EMC - Bioéthique

La bioéthique

EMC

Aux origines de la bioéthique

Une question de bioéthique

Les possibilités offertes par la science doivent-elles toutes être réalisées ?

Depuis quand la réflexion critique sur les sciences est-elle jugée nécessaire ?

Cas concret

Repères

Prélèvement d'organes

...

...

Sciences et pensée critique

Tests génétiques

La GPA

Le véhicule autonome

...

...

Quelle réponse a été donnée ?

Fin de vie

Accès aux origines

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L'avis du CCNE

C’est l’histoire de Stéphanie, 22 ans et de son fiancé Cameron 25 ans. Ils s’aiment passionnément et veulent un enfant ensemble. Seulement voilà, vendredi dernier, Cameron est victime d’un accident de moto. Lundi, le jeune homme a succombé à ses blessures. Stéphanie est bien entendu abattue mais ne renonce toutefois pas à leur rêve commun : celui d’avoir un enfant ensemble. La jeune femme a donc demandé de prélever un échantillon du sperme de Cameron juste après qu'il eut été déclaré en état de mort cérébrale.

Une question de bioéthique

Les possibilités offertes par la science doivent-elles toutes être réalisées ?

Est-il souhaitable d'utiliser ces possibilités scientifiques pour permettre à cette femme d'avoir un enfant ?

Il est aujourd'hui possibible de prélever et de congeler du sperme pour pouvoir procéder à une insémination artificielle en vue d'une grossesse

François Rabelais 16e siècle

Aux origines de la bioéthique

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"

Comment s'est affirmée la réflexion critique sur les sciences ?

"La bioéthique, nouvelle discipline, nous permet de réfléchir et, par des entraves librement consenties, d'empêcher le pouvoir de l’homme de devenir une malédiction pour lui-même"

Le procès de Nuremberg - 1945-46

Les expériences médicales menées sur des détenus dans les camps de concentration ou d’extermination par les nazis, la plupart médecins, ont été exposées au procès de Nuremberg. L’accusation y était précise et bien documentée : les crimes étaient

"la bioéthique met ainsi en exergue l’Autre au sens d’E. LEVINAS où elle se fait la garante de la bienfaisance - le désir de rendre service et de toujours éviter de nuire, dont l'antonyme est malfaisance - du respect de l’autonomie de la personne humaine et des principes d’équité et de justice"

récents, les preuves abondaient, des victimes survivantes témoignaient. Les accusés n'ont pas nié, ils ont surtout chercher à se justifier (ex : faire progresser la thérapeutique)

Le CCNE (Comité Consultatif National d'Ethique)

Sciences et pensée critique

Fondé en 1983 par le Président François Mitterrand, premier bébé conçu par FIV (Fécondation in vitro) en France, le CCNE est de fournir un éclairage utile aux décideurs et au débat public sur les enjeux éthiques liés aux progrès des techniques de procréation mais aussi de la génétique, de l'IA, des nerosciences, du numérique ...

L'utilisation de sperme post-mortem est possible. Est-ce souhaitable ?

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Après plusieurs mois de réflexion, le CCNE a rendu son avis sur la procréation post-mortem. Il s’oppose à l’insémination de paillettes de sperme congelé après le décès de l’homme, mais estime que l’implantation d’un embryon chez la femme devenue veuve devrait être autorisée sous certaines conditions.

• droit absolu de l'enfant à avoir deux parents vivants au moment de sa procréation
• l'enfant risque d'être vu comme une survie de l'homme et enfermerait la femme dans le deuil.
• difficulté à établir le consentement du père

Définition

La bioéthique

Étude des problèmes moraux soulevés par la recherche biologique, médicale ou génétique et certaines de ses applications.

Après plusieurs mois de réflexion, le CCNE a rendu son avis sur la procréation post-mortem. Il s’oppose à l’insémination de paillettes de sperme congelé après le décès de l’homme, mais estime que l’implantation d’un embryon chez la femme devenue veuve devrait être autorisée sous certaines conditions.

• droit absolu de l'enfant à avoir deux parents vivants au moment de sa procréation
• l'enfant risque d'être vu comme une survie de l'homme et enfermerait la femme dans le deuil.
• difficulté à établir le consentement du père