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Auschwitz

Mme Chuberre

Created on December 22, 2023

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Le camp d'Auschwitz-Birkenau

Rédiger un développement construit présentant le fonctionnement du camp d'Auschwitz. Le développement devra aborder successivement les thématiques suivantes : - Organisation du camp - Sélection à l'arrivée - Vie quotidienne dans le camp - Les atrocités subies - Le bilan humain

Rédiger un développement construit présentant le fonctionnement du camp d'Auschwitz. Le développement devra aborder successivement les thématiques suivantes : - Organisation du camp - Sélection à l'arrivée - Vie quotidienne dans le camp - Les atrocités subies - Le bilan humain

Plan de l'organisation du camp d'Auschwitz II (Birkenau)

Catégories et désignation des détenus au KL (camp de concentration) d'Auschwitz Pendant toute la durée de son existence, Auschwitz joua le rôle d’un camp de concentration et devint au fil des années le plus grand camp allemand. Les autorités d’occupation, pendant la première période, y envoyaient tout d’abord des prisonniers politiques polonais. Par la suite les autorités allemandes déportèrent à Auschwitz des ressortissants d’autres pays occupés, des Roms (Tziganes) et des prisonniers de guerre soviétiques. Ils étaient enregistrés et on leur attribuait un numéro. À partir de 1942, furent également immatriculés les Juifs arrivés dans des convois destinés à être exterminés, qui avaient été considérés par les médecins SS, lors de la sélection, comme aptes au travail ou devaient servir de cobayes pour des expériences médicales criminelles. Le camp d'Auschwitz a la particularité d'être un gigantesque complexe jouant à la fois le rôle de camp de concentration et de camp d'extermination. Il n'y a pas d'exemple similaire dans tout le Reich.

Les chambres à gaz avaient une capacité de 768 à 1440 personnes entassée dans une salle dotée d'installations sanitaires factices. La salle possédait des ouvertures dans le plafond où les SS faisaient tomber les cristaux de zyklon B. Après le gazage, les corps étaient transférés dans les fours crématoires par des déportés affectés à des Sonderkommando. Les corps étaient fouillés pour récupérer les bijoux et les dents en or. Les cendres étaient ensuite dispersées dans les champs et les étangs alentour. Fin 1944, les SS gazèrent plus de personnes que la capacité des fours crématoires. Les corps étaient donc brulés dans des fosses communes à proximité des chambres à gaz. Ces buchers sont visibles sur les photographies aériennes prises par la Royal Air Force en 1944.

Les déportés portaient tous la même tenue rayée sans sous-vêtements et étaient chaussés de sabots en bois qu'ils portaient sans chaussettes. Ils avaient droit à une boisson chaude le matin, une soupe sans viande à midi et un bout de pain rassis le soir, le tout représentant environ 700 calories. Ils étaient entassés entre 800 et 1000 dans des baraques munies de lits superposés trop petits pour qu'ils puissent s'y allonger correctement. Les lits supérieurs étaient occupés par les plus valides. Chaque baraque avait droit en hiver à deux poêles reliés à une cheminée en brique. Les conditions de logement étaient si minables que chaque matin on dénombrait une dizaine de morts par baraque. Les conditions sanitaires étaient déplorables. Auschwitz-Birkenau ne possédait pas de latrines avant 1943 et l'eau potable manquait. Beaucoup de déportés mouraient de typhus ou de diphtérie. Les déportés étaient réveillés à 4 h 30 (5 h 30 en hiver) pour assister à l'appel. Les déportés dépendant de Joseph Mengele étaient réveillés à 7 h. L'appel se faisait à l'extérieur et durait jusqu'à 7 h. Les déportés y étaient soumis à de nombreuses punitions que les gardiens infligeaient pour des raisons futiles. À 7 h se faisait le départ vers les lieux de travail. Ce départ s'effectuait sous les airs entrainants qu'un orchestre de déportés était obligé de jouer. La journée de travail durait 12 heures sans pause. Même le temps passé aux latrines était chronométré. Le soir, l'appel était renouvelé. Si un déporté manquait, tout le monde devait rester debout, quelles que soient les conditions météorologiques jusqu'à ce que la raison de l'absence soit éclaircie. Ce n'est qu'après l'appel qu'était distribuée la maigre nourriture aux déportés. Le rythme de travail était immuable sauf le dimanche qui était consacré au nettoyage du camp et des baraques ainsi qu'à la douche hebdomadaire.