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Heraclès /Hercule Mathilde

Clémence Coget

Created on February 7, 2024

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Transcript

la ceinture d'hippolyte

Le neuvième travail d'Hercule

Apollodore (ps.) d'Athènes, la bibliothèque, le livre ii,

Chapitre 2, 5, 9

via Hodoi Elektronikai

[2,5,9] ἔνατον ἆθλον Ἡρακλεῖ ἐπέταξε ζωστῆρα κομίζειν τὸν Ἱππολύτης. αὕτη δὲ ἐβασίλευεν Ἀμαζόνων, αἳ κατῴκουν περὶ τὸν Θερμώδοντα ποταμόν, ἔθνος μέγα τὰ κατὰ πόλεμον· ἤσκουν γὰρ ἀνδρίαν, καὶ εἴ ποτε μιγεῖσαι γεννήσειαν, τὰ θήλεα ἔτρεφον, καὶ τοὺς μὲν δεξιοὺς μαστοὺς ἐξέθλιβον, ἵνα μὴ κωλύωνται ἀκοντίζειν, τοὺς δὲ ἀριστεροὺς εἴων, ἵνα τρέφοιεν. εἶχε δὲ Ἱππολύτη τὸν Ἄρεος ζωστῆρα, σύμβολον τοῦ πρωτεύειν ἁπασῶν. ἐπὶ τοῦτον τὸν ζωστῆρα Ἡρακλῆς ἐπέμπετο, λαβεῖν αὐτὸν ἐπιθυμούσης τῆς Εὐρυσθέως θυγατρὸς Ἀδμήτης. παραλαβὼν οὖν ἐθελοντὰς συμμάχους ἐν μιᾷ νηὶ ἔπλει, καὶ προσίσχει νήσῳ Πάρῳ, ἣν κατῴκουν οἱ Μίνωος υἱοὶ Εὐρυμέδων Χρύσης Νηφαλίων Φιλόλαος. ἀποβάντων δὲ δύο τῶν ἐν <τῇ> νηὶ συνέβη τελευτῆσαι ὑπὸ τῶν Μίνωος υἱῶν· ὑπὲρ ὧν ἀγανακτῶν Ἡρακλῆς τούτους μὲν παραχρῆμα ἀπέκτεινε, τοὺς δὲ λοιποὺς κατακλείσας ἐπολιόρκει, ἕως ἐπιπρεσβευσάμενοι παρεκάλουν ἀντὶ τῶν ἀναιρεθέντων δύο λαβεῖν, οὓς ἂν αὐτὸς θελήσειεν. ὁ δὲ λύσας τὴν πολιορκίαν, καὶ τοὺς Ἀνδρόγεω τοῦ Μίνωος υἱοὺς ἀνελόμενος Ἀλκαῖον καὶ Σθένελον, ἧκεν εἰς Μυσίαν πρὸς Λύκον τὸν Δασκύλου, καὶ ξενισθεὶς ὑπὸ τοῦ Βεβρύκων βασιλέως συμβαλόντων, βοηθῶν Λύκῳ πολλοὺς ἀπέκτεινε, μεθ᾽ ὧν καὶ τὸν βασιλέα Μύγδονα, ἀδελφὸν Ἀμύκου. καὶ τῆς Βεβρύκων πολλὴν ἀποτεμόμενος γῆν ἔδωκε Λύκῳ· ὁ δὲ πᾶσαν ἐκείνην ἐκάλεσεν Ἡράκλειαν. καταπλεύσαντος δὲ εἰς τὸν ἐν Θεμισκύρᾳ λιμένα, παραγενομένης εἰς αὐτὸν Ἱππολύτης καὶ τίνος ἥκοι χάριν πυθομένης, καὶ δώσειν τὸν ζωστῆρα ὑποσχομένης

[2,5,9] Le neuvième travail consista à rapporter la ceinture d’Hippolyté. Hippolyté était la reine des Amazones ; elles habitaient près du fleuve Thermodon, c’était un peuple vraiment valeureux à la guerre. Ces femmes s’exerçaient à des travaux masculins, et si par hasard l’une d’elles avait une relation avec un homme et restait enceinte, elles élevaient uniquement les filles ; elles se coupaient le sein droit, pour n’être pas entravées dans le maniement des armes, et conservaient le gauche pour pouvoir allaiter. Hippolyté avait reçu la ceinture d’Arès, en signe de sa supériorité sur toutes les autres. Héraclès avait été envoyé pour prendre cette ceinture, pour la donner à Admète, lafille d’Eurysthée, qui la voulait. Il prit la mer avec une équipe de volontaires, sur un seul navire, et aborda sur l’île de Paros où habitaient les enfants de Minos : Eurymédon, Chrysès, Néphalion et Philolaos. Mais deux des compagnons d’Héraclès, ayant débarqué, furent tués par les fils de Minos. Alors le héros, irrité, les tua sur l’heure, et prit d’assaut les autres habitants à l’intérieur de la ville, jusqu’à ce qu’ils lui envoient une ambassade avec la proposition de choisir deux hommes qui lui conviendraient, en échange de ses deux compagnons qui avaient été tués. Héraclès leva le siège, et choisit Alcéos et Sthénélos, les fils d’Androgée, fils lui-même de Minos. Ensuite il partit et arriva en Mysie, où il fut l’hôte de Lycos, le fils de Dascylos. Pour le remercier de son hospitalité, le héros aida Lycos dans sa guerre contre le roi des Bébryces : nombreux furent ceux qui moururent de la main d’Héraclès, le roi Mygdon lui-même, frère d’Amycos. Il offrit un vaste territoire à Lycos, soustrait aux Bébryces : et la région tout entière fut appelée Héraclée. Quand finalement le héros jeta l’ancre dans le port de Thémycire, Hippolyté vint lui rendre visite : la reine s’informa du but de sa mission, et lui promit la ceinture.

Mais Héra, déguisée en Amazone, parcourait la ville, en disant que des étrangers étaient arrivés avec l’intention d’enlever la reine. Alors les Amazones s’armèrent, prirent leurs montures et galopèrent vers les navires. Quand il les aperçut en ordre de bataille, Héraclès soupçonna une trahison : il tua Hippolyté, il lui arracha la ceinture et, après avoir mis en déroute toutes les autres, il appareilla pour Troie. En ces jours, la cité était affligée par un grave fléau, à cause de la colère d’Apollon et de Poséidon. Les deux dieux, en effet, pour mettre à l’épreuve l’outrecuidance du roi Laomédon, avaient pris l’apparence de deux mortels, et s’étaient accordés avec lui de fortifier les murs de la citadelle de Pergame, en échange d’une rétribution. Mais quand ensuite ils eurent achevé le travail, Laomédon refusa de les payer. Alors Apollon envoya une épidémie et Poséidon un monstre marin ; ce dernier, sortant des eaux avec la marée, s’aventurait sur la terre ferme et causait des ravages parmi les hommes. Les oracles avaient révélé que ce grand malheur prendrait fin si Laomédon exposait sa fille Hésioné en pâture au monstre : aussi la jeune fille était-elle enchaînée à un rocher près de la mer. Héraclès vit la jeune fille exposée sur le rocher, et promit qu’il la libérerait si Laomédon lui cédait les juments que Zeus lui avait données en échange de l’enlèvement de Ganymède. Laomédon lui donna sa parole, Héraclès tua le monstre et sauva la jeune fille. Mais le roi refusa de lui donner la rétribution promise : alors Héraclès menaça de faire la guerre à Troie, puis il repartit. Arrivé à Ainos, il reçut l’hospitalité du roi Poltys. Alors qu’il s’apprêtait à reprendre la mer, sur la plage d’Ainos il frappa et tua l’insolent Sarpédon, fils de Poséidon et frère de Poltys. Il débarqua ensuite à Thasos, soumit les Thraces qui y habitaient et la donna à coloniser aux fils d’Androgée. De Thasaos il arriva à Torone : là, Polygonos et Télégonos, les deux fils de Protée, fils lui-même de Poséidon, le défièrent en duel, et Héraclès les tua tous les deux. Il arriva finalement à Mycènes et remit la ceinture à Eurysthée.

, Ἥρα μιᾷ τῶν Ἀμαζόνων εἰκασθεῖσα τὸ πλῆθος ἐπεφοίτα, λέγουσα ὅτι τὴν βασιλίδα ἀφαρπάζουσιν οἱ προσελθόντες ξένοι. αἱ δὲ μεθ᾽ ὅπλων ἐπὶ τὴν ναῦν κατέθεον σὺν ἵπποις. ὡς δὲ εἶδεν αὐτὰς καθωπλισμένας Ἡρακλῆς, νομίσας ἐκ δόλου τοῦτο γενέσθαι, τὴν μὲν Ἱππολύτην κτείνας τὸν ζωστῆρα ἀφαιρεῖται, πρὸς δὲ τὰς λοιπὰς ἀγωνισάμενος ἀποπλεῖ, καὶ προσίσχει Τροίᾳ. συνεβεβήκει δὲ τότε κατὰ μῆνιν Ἀπόλλωνος καὶ Ποσειδῶνος ἀτυχεῖν τὴν πόλιν. Ἀπόλλων γὰρ καὶ Ποσειδῶν τὴν Λαομέδοντος ὕβριν πειράσαι θέλοντες, εἰκασθέντες ἀνθρώποις ὑπέσχοντο ἐπὶ μισθῷ τειχιεῖν τὸ Πέργαμον. τοῖς δὲ τειχίσασι τὸν μισθὸν οὐκ ἀπεδίδου. διὰ τοῦτο Ἀπόλλων μὲν λοιμὸν ἔπεμψε, Ποσειδῶν δὲ κῆτος ἀναφερόμενον ὑπὸ πλημμυρίδος, ὃ τοὺς ἐν τῷ πεδίῳ συνήρπαζεν ἀνθρώπους. χρησμῶν δὲ λεγόντων ἀπαλλαγὴν ἔσεσθαι τῶν συμφορῶν, ἐὰν προθῇ Λαομέδων Ἡσιόνην τὴν θυγατέρα αὐτοῦ τῷ κήτει βοράν, οὗτος προύθηκε ταῖς πλησίον τῆς θαλάσσης πέτραις προσαρτήσας. ταύτην ἰδὼν ἐκκειμένην Ἡρακλῆς ὑπέσχετο σώσειν, εἰ τὰς ἵππους παρὰ Λαομέδοντος λήψεται ἃς Ζεὺς ποινὴν τῆς Γανυμήδους ἁρπαγῆς ἔδωκε. δώσειν δὲ Λαομέδοντος εἰπόντος, κτείνας τὸ κῆτος Ἡσιόνην ἔσωσε. μὴ βουλομένου δὲ τὸν μισθὸν ἀποδοῦναι, πολεμήσειν Τροίᾳ ἀπειλήσας ἀνήχθη. καὶ προσίσχει Αἴνῳ, ἔνθα ξενίζεται ὑπὸ Πόλτυος. ἀποπλέων δὲ ἐπὶ τῆς ἠιόνος τῆς Αἰνίας Σαρπηδόνα, Ποσειδῶνος μὲν υἱὸν ἀδελφὸν δὲ Πόλτυος, ὑβριστὴν ὄντα τοξεύσας ἀπέκτεινε. καὶ παραγενόμενος εἰς Θάσον καὶ χειρωσάμενος τοὺς ἐνοικοῦντας Θρᾷκας ἔδωκε τοῖς Ἀνδρόγεω παισὶ κατοικεῖν. ἐκ Θάσου δὲ ὁρμηθεὶς ἐπὶ Τορώνην Πολύγονον καὶ Τηλέγονον, τοὺς Πρωτέως τοῦ Ποσειδῶνος υἱούς, παλαίειν προκαλουμένους κατὰ τὴν πάλην ἀπέκτεινε. κομίσας δὲ τὸν ζωστῆρα εἰς Μυκήνας ἔδωκεν Εὐρυσθεῖ.

La traduction est empruntée partie à Clavier (1805), partie à Ugo Bratelli (2001)

Coupe à figure rouge en poterie

510av JC-500av JC

Au centre il y a Hercule qui domine une hoplite amazone.

Héraclès porte sa peau de lion sur la tête et les épaules et sa massue, ses 2 attributs reconnaissables.

Les amazones portent tous un chiton court, une cuirasse, un casque et des jambières

britishmuseum.org

© Les administrateurs du British Museum

combat entre Héraclès et l'amazone mis en évidence

Un autre hoplite amazonien s'avance, lance prête pour attaquer Héraclès

Un hoplite amazonien qui court

Conservé au British Museum à Londres

Oeuvre fabriqué à Attique en Grèce.

Coupe découvert à Vulci en Italie

Le producteur est Onesimos

© Les administrateurs du British Museum

britishmuseum.org

Ovide, Métamorphoses, Livre IX

Mort d'Hercule (IX, 185-195)

"Eh ! quoi, suis-je donc le vainqueur de Busiris, qui, du sang des étrangers, souillait les temples de Jupiter ? est-ce bien moi qui étouffai dans mes bras le terrible Antée, en lui faisant perdre terre, et l'arrachant ainsi aux secours que lui donnait sa mère ? Eh ! quoi, ni les trois corps du pasteur d'Ibérie, ni la triple gueule du gardien des Enfers, n'ont pu effrayer mon courage ! Sont-ce ces mains qui brisèrent les cornes du taureau des Crétois ? l'Élide a-t-elle vu mes travaux ? les ondes du Stymphale et la forêt de Parthénie en ont- elles été témoins ? est-ce moi qui, sur les bords du Thermodon, enlevai le bouclier d'or de l'Amazone [9,190] et les fruits de l'arbre que gardait le dragon vigilant ? sont-ce là ces bras qui triomphèrent des Centaures, qui terrassèrent l'affreux sanglier dans les champs d'Arcadie, et l'hydre aux têtes renaissantes sous le fer qui les faisait tomber ? "Ainsi qu'à leur maître farouche, n'ai-je pas donné la mort aux coursiers de la Thrace nourris de sang humain, et dont les entrailles étaient remplies de membres déchirés ? Voici ces bras qui ont étouffé le lion de Némée ! voici cette tête qui du ciel soutint le fardeau ! J'ai lassé la haine de Junon sans me lasser jamais.

[185] forma triplex, nec forma triplex tua, Cerbere, mouit? uosne, manus, ualidi pressistis cornua tauri? uestrum opus Elis habet, uestrum Stymphalides undae, Partheniumque nemus? uestra uirtute relatus Thermodontiaco caelatus balteus auro,[9,190] pomaque ab insomni concustodita dracone? nec mihi centauri potuere resistere, nec mi Arcadiae uastator aper? nec profuit hydrae crescere per damnum geminasque resumere uires? quid, cum Thracis equos humano sanguine pingues [195] plenaque corporibus laceris praesepia uidi, uisaque deieci, dominumque ipsosque peremi? his elisa iacet moles Nemeaea lacertis: hac caelum ceruice tuli. defessa iubendo est saeua Iouis coniunx: ego sum indefessus agendo.

Mosaique representant la ceinture d'hippolyte

Hercule est représenté comme un exemple de force, de dépassement et de victoire sur la mort.

Conservé au musée archéologique nationale de Madrid

Trouvé à Liria (Valence) au III ème siècle

Benjamín Núñez González, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons