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Devoir Seconde- 
vous montrerez comment le modèle de socialisation coréen contribue à la réussite scolaire des enfants coréens aux tests PISA 

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Devoir socialisation Coreé réussite scolaire

jayses

Created on January 29, 2024

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Devoir Seconde- vous montrerez comment le modèle de socialisation coréen contribue à la réussite scolaire des enfants coréens aux tests PISA

2- Grille de notation

2-rePONSE a la question

index

1- Documents

En Corée, les études sont le gage de la réussite sociale. Chez Samsung ou dans l'administration, un diplôme ou un titre de docteur ouvre plus de portes que des années d'expérience sur le terrain. Et les parents sont prêts à tout pour permettre à leur progéniture de décrocher les meilleures notes. Le père y consacre une bonne part de son salaire, pendant que la maman abandonne sa carrière pour se transformer en "coach" à plein temps, voiturant l'enfant d'un cours à un autre. En 2013, les ménages sud-coréens ont dépensé dix-huit milliards de dollars en éducation privée ! Un record mondial, pour un pays peuplé de cinquante millions d'habitants, grand comme le Portugal. (…) Près de 80 % des élèves sud-coréens mènent en réalité une double vie. D'abord à l'école publique tôt le matin jusque dans l'après-midi, suivant les programmes nationaux. Puis, ils enchaînent sur une seconde journée dans les académies privées, des maths au piano en passant par l'anglais et la physique. À raison de 4 ou 5 cours privés par semaine, ils rentrent exténués à la maison chaque soir vers 22 heures. Les lycéens dorment moins de 5 h 30 par nuit et 70 % affirment manquer de sommeil, selon un récent sondage du National Youth Policy Institute. Le bachotage se poursuit le week-end et pendant les vacances durant des camps scolaires.(…) Dans une salle sans fenêtre, cinq petites filles espiègles de neuf ans jouent avec des cubes de couleurs en riant. Depuis trois mois, une fois par semaine, elles s'initient au mystère des fractions grâce à une boîte à outils d'une trentaine de cubes en bois. (…) "Ici, j'arrive à comprendre, et j'ai eu des notes de 100 sur 100 ! À l'école, j'ai plus de mal. On n'a pas le droit de parler ni de donner son avis", explique la petite Suyeon. Le tout pour 130 euros par mois.(…) Cette pédagogie créative détonne au royaume de la mémorisation par coeur, mais son succès illustre la détermination sans failles des parents sud-coréens à explorer sans cesse de nouvelles méthodes pour accroître la compétitivité de leur bambin. Pas de tabou, tout ce qui donne des résultats est bon à prendre. Car la Corée du Sud n'est pas près de guérir de son overdose scolaire, aux conséquences parfois tragiques comme l'illustre le plus fort taux de suicide au monde. Les pédagogues eux-mêmes affirment être impuissants face à l'ambition insatiable de réussite des parents. Source : Éducation : pourquoi la Corée est première de la classe, Le Point 25/01/2015

Document 1

02

A:Dans un pays obsédé par les classements et l'homogénéité, le non-diplômé devient la cible de discriminations, ce qui accroît la pression sur l'élève et les familles. "C'est le reflet de la politique économique, du développement rapide du pays et de la culture du pali pali ["vite, vite !"], déplore Kim Hyeong-tae, du conseil pour l'éducation de la mairie de Séoul. Il faut aller toujours plus vite et devenir le meilleur."L'obsession tourne parfois à la ferveur. En novembre, le jour de l'examen d'entrée aux universités, le pays retient son souffle. Outre les prières des parents dans les églises et les temples, les fonctionnaires vont au travail une heure plus tard pour éviter de créer des bouchons susceptibles de retarder les candidats. Les aéroports proches des centres d'examens maintiennent leurs avions au sol. Ce jour-là, quelque 600 000 lycéens planchent avec le secret espoir de décrocher l'une des 8 000 places des trois universités le plus prestigieuses du pays : l'université nationale de Séoul et celles de Corée et de Yonsei (toutes deux également situées dans la capitale), un triptyque idéal surnommé "SKY", pour "Séoul, Korea, Yonsei". Source : Philippe Mesmer, L'obsession scolaire de la Corée du Sud La Corée du Sud mise tout sur les résultats hors pair de ses élèves, soumis à un rythme effréné, Le Monde , 19 septembre 2013 B :En fait, cela s’inscrit dans une dynamique sociétale beaucoup plus large : le diktat de « réussir sa vie », d’avoir une bonne position. En Corée du Sud, la réussite sociale et professionnelle doit être un but à poursuivre à tout prix : décrocher un bon emploi, se marier, fonder une famille, acheter une belle voiture, etc., sont autant de normes qui apparaissent comme un impératif. Ici, beaucoup plus qu’en Europe. Et pour « réussir sa vie » en Corée, il faut faire ses études dans les meilleures universités du pays : entrer dans ces dernières est le but principal de la plupart des lycéens du pays, qui se préparent avec acharnement aux examens d’entrée. Le fameux trio des universités SKY (acronyme de Seoul National University, Korea University et Yonsei University, réputées pour être les meilleures de Corée), est très prisé par les futurs étudiants. L’ensemble de la société pense qu’il est évident de vouloir les meilleures places dans ces écoles, parce que la nécessité de la réussite professionnelle est une norme profondément ancrée dans les mœurs coréennes, et ce depuis le spectaculaire développement économique du pays dans les années 1970. Au final, la réussite n’est que partiellement un désir personnel, elle est devenue un diktat de la société, combinée à la nécessité de rendre sa famille fière. Source : L’école coréenne, une course infernale pour la réussite, Courrier blog expat, 25/10/2019

Document 2

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Document 3

La grille de notation

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03

Réponse à la question

Félicitations vous avez terminé le parcours

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