LA VILLE DE DEMAIN
Doc : Plusieurs pistes pour améliorer les mobilités urbaines « Les villes ne cessent de croître, nos besoins de déplacements aussi. La pollution et les embouteillages obligent les villes à favoriser des mobilités plus durables. Il faudra réduire l’usage de la voiture. La mobilité de demain sera partagée. Les bouchons sont liés à la sous-utilisation des voitures : sur les trajets domicile-travail, on ne compte en général qu’un passager par véhicule. La baisse de la pollution passera par les transports en commun, mais aussi le covoiturage. Le train aura un rôle majeur : c’est le mode de transport le plus efficace, le seul capable de déplacer 3000 personnes toutes les deux minutes. La ville de demain sera aussi celle des mobilités douces. D’après Sébastien Billard, « Quelle mobilité urbaine en 2049 ? » L’Obs, 26 juin 2019
COMMENT SE DÉPLACER DANS LA VILLE DE DEMAIN ?
Doc : Le développement des nouvellesmobilités
Doc : Urbanloop, des essais en taille réelle pour le transport urbain du futur
« Les tours, qui prennent l'apparence de cairns (empilements de cailloux ou de galets) regroupent toute une mixité associant production alimentaire et énergétique, sur les lieux mêmes de leur consommation. On y trouvera donc des logements, des bureaux pour l'activité économique, des commerces pour les services et des espaces de loisirs (auditorium, piscines...). Les éléments de chaque tour seront reliés par un boulevard vertical qui organisera les flux des résidents et des ressources. L'idée maîtresse est de densifier l'espace afin de lutter contre l'étalement urbain, synonyme de coûts de transport et de gaspillage. »
Doc : Asian Cairns : la ville du futur imaginée par l’architecte Vincent Callebaut
Doc : L'architecte-designer Vincent Callebaut imagine la ville de demain
COMMENT SERONT LES BATIMENTS (ARCHITECTURE) DANS LA VILLE DE DEMAIN ? QUELLES FONCTIONS Y RETROUVERA-T-ON ?
La ville du futur sera-t-elle souterraine ?
Doc : L’agriculture de demain « Plus généralement, pour créer les villes de demain, A. Magnaghi propose quelques recettes. D'abord, il suggère de développer l'agriculture urbaine et périurbaine, en installant dans les villes des potagers, vergers, jardins dans les espaces à l'abandon ou à la frontière des villes (qui seraient clôturées par une frontière agricole), permettant la vente directe de produits aux citadins. Il s'agirait de fonder sur des réseaux courts l'acheminement des biens entre les lieux de production et de consommation. » Extrait d'un texte de l'urbaniste italien Alberto Magnaghi, tiré d'un article intitulé : »la biorégion réinvente la ville », dans les Grands Dossiers des Sciences Humaines n°40, p73.
COMMENT SATISFAIRE LES BESOINS ALIMENTAIRES DES HABITANTS DANS LA VILLE ?
« Paris a fait une estimation de ses toits potentiellement productifs. Il existe dans la capitale près de 300 hectares de toits aménageables, dont 80 seraient en l'état actuel cultivables. Il est estimé entre 5 et 8 kilos de légumes par m2 sur un toit productif en plein air ou dans des jardins associatifs. »
Doc : Image de toiture agricole du site Urban Attitude
Doc : Agriculture : au coeur d'une ferme verticale en France
Doc : Les villes intelligentes« Plusieurs pays voient leur futur dans les « villes intelligentes » par l'intégration des technologies de l'information et de la communication (TIC) à l'environnement urbain. L'exemple-type de ces cités hyperconnectées se construit depuis 2003 en Corée du Sud, à 60 kilomètres au sud-ouest de Séoul. Songdo International City est le terrain de jeux privilégié du géant américain de l'informatique Cisco. Câbles, capteurs, caméras forment un réseau dense, qui collecte et traite toutes sortes d'informations : contrôle à distance de la distribution d'eau, d'énergie et de chauffage ; mise en réseau avec des services éducatifs, sanitaires et administratifs, système de vidéoconférence dans chaque domicile, mesure du niveau de pollution et de contamination de l'air et de l'eau, des lecteurs de plaques minéralogiques contrôlent les accès aux parkings, système de caméras de vidéosurveillance. » Source : extrait de l'article de l'architecte Dominique Gauzin-Müller, rédactrice en chef d'EK/Ecologik, de la revue Les Grands Dossiers des Sciences Humaines n° 40 p 36 à 42.
COMMENT COMMUNIQUER DANS LA VILLE DE DEMAIN ?
Doc : Cette ville est très étrange, The Line
Doc : La ville plurielle « Dans une ville plurielle, il n'y a ni quartier pauvre ni zone résidentielle clôturée pour les riches et il n'y a pas non plus de délimitation stricte de territoires en fonction des différentes origines culturelles. Les villes diversifiées ressemblent à Montréal à la fin du XXè siècle avec ses nombreux « villages culturels », c'est-à-dire des quartiers porteurs de symboles d'identité culturelle (restaurants, épiceries). Dans d'autres villes, il existe une mixité culturelle avec des lieux de résidence qui reflètent différentes cultures, tandis que la diversité culturelle s'exprime dans les lieux publics et les magasins qui, lorsqu'ils n'appartiennent pas à l'exploitant, sont tenus par des personnes provenant de tous les continents. Quel que soit le magasin, vous pouvez y trouver un éventail de produits qui reflètent différentes habitudes (culinaires ou vestimentaires) et différents styles de vie ». Source : extrait «une vision de la ville plurielle», rapport de la commission de l'Union européenne intitulé : politique régionale : les villes de demain : défis, visions et perspectives, janvier 2011.
Doc : L'habitat participatif
COMMENT MIEUX VIVRE ENSEMBLE DANS LA VILLE DE DEMAIN ?
Doc : Des jardins partagés « Encouragés au départ par la municipalité de Strasbourg, des jardins partagés se sont développés dans plusieurs quartiers de la ville. Cette action présente plusieurs dimensions : tout d'abord une dimension sociale en permettant de créer du lien et de construire ensemble autour d'un projet sur un territoire commun. Elle a également une dimension éducative et écologique, en sensibilisant des urbains à certains aspects de la faune, de la flore, du cycle de vie des plantes, de la vie d'un légume. Elle entraîne aussi un attachement au lieu, et donc une dimension sentimentale. » Source : extrait de l'article de Marie Mangold, doctorante en sociologie à la faculté de Strasbourg, intitulé lien social et jardin participatif, publié dans les Grands Dossiers des Sciences Humaines n°40, p 49.
Doc : Bascule Argoat, un écolieu
Doc : Le développement durable au coeur de la ville de demain (cliquez sur le lien)
Doc : Pourquoi et comment végétaliser davantage les villes ? (cliquez sur le lien)
QUELLE PLACE POUR L’ENVIRONNEMENT DANS LA VILLE DE DEMAIN ?
Doc : Singapour, ville verte
Doc : Un écoquartier