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Chapitre 7 - La mobilité horizontale de la Lithosphère

Maxime FRANÇOIS

Created on January 6, 2024

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Transcript

Sciences de la Vie et de la terre - 1ère spé (cours)

OUTILS :

Chapitre 7 - La mobilité horizontale des plaques lithosphériques

Bilan

Vers la zone d'exercices

Introduction :Ce que je sais déjà

Préparation

Préparation

Le volcanisme de point chaud

L'apport de la géodésie

L'étude des fonds océaniques

Caractéristiques des frontières des plaques lithosphériques

Sciences de la Vie et de la terre - 1ère spé (cours)

Chapitre 7 - La mobilité horizontale des plaques lithosphériques

Question 1

Question 4

Je me rappelle mes cours

Question 5

Question 2

Question 6

Question 3

Sciences de la Vie et de la terre - 1ère spé (cours)

OUTILS :

TP - Caractéristiques des frontières des plaques lithosphériques
Dans le modèle de la tectonique des plaques, la lithosphère est découpée en plaques supposées indéformables, sauf à leurs frontières. Les études de terrain menées le long de ces frontières montrent des déformations des roches qui témoignent d'un déplacement des blocs qu'elles séparent. Objectif de l'activité : On cherche à caractériser les plaques lithosphériques et leurs frontières.
Document 1
Document 2

Sciences de la Vie et de la terre - 1ère spé (cours)

OUTILS :

TP - Le volcanisme de point chaud
Alors que la plupart des volcans sont situés aux limites des plaques lithosphériques (volcanisme typique des dorsales et des zones de subduction), le volcanisme de point chaud s'observe le plus souvent au sein même des plaques. Objectif de l'activité : On cherche à déterminer le déplacement d'une plaque grâce aux informations apportées par les points chauds.
Document 2
Document 1

Sciences de la Vie et de la terre - 1ère spé (cours)

OUTILS :

TP - L'apport de la géodésie spatiale
Depuis la fin du XXe siècle, un repérage très précis de tout point situé au sol est possible grâce à des signaux provenant de réseaux de satellites : c'est la géodésie spatiale. Objectif de l'activité : On cherche à montrer comment les données satellites permettent de déterminer le déplacement de la lithosphère en temps réel.
Document 2
Document 3
Document 1

Sciences de la Vie et de la terre - 1ère spé (cours)

BILAN
Problématiques abordées > Comment mettre en évidence la mobilité horizontale des plaques lithosphériques ? > Comment identifier différentes limites de plaques et les contextes géodynamiques associés ?

II. Les indices géologiques du déplacement des plaques

I. Les marqueurs de séparation entre les plaques lithosphériques

A. Marqueurs thermiques
A. L'étude des fonds océaniques
B. Marqueurs sismiques
B. Le volcanisme de point chaud

III. La géodésie spatiale : une mesure des mouvements en direct

C. Marqueurs pétrologiques

Document 1 - Des îles volcaniques créées par un point chaud

Ce volcanisme intraplaque est la manifestation de l'activité d'un point chaud. Un point chaud est une anomalie thermique positive ponctuelle, enracinée dans le manteau profond. La colonne de manteau chaud qui remonte vers la surface par convection (à l'état solide !!) alimente un volcanisme effusif. Les points chauds sont pratiquement immobiles pendant des dizaines de millions d'années, même si la plaque lithosphérique située en surface se déplace.

Le volcanisme intraplaque, ou volcanisme de point chaud est particulèrement remarquable dans l'océan Pacifique où il dessine des alignements plus ou moins réguliers d'îles volcaniques. L'archipel de l'Empereur est composé d'une chaîne de volcans sous-marins inactifs, qui se prolonge vers le sud-est par l'archipel d'Hawaï. Ce dernier comprend des volcans émergés, comme le Kilauea, un des volcans les plus connus et actifs du monde.

Aide à la rédaction d'un compte rendu

  • Présentation des résultats
  • Introduction

Les résultats obtenus, soit grâce à des documents, soit grâce à une manipulation, un modèle, une expérience, une observation microscopique... doivent être présentés de manière lisible, sous la forme d'un texte, d'un schéma, d'un tableau, d'une capture d'écran légendée...

L'introduction doit présenter le contexte dans lequel le travail est réalisé, ainsi que la problématique associée. À la suite de la problématique doivent figurer les différentes hypothèses proposées permettant de répondre à la problématique.

  • Interprétation et critique des résultats
  • Stratégie de résolution

Une fois les résultats présentés, ils doivent être comparés aux pronostics réalisés lors de l'étape de "Stratégie". Si on note des différences entre les informations apportées par les résultats et la stratégie proposée, il est alors indispensable de critiquer les résultats obtenus et/ou la stratégie. (voir le cours sur "comment critiquer des données").

À la suite de l'introduction, on pose une stratégie de résolution présentant deux points importants : - Comment va-t-on tester nos hypothèses ? (quelles manipulations/expériences/documents étudiés...) Qu'est-ce que l'on s'attend à observer si nos hyopthèses sont justes ? (quels résultats je m'attends à obtenir lors de mon expérience, qu'est-ce que je m'attends à trouver comme information dans les documents...). Cette étape est indispensable afin de pouvoir correctement interpréter les résultats.

  • Conclusion

Pour terminer le compte-rendu, on réalise une conclusion qui reprend les points important du document : la problématique, les hypothèses validées ou non et l'information principale apportée par les résultats. Enfin, la conclusion doit compiler ces informations pour apporter une réponse à la problématique !

Liste des logiciels les plus employés en S.V.T.

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III. La géodésie spatiale, une mesure des mouvements en direct

Les signaux envoyés vers la surface par de nombreux satellites géodésiques en orbite autour de la Terre permettent de connaître le positionnement de balises siuées à la surface des plaques lithosphériques. Leur longitude, latitude et altitude sont mesurées en continu avec une précision inférieure au millimètre, ce qui permet de calculer des vitesses de déplacement absolu, par rapport au repère fixe des méridiens et parallèles terrestres. Le mouvement des plaques, les unes par rapport aux autres, déterminer leurs déplacements relatifs. Les frontières de deux plaques adjacentes peuvent ainsi être animées de mouvements de divergence ou de convergence selon les situations. Il existe également des frontières coulissantes (glissement horizontal de deux plaques l'une contre l'autre), mais qui ne sera pas détaillé ici.

Les points importants Les mesures géodésiques réalisées permettent de détecter les mouvements actuels et de calculer des vitesses de déplacement des plaques avec une grande précision. Ces mesures permettent de caractériser les déplacements absolus et relatifs au niveau des frontières divergentes ou convergentes.

Document 2 - Données satellites et vitesses de déplacement

Les graphiques ci-contre représentent les longitudes et latitudes de deux stations GPS situées en Islande : Reykjavik et Höfn, mesurées depuis 2002. Par convention, pour la latitude, la pente est positive pour des déplacements vers le Nord. Pour la longitude, la pente positive traduit un déplacement vers l'Est. La valeur de la pente indique la vitesse de déplacement de la station. La somme des vecteurs "vitesse latitudinale" et "vitesse longitudinale" (vecteurs en traits pointillés sur le repère) permet donc de connaître le déplacement réel de la station (vecteur en trait plein sur le repère).

La structure interne de la Terre

Aide à la rédaction d'un compte rendu

  • Présentation des résultats
  • Introduction

Les résultats obtenus, soit grâce à des documents, soit grâce à une manipulation, un modèle, une expérience, une observation microscopique... doivent être présentés de manière lisible, sous la forme d'un texte, d'un schéma, d'un tableau, d'une capture d'écran légendée...

L'introduction doit présenter le contexte dans lequel le travail est réalisé, ainsi que la problématique associée. À la suite de la problématique doivent figurer les différentes hypothèses proposées permettant de répondre à la problématique.

  • Interprétation et critique des résultats
  • Stratégie de résolution

Une fois les résultats présentés, ils doivent être comparés aux pronostics réalisés lors de l'étape de "Stratégie". Si on note des différences entre les informations apportées par les résultats et la stratégie proposée, il est alors indispensable de critiquer les résultats obtenus et/ou la stratégie. (voir le cours sur "comment critiquer des données").

À la suite de l'introduction, on pose une stratégie de résolution présentant deux points importants : - Comment va-t-on tester nos hypothèses ? (quelles manipulations/expériences/documents étudiés...) Qu'est-ce que l'on s'attend à observer si nos hyopthèses sont justes ? (quels résultats je m'attends à obtenir lors de mon expérience, qu'est-ce que je m'attends à trouver comme information dans les documents...). Cette étape est indispensable afin de pouvoir correctement interpréter les résultats.

  • Conclusion

Pour terminer le compte-rendu, on réalise une conclusion qui reprend les points important du document : la problématique, les hypothèses validées ou non et l'information principale apportée par les résultats. Enfin, la conclusion doit compiler ces informations pour apporter une réponse à la problématique !

Lexique

> Géodésie : Science qui étudie la forme et les dimensions de la Terre ainsi que son champ de gravité. Son objectif majeur est d'établir des systèmes de référence terrestres. La géodésie permet notamment d'établir le mouvement absolu et relatif des plaques lithosphériques.

> Anomalies magnétiques : écart entre l'intensité du champ magnétique terrestre mesuré en un lieu donné et la valeur théorique du champ magnétique à cet endroit. L'anomalie peut être positive ou négative.

> Collision : convergence de deux plaques lithosphériques de densité similaire (souvent continentales) donnant naissance à une chaîne de montagnes dite "de collision".

> Plaques lithosphériques : vastes régions de la lithosphère animées de mouvements relatifs les unes par rapport aux autres. D'épaisseur variable, pouvant atteindre 150 km de profondeur, chaque plaque est délimitée horizontallement par un contexte géodynamique (activité sismique et parfois volcanique).

> Convergence : rapprochement de deux plaques tectoniques l'une vers l'autre.

> Divergence : éloignement de deux plaques tectoniques l'une de l'autre (attention, l'éloignement s'accompagne d'une remontée de matériel entre les deux, il n'y a pas de "vide" entre les plaques !).

> Subduction : enfoncement d'une partie d'une plaque lithosphérique dans le manteau asthénosphérique (sous une autre plaque, liée à un mouvement de convergence).

> Expansion océanique : augmentation de la surface d'une plaque lithosphériques suite à la formation de nouvelle lithosphère océanique au niveau d'une dorsale.

> Volcanisme intraplaque : volcanisme se manifestant de façon indépendante vis-à-vis des limites des plaques tectoniques et lié à une remontée de matériel chaud depuis le manteau profond (syn : point chaud).

> Flux géothermique : quantité d'énergie thermique évacuée au niveau de la surface de la Terre, par unité de surface et par unité de temps. Sa valeur moyenne est de 87 mW/m².

Schéma bilan

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A. Marqueurs thermiques

Le flux géothermique mesuré en surface correspond à une disspation de la chaleur interne du globe. Sa valeur moyenne est de 87 mW/m². Cependant, ce flux géothermique présente des variations importantes selon les régions (il est en moyenne plus élevé en domaine océanique qu'en domaine continental) et selon les contextes géodynamiques. Les dorsales présentent un flux thermique plus élevé que la moyenne. Cette anomalie thermique positive est liée à la remontée asthénosphérique dans l'axe des dorsales et à la présence de magma à l'origine de la croûte océanique. Les zones de subduction présentent un flux géothermique très contrasté : à l'aplomb des fosses océaniques, le flux est plus faible que la moyenne. Cette anomalie négative correspond au plongement de la plaque océanique froide dans l'asthénosphère, plus chaude. À l'inverse, sur la plaque chevauchante, se forme un arc volcanique où le flux géothermique est anormalement élevé, en lien avec la présence de magma au sein de la croûte.

Les points importants Le flux géothermique est très contrasté au niveau des limites de plaques. Sous une zone divergente (dorsale), le flux est important mais seulement au niveau du haut de l'asthénosphère. Dans une frontière convergente en subduction, le flux est faible au niveau de la fosse, mais très fort sous la plaque chevauchante.

Document 1 - Les traces laissées par les déplacements lithosphériques

> Les différents types de failles

> Carte localisant l'activité sismique de la Terre

Faille normale

Faille inverse

> Une conséquence des failles normales : un fossé d'effondrement

Document 2 - Des roches différentes selon la limite étudiée

Les magmas, qui sont produits dans des contextes géodynamiques différents, se distinguent essentiellement par leur teneur en silice (SiO2). Les autres éléments chimiques (teneur en Fe, Mg, Al, Ca, Na, K...) déterminent les minéraux qui pourront cristalliser lors du refroidissement du magma, et que l'on retrouvera dans la roche.

Les mouvements des plaques lithosphériques déterminent des contextes géodynamiques tels que les zones de subduction, de collision ou encore d'expansion. Elles produisent toutes des magmas particuliers.

Préparation de l'activité

Nous avons déjà utilisé plusieurs fois le logiciel Tectoglob3D. En vue de la suite des chapitres, il est nécessaire que vous vous familiarisiez davantage avec le logiciel : 1. Réaliser différentes coupes à différents points sur Terre. 2. Observer l'effet des différents calques proposés (données affichées). 3. Lire la fiche technique ci-contre.

Logiciel en ligne Tectoglob 3D

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Aide à la rédaction d'un compte rendu

  • Présentation des résultats
  • Introduction

Les résultats obtenus, soit grâce à des documents, soit grâce à une manipulation, un modèle, une expérience, une observation microscopique... doivent être présentés de manière lisible, sous la forme d'un texte, d'un schéma, d'un tableau, d'une capture d'écran légendée...

L'introduction doit présenter le contexte dans lequel le travail est réalisé, ainsi que la problématique associée. À la suite de la problématique doivent figurer les différentes hypothèses proposées permettant de répondre à la problématique.

  • Interprétation et critique des résultats
  • Stratégie de résolution

Une fois les résultats présentés, ils doivent être comparés aux pronostics réalisés lors de l'étape de "Stratégie". Si on note des différences entre les informations apportées par les résultats et la stratégie proposée, il est alors indispensable de critiquer les résultats obtenus et/ou la stratégie. (voir le cours sur "comment critiquer des données").

À la suite de l'introduction, on pose une stratégie de résolution présentant deux points importants : - Comment va-t-on tester nos hypothèses ? (quelles manipulations/expériences/documents étudiés...) Qu'est-ce que l'on s'attend à observer si nos hyopthèses sont justes ? (quels résultats je m'attends à obtenir lors de mon expérience, qu'est-ce que je m'attends à trouver comme information dans les documents...). Cette étape est indispensable afin de pouvoir correctement interpréter les résultats.

  • Conclusion

Pour terminer le compte-rendu, on réalise une conclusion qui reprend les points important du document : la problématique, les hypothèses validées ou non et l'information principale apportée par les résultats. Enfin, la conclusion doit compiler ces informations pour apporter une réponse à la problématique !

Document 2 - Point chaud et déplacement absolu de la plaque

Si la plaque lithosphérique située au-dessus du point chaud est mobile, le volcan actif finira par ne plus être à la verticale du point chaud : il s'éteindra progressivement. Cependant, d'autres volcans vont continuer à se former au dessus du point chaud où la remontée de manteau chaud se poursuit. Ainsi, les points chauds construisent peu à peu des alignements d'îles volcaniques, dont une seule est active.

La datation des roches volcaniques de l'archipel Empereur - Hawaï a été réalisée. Elle permet de reconstituer la direction, le sens et la vitesse de déplacement de la plaque Pacifique dans cette région. À l'aide du logiciel Google Earth, il est possible de mesurer les distances entre chaque volcan éteint ou non.

Préparation de l'activité

> La formation d'une nouvelle île

I. Les marqueurs de séparation entre les plaques lithosphériques

Les frontières des plaques en convergence et celles des plaques en divergence présentent des marqueurs géologiques différents, qui permettent de les caractériser.

B. Marqueurs sismiques

Les forces exercées sur les roches dans les différents contextes géodynamiques entraînent la formation de failles. Ces failles génèrent l'apparition de séismes. Une faille correspond à la rupture de la roche, qui dépend de la force exercée sur celle-ci : lorsque les blocs de roche sont fendus selon une faille normale, c'est parcequ'ils ont subi une force d'étirement, qui nous permet de conclure à un mouvement divergent entre ces blocs de roche. Lorsqu'on observe une faille inverse dans des roches, cela signifie qu'elles ont subi une force de compression, que l'on peut assimiler ) un mouvement convergent.

En plus des failles, la profondeur des séismes produits joue un rôle important. La seule couche terrestre capable de libérer des séismes est la lithosphère. Dans un mouvement de convergence en collision ou dans un mouvement de divergence, les séismes restent au niveau de la lithosphère, en surface. Cependant, dans un mouvement convergent en subduction, la répartition des foyers des séismes s'étend le long de la plaque plongeante et peuvent ainsi atteindre des profondeurs de plusieurs centaines de kilomètres. Ce plan de répartition des séismes est caractéristiques d'une zone de subduction.

Les points importants Les frontières des plaques lithosphériques sont le lieu d'une activité sismique plus ou moins importante selon le contexte géodynamique. La pression exercée sur les roches entraîne des déformations cassantes, les failles, qui peuvent être à l'origine de séismes superficiels (dorsales, collisions) et/ou plus ou moins profonds (subduction).

Document 1 - La mesure des déplacements absolus

L'une des principales techniques de géodésie spatiale, le GPS (Global Positioning System), utilise environ trente satellites situés à 20 000 km d'altitude, afin de fournir une localisation précise d'un récepteur présent en surface. Les signaux qu'ils émettent sont captés au sol par des récepteurs fixes ou mobiles, ce qui permet de calculer, en temps réel, les coordonnées géographiques de ces récepteurs (latitude, longitude et altitude). Les stations GPS fixes utilisées par les géologues ont une précision inférieure au millimètre. Leurs changements de position au cours du temps servent notamment à mesurer les déplacements des plaques lithosphériques.

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Aide à la rédaction d'un compte rendu

  • Présentation des résultats
  • Introduction

Les résultats obtenus, soit grâce à des documents, soit grâce à une manipulation, un modèle, une expérience, une observation microscopique... doivent être présentés de manière lisible, sous la forme d'un texte, d'un schéma, d'un tableau, d'une capture d'écran légendée...

L'introduction doit présenter le contexte dans lequel le travail est réalisé, ainsi que la problématique associée. À la suite de la problématique doivent figurer les différentes hypothèses proposées permettant de répondre à la problématique.

  • Interprétation et critique des résultats
  • Stratégie de résolution

Une fois les résultats présentés, ils doivent être comparés aux pronostics réalisés lors de l'étape de "Stratégie". Si on note des différences entre les informations apportées par les résultats et la stratégie proposée, il est alors indispensable de critiquer les résultats obtenus et/ou la stratégie. (voir le cours sur "comment critiquer des données").

À la suite de l'introduction, on pose une stratégie de résolution présentant deux points importants : - Comment va-t-on tester nos hypothèses ? (quelles manipulations/expériences/documents étudiés...) Qu'est-ce que l'on s'attend à observer si nos hyopthèses sont justes ? (quels résultats je m'attends à obtenir lors de mon expérience, qu'est-ce que je m'attends à trouver comme information dans les documents...). Cette étape est indispensable afin de pouvoir correctement interpréter les résultats.

  • Conclusion

Pour terminer le compte-rendu, on réalise une conclusion qui reprend les points important du document : la problématique, les hypothèses validées ou non et l'information principale apportée par les résultats. Enfin, la conclusion doit compiler ces informations pour apporter une réponse à la problématique !

Document 3 - Déplacement relatif et déplacement absolu des plaques

> Vitesses moyennes en latitude et en longitude des stations ISPA et COPO entre 2006 et 2016 :

Il existe actuellement plus de 2 500 stations GPS fixes, disséminées sur l'ensemble des plaques lithosphériques. La connaissance de leurs positions au cours du temps indique dans quelles directions, sens et vitesses, elles se déplacent : c'est leur déplacement absolu. On peut ainsi en déduire les mouvements des plaques les unes par rapport aux autres, et repérer les frontières en divergence ou en convergence : c'est leur déplacement relatif.

C. Marqueurs pétrologiques

Les différents contextes géodynamiques présents à la limite des plaques sont à l'origine de la formation de roches magmatiques. > Les dorsales fabriquent dans leur axe des roches qui s'intègrent à la croûte en formation : en profondeur se forment des gabbros (roches plutoniques à texture grenue) et en surface se forment des basaltes (roches volcaniques à texture microlithique). La couleur sombre de ces roches magmatiques témoigne de leur teneur relativement faible en silice. De plus, on y trouve des minéraux particuliers comme l'olivine. > Les zones de subduction produisent des roches magmatiques variables, plus claires car plus riches en silice que les roches produites au niveau des dorsales. En profondeur, les diorites et les granites (roches plutoniques à texture grenue) s'intègrent à la croûte continentale, tandis qu'en surface se forment de l'andésite et des rhyolithes (roches volcaniques à texture microlithique). > Dans les zones de collision, des magmas peuvent éventuellement se former au niveau de la croûte continentale. Dans ce contexte, la teneur en silice des roches est souvent supérieure à 66%, donnant des roches très claires, plutoniques, de la famille des granites.

Les points importants Chaque frontière de plaque est marquée par une formation de magma qui amène à la production de roches particulières. Certaines roches sont plus caractéristiques des limites au niveau d'une croûte continentale (subduction, collision), alors que d'autres sont plus caractéristiques d'une limite entre deux plaques divergentes (dorsale).

A. L'étude des fonds océaniques

> Les foragesDe nombreux forages profonds réalisés dans les océans ont confirmé l'expansion océanique et la divergence des plaques au niveau des dorsales. Les sédiments les plus profonds ont le même âge que les basaltes qu'ils recouvrent, alors que, plus on s'éloigne de la dorsale, plus la couche superficielle de sédiment est jeune. De plus, l'épaisseur des sédiments augmente avec l'éloignement à la dorsale. Ces données ont permis de montrer que, dans l'océan Atlantique Nord, la croûte océanique la plus ancienne (- 175 Ma) se trouve proche des continents américain à l'Ouest et européen à l'Est. En se rapprochant de la dorsale, les basaltes sont de plus en plus récents. Cette connaissance de la répartition géographique de l'âge des basaltes de la croûte océanique permet de calculer la vitesse de divergence des plaques par rapport à la dorsale. > Les anomalies magnétiques des basaltes Certains basaltes formés au niveau des dorsales peuvent être constitués de minéraux qui gardent une trace du champ magnétique terrestre au moment de leur formation. À l'aide d'un magnétomètre très sensible, on peut retrouver ce champ magnétique ancien (ou champ paléomagnétique) dans une roche. L'étude des roches a montré que la polarité du champ magnétique a subi, au cours des temps géologiques, de nombreuses inversions. Ces variations sont bien documentées et ont pu être datées, permettant de construire une échelle des inversions magnétiques. Selon les lieux, les anomalies du champ magnétiques sont ainsi soit plus grandes que la valeur attendue (anomalie positive), soit plus faibles (anomalie négative). Ces anomalies dessinent un profil magnétique en "peau de zèbre" avec des bandes de largeur variable, grossièrement parallèles et symétriques par rapport à la dorsale. Mettre en relation le calendrier des inversions magnétiques avec le profil des fonds océaniques permet de déterminer les âges des basaltes de la croûte. La connaissance précise de l'âge des basaltes permet alors de calculer la vitesse de l'expansion océanique et donc la vitesse de divergence passée des plaques.

Les points importants L'étude des fonds océaniques permet d'appréhender la vitesse avec laquelle les plaques ont divergé par le passé. À mesure que l'on s'éloigne de la dorsale, l'âge des sédiments et des basaltes augmentent et les anomalies magnétiques se répartissent de manière symétrique, attestant de l'expansion océanique.

B. Le volcanisme de point chaud

Il existe sur notre planète plusieurs grands alignements d'édifices volcaniques inactifs, à l'extrémité desquels se situent des volcans actifs. Ces volcans sont dits intraplaques car dans la majorité des cas ils sont situés très loin d'une frontière de plaques. Dans un alignement, les volcans sont d'autant plus vieux à mesure que l'on s'éloigne du volcan actif. Ces alignements remarquables sont liés à une activité anomale du manteau : un point chaud. Il s'agit d'une région fixe du manteau profond qui envoie vers la surface un panache de matériel chaud (toujours à l'état solide), entraînant la formation de magma au niveau de la croûte. La remontée de magma en surface perfore épisodiquement la lithosphère, formant un volcan. Ces points chauds constituent des repères fixes. La datation des édifices volcaniques qu'ils engendrent et la mesure des distances séparant ces volcans permettent de calculer les vitesses et de connaître les directions de déplacement des plaques. Ainsi, les alignements volcaniques situés dans l'océan Pacifique ont permis de reconstituer les mouvements de cette plaque au cours des 65 derniers millions d'années.

Les points importants Le volcanisme intraplaque génère des alignements de volcans lorsque la plaque se déplace au-dessus du point chaud, toujours fixe. L'orientation des alignements et la datation des édifices volcaniques permettent de décrire les déplacements de la plaque et d'en calculer la vitesse.