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Les Aconits : l'aconit napel et l'aconit tue-loup
Mayorga Natalia
Created on December 4, 2023
La toxicité de ces plantes
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Transcript
Les Aconits :
L'aconit napel &l'aconit tue-loup
et sa toxicité
et sa toxicité
Natalia MAYORGA
Année universitaire 2023-2024
Introduction
L'aconit napel et l'aconit tue-loups
L’Aconitum, nom scientifique des Aconits, est un genre des plantes herbacées très présentes en Europe qui nous séduisent avec sa beauté. Pourtant, il faut se méfier des apparences. Les Aconits contiennent des alcaloïdes, une substance nuisible pour l’homme et les animaux, dont l’utilisation provoque des troubles graves, voir mortels. C’est pourquoi, à continuation on vous présentera les espèces les plus toxiques appartenant à ce genre (apprendre à les distinguer pour ne pas tomber sous leur charme), son poison (reconnaître les effets) et quelques histoires pour illustrer l’ampleur des conséquences.
Le poison
Quelques histoires
L'aconit napel
L'aconit tue-loup
Si tu veux savoir encore plus à propos des aconits, voici une vidéo!
Le poison
Les effets
D'où cela vient?
L'aconitine
Dose létale
Quelques histoires
Conclusion
Voici ces espèces avec des fleurs pleines de beauté et des produits toxiques qui se trouvent dans nos montagnes françaises : l’aconit napel et l’aconit tue-loup. Il serait imprudent d’ignorer le danger que ces plantes représentent avec l’effet cardiovasculaire que ces alcoïdes ont sur les humains, comme décrit dans les récits. Ainsi, combien d’autres jolies fleurs, des plantes décoratives qui nous entourent ne sont pas autant de dangereuses que ces aconits ? Comme il serait le cas de la Digitale pourpre, le Laurier-rose, les Roses de Noël ou le Muguet qui sont certes très belles et elles marquent assez bien chaque saison, mais malheureusement toutes quatre contiennent des hétérosides cardiotoxiques ; à haute dose ces substances perturbent gravement les contractions cardiaques et il suffit de quelques feuilles de Laurier-rose et surtout de Digitale pour provoquer la mort. C’est pourquoi, c’est important de ne pas se croire écarté de la Nature et donc éloigné des risques d’intoxication par des végétaux vénéneux. En fait, on serait seulement beaucoup plus vulnérable parce que non prévenus.
Sources
documents
Images
Livres
- François COUPLAN, Les plantes et leur noms : histoires insolites, 2012, Editions Quae, impression Beta (Espagne)
- Pierre DELAVEAU, Plantes Agressives et poisons végétaux, 1974, horizonts de France, France
- Joël REYNAUD, Botanique : Comprendre la botanique : Histoire, évolution, systématique., 2011, ellipses Edition Marketing S.A., Paris, France
Articles
- A.-M. Dominois-Heraud, C. Schmitt, O. De Matteis, L. Tichadou, L. de Haro, Troubles cardiaques sévères après ingestion d’aconit dans le Sud de la France : à propos d’une observation, Annales françaises d'anesthésie et de réanimation, 03/2012, Volume 31, Numéro 3
Page de titre, Introduction, Partie III et Sources: FreePik : https://www.freepik.com/search?format=search&query=aconitPartie I FreePik : https://www.freepik.com/search?format=search&query=aconitPethan, Wikimedia Commons https://fr.wikipedia.org/wiki/Aconit_tue-loup#/media/Fichier:Aconitum_lycoctonum_subsp_vulparia.JPGPartie II (le poison)Wikimedia Commons : https://en.wikipedia.org/wiki/Aconitic_acid#/media/File:Cis-aconitic_acid.pnghttps://en.wikipedia.org/wiki/Aconitic_acid#/media/File:Trans-aconitic_acid.png
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L’aconit tue-loup
Aconitum lycoctonum, Renonculacées)
Très jolie plante de montage à fleurs jaunes blanchatres qui est considérée comme l’espèce végétale la plus toxique de la flore française à cause de sa teneur en aconitine.
Les feuilles, divisées profondément, s’étalent en éventail. Dans le sol, le tubercule père, brun foncé, est accompagné latéralement d’un ou deux tubercules fils, plus clairs ; ils ont un aspecct de petit navet (d’où le nom d’Aconitum napellus). Tous les organes, mais surtout les racines, sont riches en alcaloïdes. Lorsqu’on les confond avec des racines de raifort ou de céleri, de graves intoxications s’ensuivent… Cette toxicité était bien connue dès le XVIe siècle. « L’Aconit, écrivait Ambroise Paré, est une herbe qu’aucuns appellent luparia parce qu’elle tue les loups. » Et Ronsard évoquait le temps où
L'aconit napel
Aconitum napellus, Renonculacées
Les montagnes de France recèlent encore plus dangereux, entre 500 et 1800 m avec l’Aconit napel. On voit d’ailleur en lui la plante la plus toxique de notre fleure. Vivace et vigoreux, l’Aconit napel élève en juillet ses belles fleurs d’un bleu violet profond, aux sépales pétaloïdes dont chacun rappelle le casque de Minerve (ou un « casque de fer », Eisenhut, selon les Allemands, tandis que les Anglais y voient un « capuchon de moine », Monkshood).
La terre par le ciel encore n’estait maudite ; Son sein ne produisait encore l’aconite
Aconitum lycoctonum
Aconitum lycoctonum, dérive du grec lukos, loup, et ktéinô, tuer, par allusion à la toxicité de la plante. On le connaissait jadis sous le nom d’Aconitum vulparia, du latin vulpes, renard. Peut-être servait-elle, jadis, à empoisonner ces canidés sauvages. Ses fleurs sont jaunes et les feuilles ont des segments plus larges. Présente dans les Alpes car il s'agit d'une espèce montagnarde qu'on suspçonne être présente dans d'autres pays car on a vu le parti que les populations himalayenne ont tiré de ses effets toxiques pour la chasse
Métabolites secondaires
La plupart des différentes toxines des plantes sont issues du métabolisme sécondaire et l'aconitine n'est pas l'exception. Métabolisme secondaires correspond à des molécules synthétisées en petites quantités et parfois à la demande en réponse à un stress. Ce métabolisme, dérivé du métabolisme primaire est un métabolisme d’adaptation de la plante au milieu environnant (défense, protection...). Il est caractéristique du monde végétal et est extrêmement diversifié (plus de quarante mille structures ont été isolées et identifiées à ce jour). Les molécules issues de ce métabolisme favorisent la survie de la plante en lui permettant de s’adapter à des conditions variées.
La consommation accidentelle d’Aconit provoqua une intoxication collective grave et, dans certains cas même, mortelle. Les premiers signes d’intoxication apparaissent généralement entre dix minutes et une heure après ingestion. Le sujet atteint perçoit un étrange picotement des lèvres et de la langue, des fourmillements de la face, voire un engourdissement. L’effet anesthésique gagne lentement pour s’étendre à l’ensemble du corps avec une impression subjective de « sang glacé ». Vertiges, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées et des signes cardiovasculaires sévères.
Ceux-ci peuvent se manifester par une hypotension artielle, tachycardie, troubles du rythme supraventriculaires et ventriculaires, troubles de la conduction cardiaque, une douleur thoracique, une bradycardie, une tachycardie sinusale, des extrasystoles ventriculaires et/ou un rythme jonctionnel. Les arythmies ventriculaires surviennent généralement dans les 24 premières heures et surtout en cas d’ingestion de quantités importantes. Elles se manifestent sous différentes formes telles que : tachycardie ventriculaire, torsades de pointe et fibrillation ventriculaire. Les principales causes de décès sont l’arythmie ventriculaire réfractaire et l’asystolie
L'aconitite est un alcaloïde
Ce sont des substances naturelles azotées, à réaction alcaline plus ou moins marquée, généralement douées d’une forte action physiologique lorsqu’on les administre à l’animal Plus de douze mille structures ont été isolées et identifiées ; on les subdivise en différentes classes selon leur noyau de base (noyau tropane, indole, pyridine…). Ils ont tous en commun de posséder au moins un azote et de présenter une réaction alcaline. Ils ont très souvent une activité biologique reconnue, toxique ou/et médicamenteuse.
En 1814, des cosaques explorant les alentours du Hohneck rencontrent les trois enfants d’un charbonnier travaillant en pleine forêt et les tuent. A leur retour au logis, le charbonnier et sa femme découvrent avec horreur le triple meurtre.
Ils décident donc de venger leurs enfants. Et c’est au poison qu’ils recourent, à la manière des Indiens de la foret amazonienne. La femme va récolter force feuilles d’aconit, les mêle à quelques légumes échappés au pillage de la cabane et les met dans la soupe des soldats après avoir offert ses services au camps ennemi. Lorsque le lendemain, au point du jour, elle conduit son mari sur la montagne, tous les cosaques sont morts ; leur cadavres gisent le sol.
les parachutistes
Un groupe de jeunes parachutistes lâchés au cours d’une opération-survie dans une région sauvage des Pyrénées, épreuve obligatoire pendant leur cursus pour avoir sa certification, devait se nourrire de ce que la nature les offrait, donc de fruits, graines ou racines trouvés sur le terrain. La consommation accidentelle d’Aconit provoqua une intoxication collective grave et, dans certains cas même, mortelle.