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Exposé réalisme
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Created on January 1, 2024
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Transcript
Réalisme et naturalisme en peinture
Seconde 11 Qu Kevin Cornu--Chen Ywen
Rosa Bonheur, Labourage nivernais, 1849
Sommaire
1- Introduction
2- Le réalisme en peinture
3- Trois tableaux de Edouard Manet
3.1- Le Fifre
3.2- Portrait d'Émile Zola
3.3- Lola de Valence
4- Chef d'œuvre du réalisme
4.1- L'atelier du peintre - Gustave Courbet
5- Conclusion
Introduction
Que-ce que le réalisme et le naturalisme en peinture?
Le réalisme et le naturalisme sont deux mouvements artistiques du 19e siècle.Le réalisme, qui débute dans les années 1850, cherche à rompre avec les conventions académiques en offrant une représentation de la vie quotidienne. Les artistes réalistes, tels que Gustave Courbet, se détournent des sujets idéalisés pour capter des scènes ordinaires, souvent empreintes de critiques sociales et politiques. Le naturalisme, qui émerge plus tard dans la seconde moitié du 19e siècle, pousse plus loin encore cette quête de la réalité. Les naturalistes, influencés par les idées scientifiques de l'époque, s'efforcent de représenter la vie avec davantage de précision, n'excluant pas d'introduire une critique sociale et politique. Le réalisme et le naturalisme transforment le paysage pictural.
Le Fifre, Manet
Ce tableau montre un jeune garçon debout, légèrement déhanché, jouant du fifre et vêtu de l’uniforme des enfants de troupe de la garde impériale de Napoléon III. Son uniforme, un pantalon rouge à bandes noires, une veste noire à boutons dorés, un baudrier blanc et un calot sont caractéristiques des voltigeurs.
Édouard Manet Le Fifre 1866 huile sur toile 161 × 97 cm musée d'Orsay, Paris (France)
Portrait d'Émile Zola, Manet
Édouard Manet réalise le portrait d'Émile Zola installé dans son cabinet de travail. On note la présence d'un paravent derrière l'écrivain et d'une estampe dans le pêle-mêle en haut et à droite. Ceci atteste l'intérêt porté aux arts japonais dans cette seconde moitié du 19e siècle. Manet souhaite remercier Zola pour le soutien qu'il lui a manifesté alors que une de ses œuvres, Olympia, était attaquée.
Édouard Manet Portrait d'Émile Zola 1868 Huile sur toile 165 × 114 cm Musée d'Orsay, Paris (France)
Lola de Valence, Manet
LOLA DE VALENCE Entre tant de beautés que partout on peut voir, Je comprends bien, amis, que le désir balance ; Mais on voit scintiller en Lola de Valence Le charme inattendu d’un bijou rose et noir. Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1861 Le poète enthousiasmé par l'œuvre de Manet lui a consacré le quatrain ci-dessus. Le modèle est probablement une actrice espagnole. Son portrait témoigne de l'intérêt porté par Manet à l'Espagne qu'il vient de visiter et de l'engouement de ses contemporains pour les espagnolades.
Édouard Manet Lola de Valence 1862 huile sur toile 123 × 92 cm Musée d'Orsay, Paris
L'Atelier du peintre, Courbet
Ce tableau montre le peintre, au centre, dans son atelier, peignant un paysage. A gauche du chevalet, il a installé les personnes qu'il n'aime pas, à droite, sont figurés ses amis. C'est une démonstration virtuose de son savoir-faire : il montre qu'il est paysagiste, portraitiste, peintre de nu et peintre animalier. C'est un très grand format, celui qui est, pour l'académie, dévolu à la peinture d'histoire ou à la peinture religieuse.
Gustave Courbet L’Atelier du peintre. Allégorie Réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (et morale) 1855 Huile sur toile 361 × 598 cm musée d'Orsay, Paris
Conclusion
Chronologiquement, le réalisme succède au courant du romantisme, dont Delacroix est un représentant majeur, et annonce le naturalisme. Ces mouvements s'opposent aux règles édictées par l'Académie des Beaux-Arts, qui seront ultérieurement combattues par les impressionnistes conduisant à la naissance de l'Art moderne. Réalisme et naturalisme, en introduisant des motifs contemporains et jugés peu nobles par l'Académie, contribuent à réconcilier les artistes avec leur époque.
L'emploi de ce fond neutre, inhabituel dans l'œuvre de Manet, est consécutif au voyage du peintre en Espagne où il a été très impressionné par les toiles de Velasquez, qu'il a vues au Prado, à Madrid.
Gustave Courbet expose une quarantaine d'oeuvres, dont L'atelier du peintre, dans son pavillon du réalisme, en marge de l'exposition universelle de 1855.
Ce personnage, un braconnier, serait Napoléon III. Il est ici représenté avec un chien braque.
Le fifre, intrument de musique à vent, donne son nom au musicien, et au tableau.
Champfleury est un ami de Courbet. Le manifeste sur le réalisme de Champfleury, publié en 1857, prône une approche artistique fidèle à la réalité quotidienne qui s'oppose aux conventions académiques de son époque, en rejetant des règles esthétiques rigides mais qui propose la représentation de la vie telle qu'elle est, sans idéalisation et sans recours à l'antiquité. Champfleury propose de représenter des scènes de la vie courante et des individus ordinaires.
C'est le portrait de Charles Baudelaire. A sa gauche, apparaît, très pâle, le portrait de Jeanne Duval, sa maîtresse. Le poète ne souhaitant pas la voir représentée à ses côtés a demandé à Gustave Courbet de la recouvrir. Aujourd'hui, les pigments sont remontés à la surface du tableau, dévoilant son fantôme.
Derrière l'encrier et la plume, attributs de l'écrivain, se trouve la brochure où Émile Zola, jeune critique d'art, prend la défense de l'oeuvre d'Édouart Manet, Olympia, attaquée par la critique et moquée par la foule.