Christine Malèvre oral

2003

Christine Malèvre

la meurtrière à la morphine

• Son histoire

Sommaire

• Son procès

• Enjeux du débat

Son histoire

Contexte et présentation de l'affaire

• Infirmière à Mantes-La-Jolie (Yvelines), au service neurologie
• Le 2 mai 1998 : premier décès suspect
• Faits reprochés : six homicides par injection massive de chlorure de potassium ou de morphine
• Profil psychologique instable
• Dans son livre Mes Aveux(1999), elle avouera sa culpabilités pour avoir commis certains meurtres

Son procès

Accusation

16 juin 1999 : interrogatoire où elle avoue "avoir aidé une trentaine de patients à mourir plus vite et sans souffrance." Accumulation des soupçons 20 janvier 2003 : début du procès devant la cours d'assises des Yvelines

Son procès

Citations de la partie civile

Christine Malèvre a violé son devoir d’infirmière car elle n’a pas soigné et aidé les malades. Elle a assouvi une forme de fascination morbide et une sorte de perversité.

Il faut condamner Christine Malèvre pour que les malades ne tremblent pas de voir arriver l’infirmière au plateau hérissé de seringues !

Elle était la seule infirmière à faire la toilette des morts. Une fois, elle nous a parlé de marabout, elle nous disait que sa chambre était envoûtée.

Me RaoultAvocat de l'hôpital

Me Olivier Moriceavocat de 7 parties civiles

Collègue de travail de l'hôpital

Son procès

procureur

Suite aux recherches policières, le procureur de la République du TGI de Versailles a requis le renvoi de l'infirmière devant la cours d'assises pour les assassinats de 11 patients de l'hôpital de Mantes-La-Jolie.

Son procès

Défense

Elle a assuré que ses patients lui avaient demandé de l'aide pour mourir. Cependant, en première instance elle a reconnu avoir eu des gestes qu'elle n'auraient pas dû avoir en tant qu'infirmière. "Je constate l'absence de lien de causalité entre le comportement de Christine Malèvre et le décès des malades en fin de vie." - Me Charles Libman pour la défense de l'accusée

Son procès

Décision des juges

En première instance31 janvier 2003 : Christine Malèvre est reconnue coupable de 6 assassinats, elle est condamné à 10 ans de réclusion criminelle, et a verser 92910 euros de dommages et intérêts En appel 15 octobre 2003 : sa peine augmente de 2 ans (12 ans) En août 2007 : libération de Christine Malèvre après avoir prugé 4 ans de prison

Enjeux du débat

conséquence de l'affaire

C'est devenu un débat de société ayant pour thème l'euthanasie