La communication non violente
Formation en distancielDurée: 1 heure
Aurelia DEBAUVE Formatrice
Qu’est-ce que la communication non violente?
La CNV est une approche de la communication respectueuse de soi et des autres. La CNV modélisée par Marshall B.Rosenberg (1934-2015), un psychologue américain, est une pratique qui invite à communiquer dans le respect des besoins, des valeurs et des sentiments de chacun. Elle encourage à se relier à ses émotions et à prendre conscience des peurs, des jugements et des interprétations qui nuisent aux relations.
La CNV en bref, c’est:
- Un processus de communication
Une méthodologie de connaissance et de transformation de soi
- Un art de vivre centré sur l’authenticité et la qualité des relations
- Une philosophie qui envisage les rapports humains dans le respect des valeurs et des aspirations de chacun
Que vos paroles ouvrent des fenêtresLes mots nous mettent en lien ou nous isolent.
Hors conflit déclaré, nous ne percevons pas toujours la violence de la communication ordinaire: la brutalité de nos phrases, la dureté de nos jugements sur l’autre et sur nous-mêmes, la partialité(*) de nos interprétations.
(* partialité: neutre, sans favoritisme) La CNV propose de modifier notre langage afin de restaurer la qualité de nos relations. MUR OU FENETRE? Je n'ai pas le choix, je dois y aller . Réponses: Tu vas y arriver . Je choisi de le faire . Il pourrait faire un effort et ne pas être toujours en retard.
Familiarisez-vous avec ce processus
La CNV repose sur un processus en quatre étapes qui vous permet d’énoncer votre vérité tout en préservant la qualité de la relation. Le principe consiste à dérouler les quatre points du processus « OSBD »afin de comprendre ce qui se passe en vous, d’identifier vos émotions et sentiments et de les exprimer de façon juste et appropriée sans appréhension ni réactivité excessive. Vous pouvez alors demander à l’autre ce qui contribuerait à votre bien être. Vous êtes également en capacité d’entendre ses demandes.
Le processus
« OSBD »
Etape 1. « O » pour Observation
Il s’agit dans un premier temps d’observer la situation ou l’évènement que vous souhaitez évoquer, en restant objectif et factuel. Vous décrivez les faits de façon neutre, sans formuler de jugement ni d’évaluation. Que s’est-il (vraiment) passé?
Il vous faut dans cette première étape observer les faits tels qu’ils sont arrivés, telle qu’une caméra aurait pu les filmer sans les commenter et sans parti pris, à partir d’un point de vue objectif. Vous décrivez ce que vous avez vécu, vous racontez la situation ou l’évènement de façon factuelle.
Caractéristiques des faits: Ils sont objectifs, neutres. Ils sont indiscutables, avérés, établis. Ils sont observables par les cinq sens physiques.
Mon conseil
Pour décrire les faits, commencez vos phrases par JE et utilisez un verbe de perception: -J’ai vu (regardé, observé…)Thibault partir avec la voiture. -J’ai entendu (écouté,…) Daphné dire à Charlotte de venir ce week-end. -J’ai senti (perçu, reniflé…) l’odeur de la cigarette dans la maison.
ETAPE 2. « S » pour Sentiment
L’émotion est un trouble, un mouvement qui vous traverse, provoqué:
Par une action, une parole, une situation que vous rencontrez dans un environnement extérieur. Par une image, une pensée née dans votre univers mental. Ce mouvement vous pousse:
- A l’ouverture : joie ou colère
- Au repli sur soi: peur ou tristesse
Lors de cette deuxième étape, vous identifiez et exprimez les effets que cette situation a sur vous, ce qu’elle vous fait vivre, vous partagez ce que vous ressentez en termes de sentiments et d’émotions. Ressentir des émotions est un indicateur. Votre organisme vient vous dire que quelque chose se passe en vous. Il vous avertit qu’un nouvel équilibre est menacé.
Mon conseil
Comment ne pas réagir sous le coup de l’émotion?
- Commencez par identifiez vos sentiments.
- Ressentez-les pleinement: acceptez-les, laissez-les circulez EN VOUS. Rappelez-vous, ce sont des indicateurs. Les émotions sont de merveilleuses messagères, vous avez quelque chose à comprendre d’elles.
- En même temps, prenez de la distance par rapport à elles: vous n’êtes pas votre colère, votre peur ni votre tristesse.
- Respirez! Vous êtes bientôt prêt à partager sereinement vos émotions.
Questions à vous poser:
- Qu’avez-vous ressenti dans cette situation?
- Que ressentez-vous en y repensant?
- Est-ce une expérience agréable ou désagréable.
Etape 3. « B » Pour besoin
Habituellement, votre réaction (mots, actes, mouvements…) va faire réagir à son tour votre interlocuteur avec le risque de l’escalade vers le conflit.
En conséquence, chacun ressent un malaise et la relation s’abîme.
La troisième étape de la CNV propose de relier les émotions aux besoins. C’est lorsque ces derniers ne sont pas satisfaits ou pas suffisamment reconnus que nous ressentons des émotions désagréables.
Regardons ce qu’il se passe Quelque chose ou quelqu’un provoque en vous une émotion: c’est le stimulus. Vous ressentez cette émotion dans votre corps: c’est la sensation. Vous avez l’élan soit de vous replier vers vous-même, soit rejeter ce qui vous stimule: c’est la réaction. Habituellement, votre réaction (mots, actes, mouvements…) va faire réagir à son tour votre interlocuteur avec le risque de l’escalade vers le conflit.
En conséquence, chacun ressent un malaise et la relation s’abîme.
Mon conseil
Que pouvez-vous faire?
Vous ne pouvez pas éviter le stimulus. Ce qui arrive… arrive, c’est ce que nous pouvons appeler « l’instant premier »
Vous ressentez l’émotion que l’instant premier a produit.
- Vous pouvez tout d’abord prendre un temps pour ressentir ce qui se passe dans votre corps et quelles sont les sensations physiques perçues.
Comprenez que si vous éprouvez une émotion, c’est qu’elle est le témoin d’une insatisfaction.
- Vous manquez de quelque chose, l’un (ou plusieurs) de vos besoins n’est pas nourri et la vie vient de vous en informer.
- Prenez du temps pour identifier ces besoins dont il va falloir vous occuper.
Etape 4. « D » pour Demande
La quatrième étape du processus OSBD: faire une demande pour assouvir votre besoin. Vous identifiez ce qui concrètement vous rendrez la vie plus belle et à partir de cette préférence, vous formulez votre demande. Celle-ci peut être orientée sur votre relation à l’autre ou porter sur une action. Quatre repères dans cette étape:
- Déterminez ce que vous voulez , demandez-vous ce que vous voudriez que l’autre dise ou fasse.
2. Vérifiez que c’est ce que vous voulez vraiment et non ce que vous ne voulez pas ou plus. (ex: « mets les assiettes dans le lave-vaisselle » plutôt que « arrête de les empiler dans l’évier »
Avant de faire votre demande, pensez à la qualité de votre communication. 3. Assurez-vous que votre interlocuteur a bien compris ou vous en êtes et demandez-lui de reformuler avec ses mots ce que vous venez de partager. (ex: Pour être certain de bien me faire comprendre, peux-tu me redire ce que je viens d’exprimer?) 4. Formulez votre demande, de sorte que votre interlocuteur puisse librement accepter ou
Mon conseil
Acceptez la réponse de l’autre. « Alors?...non? Mais pourquoi?
Demander, c’est solliciter. La demande est à l’opposé de l’exigence. Exprimer une demande à quelqu’un, c’est lui confier que l’on souhaite obtenir de lui quelque chose . Donc par nature, la demande devrait toujours être empreinte de délicatesse.
Voici trois pistes pour y arriver:
Ne regardez plus l’autre comme un ennemi. Si vous êtes encore dans le jugement ou le reproche, dites-vous que ce n’est pas le moment de faire votre demande.
La relation d’abord! Une fois que votre regard et votre cœur sont en paix, rappelez-vous que la priorité en CNV est de privilégier la relation, le maintien du lien ou de la communication.
Acceptez que l’autre puisse refuser. En lâchant sur le résultat, vous renoncez à exiger. L’autre peut choisir sa réponse. Vous saurez si votre demande en est vraiment une, à la façon dont vous accueillez un refus. Si c’est intolérable, c’est que vous étiez dans l’exigence.
A retenir:
L’un des points essentiels de la pratique de la CNVest de donner l’envie à chacun de partager et de contribuer au bien-être de tous.
Summary
With Genially templates, you can include visual resources to leave your audience in awe. You can also emphasize specific phrases or facts that will be etched into your audience's memory, and even embed external content that surprises: videos, photos, audios... Whatever you want!
Rencontrez la girafe!
Marshall B. Rosenberg a utilisé la métaphore de la girafe et du chacal pour illustrer les modes de communication habituels et montrer comment on peut en changer.
La girafe en CNV est celle qui observe ce qui est, accueille ses émotions, prends la responsabilité de ses humeurs et états intérieurs, éprouve de l’empathie pour ses congénères et pour tout ce qui vit.
Pourquoi la métaphore de la girafe?
Elle est le mammifère vivant sur terre qui a le plus gros cœur : elle symbolise la bienveillance qui vous permet d’écouter, de parler, de penser et d’agir. Son long cou invite à prendre de la distance pour observer ce qui arrive. Vous ne réagissez plus aux événements à partir de vos seules émotions et interprétations. Ses cornes couvertes d’une peau douce fonctionnent comme des antennes qui perçoivent l’environnement et représentent votre intuition, votre sensibilité, votre capacité à éprouver de l’empathie. Son pelage tacheté vous rappelle votre singularité: vous êtes un être unique.
Ses sabots à talons illustrent votre capacité à vous affirmer: même douce et bienveillante, la girafe sait se défendre.
Repérez le langage du chacal
Parler chacal, c’est mettre des étiquettes sur les autres et les situations, c’est faire des reproches, exiger des autres qu’ils changent ou fassent ce que nous voulons. C’est interpréter faits et gestes, utiliser le chantage affectif et la culpabilisation. Ce langage, issu de nos conditionnements, nourrit les conflits et surtout fait porter à l’autre la responsabilité de nos émotions et réactions.
"C’est de ta faute si je suis dans cet état. »
En mode chacal, la pensée est binaire et moralisatrice. Les personnes, actions, situations, sont réparties entre celles qui sont bien ou mal, vraies ou fausses, positives ou négatives, approuvées ou désapprouvées…. Cependant, attention, les formes du langage chacal peuvent être subtiles, il n’est pas toujours facile de les repérer.
Lexique:
Jugement binaire:La pensée binaire (ou pensée dogmatique) est une façon de lire le monde en terme de bien ou de mal, vrai/faux, coupable/innocent... Cette vision du monde crée de la division, amène à considérer la différence comme menaçante et génère de la violence.
Généralisation:Action de généraliser, fait de se généraliser
Déni de responsabilité que l’on peut identifier par ces émissaires « je dois » « il faut » ,implique que nous n’avons pas le choix et donc que les conséquences de nos actes ne nous incombent pas…
Evaluer:Porter un jugement sur la valeur, le prix de..
Métaphore :Procédé de langage qui permet de rapprocher deux éléments qui ont en commun une ou plusieurs caractéristiques similaires.
Modéliser:Concevoir, élaborer un modèle permettant de comprendre, d’agir, d’atteindre un but
Moralisateur: Qui donne des lecons de morale
Entrainement
Quelles attitudes peut-on repérer dans ces phrases?:
Ces attitudes qui peuvent sembler appropriées ne le sont pas.
Elles distendent, voire même brisent la relation: l’autre se ferme pour se protéger; il n’y a plus d’écoute.
Faites de votre mieux! Acceptez ce qui est
Avec la CNV, vous avez à cœur d'entretenir les relations les plus harmonieuses avec votre famille, au travail, dans votre couple. Accepter cependant que certains jours l'énergie, l'envie, la discipline vous manque pour activer ce processus sereinement. Parfois la charge émotionnelle, la fatigue, le stress sont plus forts. Vous faites de votre mieux avec la patience, la confiance dont vous disposez pour identifier vos jugements, vos émotions, vos besoins et les moyens dont vous disposez pour les nourrir. Aussi soyez bienveillant avec vous-même, accueillez ces limites et jour après jour, faites de votre mieux.
Oreilles de girafe ou oreilles de chacal??
Merci de votre écoute!
Pour compléter je mets à votre disposition :
« Les 4 accords TOLTEQUES »
Communicate
Wow!
Tip: Interactivity is the key to capturing the interest and attention of your audience. A genially is interactive because your audience explores and interacts with it.
Surprising
Tip: Emotional connection or engagement with your content increases when you get your audience to identify with the message you want to convey.
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Introduction à la communication non violente
DEBAUVE
Created on December 12, 2023
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La communication non violente
Formation en distancielDurée: 1 heure
Aurelia DEBAUVE Formatrice
Qu’est-ce que la communication non violente?
La CNV est une approche de la communication respectueuse de soi et des autres. La CNV modélisée par Marshall B.Rosenberg (1934-2015), un psychologue américain, est une pratique qui invite à communiquer dans le respect des besoins, des valeurs et des sentiments de chacun. Elle encourage à se relier à ses émotions et à prendre conscience des peurs, des jugements et des interprétations qui nuisent aux relations.
La CNV en bref, c’est:
Que vos paroles ouvrent des fenêtresLes mots nous mettent en lien ou nous isolent.
Hors conflit déclaré, nous ne percevons pas toujours la violence de la communication ordinaire: la brutalité de nos phrases, la dureté de nos jugements sur l’autre et sur nous-mêmes, la partialité(*) de nos interprétations. (* partialité: neutre, sans favoritisme) La CNV propose de modifier notre langage afin de restaurer la qualité de nos relations. MUR OU FENETRE? Je n'ai pas le choix, je dois y aller . Réponses: Tu vas y arriver . Je choisi de le faire . Il pourrait faire un effort et ne pas être toujours en retard.
Familiarisez-vous avec ce processus
La CNV repose sur un processus en quatre étapes qui vous permet d’énoncer votre vérité tout en préservant la qualité de la relation. Le principe consiste à dérouler les quatre points du processus « OSBD »afin de comprendre ce qui se passe en vous, d’identifier vos émotions et sentiments et de les exprimer de façon juste et appropriée sans appréhension ni réactivité excessive. Vous pouvez alors demander à l’autre ce qui contribuerait à votre bien être. Vous êtes également en capacité d’entendre ses demandes.
Le processus « OSBD »
Etape 1. « O » pour Observation
Il s’agit dans un premier temps d’observer la situation ou l’évènement que vous souhaitez évoquer, en restant objectif et factuel. Vous décrivez les faits de façon neutre, sans formuler de jugement ni d’évaluation. Que s’est-il (vraiment) passé? Il vous faut dans cette première étape observer les faits tels qu’ils sont arrivés, telle qu’une caméra aurait pu les filmer sans les commenter et sans parti pris, à partir d’un point de vue objectif. Vous décrivez ce que vous avez vécu, vous racontez la situation ou l’évènement de façon factuelle.
Caractéristiques des faits: Ils sont objectifs, neutres. Ils sont indiscutables, avérés, établis. Ils sont observables par les cinq sens physiques.
Mon conseil
Pour décrire les faits, commencez vos phrases par JE et utilisez un verbe de perception: -J’ai vu (regardé, observé…)Thibault partir avec la voiture. -J’ai entendu (écouté,…) Daphné dire à Charlotte de venir ce week-end. -J’ai senti (perçu, reniflé…) l’odeur de la cigarette dans la maison.
ETAPE 2. « S » pour Sentiment
L’émotion est un trouble, un mouvement qui vous traverse, provoqué: Par une action, une parole, une situation que vous rencontrez dans un environnement extérieur. Par une image, une pensée née dans votre univers mental. Ce mouvement vous pousse:
Lors de cette deuxième étape, vous identifiez et exprimez les effets que cette situation a sur vous, ce qu’elle vous fait vivre, vous partagez ce que vous ressentez en termes de sentiments et d’émotions. Ressentir des émotions est un indicateur. Votre organisme vient vous dire que quelque chose se passe en vous. Il vous avertit qu’un nouvel équilibre est menacé.
Mon conseil
Comment ne pas réagir sous le coup de l’émotion?
Questions à vous poser:
Etape 3. « B » Pour besoin
Habituellement, votre réaction (mots, actes, mouvements…) va faire réagir à son tour votre interlocuteur avec le risque de l’escalade vers le conflit. En conséquence, chacun ressent un malaise et la relation s’abîme.
La troisième étape de la CNV propose de relier les émotions aux besoins. C’est lorsque ces derniers ne sont pas satisfaits ou pas suffisamment reconnus que nous ressentons des émotions désagréables.
Regardons ce qu’il se passe Quelque chose ou quelqu’un provoque en vous une émotion: c’est le stimulus. Vous ressentez cette émotion dans votre corps: c’est la sensation. Vous avez l’élan soit de vous replier vers vous-même, soit rejeter ce qui vous stimule: c’est la réaction. Habituellement, votre réaction (mots, actes, mouvements…) va faire réagir à son tour votre interlocuteur avec le risque de l’escalade vers le conflit. En conséquence, chacun ressent un malaise et la relation s’abîme.
Mon conseil
Que pouvez-vous faire? Vous ne pouvez pas éviter le stimulus. Ce qui arrive… arrive, c’est ce que nous pouvons appeler « l’instant premier » Vous ressentez l’émotion que l’instant premier a produit.
Etape 4. « D » pour Demande
La quatrième étape du processus OSBD: faire une demande pour assouvir votre besoin. Vous identifiez ce qui concrètement vous rendrez la vie plus belle et à partir de cette préférence, vous formulez votre demande. Celle-ci peut être orientée sur votre relation à l’autre ou porter sur une action. Quatre repères dans cette étape:
- Déterminez ce que vous voulez , demandez-vous ce que vous voudriez que l’autre dise ou fasse.
2. Vérifiez que c’est ce que vous voulez vraiment et non ce que vous ne voulez pas ou plus. (ex: « mets les assiettes dans le lave-vaisselle » plutôt que « arrête de les empiler dans l’évier » Avant de faire votre demande, pensez à la qualité de votre communication. 3. Assurez-vous que votre interlocuteur a bien compris ou vous en êtes et demandez-lui de reformuler avec ses mots ce que vous venez de partager. (ex: Pour être certain de bien me faire comprendre, peux-tu me redire ce que je viens d’exprimer?) 4. Formulez votre demande, de sorte que votre interlocuteur puisse librement accepter ouMon conseil
Acceptez la réponse de l’autre. « Alors?...non? Mais pourquoi?
Demander, c’est solliciter. La demande est à l’opposé de l’exigence. Exprimer une demande à quelqu’un, c’est lui confier que l’on souhaite obtenir de lui quelque chose . Donc par nature, la demande devrait toujours être empreinte de délicatesse.
Voici trois pistes pour y arriver:
Ne regardez plus l’autre comme un ennemi. Si vous êtes encore dans le jugement ou le reproche, dites-vous que ce n’est pas le moment de faire votre demande.
La relation d’abord! Une fois que votre regard et votre cœur sont en paix, rappelez-vous que la priorité en CNV est de privilégier la relation, le maintien du lien ou de la communication.
Acceptez que l’autre puisse refuser. En lâchant sur le résultat, vous renoncez à exiger. L’autre peut choisir sa réponse. Vous saurez si votre demande en est vraiment une, à la façon dont vous accueillez un refus. Si c’est intolérable, c’est que vous étiez dans l’exigence.
A retenir:
L’un des points essentiels de la pratique de la CNVest de donner l’envie à chacun de partager et de contribuer au bien-être de tous.
Summary
With Genially templates, you can include visual resources to leave your audience in awe. You can also emphasize specific phrases or facts that will be etched into your audience's memory, and even embed external content that surprises: videos, photos, audios... Whatever you want!
Rencontrez la girafe!
Marshall B. Rosenberg a utilisé la métaphore de la girafe et du chacal pour illustrer les modes de communication habituels et montrer comment on peut en changer.
La girafe en CNV est celle qui observe ce qui est, accueille ses émotions, prends la responsabilité de ses humeurs et états intérieurs, éprouve de l’empathie pour ses congénères et pour tout ce qui vit.
Pourquoi la métaphore de la girafe?
Elle est le mammifère vivant sur terre qui a le plus gros cœur : elle symbolise la bienveillance qui vous permet d’écouter, de parler, de penser et d’agir. Son long cou invite à prendre de la distance pour observer ce qui arrive. Vous ne réagissez plus aux événements à partir de vos seules émotions et interprétations. Ses cornes couvertes d’une peau douce fonctionnent comme des antennes qui perçoivent l’environnement et représentent votre intuition, votre sensibilité, votre capacité à éprouver de l’empathie. Son pelage tacheté vous rappelle votre singularité: vous êtes un être unique. Ses sabots à talons illustrent votre capacité à vous affirmer: même douce et bienveillante, la girafe sait se défendre.
Repérez le langage du chacal
Parler chacal, c’est mettre des étiquettes sur les autres et les situations, c’est faire des reproches, exiger des autres qu’ils changent ou fassent ce que nous voulons. C’est interpréter faits et gestes, utiliser le chantage affectif et la culpabilisation. Ce langage, issu de nos conditionnements, nourrit les conflits et surtout fait porter à l’autre la responsabilité de nos émotions et réactions.
"C’est de ta faute si je suis dans cet état. »
En mode chacal, la pensée est binaire et moralisatrice. Les personnes, actions, situations, sont réparties entre celles qui sont bien ou mal, vraies ou fausses, positives ou négatives, approuvées ou désapprouvées…. Cependant, attention, les formes du langage chacal peuvent être subtiles, il n’est pas toujours facile de les repérer.
Lexique:
Jugement binaire:La pensée binaire (ou pensée dogmatique) est une façon de lire le monde en terme de bien ou de mal, vrai/faux, coupable/innocent... Cette vision du monde crée de la division, amène à considérer la différence comme menaçante et génère de la violence.
Généralisation:Action de généraliser, fait de se généraliser
Déni de responsabilité que l’on peut identifier par ces émissaires « je dois » « il faut » ,implique que nous n’avons pas le choix et donc que les conséquences de nos actes ne nous incombent pas…
Evaluer:Porter un jugement sur la valeur, le prix de..
Métaphore :Procédé de langage qui permet de rapprocher deux éléments qui ont en commun une ou plusieurs caractéristiques similaires.
Modéliser:Concevoir, élaborer un modèle permettant de comprendre, d’agir, d’atteindre un but
Moralisateur: Qui donne des lecons de morale
Entrainement
Quelles attitudes peut-on repérer dans ces phrases?:
Ces attitudes qui peuvent sembler appropriées ne le sont pas. Elles distendent, voire même brisent la relation: l’autre se ferme pour se protéger; il n’y a plus d’écoute.
Faites de votre mieux! Acceptez ce qui est
Avec la CNV, vous avez à cœur d'entretenir les relations les plus harmonieuses avec votre famille, au travail, dans votre couple. Accepter cependant que certains jours l'énergie, l'envie, la discipline vous manque pour activer ce processus sereinement. Parfois la charge émotionnelle, la fatigue, le stress sont plus forts. Vous faites de votre mieux avec la patience, la confiance dont vous disposez pour identifier vos jugements, vos émotions, vos besoins et les moyens dont vous disposez pour les nourrir. Aussi soyez bienveillant avec vous-même, accueillez ces limites et jour après jour, faites de votre mieux.
Oreilles de girafe ou oreilles de chacal??
Merci de votre écoute!
Pour compléter je mets à votre disposition : « Les 4 accords TOLTEQUES »
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