) colorées au bleu de méthylène (x 1000)

Microorganismes procaryotes et eucaryotes

Champignons (Levures de "boulanger") eucaryotes colorées au bleu de Nil (x 1000)

Microorganismes procaryotes et eucaryotes

Euglènes, algues eucaryotes unicellulaires photosynthétiques (x 400)

Microorganismes procaryotes et eucaryotes

Paramécie, organisme unicellulaire eucaryote (x 40)

Microorganismes procaryotes et eucaryotes

Chlorella, algues eucaryotes unicellulaires photosynthétiques (x 1000)

Microorganismes procaryotes et eucaryotes

Avant de poursuivre ... un petit test de connaissances sur le monde des procaryotes, eucaryotes et autres !

Si la grande majorité des microorganismes sont inoffensifs, voire utiles, certains d'entre eux représentent un danger pour l'Homme car ils sont sources de maladies infectieuses : on les qualifie de microorganismes pathogènes.

Ces microorganismes pathogènes peuvent être :

des eucaryotes

des bactéries

des virus

La propagation de ces microorganismes pathogènes et leur transmission à l'Homme varie en fonction des microorganismes.

Passer votre souris sur l'image !

Les microorganismes peuvent se transmettre

Cliquer pour des précisions

via le milieu ambiant

Transmission par voie aérienne

Transmission par voie orale

Transmission par voie parentérale

La propagation de ces microorganismes pathogènes et leur transmission à l'Homme varie en fonction des microorganismes.

Les microorganismes peuvent se transmettre :

par contact direct d'individu à individu

Transmission par contact simple

Transmission par voie sexuelle

La propagation de ces microorganismes pathogènes et leur transmission à l'Homme varie en fonction des microorganismes.

Les microorganismes peuvent se transmettre :

par l'intermédiaire d'un autre vivant

La propagation de ces microorganismes pathogènes et leur transmission à l'Homme varie en fonction des microorganismes.

Lorsqu'un de ces agents pathogènes contamine un individu, il se développe et se multiplie dans son hôte et est à l'origine d'une maladie infectieuse.

une mission humanitaire

vous êtes médecin infectiologue, spécialisé dans la prise en charge des maladies infectieuses et tropicales ...

140

Message important de l'OMS

4000

Epidémie importante observée dans un village de Zambie

Votre mission

Consigner les symptômes de la maladie afin d'en proposer l'origine probable. Identifier la maladie, puis proposer un traitement aux personnes malades et des consignes à la population afin d'en endiguer la propagation.

80

1000

Votre mission

Consigner les symptômes de la maladie afin d'en proposer l'origine probable. Identifier la maladie, puis proposer un traitement aux personnes malades et des consignes à la population afin d'en endiguer la propagation.

Votre mission

Dispensaire

Entrée Habitation

Entrée Habitation

Entrée Habitation

  • fièvre depuis 4 jours
  • forte fatigue
  • maux de tête
  • vomissements
  • diarrhées
  • tremblements avec transpiration intense

Symptômes

prélèvements sanguins effectués

Cliquer sur le microscope pour étudier l'échantillon de sang du malade

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Globules rouges sains en forme de disque biconcave

Certains globules rouges ont éclaté, d'autres présentent parfois une structure parasitaire en leur sein

Frottis sanguin du malade

Frottis sanguin d'un individu sain

Glissez chaque lame sur la platine du microscope

Le SIDA

Le paludisme

Le choléra

Le chikungunya

Les causes : Le VIH est transmis par voie sexuelle, sanguine, et de la mère à l’enfant.

Le VIH cible les lymphocytes T, cellules essentielles au bon fonctionnement du système immunitaire, au sein desquels il se multiplie. Les nouveaux virus sortent

alors de la cellule afin d'infecter de nouvelles cellules. En l'absence de traitement, le VIH affaibli le système immunitaire et les personnes infectées développent de graves maladies sur le long terme. Ces maladies sont qualifiées de « maladies opportunistes » car elles sont causées par des micro-organismes inoffensifs pour les personnes dont le système immunitaire fonctionne normalement. Le syndrome de l’immunodéficience acquise (sida) est donc l'ultime stade de l’infection par le VIH : il correspond au développement d’une ou de plusieurs maladies opportunistes chez les personnes infectées.

Traitement et prévention : Actuellement, aucun traitement ne permet d’éliminer complètement le VIH de l’organisme. Les traitements utilisés permettent seulement aux personnes dites séropositives de bloquer la multiplication du VIH dans leur organisme et ainsi de garder un système immunitaire opérationnel. Malheureusement seulement 60% des personnes infectés avec le VIH à l’echelle mondiale ont accès au traitement.

De par le mode de transmission du VIH, les préservatifs masculins et féminins restent toujours le moyen le plus facile d'accès pour se protéger d'une infection du VIH par voie sexuelle. Pour les utilisateurs de drogues, la mise à disposition

de matériel stérile permet de réduire les risques de transmission par voie sanguine. Enfin, existent des traitements antiviraux qui peuvent être pris avant exposition au virus pour des personnes fortement exposées au VIH.

Symptômes : Le tableau clinique de l’infection par le VIH évolue selon les différents stades de la maladie. Dans un premier temps, une première phase, appelée primo-infection, est caractérisée par des signes cliniques analogues à ceux rencontrés en cas de grippe (forte fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, diarrhée). Après débute une phase asymptomatique qui peut durer plusieurs années. Durant cette période, le virus est présent et les personnes infectées restent contagieuses. Enfin, dans un dernier temps, le VIH affaiblissant progressivement le système immunitaire, la maladie entraîne l’apparition de symptômes divers : perte de poids, fièvre, infections de la peau, diarrhée et toux. Sans traitement, la maladie évolue vers le syndrome de l'immunodéficience acquise, dit sida, stade ultime de l’infection par le VIH. Cet état est marqué par l’apparition de maladies dites «opportunistes», car elles surviennent en raison du l’affaiblissement du système immunitaire provoqué par le VIH. Les malades développent alors de multiples infections d’origine bactérienne, fongique et parasitaire, ainsi que certains cancers.

Le syndrome de l’immunodéficience acquise (sida) est le dernier stade de l’infection par le VIH. Il correspond au développement d’une ou de plusieurs maladies opportunistes chez les personnes infectées.

Près de 35 ans après la découverte du virus de l'immunodéficience humaine, le VIH-1, par des chercheurs pasteuriens (découverte récompensée en 2008 par le prix Nobel de médecine) le sida reste un fléau inacceptable. Le VIH est aujourd’hui une des causes principales de décès dans le monde pour les adolescents et les femmes en age de procréation. Le nombre de nouvelles infections augmente actuellement en Europe de l’Est et, en France, on déplore encore environ 6000 nouvelles contaminations par an.

Le SIDA

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Prévention et traitements : Plusieurs molécules antipaludiques peuvent être utilisées en prophylaxie (prévention lors d’un voyage en zone endémique). Il est d'ailleurs dangereux de partir en zone de transmission intense de paludisme sans prise régulière d’un traitement préventif, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes qui ont un risque accru d’accès grave. Mais les médicaments antipaludiques ne garantissent pas une protection absolue contre l’infection et il est aussi important de se protéger des piqûres de moustiques (moustiquaires, produits répulsifs, vêtements longs et couvrants).

En cas de fièvre même légère, de nausées, de maux de tête, de courbatures ou de fatigue au cours d'un séjour ou dans les mois qui suivent le retour, un médecin doit être consulté en urgence. La prise d’un échantillon de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic. Dans le cas d'une infection, un traitement grâce à des médicaments antipaludiques sont alors proposés. Toutefois, seul un vaccin pourrait permettre d'éradiquer cette maladie, vaccin qui est toujours en phase d'essai.

Transmission : Le paludisme est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, du genre Anopheles, lui-même infecté après avoir piqué un homme atteint de paludisme : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte alors le parasite à son hôte.

Cycle du parasite : Le cycle de Plasmodium est complexe et comporte deux étapes essentielles : une phase asexuée chez l’homme, et une phase sexuée chez le moustique.

Symptômes : Les manifestations cliniques du paludisme sont très diverses. Le paludisme débute par une fièvre 8 à 30 jours après l’infection, qui peut s’accompagner de maux de tête, de douleurs musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux. Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense, peuvent alors survenir. La périodicité de ces cycles dépend de l’espèce de parasite en cause, et coïncide avec la multiplication des parasites et l’éclatement des globules rouges, qui conduit également à l’anémie . Le paludisme peut être fatal s’il n’est pas traité. Dans certains cas, les globules rouges infectés peuvent obstruer les vaisseaux sanguins irriguant le cerveau : c’est le neuropaludisme, souvent mortel.

Cause : Le paludisme est une maladie infectieuse potentiellement mortelle due à plusieurs espèces de parasites eucaryotes appartenant au genre Plasmodium.

Le parasite est transmis à l’homme par la piqûre de moustiques infectés. Ces moustiques, « vecteurs » du paludisme, appartiennent tous au genre Anopheles.

Le paludisme

Le paludisme est une maladie provoquée par des parasites de l'espèce Plasmodium. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette maladie a touché environ 229 millions de personnes dans le monde en 2019, et causé 409 000 décès. La situation est d’autant plus préoccupante que depuis plusieurs années les parasites développent des résistances aux molécules antipaludiques et les moustiques craignent de moins en moins les insecticides. Aujourd’hui, aucun vaccin n’est disponible

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Cause et transmission : Le vibrion cholérique est une bactérie très mobile, aux exigences nutritionnelles modestes dont

La maladie résulte de l’absorption par la bouche d’eau ou d’aliments contaminés. Une fois dans l’intestin, les vibrions sécrètent notamment la toxine cholérique, principale responsable des symptômes de la maladie.

L’homme joue à la fois le rôle de milieu de culture et de moyen de transport pour le vibrion cholérique.

l'homme essentielement et, dans certains cas, l'environnement sont les réservoirs.

Les selles diarrhéiques libérées en grande quantité sont responsables de la propagation des bacilles dans l’environnement, et notamment dans l'eau que consomment les hommes ou qui sert à nettoyer les aliments.

Prophylaxie : L’amélioration de l’accès à l’eau potable et les mesures d’hygiène générale sont essentielles dans la lutte contre le choléra, impliquant une véritable mobilisation sanitaire en cas d’épidémie, et un développement de l’éducation sanitaire dans les pays où le choléra sévit régulièrement.

Symptômes et traitements : Moins de 25% des personnes infectées développent des symptômes et de 10 à 20% d'entre elles vont déclarer une maladie sévère. L’incubation, de quelques heures à quelques jours, est suivie de violentes diarrhées et de vomissements, sans fièvre, ce qui engendre une importante déshydratation : les pertes d'eau pouvant atteindre 15 litres par jour.

Le traitement consiste essentiellement à compenser les pertes digestives en eau par voie orale ou en intraveineuse. En l’absence de traitement, dans ses manifestations les plus sévères, le choléra est l’une des maladies infectieuses les plus

rapidement mortelles : la mort survient en 1 à 3 jours, dans 25 à 50% des cas. La mortalité est plus élevée chez les enfants, les personnes âgées et chez les individus fragilisés.

Le choléra est une maladie diarrhéique épidémique, strictement humaine, due à des bactéries appartenant à l’espèce Vibrio cholerae. Cette bactérie, de type bacille, fût initialement observé par Pacini en 1854 puis isolé en 1883 par Robert Koch en Inde. La bactérie Vibrio cholerae est répandue sur toute la planète, qui subit actuellement la septième pandémie de choléra. L’Organisation mondiale de la santé estime à près de 3 millions le nombre de cas et à plus de 95 000 le nombre de décès dus à cette maladie chaque année dans le monde. Toutes les régions du monde déclarent des cas de choléra, l’Afrique est le continent le plus touché et concentre plus de 50% des cas.

Le choléra

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Symptômes : En langue Makondée, chikungunya signifie « qui marche courbé en avant », et évoque la posture adoptée par les malades en raison d'intenses douleurs articulaires.

L’infection à virus chikungunya entraine en effet, après un délai d’incubation de 2 à 10 jours, des atteintes articulaires, souvent très invalidantes, concernant principalement les poignets, doigts, chevilles et pieds mais aussi les genoux et plus rarement, les hanches ou les épaules. A cette atteinte articulaire s’associent fréquemment des maux de tête, accompagnés de fièvre, des douleurs musculaires importantes, une éruption cutanée au niveau du tronc et des membres. Des saignements des gencives ou du nez ont en outre été fréquemment décrits, principalement en Asie, et l’existence de formes neurologiques graves ont été rencontrées chez des personnes âgées, ou au système immunitaire affaibli, et chez des nouveau-nés.

Causes : Le virus chikungunya est un arbovirus (virus transmis par les arthropodes) dont les vecteurs sont des moustiques femelles du genre Aedes qui sont identifiables grâce à la présence de rayures noires et blanches. Les deux espèces incriminées sont Aedes aegypti, présent dans le sud de la France, et Aedes albopictus, présent dans les départements ultramarins (Antilles, Guyane), la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie.

Ces deux moustiques sont également impliqués dans la transmission d’autres arbovirus, notamment la dengue, la fièvre jaune et le virus Zika.

Traitement et prévention : La prise en charge médicale est purement symptomatique, reposant sur des traitements anti-douleurs et anti-inflammatoires. Ces traitements n’ont cependant aucun effet préventif sur la survenue d’une évolution chronique.

La prévention de cette infection est à la fois collective et individuelle, reposant sur la lutte anti-vectorielle.

A l’échelle individuelle, il s’agit de limiter sa propre exposition au moustique vecteur, en portant des vêtements longs, en s’appliquant des répulsifs cutanés, et en utilisant des insecticides sur les vêtements et les moustiquaires. Collectivement, une lutte anti-vectorielle à large échelle consiste

en des épandages précautionneux d’insecticides et une élimination des gîtes larvaires potentiels, particulièrement autour des habitations (pots de fleur, récipients divers, pneus usagés, déchets encombrants, etc.).

Le chikungunya, transmis à l’homme par la piqûre d'un moustique, est une maladie endémique principalement en Asie du Sud et en Afrique. En 2007, la maladie a fait son apparition en Europe, où un des moustiques vecteurs, Aedes albopictus, s’est établi. Les premiers cas autochtones dans le Sud de la France ont été recensés en 2010. Fin 2013 et en 2014, le chikungunya s’est propagé aux Antilles et a atteint le continent américain. Actuellement en France, 51 départements rassemblent toutes les conditions propices à l’émergence du chikungunya : la présence du moustique vecteur dans la région, la température et l’humidité favorables à l’éclosion des œufs et de nombreux voyageurs revenant de pays où le virus du chikungunya circule.

Le chikungunya

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