5G2C4 Nourrir l'Humanité

Chapitre 4 Géographie: Nourrir l'Humanité

Rizières en terrasse dans les montagnes et collines du sud de la Chine

Consignes : Recopiez sur votre cahier le tableau suivant.

05:30

Introduction : Nous sommes plus de 8 milliards d’habitants sur Terre. Les besoins alimentaires varient selon le développement des pays. Les pays développés consomment beaucoup plus que les pays en voie de développement. QDC : Comment répondre aux besoins alimentaires d’une population mondiale de plus en plus nombreuse ?

Plan du chapitre

I°/ Le Brésil, un géant agricole face à la malnutrition A) Le Brésil parvient-il à nourrir sa population ?

B) Comment assurer la sécurité alimentaire au Brésil ?

II°/ Dans le monde : les inégalités face à l’alimentation

III°/ Comment nourrir l’humanité en 2050 ?

I°/ Le Brésil, un géant agricole face à la malnutrition A) Le Brésil parvient-il à nourrir sa population ?

Objectif(s) de séance : 1- Comprendre la situation alimentaire du Brésil. 2- Savoir définir la sous-alimentation. 3- Connaître les moyens mis en oeuvre par l'Etat brésilien pour lutter contre la sous-alimentation.

Consigne : Répondre aux questions 1 à 3 p 279.

Pauvreté au Brésil: le succès de la "bolsa familia", AFP , juin 2011.

Consigne : Répondre aux questions 4 et 5 p 279.

B) Comment assurer la sécurité alimentaire au Brésil ?

Objectif(s) de séance : 1- Savoir faire la différence entre agriculture commerciale et vivrière. 2- Comprendre les problèmes que posent l'agriculture commerciale.

Consigne. A l'oral, répondre à la question 1p281.

Consigne. Répondre aux questions 2 et 3 p281.

Une moisson de soja au Mato Grosso

04:00

Leçon : Grâce à la superficie de son pays, le Brésil est un géant agricole. Dans l'Etat du Mato Grosso, une agriculture commerciale y est pratiquée. Des millions d'hectares y sont cultivés comme du soja (2ème exportateur mondial) ou du sucre (1er exportateur mondial). Agriculture commerciale (intensive): Agriculture dont la production est destinée à la vente.

Consigne. Répondre aux questions 4 et 5 p281.

Un tracteur en train de déverser des pesticides pour protéger la future récolte.

05:00

Leçon : L'utilisation intensive d'engrais et de pesticides est nocive pour l'environnement et la santé. Dans le Nordeste l'agriculture est vivrière. 40% de la population y est mal nourrie. Un comble dans un pays où la production alimentaire est trois fois supérieure au nombre d'habitants. Agriculture vivrière : Agriculture destinée à nourrir les paysans qui la produisent.

II°/ Dans le monde : les inégalités face à l’alimentation

Objectif(s) de séance : 1-Savoir où se situent les espaces souffrant de sous-nutrition dans le monde. 2- Connaître les raisons de la sous-nutrition 3- Etudier le phénoème du surpoids dans le monde.

QUELLES SONT LES TROIS PRINCIPALES CAUSES DE LA FAIM DANS LE MONDE ?

Le climat

Les conflits

Les inégalités

Un nouveau fléau : la malnutrition.

Consignes. 1. (Doc 3p 289). Citez 3 pays ayant un taux d'obésité supérieure à 30%. 2. Répondre aux 3 questions du document 2p 290.

Leçon : Sur terre, toutes les 4 secondes un être humain meurt de sous-alimentation. Ce fléau touche majoritairement les femmes et les enfants qui subissent les plus grandes inégalités. Les régions les plus touchées sont l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud-Est. En plus des inégalités, ce sont les conflits et le changement climatique qui en sont les causes. Si depuis 20 ans, la sous-alimentation reculait dans le monde, elle touche aujourd’hui 800 millions de personnes et repart malheureusement en hausse à cause des conflits et des pandémies (COVID 19). La malnutrition touche aussi les pays développés avec une forte augmentation des personnes obèses dans le monde : 30% de la population en 2030 contre 6% en 1980. Un mode de vie plus sédentaire et une alimentation composée de plus en plus de produits transformés (trop sucrés, salés et gras).

III°/ Comment nourrir l’humanité en 2050 ?

Objectif(s) de séance : 1- Comprendre les défis auxquels les Humains devront faire face en 2050. 2- Connaître des solutions pour y répondre.

Consigne. Faisons un constat pour 2050. En vous aidant de l'en-tête et du doc 1p 286, répondez sur votre cahier aux questions suivantes : Q1. En vous aidant du chapitre 1 de géographie, combien d'habitants sommes nous en 2024 ? Combien serons nous en 2050 ? Q2. Dans quelle région du monde, la demande en nourriture sera-t-elle la plus élevée ? Pourquoi ?

Consigne. Recopiez le schéma ci-dessous.

Economie :

Société :

Environnement :

Vers une agriculture durable

Consignes. Répondez aux questions directement dans le carré correspondant. Nul besoin de réécrire la question.

Economie : Doc 3 et Doc 4 p 286. Quelles sont les solutions proposées pour nourrir davantage de personnes tout en n'augmentant pas le prix des aliments ?

Environnement : Q1. Quels sont les intérêts des OGM ? Quelles en sont les limites ? (Doc 2p286) Q2.Pourquoi remet-on en question la consommation de viande ? Quelle solution est envisagée ? (Doc 5 p 287).

Société : Q.Doc 2 p 286. Quelles sont les solutions envisagées pour nourrir la population de demain ?

Vers une agriculture durable

Economie

Les AMAP Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne.

L’AGRICULTURE FAMILIALE NOURRIR LE MONDE, PRÉSERVER LA PLANÈTE

Consignes. Répondez aux questions directement dans le carré correspondant. Nul besoin de réécrire la question.

Economie : Doc 3 et Doc 4 p 286. Quelles sont les solutions proposées pour nourrir davantage de personnes tout en n'augmentant pas le prix des aliments ?

Environnement : Q1. Quels sont les intérêts des OGM ? Quelles en sont les limites ? (Doc 2p286) Q2.Pourquoi remet-on en question la consommation de viande ? Quelle solution est envisagée ? (Doc 5 p 287).

Société : Q.Doc 2 p 286. Quelles sont les solutions envisagées pour nourrir la population de demain ?

Vers une agriculture durable

Environnement

l’impact de la consommation de viande sur l’environnement.

Les food miles. C'est-à-dire la distance que parcourt chaque aliment pour finir dans votre assiette.

Consignes. Répondez aux questions directement dans le carré correspondant. Nul besoin de réécrire la question.

Economie : Doc 3 et Doc 4 p 286. Quelles sont les solutions proposées pour nourrir davantage de personnes tout en n'augmentant pas le prix des aliments ?

Environnement : Q1. Quels sont les intérêts des OGM ? Quelles en sont les limites ? (Doc 2p286) Q2.Pourquoi remet-on en question la consommation de viande ? Quelle solution est envisagée ? (Doc 5 p 287).

Société : Q.Doc 2 p 286. Quelles sont les solutions envisagées pour nourrir la population de demain ?

Vers une agriculture durable

Société

L'application "Too good to go" permet d'acheter à petit prix les invendus de la journée. Par exemple, les baguettes et viennoiseries qu'un boulanger n'a pas réussi à vendre sont proposées à moitié prix pour éviter le gaspillage. Tout le monde est gagnant, le producteur quigagne un peu d'argent et le consommateur qui achète à bas prix.

L’accès aux principales ressources nécessaires à la survie, à savoir : l’eau, des terres cultivables, l’éducation, la santé, est inégal à travers le monde. Aujourd’hui encore, des millions de personnes n’ont pas l’eau courante alors que les maladies liées à l’eau favorisent le développement de la malnutrition. Les femmes jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la faim mais font face à une discrimination quasi-systématique dans certaines régions du globe. En 2022, l’écart entre les femmes et les hommes en ce qui concerne l’insécurité alimentaire s’est considérablement réduit. 27,8% des femmes dans le monde étaient en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave, contre 25,4% des hommes selon le rapport SOFI 2023. Partout dans le monde, les femmes n’ont pas un accès égal à la terre, aux outils, et aux moyens financiers pour s’émanciper. Elles peuvent être mariées de force ou manquer d’accès à l’éducation, ce qui les enferme dans le cercle vicieux de la pauvreté. Or, si les femmes et les hommes jouissaient du même accès aux terres la faim pourrait reculer de 12 à 17%. Les femmes sont aussi plus affectées par les dérèglements climatiques, les déplacements de populations et les conflits.

En 2022, les conflits ont été la principale cause de la faim pour 117 millions de personnes réparties dans 19 pays². La plupart de ces pays sont en conflit ou souffrent encore des conséquences d’un conflit passé. En 2022, la famine a touché sept pays en situation de conflit prolongé ou d’insécurité² : la Somalie, l’Afghanistan, Haïti, le Burkina Faso, le Soudan du Sud, le Nigéria et le Yémen. Ces zones sont en conflit et les populations vivaient déjà une situation alimentaire difficile avant le début de la crise sanitaire. Ces zones sont souvent difficiles d’accès pour les acteurs de l’humanitaire à cause des contraintes administratives et sécuritaires. Aujourd’hui, dans de nombreux pays la faim est utilisée comme une arme de guerre. Affamer les populations, empoisonner des puits, brûler des champs, ces pratiques sont aujourd’hui des tactiques très utilisées pour asservir les populations. Pour lutter contre cela nous avons appuyé la Résolution 2417 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui punit l’utilisation de la faim comme arme de guerre. Les conflits peuvent naître d’un accès inégal aux ressources mais aussi des mouvements de populations provoqués par d’autres conflits, la pauvreté et même les dérèglements climatiques.

Dans 12 pays, la crise climatique et les conditions météorologiques extrêmes ont été le facteur principal d’insécurité alimentaire aiguë pour 56,8 millions de personnes en 2022. Cyclones, inondations, sécheresses, ces événements destructeurs plongent chaque année des milliers de personnes dans la précarité. Après avoir vécu une catastrophe naturelle les populations sont privées de leurs terres, leurs revenus, leurs habitations. Les aléas climatiques poussent les populations à se déplacer et à chercher refuge dans d’autres pays, ou à chercher d’autres ressources ce qui peut provoquer des conflits lorsque l’accès est insuffisant et qu’il faut de plus le partager. Aujourd’hui, notre modèle agro-industriel nourrit lui-même les causes de la faim dans le monde : l’agriculture est à la fois victime et bourreau, car si les événements climatiques extrêmes sont la principale cause de pertes agricoles au niveau mondial, le système alimentaire agro-industriel émet à lui seul un tiers des émissions de gaz à effet de serre, dont 50 % et 60 % des émissions de méthane et de protoxyde d’azote, qui ont respectivement un pouvoir de réchauffement de 25 à 298 fois supérieur à celui du CO2.