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Présentation essentielle

Charlotte Peral

Created on December 20, 2023

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Transcript

Le jeu de l'amour et du Hasard

Marivaux XIXe siècle

Charlotte Peral 2nde06

Arlequin

Arlequin est un personnage type de la commedia dell'arte, il est apparu au XVIe siècle en Italie. Sur scène il est muni d'un masque noir et d'un costume fait de losanges multicolores. Ceux-ci représentent les multiples facettes d'Arlequin. Il est connu pour sa bouffonnerie et fait preuve de peu d'intelligence, il est affamé puis très paresseux. Dans cette oeuvre Arlequin est très important car il représente le valet comique de Dorante. Son rôle principal est de divertir le public avec ses maladresses mais ici son rôle est clé dans l'intrigue de la pièce en raison de son intelligence masquée. Il apporte une touche de légèreté et de comédie tout en participant à la complexité des relations entre les personnages.

Il apparaît au premier acte jusqu'à la fin de la pièce et dès son arrivée, il se fait connaître en montrant déjà son côté plaisant dans les deux sens du terme (qui plaît et qui est ridicule) Acte premier scène 10 «Je plais déjà à la soubrette » ; qui n'est pas une façon très délicate de parler d'une femme que l'on connaît à peine. Acte III scène derrnière « Allons, saute, marquis ! » ; Cette scène finale est un moment de bonheur car la pièce se termine par une gambade marquant la gaieté de Arlequin.

Badinage

Le badinage est l'action de badiner, le propos où la plaisanterie est mêlée d'enjouement. Dans le jeu de l'amour et du hasard on parle plutôt de Badinage amoureux qui signifie aussi en matiere de galanterie, de petits mystères, de petites façons et grimaces qui servent à divertir ou à cacher sa passion aux autres. La pièce met en scène le badinage auquel se livrent, en toute innocence, des jeunes gens aux sentiments encore incertains. Ce badinage créé l'intrigue du jeu de l'amour et du hasard.

Acte II, scène 9 et 10 "finissons" Ce terme est répété deux fois dans la même phrase qui montre bien que Silvia dissimule ce qu'elle éprouve envers Dorante. Silvia voile ses sentiments en disant : "tâche de me croire", Silvia n'oblige pas Dorante à la croire. Elle lui demande d'essayer, mais elle-même ne semble pas certaine de ce qu'elle dit. On apprend alors les véritables sentiments des personnages. Silvia dit ainsi : "j'ai besoin à tout moment d'oublier que je l'écoute". Elle avoue que les mots peuvent être trompeurs : "il ne faudrait pas s'y fier"

Comédie

La comédie est un genre littéraire, théâtral et cinématographique fonctionnant sur le registre de l'humour. Elle est née dans l'Antiquité grecque, elle est devenue un genre littéraire qui s'est épanoui de manière diversifiée en fonction des époques. En opposition à la tragédie, la comédie est un genre dont les frontières sont insaisissables, comme le rire qu'elle cherche à provoquer par ses personnages caricaturaux, son intrigue à rebondissements et sa fin heureuse. La comédie cherche à traiter des sujets sérieux et des problèmes dans la société, en utilisant des procédés littéraires par exemple.

La pièce est une comédie car les déguisements, mais aussi le décalage entre le langage des valets et leurs tenues de nobles, les expressions des nobles et leurs tenues de valets, provoquent le rire. Ces situations créent l'amusement chez les spectateurs. « On n'a pas un coeur qui va et qui vient comme une girouette : il faut être fille pour ça. » Cette situation a pour but de faire rire le spectateur car ici il se moque des filles en disant que spécialement "les filles" sont des girouettes. Acte I, scène 7 « Quel homme pour un valet ! » Cette remarque de Silvia provoque l'hilarité chez le spectateur car ici cette exclamation est comique puisque, présisement, Dorante n'est pas un valet.

Déguisement

Au théâtre le mot "déguisement" avait un double sens : l'action de déguiser quelque chose, ou la dissimulation de déguiser la réalité. Le mot déguisement fricote plus avec accoutrement et travestissement contrairement au mot costume. Le déguisement permet de jouer des rôles. Une fois sous un costume imaginaire par exemple, on verrait les sentiments des acteurs se modifier leur timidité disparaître pour certains... Il s’agit d’un excellent moyen pour les acteurs d’exprimer librement la personnalité des personnages qu'ils interprètent. Le théâtre est finalement presque un rituel : à la fin de la pièce, tous les masques tombent, et leurs vraies personnalités se dévoilent. Les déguisements, la vanité, les rivalités, ne pouvaient pas cacher leurs personnalités jusqu'à la fin.

Acte III, scène dernière « Je n’y perds pas, avant notre connaissance, votre dot valait mieux que vous; à présent, vous valez mieux que votre dot.» Cette réplique finale de la pièce de Marivaux explique la morale. Il s'agit de se demander jusqu'où être sincère dans ses relations sociales et amoureuses. Doit-on duper les autres ou se duper soi-même ? Le théâtre est finalement presque un rituel : à la fin de la pièce, tous les masques tombent, et leurs vraies personnalités se dévoilent. Les déguisements, la vanité, les rivalités, ne pouvaient pas cacher leurs personnalitées jusqu'à la fin.

Langages

Le langage est un système de signes qui a pour fonction de transmettre un message. Il s'agit d'insister sur le fait que le langage est le support qui permet de transmettre une information. A l'époque de la création du "jeu de l'amour et du hasard" en 1730 (18 ème siècle), les Français commencent même à parler des langues du Nord. Il y avait avait coutume d'apprendre l'italien ou l'espagnol jusqu'à l'aube du XVIIIème siècle. Dans cette pièce de théâtre les procédés comiques reposent sur le langage avec le décalage entre le langage précieux des maîtres et sa parodie dans la bouche des valets.

Acte I, scène 6 Silvia. - Tu peux te passer de me parler d'amour, je pense ?Dorante. - Tu pourrais bien te passer de m'en faire sentir, toi ?ou encoreDorante. - Ah ! Je te cherchais, Lisette.Silvia : - Ce n'était pas la peine de me trouver, car je te fuis, moi. Cette scène montre à quel point le langage précieux et soutenu est important dans une pièce du XVIIIème siècle : Les jeux d'exclamations, le subjonctif imparfait, de nombreuses questions qui traduisent leur étonnement, des répliques courtes... Tout ça montre le plaisir du langage qui donne une impression de spontanéité tout en étant travaillé. Aucun des deux personnages ne veut se révéler, ils prennent plaisir. Un peu étrange pour des valets mais ni l'un ni l'autre ne s'en rend compte, ils se sont tous deux pris au jeu.

Marivaudage

Le Marivaudage est une façon de parler ou d'écrire qui rappelle le style de Marivaux par la légèreté du ton dans des propos qui parlent d'amour. Le marivaudage se manifeste dans "le jeu de l'amour et du hasard" en un comportement, une manière d'être ou de faire amoureuse ou légère. Il consiste à porter un masque en se mettant à une autre place en jouant un rôle, en voulant rendre léger l'acte grave d'aimer. Le marivaudage constitue le champ d'exploration de la psychologie amoureuse. Il est l'expression de tout ce qui trahit ou matérialise les mouvements du cœur, d'abord réticent à se livrer. Il peut être sérieux ou comique, selon qu'il concerne les maîtres ou les valets.

Acte I, scène 7 "Quelle espèce de suivante es-tu donc avec ton air de princesse ?" Citation de Dorante qui montre qu'il va revêtir la livrée de domestique et dans le même temps Silvia celle de domestique. Les couples sont respectés mais on ne sait plus leur condition sociale. Ils ont changé de rôles et portents tous les deux un masque . "Un mari porte un masque avec le monde, et une grimace avec sa femme." Cela montre encore le Marivaudage avec un comportement amoureux mais en portant bien un masque et en jouant un rôle avec le monde et sa propre femme

Pathétique

Le mot pathétique suscite une émotion intense (douleur, pitié, horreur, terreur, tristesse). Dans le théatre nous appelons un registre pathétique quand il a pour but d'inspirer au lecteur ou au spectateur un sentiment de compassion devant des situations douloureuses ou boulversantes. Dorante utilise le registre pathétique, mais il y a différents types de registres tout au long de la pièce comme le registre comique évidement mais aussi le registre satirique et celui du lyrisme qui est provoqué par l'amour. Le registre le plus employé dans cette pièce est le registre pathétique, il montre le désespoir de Dorante qui utilise une ponctuation très expressive pour le montrer.

Pontualité très expressive : "Ah ! Ma chère Lisette que je souffre !", "qu'ai-je donc de si affreux ?" Le mot : "Ah !" est le plus souvent employé. De longues descriptions précises et détaillées, avec un vocabulaire appartenant au champ lexical de la souffrance, du désespoir, du regret, de la nostalgie ou de la misère, soulignent la souffrance physique ou émotionnelle d’un ou des personnages. Les expressions les plus employées tout au long de la pièce par Dorante sont celles du champ lexical de la souffrance comme : "je souffre"; "plaindre"; "malheur"; "tu m'ôtes peut être tous le repos de ma vie"; "la tête me tourne"...

Quiproquo

Le quiproquo est la méprise qui fait prendre une personne, une chose pour une autre (un malentendu). Au théâtre il est utilisé pour créer une situation comique. Dans la représentation il joue un rôle important. En effet il permet de créer une complicité avec le public, car lors des quiproquos seul le public sait la vérité puisqu'il a tout vu et sait les pensées des personnages.

Acte II scène 12 « Sache que celui qui est avec ta maîtresse n'est pas ce qu'on pense. » « C'est moi qui suis Dorante. » Au début de la scène, le quiproquo règne en maître et impose aux valets une courtoisie affectée. Celle-ci est marquée en particulier par le vouvoiement. Ce dialogue, par sa force comique, offre un contraste avec les scènes d'aveu des maîtres. A la gravité de Silvia et de Dorante s'oppose la folle gaieté des valets. Ceux-ci ont pourtant plus à perdre en jetant leur masque. Acte III scène 8 et 9 Il y a de nouveau un jeu de cache-cache sentimental. Le fonctionnement de la scènerepose sur un double malentendu dont seul le spectateur, de son point de vue détient laclef.

Rire

Le rire est la gymnastique des zygomatiques provoqués par l'hilarité d'une situation comique... Le but du rire est de stimuler la circulation sanguine et de favoriser la réduction des hormones de stress. Quand le rire nous emporte, notre cerveau libère des endorphines qui sont susceptibles de soulager un certain degré de douleur physique. Pour susciter le rire, la comédie met en œuvre des procédés comiques variés. Danc cette pièce les déguisements, mais aussi le décalage entre le langage des valets et leurs tenues de nobles provoquent le rire. Cette situation de décalage est tout à fait amusante.

Acte I, scène 7 « Quel homme pour un valet ! » Cette remarque de Silvia provoque l'hilarité chez le spectateur puisque, présisement, Dorante n'est pas un valet. On trouve de nombreuses fois la répétition du mot « Adieu » chez Silvia qui devrait marquer la fin de la conversation mais qui est pourtant suivi d'autres paroles. Acte I, scène 8 « Que le sort est bizarre ! Aucun de ces deuc hommes n'est à sa place. » Silvia partage ici sous forme d'aparté l'une de ses réflexion. Son intervension montre la fonction comique des apartés car en effet le public connaît la réalité, il est conscient du travestisement des personnages et se sent complice de la supercherie. Cela provoque le rire du spectateur dû à l'absurdité et l'ignorance de Silvia qui ne sait pas à quel point elle a raison.

Silvia

Silvia, fille de Monsieur Orgon et sœur de Mario, est inquiète à la perspective d'épouser Dorante, un jeune homme qu'elle ne connaît pas. C'est un personnage prudent, qui consiste à se faire passer pour sa servante et inversement, afin d’étudier Dorante, en vue d'un mariage. Elle se montre particulièrement embarrassée tout au long de la pièce de théâtre par le fait d'éprouver des sentiments pour celui qu'elle croit n'être qu'un valet. Elle laisse parler son cœur et a du mal à rejeter Dorante malgré le fait que les deux personnages restent en constance opposition. Silvia utilise le registre ironique. Elle met une distance entre elle et Dorante dès le début de la pièce, elle le rabaisse et domine la première scène. Siliva reste un personnage dur.

Dès le commencement de la pièce Silvia est en opposition avec Dorante et se montre dure avec lui. Silvia utilise la négation car elle refuse Dorante et ne cesse sans arrêt de le repousser. Acte II, scène 9 et 10 Silvia- "je ne songe pas à toi". Dorante- "moi je ne te perds point de vue". Silvia refuse de tutoyer Dorante, d'être familière avec lui : "ne nous tutoyons plus". Le rythme est ternaire : "demeure, va-t'en, reviens". Ce qui montre bien à quel point le personnage de Silvia est dure et surtout avec Dorante.

Fin

Charlotte peral 2nde06